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la crise mondiale

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didier le recycleur
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Message  didier le recycleur Mer 28 Juil - 8:03

ptite cannette a écrit:Et qui dit que je suis une fille Question

"cannette" as toujour été un mot féminin Laughing
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Message  ptite cannette Mer 28 Juil - 9:57

y a pas ca dans mon J7 cobalt, vanadium, lithium...Quoi que du vanadium Il y a les clefs a mollette dans la caisse a outils
ptite cannette
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Message  didier le recycleur Mer 28 Juil - 20:43

Cuivre : L'équation gagnante est simple. Mettez-la en application
Isabelle Mouilleseaux
Le cuivre est increvable !
Depuis 2001, le cours du cuivre a été multiplié par 5.

Depuis le krach de l'automne 2008 et jusqu'à son point haut d'avril dernier, le cuivre a regagné 182% !

Depuis le mini-krach des marchés en mai/juin dernier, il a rebondi de 20%.

Quelle que soit la tourmente qui l'emporte, il revient toujours en force, sur le devant de la scène. Tout simplement parce qu'il est INDISPENSABLE.

Alors si j'étais vous, je suivrais de près le cuivre. Se positionner à l'occasion d'un fort repli ne peut être que profitable. Voici pourquoi.

L'offre est insuffisante
Les producteurs de cuivre (les minières) ont du mal à suivre la demande. C'est un fait depuis plusieurs années maintenant.

Coupures électriques dans les mines, grèves des mineurs, manque de main-d'oeuvre qualifiée, diminution des concentrations de cuivre dans la roche... les problèmes sont nombreux.

Dernier exemple en date : BHP enregistre au second trimestre 2010 une chute de 5% de sa production de cuivre sur un an. Et s'attend à voir baisser sa production de 5 à 10% sur les 12 prochains mois !

Parallèlement, la demande augmente
Lentement mais sûrement. C'est une tendance de fond. Selon l'ICSG (International Copper Study Group), la demande mondiale de cuivre sur un an a crû de 5,8% au mois d'avril, alors que l'offre suit au rythme de 5,5% seulement.

A entendre les minières cuivre, la demande reste soutenue, les carnets de commandes se portent bien.
C'est ce que laissait encore récemment entendre Freeport McMoRan (producteur de cuivre numéro 2 au monde).

Bref, il faut impérativement mettre de nouvelles mines en route pour absorber le surcroît de demande. Or les mines ne sont pas là.

Voilà pourquoi le marché devrait redevenir rapidement déficitaire
Déficitaire ? Oui, mais quand ?
Probablement à partir de l'an prochain.
Mais c'est difficile à dire... car la Chine a des stocks de cuivre non répertoriés. Dont on ne connaît bien sûr pas la quantité.

Il faut donc attendre qu'elle les absorbe. Et scruter la variation des volumes de cuivre qu'elle importe. Cela nous donnera des indices.

A court terme : Volatilité et manque de visibilité
En attendant, le cours du cuivre restera fortement corrélé aux marchés actions. Et donc à l'évolution de la croissance économique mondiale.

Deux facteurs de soutien : la remontée du BDI, et la baisse des stocks au LME et à Shanghai. Plutôt de bon augure à court terme.

Retenez ceci :
Etant donné la structure de la courbe des coûts de production, retenez que tout repli sous les 6 000 $/6 100 $ la tonne devra être saisie pour se positionner sur le cuivre.

A partir de ce prix, il y a de la casse sur l'offre. C'est un seuil de rentabilité clé pour l'industrie minière du cuivre, et notamment pour les nouvelles mines qui doivent émerger et dont les coûts de production sont supérieurs.

D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si les cours ont systématiquement rebondi non loin de ce seuil, aussi bien lors du trou d'air de février que de juin. Regardez :


Cours du cuivre en dollars la tonne sur le LME
Source : http://www.godmode-trader.de


Je suis à l'achat autour des 6 000 $. Et je renforce en deçà. Voilà la première partie de l'équation.

Et gardez toujours à l'esprit qu'il ne fait aucun doute que si les économies redémarrent, notamment en Chine, les tensions sur le prix du cuivre iront croissantes parce que l'offre sera insuffisante. Le déficit se creusera.

Et un retour vers les sommets (non loin des 9 000 $) est alors probable. Fin de l'équation...

Maintenant... s'il y a double dip (W)... le cuivre plongera avec tout le reste.

Voilà pour le moyen terme.

Que nous dit l'analyse technique ?

La suite ci-dessous...

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Nous avions prévu la Seconde Grande dépression...
... découvrez ce que nous prévoyons pour votre capital si vous suivez les conseils de nos spécialistes et leurs recommandations détaillées : pour en savoir plus...



Cuivre : que nous dit l'analyse technique ?
Mathieu Lebrun, rédacteur d'Agora CFD

... La suite
Que nous dit l'analyse technique ?
J'ai demandé à mon ami analyste Mathieu Lebrun son avis. Le voici :

"Pris sur une base hebdomadaire ou journalière, les éléments techniques vont dans le même sens : une extension de la hausse.

Premier signal fort : essoufflement
Sur une base hebdomadaire, la bougie d'essoufflement constatée durant la première semaine du mois de juin traduisait déjà la faiblesse des vendeurs.

Comme vous le voyez sur le graphique ci-dessous, les cours ne parvenaient même pas à clôturer sous les 6 300 $ comme cela avait été le cas en février dernier.

Il s'agissait déjà d'un premier signal de force.


Cours du cuivre (hebdomadaire)


Second signal : une tête-épaules inversée
Par la suite, cette force s'est confirmée. Comme le montre le graphique suivant, pris cette fois sur une base journalière, une figure de retournement en tête-épaules inversée s'est formée depuis la fin du mois de juin.

Cette configuration a été validée durant la troisième semaine de juillet avec le franchissement de la ligne de résistance descendante de court terme (en pointillés sur le graphique).

Objectifs
Désormais, l'objectif de sortie de la figure se situe sur les 7 500 $ la tonne (projection de Fibonacci de 100% de la hauteur de la tête reportée depuis le point de cassure).

Une extension dans la zone des 7 500 – 7 900 $ d'ici la rentrée n'est d'ailleurs pas à exclure.

A l'inverse, si les 6 500 $ venaient à être cassés, un nouveau test des points bas annuels juste au-dessus des 6 000 $ serait alors à envisager."


Cours du cuivre (journalier)


[NDLR : Sylvain Mathon suit l'évolution du cuivre pour vous dans Matières à Profits. Pour en savoir plus, cliquez ici]

Merci à Mathieu !

Voilà pour l'analyse graphique. Vous savez tout sur le cuivre à présent.

Restez à l'écoute.

Isabelle Mouilleseaux

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Message  didier le recycleur Lun 23 Aoû - 20:26

Belle tenue des métaux. Blé et maïs s'envolent
Isabelle Mouilleseaux

... La suite

Avant de poursuivre, voici notre tableau des cours. Tableau qui reflète cette semaine l'évolution des cours depuis un mois, date de notre dernier point hebdomadaire.
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
23 juillet
2010 Vendredi
20 août
2010 Variation/mois
Aluminium* 2 023 2 025 0,10%
Cuivre* 7 020 7 219 2,83%
Plomb* 1 953 2 058 5,38%
Nickel* 20 490 21 375 4,32%
Etain 18 695 20 750 10,99%
Zinc* 1 920 2 070 7,81%
Acier (Méditerranéen) 460 495 7,61%
Pétrole light
(New York 1 mois) 78,73 73,73 -6,35%
Or (spot) 1 189,70 1 228,00 3,22%
Argent (spot) 18,12 18,02 -0,55%
Platine (spot) 1 539 1 508,00 -2,01%
Palladium (spot) 462 474,00 2,60%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 5,95 6,87 15,46%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 3,84 4,2 9,38%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 9,83 10,13 3,05%

* cours en $ sur le LME à trois mois


3. Belle tenue des métaux de base cet été
Et ceci, malgré un repli des cours ces derniers jours du fait des craintes sur les perspectives économiques, notamment aux Etats-Unis et en Chine.

L'évolution du cours du cuivre, métal phare du complexe, est représentative.


Evolution du cours du cuivre en US $ la tonne


A noter le fort rebond de l'étain, qui passe de 15 500 $ à 21 500 $ la tonne, soit +38% en trois mois.

En cause : l'offre sous pression en Chine et en Indonésie -- je vous rappelle que ce pays est le plus gros producteur mondial d'étain.


Cours de l'étain sur le LME en $ la tonne


4. Soft commodities : le blé et le maïs s'envolent
Bel été pour le blé dont nous avions longuement parlé avant les vacances. Son cours a touché 8,68 $ début août (un plus haut de 2 ans), lorsque la Russie a annoncé l'arrêt de ses exportations de blé.



Le blé a tiré avec lui le maïs, mais le cours du soja n'a pas suivi. Le soja semble délaissé par les Chinois qui ralentissent fortement leurs importations.

Nous aurons l'occasion d'y revenir cette semaine.

Bonne reprise à tous.

Isabelle Mouilleseaux
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Message  didier le recycleur Ven 10 Sep - 21:56

Fort rebond des métaux et du blé
Isabelle Mouilleseaux

... La suite.

3. Métaux de base : sauvés par l'activité manufacturière
Très belle semaine pour nos métaux qui reprennent espoirs dans les perspectives économiques américaines et chinoises.

Pourquoi ?

Parce que les derniers indicateurs chinois et américains d'activité manufacturière sont ressortis meilleurs que prévu. La demande de matières premières devrait donc continuer d'être soutenue.

Ajoutez à cela le repli du billet vert, et vous comprenez le rebond en cours.

Le cuivre, métal phare de la classe d'actifs, est soutenu par la baisse du stock qui se poursuit depuis plusieurs semaines sur le LME.

L'étain souffle un peu, après sa très forte hausse estivale. Mais le problème reste entier : trop peu d'offre face à la demande. Voir mon article sur l'étain de vendredi dernier.

4. Soft commodities : la Russie fait bondir le cours du blé
La Russie décide de prolonger son moratoire sur les exportations de blé jusqu'à sa récolte de 2011 (suite à la canicule). Voilà l'annonce qui a fait bondir le prix du blé cette semaine, blé dont les prix étaient en repli depuis leur pic début août.

L'offre continue donc d'être sous pression. Et pour ne rien arranger, une baisse des rendements chez les producteurs de blé dans l'hémisphère sud se dessine, notamment en Australie, voire en Argentine.

Du coup, les exportations américaines atteignent des niveaux record.

Le blé tire le cours du maïs, en partie corrélé. En effet, la hausse du cours du blé entraîne un phénomène de report sur le maïs, les agriculteurs abandonnant le blé pour le maïs (moins cher) pour nourrir le bétail.

Faute d'importations chinoises, le soja reste stable.













+115% : l'étain flambe et le mouvement devrait se poursuivre
Isabelle Mouilleseaux
Le cours de l'étain flambe : +115%
Mars 2009, le cours de l'étain chutait à 9 945 $ la tonne sur le LME.

Aujourd'hui, il caracole à 21 472 $, non loin de ses plus hauts d'avant-crise à 25 450 $.

Avec une nette accélération de la tendance haussière ces dernières semaines.

Que se passe-t-il ?

Le mouvement va-t-il se poursuivre ?

Petit tour d'horizon.




A quoi sert cet étain ?
Principalement à la réalisation des soudures électroniques et informatiques (50% de l'utilisation d'étain). On l'utilise aussi en chimie. Et dans les boîtes de conserves, les goulots de bouteilles de vin, les peinture des coques de bateaux...

C'est un anti-corrosif.

Des stocks en chute libre
Les stocks sont en chute libre de 50%, à 15 000 tonnes sur le LME.

A peine 16 jours de demande en stock !

Etant donné l'étroitesse du marché, l'insuffisance chronique de l'offre et l'explosion actuelle de la demande, pas étonnant que les prix s'envolent.

La barrière psychologique des 20 000 $ la tonne a été pulvérisée en un rien de temps.

La demande d'étain s'emballe
La demande d'étain en provenance du marché de l'électronique (circuits) a fortement repris ces derniers mois -- sous l'impulsion du phénomène de restockage de la part des industriels.

Selon le World Bureau of Metal Statistics, la demande d'étain entre janvier et avril se serait envolée de 20% (par rapport à la même période 2009).

Les importations japonaises d'étain raffiné se sont envolées de 80% entre janvier et avril par rapport à la même période N-1.

Symptomatique aussi : l'envolée des cours du fret de l'étain.

En clair et sans décodeur, l'offre est insuffisante par rapport à la demande, et les industriels sont prêts à surpayer l'étain pour sécuriser leurs approvisionnements.

La spéculation s'en mêle
Forcément, elle exacerbe le mouvement haussier.

Surtout que la structure des prix sur le marché à terme est en backwardation (courbe des prix descendante). Ce qui rend la spéculation d'autant plus profitable.

Alors même que la demande s'envole, l'offre plonge
Pour mémoire, les grands pays exportateurs sont l'Indonésie, qui représente un tiers de la production mondiale (avec les deux géants miniers indonésiens Timah et Koba Tin), la Bolivie et le Pérou.

Vous le savez si vous me lisez, les autorités indonésiennes "nettoient" leur secteur de l'étain, luttent contre l'exploitation illégale, ferment des mines et des raffineries sauvages pour mettre l'industrie aux "normes internationales".

Leur stratégie politique ? Réduire les quotas d'exportations.

Conséquence : sur le premier semestre 2010, les exportations indonésiennes ont chuté de 14,5% (comparé à 2009), à seulement 43 000 tonnes. Et le mouvement s'intensifie depuis l'été. La mousson ne faisant qu'aggraver la situation.

Autre souci : les mines facilement accessibles et avec des fortes teneurs en métal ont été exploitées. Désormais, l'exploitation devient donc de plus en plus difficile et coûteuse. Encore un facteur haussier pour les cours.

Pérou, Chine, Bolivie, tous les exportateurs sont à la peine
Pour ne rien arranger, la production s'affiche aussi en repli chez les autres grands exportateurs : le Pérou et la Bolivie. La crise est passée par là, les crédits ont été coupés aux minières ce qui a fait des dégâts.

Et puis surtout : la Chine, premier producteur mondial d'étain, est aussi le premier consommateur de ce métal. Or elle n'arrive plus à faire face à ses propres besoins. Conséquence : la voilà importatrice nette d'étain depuis 2009, ce qui déséquilibre un peu plus encore ce marché très étroit.

Freins sur l'investissement
Devant l'incertitude politique en Indonésie (les lois changent constamment et sont difficiles à prévoir en Indonésie), les investisseurs fuient. Le manque total de visibilité nuit au développement et à l'investissement dans le secteur de l'étain.

Côtés minière, les nouveaux grands projets d'extraction d'étain n'en sont qu'au stade de l'étude de faisabilité. La crise a ralenti, voire supprimé des projets.

Les juniors ont elles aussi été fortement secouées par la crise.

La hausse de la production minière pourrait donc être reportée d'autant. Et le marché pourrait être déficitaire cette année, et jusqu'en 2011.

L'étain : un marché fondamentalement haussier
Offre en baisse, demande en hausse, stocks au plus bas, fondamentalement le marché est haussier... Qu'en dit l'analyse technique ?

J'ai demandé à mon ami Mathieu Lebrun, responsable du service de trading Agora CFD, d'analyser le marché. Voici son analyse :

La suite ci-dessous.

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PROMESSE TENUE : NOUS AVONS FAIT MIEUX QUE L'OR !
Et ce n'est qu'un début...

269,7%... c'est la plus-value réalisée début août par les quelques privilégiés qui suivent les recommandations notre spécialiste des minières...
269,7% de gains -- sur une valeur bien particulière -- en 18 mois...

Et encore, c'est sans compter les quelques 18% d'effet de change positif qui viennent s'ajouter à ce gain à trois chiffres -- soit un gain de plus de 300% !
Quand nous vous disons que nous pouvons vous faire gagner encore plus que la hausse du cours du métal jaune -- ce ne sont pas des paroles en l'air : profitez-en sans plus attendre...



Que nous dit l'analyse technique sur l'étain ?
Mathieu Lebrun, analyste et responsable Agora CFD

La suite...

Haussier à moyen terme
A moyen terme, les cours du métal présentent une forte tendance haussière comme le montre le graphique ci-dessous.

On notera la présence d'un large canal ascendant depuis plus d'un an. Il relie notamment les zones de creux réalisées au début de l'été 2009 ainsi qu'en juin dernier.




Haussier à court terme
A court terme, les cours s'inscrivent également dans un canal haussier depuis début juin (en pointillés sur le graphique), avec un troisième test de la borne inférieure réalisé avec succès la semaine dernière.

Du côté des indicateurs techniques, l'indicateur de tendance, le MACD, reste en territoire positif. Toutefois, il évolue sous sa ligne de signal, ce qui traduit une certaine hésitation perceptible depuis début août.

Surveillez la cassure des 22 000 $ pour viser 23 500 $
Dans ces conditions, alors que les cours tutoient la borne haute du canal de moyen terme, on attendra le débordement des 22 000 $ pour pouvoir envisager une extension de la hausse en direction des 23 500 $ (soit non loin des plus hauts historiques de 2008).

Dans un scénario alternatif, une rechute sous les 20 000 $ (qui coïnciderait avec une sortie par le bas du canal de court terme) invaliderait la vue positive. Un repli en direction des 18 200 $ serait alors à envisager dans un premier temps. Par la suite, une extension jusqu'aux 15 500 $ (base du canal de moyen terme) ne serait d'ailleurs pas à exclure.




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www.publications-agora.fr
www.la-chronique-agora.com













Pièges et astuces pour bien acheter et vendre vos pièces d'or (I)
Bruno Collin (article paru dans MoneyWeek)
Les tribulations des cours de l'or de ces derniers mois ont vu apparaître des offres commerciales qui vous paraissent toutes plus alléchantes les unes que les autres : achat, vente, placement...

Vous avez retrouvé les vieux napoléons que votre grand-père vous avait donnés. Vos questions sur l'or physique affluent.

Je m'appelle Bruno Collin et je vais tenter d'y répondre. Tous les mois, dans L'Investisseur Or & Matières, je tiens une chronique numismatique et y donne des conseils. Je n'ai pas de boutique, je n'ai rien à vous vendre en dehors de ces conseils.

Etudiez avec circonspection toutes ces annonces. Car il y a or et or...
En effet, nombre de ces offres portent sur des produits qui n'ont aucun avenir ou qui, du moins, vont vous faire perdre une grosse partie de votre investissement. Voilà les astuces et les pièges pour bien acheter et vendre vos pièces d'or.

Monnaie ou médaille, quelle différence ?
Apprenez d'abord à distinguer les monnaies des médailles. Pourquoi ? Seule une monnaie fera l'objet d'une cotation internationale, qui sera régulièrement publiée. Jamais une médaille.

Car, première leçon à retenir, il n'y a aucun marché secondaire en France, et aucun argus, pour ce type de produit, qui ne pourra se revendre qu'au prix du métal (c'est-à-dire avec une forte décote) ou auprès d'un hypothétique amateur. Ceci est valable même si ces médailles font l'objet d'un tirage limité.

Comment distinguer les deux ?
Le principe le plus simple à retenir est que la monnaie porte toujours une valeur faciale, ce qui n'est pas le cas de la médaille. Cette valeur faciale montre que cet objet a reçu un cours légal, qui lui confère le statut de monnaie.

Surtout, ne vous laissez pas abuser par des médailles qui pourraient ressembler à des monnaies, en particulier en présentant des symboles similaires : devise républicaine, symboles de l'Etat, millésime...

La médaille peut-elle être un investissement ?
L'acquisition de médailles de collection contemporaines en métal précieux ne peut, en aucun cas, constituer un placement financier.

En revanche, vous pouvez vous faire plaisir, car la qualité des fabrications est la même que celle de nombre d'objets d'art et les plus grands artistes mondiaux ont pu collaborer à ces créations. Rien que pour la France vous pouvez trouver en médaille des oeuvres de Georges Mathieu, Dali, Trémois, Belmondo (le sculpteur, pas l'acteur)...

Pourriez-vous vous offrir une oeuvre d'art originale, en tirage limité, d'un de ces grands artistes à un prix aussi attractif ? C'est ce qu'ont compris d'autres pays comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou l'Allemagne qui ont, en matière de médailles, un marché très soutenu.

La monnaie ? Oui, mais d'occasion !
Ne croyez néanmoins pas que, sous prétexte qu'il s'agit de pièces de monnaie (donc possédant une valeur faciale), votre investissement sera automatiquement mieux placé. Ce serait trop simple.

Malheureusement, un certain nombre d'Etats (pas toujours les plus petits) utilisent ce vecteur, à l'instar de la philatélie, pour récupérer des "royalties". Ils "vendent" leur droit régalien d'émettre des monnaies ayant cours légal à des sociétés émettrices, qui frappent, en leur nom, des pièces sur des sujets commercialement porteurs : Jeux olympiques, Coupe du Monde de football, grands artistes peintres...

Le prix de vente de ces pièces est très supérieur à la fois à leur valeur faciale et à leur valeur métallique. L'intérêt de ces émissions est donc assez limité... comme leur tirage.

Si vous êtes intéressé par tel ou tel thème, mieux vaut attendre que ces pièces se retrouvent sur le marché secondaire où, dans la grande majorité des cas, vous pourrez vous les procurer à un prix beaucoup plus intéressant que celui de leur mise en vente initiale. Les bourses numismatiques constituent souvent le "cimetière" de ces émissions.













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Message  didier le recycleur Dim 26 Sep - 0:01

L'or à 2 000 $

Cher lecteur,

J'aimerais vous présenter le moyen d'investir dans la hausse des cours de l'or -- un moyen qui vous permettra de profiter des gains... sans prendre de risques inutiles.

Ce service s'appelle L'Investisseur Or et Matières. Comme son nom l'indique, il vous permettra de vous positionner sur le secteur le plus porteur de ce début de 21ème siècle : les matières premières. Mais pas n'importe lesquelles...
Vous le savez, les marchés actions s'enlisent... la crise de la dette souveraine grecque fait vaciller les places boursières, la contagion menace d'autres pays... et tout cela n'aide pas une économie mondiale extrêmement fragile.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que tous ces facteurs sont en fait bénéfiques à certaines ressources naturelles -- et parmi elles, l'or se trouve aux premières loges.
Dans quelques lignes, je vous montrerai pourquoi l'or doit absolument faire partie de vos investissements... comment faire pour profiter au maximum de sa hausse... et pourquoi tous ces gains sont beaucoup plus simples à réaliser que vous le pensez.

Et voilà la cerise sur le gâteau...

D'habitude, je fais payer les investisseurs pour leur révéler ces angles d'investissement "cachés". Mais aujourd'hui, vous pouvez profiter d'une offre exceptionnelle : si vous n'êtes pas convaincu, vous serez entièrement remboursé... et mes conseils auront été absolument GRATUITS.

Comment ? Tout ça va devenir très clair dans quelques minutes.

Pour l'instant, répondons à la question que vous vous posez sûrement...

Pourquoi l'or -- et pourquoi maintenant ?

Vous vous rappelez la dernière fois où l'or a dépassé les 2 000 $ l'once ?

Jamais l'or n'est passé au-dessus des 2 000 $, vous dites-vous peut-être. Eh bien si !

Revenons en 1971. L'or se vend 35 $. Mais Nixon brise les liens du métal jaune avec le dollar, et le cours commence à grimper. En 1975, il en est à 196 $. En 1980, on frôle les 850 $.
Seulement voilà : à l'époque, on pouvait également gagner l'équivalent de 27 000 $ par an... et vivre comme quelqu'un gagnant 100 000 $ aujourd'hui. On pouvait acheter 50 000 $ une maison qui en vaut 250 000 $ aujourd'hui. Avec 270 000 $ sur votre compte-épargne, vous pouviez prendre votre retraite avec l'équivalent d'un million de dollars actuels.
Comparer les prix de l'or autrefois à ceux d'aujourd'hui, c'est comme comparer des pommes et des pintades.




Si l'on calcule le cours en dollars actuels, l'or qui était à 196 $ en 1975 passe à 750 $. Quant au cours de l'or en 1980 -- lorsque le métal jaune a atteint son sommet à 850 $ -- il est à 2 145 $. Et ça, c'est juste ce qu'on obtient en utilisant les chiffres conservateurs de la Fed.

Maintenant, essayez un peu ce calcul...
L'or à 39 296 $ l'once !

Les Etats-Unis ont 8 133,5 tonnes d'or, selon les derniers chiffres du World Gold Council en décembre 2009 -- soit près de 261,5 millions d'onces -- dans leurs réserves.

Combien de dollars peut-on acheter avec autant d'or ?

Eh bien, en 1980, pour chaque once d'or aux Etats-Unis, le système financier faisait circuler 6 966 $. Cela fait un total de 1 800 milliards de dollars. En février 2006 le total réel de la masse monétaire américaine était de 10 276 milliards de dollars. Mais depuis le 23 mars 2006 les Etats-Unis ne publient plus leurs chiffres, et des estimations non-officielles envisagent même une masse monétaire avoisinant les 15 000 milliards de dollars. Et avec les récentes surexploitations de la planche à billets verts, ce chiffre n'est peut-être pas si fantaisiste.

Quoiqu'il en soit, en se basant sur le dernier chiffre officiel connu donné par les Etats-Unis, cela fait 39 296 $ en circulation pour chaque once d'or en réserve !

Bien entendu, on ne verra jamais l'or atteindre un tel prix.
Tout comme vous n'entendrez plus jamais -- depuis le 23 mars 2006 -- la Réserve fédérale américaine révéler la taille réelle de la masse monétaire américaine. Les chiffres sont si embarrassants que la Fed a annoncé qu'elle les "retirait" des futures déclarations !

Heureusement, vous n'avez pas besoin de l'aide de politiciens pour avoir une véritable idée de ce qui est en train de se produire.
Méga-tendance des métaux précieux :
2 graphiques... et une vérité

J'aimerais vous montrer deux graphiques.

Regardez les côte à côte...




On pourrait utiliser des centaines de chiffres différents pour démontrer le pétrin dans lequel se trouvent les Etats-Unis. La hausse vertigineuse des dettes gouvernementales et personnelles. La chute de l'immobilier. La hausse spectaculaire du chômage. Les difficultés du secteur industriel. Les finances du pays, qui ont atteint un seuil critique : au moment où je vous parle, le déficit budgétaire fédéral atteint un record absolu à 1 400 milliards de dollars.
Mais j'ai plutôt choisi ces deux graphiques très simples : la masse monétaire qui s'envole... et le pouvoir d'achat du dollar, qui chute comme une pierre depuis des décennies.

Pourquoi ces deux courbes sont-elles si importantes ? Parce que les Etats-Unis sont au coeur d'un phénomène potentiellement dévastateur pour l'économie planétaire... mais qui provoquera également l'envolée des cours de l'or.
Ne vous laissez pas abuser par la relative vigueur du dollar actuellement. Elle est purement conjoncturelle -- le fruit de la panique des investisseurs face aux difficultés des marchés. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c'est que la devise qu'ils prennent pour un "abri" est en fait un géant aux pieds d'argile... Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années. Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années.

Quelle guerre ? Pas l'Irak, ni le Kosovo ou l'Afghanistan.

Je vous parle là d'une autre sorte de guerre. Contre les ravages d'une économie à encéphalogramme plat -- stagnante. Depuis 2008, la Fed lutte désespérément contre la déflation -- une situation où rien ne bouge et personne n'achète quoi que ce soit.
L'arme de choix, dans cette guerre continue et secrète, c'est d'inonder le marché de liquidités et de crédit facile. Voilà pourquoi, depuis 1950, la somme totale de dollars en circulation a grimpé de plus de 3 000% !
C'est très simple : des injections régulières de liquide et de crédit donnent à tout le monde l'impression d'être riche. Selon une certaine théorie économique, lorsqu'on a du liquide et du crédit à taux bas, les entreprises empruntent et se développent. Les consommateurs empruntent et dépensent. Les ménages empruntent et achètent des maisons. L'économie est dopée -- artificiellement.

Tout ça, c'est très bien... jusqu'à ce que tout tourne mal.

Voyez-vous, le problème, c'est que même la monnaie ne peut pas échapper aux lois naturelles de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a trop d'argent en circulation, chaque nouveau dollar (ou euro, ou toute autre monnaie) émis entraîne la dépréciation de la masse monétaire dans son ensemble. C'est l'inflation des prix. Et tout à coup, chaque centime que vous avez dans votre compte en banque voit sa valeur diminuer.
Actuellement, ce phénomène a déjà entraîné une chute de pas moins de 96% du pouvoir d'achat du dollar ! En d'autres termes, le dollar ne vaut plus que quelques centimes par rapport à ce qu'il valait il y a un siècle de ça. Ou même par rapport à ce qu'il valait la dernière fois que l'or a connu un boom, dans les années 70.

C'est tout ce qui reste de marge de manoeuvre avant que la planète n'assiste à la destruction complète du dollar -- ce qui entraînerait l'implosion du système monétaire mondial, dont le dollar est le pivot.
Est-ce que cela pourrait se produire ? Oui. Et ce n'est pas nouveau. Voilà ce que disait Ben Bernanke, président de la Fed, dans un discours au National Economists Club, à Washington, en novembre 2002...
"Comme l'or, les dollars n'ont de valeur que dans la mesure où leur offre est strictement limitée. Mais le gouvernement américain possède une technologie, appelée planche à billets (ou son équivalent électronique aujourd'hui) qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite quasiment sans frais... Nous concluons que, sous un système de monnaie fiduciaire, un gouvernement déterminé peut toujours générer une hausse des dépenses -- et donc une inflation positive".
En d'autres termes, si vous voulez lubrifier une économie... faites marcher la planche à billets et rendez l'emprunt aussi facile que possible, avec des taux d'intérêt très très bas. Et aujourd'hui, les taux sont passés quasiment à zéro... tandis que la Fed imprime de l'argent à tour de bras pour tenter de lutter contre la déflation.

Mais il y a un petit souci... c'est que le remède est pire que le mal. Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste...
"Il n'y a aucun moyen d'éviter l'effondrement final d'un boom provoqué par l'expansion de crédit. La seule alternative, c'est de voir la crise arriver tôt, suite à l'abandon volontaire de l'expansion de crédit, plutôt que tard, sous la forme d'une catastrophe finale et totale pour le système monétaire concerné".
Grâce au crédit facile, la dette publique a augmenté aux Etats-Unis. Elle atteignait environ 1 000 milliards de dollars lorsque Greenspan a pris les rênes de la Fed en 1987. A présent, elle se monte à 13 000 milliards de dollars !

Pendant ce temps, le gouvernement dépense et s'endette encore plus rapidement. Durant la présidence de George W. Bush, l'administration US actuelle avait déjà dépensé plus d'argent depuis 2000 que tous les gouvernements passés à la Maison-Blanche depuis George Washington. Et ce n'est pas près de s'arrêter avec l'administration Obama et ses plans de relance vertigineux... D'après certains calculs, 8 500 milliards de dollars devraient venir s'ajouter à la dette nationale américaine d'ici 2020 -- la portant à plus de 20 000 milliards de dollars !
S'il y a un carrefour sur la route
vers la catastrophe...
nous venons de le franchir !

La Fed et les autorités américaines sont au pied du mur. Elles n'ont pas d'autre choix : pour lutter contre la récession actuelle, elles doivent imprimer des dollars... et maintenir les taux d'intérêts au plus bas possible.

Mais voilà : des taux bas entrainent un effondrement encore plus grave du dollar. Une dette de crédit plus élevée encore. Et encore moins de confiance en l'économie US à l'étranger. Lorsque tous les détenteurs d'obligations US de la planète verront les Etats-Unis désintégrer leur base économique, le doute n'est pas permis : ils se débarrasseront du dollar à pleines brassées.

Tous les ingrédients seront alors réunis pour propulser l'or à 2 000 $.

Mais avant de vous expliquer comment profiter de cette envolée...


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PROMESSE TENUE : NOUS AVONS FAIT MIEUX QUE L'OR !
Et ce n'est qu'un début...

269,7%... c'est la plus-value réalisée début août par les quelques privilégiés qui suivent les recommandations notre spécialiste des minières...

269,7% de gains -- sur une valeur bien particulière -- en 18 mois...

Quand nous vous disons que nous pouvons vous faire gagner encore plus que la hausse du cours du métal jaune -- ce ne sont pas des paroles en l'air : profitez-en sans plus attendre...

Permettez-moi de passer aux aveux :
Pourquoi j'aime... l'or

Je m'appelle Simone Wapler.

Et j'adore l'or. Ce n'est pas un secret. J'ai toujours aimé l'or.

En fait, voilà quelques années que je me spécialise dans ces marchés. Pas uniquement l'or, mais toutes les opportunités basées sur les matières premières. Et je peux vous assurer qu'elles ont permis pas mal de gains.
En ce moment, cependant, je pense que vous ferez des gains encore plus importants sur l'or que quiconque en a fait durant le dernier méga-boom, qui a mené au sommet record de 1980.

Rien que l'an dernier, un petit groupe d'investisseurs ayant bénéficié de mes conseils a déjà engrangé des gains considérables grâce à l'étonnante réapparition de l'or sous les feux de la rampe. 2009, notamment, a été particulièrement profitable -- avec seulement deux positions dans le rouge... largement compensées par tous nos gains, comme vous pouvez le constater ci-dessous :

Et 2010 s'annonce tout aussi profitable, avec en portefeuille à l'heure où j'écris ces lignes des gains latents de près de 60%, 70% et même 300%.

Je suis heureuse de voir que ma stratégie fonctionne. Et je suis tout aussi heureuse d'avoir aidé d'autres investisseurs à développer une passion pour l'investissement en matières premières. Mais je me trouve soudain dans une situation très étrange.

Tout à coup, tout le monde adore l'or.

On en entend parler dans les journaux. Et à la télévision grand public. Est-ce une raison pour en acheter ? Absolument pas. Pas plus que vous ne devriez acheter n'importe quel investissement simplement en vous basant sur la folie sous-jacente, encore attisée par les médias.
Alors pourquoi est-ce que je vous écris aujourd'hui en vous PRESSANT de vous positionner sur l'or ? La question est très pertinente, et la réponse très simple. Voyez-vous, folie boursière ou non, j'ai les données permettant de prouver que ce qui se présente n'est pas un coup de hasard. Et ces données me disent, sans le moindre doute, que nous sommes en route pour ce qui pourrait être la plus grande envolée du cours de l'or de toute l'histoire des métaux précieux.
Avec les recommandations que je vous donnerai dans L'Investisseur Or et Matières, vous pourrez non seulement renforcer votre patrimoine actuel... mais vous aurez également une occasion unique d'accumuler une petite fortune dans les mois qui viennent. Quelques minutes suffiront pour vous convaincre. Et voici une raison supplémentaire d'agir rapidement...
Méga-tendance des métaux précieux :
Le jeu secret de la Chine

Fan Gang, directeur de l'Institut national de recherches économiques de la Chine, se tenait devant une pièce pleine à craquer au Forum mondial de l'économie à Davos, en Suisse.

Et ses déclarations étaient très claires...
"Le dollar US n'est plus, selon nous, une devise stable. Il se dévalue sans arrêt, et sans arrêt cela cause des problèmes. La véritable question est donc de savoir comment changer de régime pour passer d'un lien avec le dollar à une référence plus facilement gérable, comme l'euro, le yen... ce genre de systèmes plus diversifiés..."Et la Chine n'est pas la seule à se détourner du billet vert. La Malaisie abandonne elle aussi le dollar. Ainsi que l'Indonésie. Et la Thaïlande. Voire le Japon. Mais qui pourrait les en blâmer ?


La France, la Chine, l'Inde et plusieurs autre pays (notamment des producteurs de pétrole) se sont lancés dans des discussions avancées sur la possibilité de mettre fin à la cotation du pétrole en dollars. Le billet vert serait remplacé par un panier de devises comportant également... vous l'aurez deviné... de l'or.

Vous voyez que le changement est en marche... et du point de vue de la Chine, c'est bien compréhensible.

A elle seule, la Chine est assise sur 2 400 milliards de dollars de réserves de change, du fait de ses excédents commerciaux -- dont les deux tiers sont détenus en bons du Trésor US.
Mais un dollar fragile, c'est un actif qui disparaît. Pour les Chinois, cela commence à ressembler à une gigantesque montagne de risque. Yu Yongding, qui siégeait au Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise, avait déclaré au China Securities Journal qu'il s'inquiétait de la possibilité de voir les Etats-Unis baisser leurs taux, ce qui mettrait sous pression le dollar et le yuan. "Plus grave", avait-il déclaré, "l'économie chinoise serait heurtée de plein fouet si le dollar US s'affaiblissait soudain à cause de facteurs comme l'effondrement de la bulle immobilière américaine. La perte causée aux réserves de change chinoises serait extrêmement sérieuse".
Ils n'auront pas à attendre bien longtemps -- regardez ce qui est en train de se passer en ce moment même sur les marchés boursiers et dans le secteur de la dette souveraine : la Grèce pourrait n'être qu'un avant-goût de ce qui attend le dollar.Publiquement, la Chine parle de convertir une partie de ses réserves de change, du dollar vers l'euro. Et cela pourrait arriver. Mais l'euro n'est que du papier, lui aussi... et comme le démontre clairement la situation actuelle, il a ses propres problèmes de dette à régler.
La véritable histoire, c'est que la Chine transforme discrètement ces dollars... vous l'aurez deviné... en OR. En 2009, la Chine aurait acheté pour 454 tonnes d'or supplémentaires soit 1 054 tonnes au total. C'est une hausse de 76% sur l'année ! La Chine passe ainsi du neuvième au sixième rang mondial en termes de détention d'or. Belle progression... mais dans la presse chinoise, les débats vont bon train sur l'existence d'un plan encore plus massif d'achat d'or, pour amener les réserves à 3 000 voire 5 000 tonnes afin d'arriver en deuxième position derrière les Etats-Unis, qui en possèdent plus de 8 000 tonnes.
La part de ses réserves de change détenue en or ne représente que 1,6% de ses réserves totales, contre presque 80% pour les Etats-Unis, 70% pour la France et l'Allemagne. La marge de progression, même infime, sera impressionnante.
Si la Chine ne voulait convertir que 5% de ses réserves -- actuellement détenues en dollars, il lui faudrait acheter 2 500 tonnes de métal jaune, soit l'équivalent d'un an de production minière !
Et s'il n'y avait que la Chine... les pays du Moyen-Orient diversifient eux aussi leurs réserves. Et ils ne sont probablement pas les seuls.
La Banque du Japon augmente elle aussi ses réserves d'or. Idem pour les banques centrales d'Afrique du Sud, d'Argentine et de Russie. En fait, la Russie a déclaré qu'elle ferait passer la part de l'or dans ses réserves financières totales de 5% à 10%.
C'est le double de ce qu'elle détient actuellement.

Des chiffres rapportent même que la Russie est passée de 387 tonnes d'or en 2005 à 607,7 tonnes en à la fin du dernier trimestre 2009.
Pour y parvenir, la Russie devrait absorber sa propre production aurifère tout entière sur les trois prochaines années. Cela fait une très longue période durant laquelle le monde devrait se passer de la production aurifère russe...Et beaucoup d'autres pays suivent cette tendance : le Kazakhstan, qui est passé de 20 tonnes d'or en 1993 à 74,5 tonnes à la fin 2009... L'Algérie, qui a atteint un pic à 173,6 tonnes, alors qu'elle n'en possédait que 14 en 1991... ou encore l'Ukraine qui ne possédait pas du tout d'or en 1992 et en détient désormais 26,9 tonnes dans ses réserves à fin 2009...
Les banques centrales de l'Inde et du Sri Lanka sont déjà largement passées à l'achat sur l'or : la Banque centrale indienne a mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars en 2009 pour acquérir 200 tonnes d'or -- sa réserve d'or vient donc de faire un bond de 70%.
Et ce n'est qu'un début. En l'état actuel des choses, la moindre rumeur d'achat d'une banque centrale ou d'une autre peut faire grimper les cours. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
Et avant que vous ne le fassiez, voici une autre méga-tendance qui a de beaux jours devant elle...
Méga-tendance des métaux précieux :
Préparez-vous au "PEAK GOLD" !

Vous avez entendu parler du Peak Oil -- le pic de la production pétrolière, et l'inévitable déclin qui s'ensuit.

Eh bien, préparez-vous au Peak Gold -- le pic de l'or.
Je vous parle là du moment où on atteint le sommet de la quantité d'une ressource naturelle que la Terre peut fournir. Passé ce niveau, la production décroît implacablement d'année en année. Avec le pétrole, ce seuil a déjà été dépassé aux Etats-Unis. A l'échelle planétaire, nous devrions dépasser le sommet de l'offre mondiale de pétrole durant cette décennie. Les prix de l'énergie ont déjà grimpé en conséquence.Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Pour vous donner une idée précise de ce dont il s'agit on peut lui donner 3 grandes caractéristiques...
- Une production d'or qui décline inexorablement ;
- La fin des découvertes de nouveaux gisements conséquents ;
- La teneur en or des roches extraites diminue.Il ne s'agit plus de politique, ni même de devises... mais simplement de la quantité d'or encore sous terre. L'or était déjà rare, mais il le devient de plus en plus. Et plus nous en extrayons, plus il se fait rare. Il suffit de regarder le graphique :



Il devient déjà beaucoup plus difficile d'obtenir un or de bonne qualité, alors qu'il était beaucoup plus facile à trouver jadis. Par exemple, les mineurs trouvaient autrefois de l'or dans les rivières, avec des teneurs de 35 g par tonne extraite. Aujourd'hui, la teneur n'est plus qu'à 4 g par tonne ; si l'on veut trouver assez d'or pour un simple anneau de mariage, il faut creuser parfois jusqu'à 4 km de profondeur (avec toute les dépenses d'énergies que ça implique) et écraser jusqu'à 20 tonnes de rochers !

Et rappelez-vous que l'or ne sert pas uniquement aux bijoux, aux pièces ou aux lingots.

L'or passe dans les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les satellites. On l'utilise pour les lasers médicaux, les lasers industriels et les vaisseaux spatiaux. Il joue un rôle majeur dans la recherche médicale. On l'utilise même pour traiter certaines maladies.
Que se passe-t-il lorsque la demande augmente mais que l'offre chute ?Les prix grimpent !

Il ne faut pas se leurrer : l'or est une matière dont la quantité définie. Epuisable.
Les nouvelles lois environnementales et 20 années de sous-investissements n'aident pas vraiment. Mais c'est surtout la géologie qui conspire contre les mineurs. Personne ne peut plus trouver de grands gisements aurifères -- on dirait qu'ils ont tous été épuisés. Pourtant, avec la récente hausse des cours, on cherche et on s'active. On réinvestit dans l'exploration, l'équipement, l'exploitation. De nouveaux forages apparaissent. De nouvelles tonnes de pierres sont passées à la moulinette. Mais jusqu'à présent, la qualité de l'or trouvé a baissé.

Les endroits les plus simples de l'univers aurifère -- les gisements faciles à atteindre et les mines les plus riches -- ont commencé à disparaître. L'or est déjà rare -- mais il se fait de plus en plus rare de jour en jour. Cela implique des gains spectaculaires -- surtout si vous vous positionnez sur les valeurs que je vous recommanderai dans L'Investisseur Or et Matières.

Je vous conseille donc d'agir aussi rapidement que possible !
Voici comment faire -- mais n'attendez pas...

Le moment est venu de vous en dire un peu plus sur L'Investisseur Or et Matières, et tout ce qu'il fera pour vos investissements. Je dois avouer que je suis assez fière de ce service. Parce qu'il est vraiment unique en son genre.

Voyez-vous, l'un des problèmes auxquels se heurtent les investisseurs en matières premières aujourd'hui, c'est le manque de conseils vraiment spécialisés.
Bien sûr, vous pouvez toujours vous positionner sur quelques grandes minières, ou sur des actions dépendant du secteur des matières premières... mais qu'en est-il des sources moins connues -- et souvent beaucoup plus profitables -- des sources qu'exploitent les investisseurs professionnels ou les initiés ? Je vous parle là des juniors minières par exemple... des pièces d'or... des certificats... ou, plus simplement, des ETF et autres fonds d'investissement spécialisés : autant d'opportunités de gains littéralement ignorées par la majorité des investisseurs en matières premières.

Eh bien, plus maintenant.

Parce qu'avec L'Investisseur Or et Matières, je vous invite à explorer ce monde de plus-values potentielles. Je m'engage à détecter pour vous les meilleures occasions, les placements les plus pointus, les tendances les plus profitables... tout en vous indiquant comment limiter les risques.

Et si vous êtes prêt à me suivre, je peux vous assurer que le voyage sera aussi passionnant qu'enrichissant -- dans tous les sens du terme. Très concrètement, voilà comment nous procéderons...
- Une fois par mois, je vous enverrai par e-mail un bulletin complet, qui vous présentera l'opportunité de la semaine : une recommandation concrète et détaillée, qui vous permettra de vous positionner le jour même. Bien entendu, l'or figurera en bonne place... mais pas question de passer à côté d'autres opportunités tout aussi spectaculaires. Lithium, uranium, argent, pétrole... toutes les matières premières sont bonnes à prendre -- tant qu'elles présentent les meilleures chances de vous faire faire des gains.

- Comme je vous le disais plus haut, je ne me contenterai pas de vous recommander des actions : fonds d'investissement, ETF, certificats... Mon but est très simple : faire des plus-values sous quelque forme que ce soit. En fait, je pars du principe qu'on peut faire des gains quelles que soient les conditions de marché. -- sur le court terme... comme sur le long terme ! Pourquoi vous en priver ?

- Toutes les semaines, vous recevrez des stratégies de trading sur l'or physique qui vous permettront de faire des allers-retours sur le métal jaune. Ceci afin de capter son potentiel sur un horizon de quelques semaines seulement ! Nous vous dirons à quel prix vous positionner, quels sont les objectifs et quels seuils de sécurité fixer. En plus de profiter de la hausse de long terme... vous aurez donc toutes les clés en main pour faire aussi des plus-values à court terme !

- Ceci dit, il n'est pas question de vous retrouver avec des dizaines et des dizaines de positions en portefeuille , ou des transactions si rapides que vous devez passer la journée devant votre ordinateur pour les suivre. Non, vous pouvez compter sur une nouvelle recommandation ultra-détaillée par mois, sur un horizon d'investissement de trois à six mois, pour que mes conseils aient le temps de se concrétiser.

- Et je ne vous laisserai jamais dans le flou. Toutes mes recommandations sont suivies jusqu'au bout : je vous donne tout ce qu'il vous faut pour vous positionner, bien entendu, du code de la valeur au seuil d'achat... mais je vous indiquerai également un seuil de sécurité, et l'objectif à atteindre. J'irai même jusqu'à vous envoyer une alerte spéciale lorsque le moment de vendre est venu. Vous n'avez vraiment plus qu'à vous laisser guider... et engranger les profits quand je vous le signale.

- Le marché des matières premières étant ce qu'il est, certaines de mes recommandations se trouvent sur des places étrangères. C'est ainsi que les choses fonctionnent, et je n'y peux absolument rien -- si vous voulez les meilleures opportunités de gain, il faut en passer par là. Mais je peux vous assurer que je vous simplifierai les choses autant que possible. Je vous indiquerai les codes précis, le nom du marché concerné, les précautions à prendre si nécessaire... j'irai même jusqu'à vous recommander des courtiers dont la fiabilité et l'accessibilité sont prouvées. Vous verrez : investir à l'étranger n'est pas si difficile que vous le pensez !

- Je voudrais également préciser que mes conseils et recommandations sont destinés à tous les profils d'investisseurs ; cependant, pour vous aider à vous y retrouver, une signalisation claire vous montrera quelles valeurs sont plus spéculatives... et lesquelles sont à garder tranquillement au fond de votre portefeuille -- en attendant les gains !

- Autre chose : tous les mois, vous retrouverez notre rubrique numismatique. Investir sur les marchés, c'est bien... mais vu les conditions actuelles, il faut aussi avoir du concret, du solide, bref, des pièces que vous pourrez conserver quoi qu'il arrive. Bruno Collin, qui connaît le marché des pièces sous tous ses aspects (économique, historique, iconographique, technique et bien sûr investissement et objets de collection), vous conseillera pour que vous puissiez investir en tout connaissance de cause sur les pièces en or, mais aussi en argent ou en platine. Comment détecter le potentiel des pièces, lesquelles acheter et comment les acheter, les pièges à éviter... le monde de l'or physique n'aura plus de secrets pour vous !

- Un dernier avantage : toutes les semaines, dans chaque bulletin de L'Investisseur Or et Matières, vous trouverez une mise à jour complète du portefeuille, avec un suivi des positions en cours. Vous trouverez également des analyses complètes sur l'actualité et ce qu'elle signifie pour nos investissements. Et je vous indiquerai même les deux valeurs à choisir en priorité parmi celles que nous avons en portefeuille : vous pourrez ainsi vous positionner quel que soit le moment où vous nous rejoignez, sans avoir à acheter toutes les positions ouvertes. Et pour vous souhaiter la bienvenue dans le cercle de L'Investisseur Or et Matières, j'aurai également le plaisir de vous offrir un cadeau indispensable pour vous lancer. Il s'agit de L'Investisseur Or et Matières : mode d'emploi -- un guide complet en deux volumes sur mon service, ma méthode et ma vision de l'investissement.

Il vous donnera tous les détails sur L'Investisseur Or et Matières et ce qu'il fera pour vos investissements. J'y passe en revue les perspectives de l'or et des matières premières... et les manières d'en faire profiter votre portefeuille. Vous saurez également tout sur l'or physique et le trading sur l'or physique. A lire absolument avant de commencer à suivre mes conseils !

Pourquoi tout ça ?

Parce que, bien entendu, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour moi en échange...
Je voudrais que vous essayiez mes meilleures
recommandations pendant 4 semaines

Si vous avez lu ma lettre jusque là, j'en déduis que vous êtes comme moi. Vous savez -- comme moi -- qu'un million d'actions dot.com ne vaut plus grand-chose aujourd'hui...
... mais que, par contre, les matières premières comme le cuivre... le coton... le platine... l'argent... le gaz naturel... l'acier... le pétrole... le charbon... et en particulier l'or ont une valeur réelle et tangible pour la civilisation. Et c'est exactement le contenu de mon service de conseils, L'Investisseur Or et Matières.

Alors que les actions chutent ou peuvent s'effondrer... l'humanité ne peut pas exister ou fonctionner plus de quelques semaines, quelques jours -- voire quelques heures dans certains cas -- sans les matières premières essentielles.

Du pétrole à brûler... des terrains où construire... des tuyaux et des câbles de cuivre dans nos murs... des circuits pour nos ordinateurs... de l'électricité pour alimenter nos lampes, nos appareils électriques, internet... du bois, de l'acier et des céréales... sans parler de métaux précieux comme l'or et l'argent pour nous aider à protéger notre richesse.

Les ressources naturelles ont déjà permis à nos lecteurs d'engranger des gains cumulés de +188% pour l'année 2009 et ce dans un contexte difficile. N'attendez plus pour en profiter vous aussi...

Ce que j'aimerais à présent vous demander -- en retour de votre cadeau de bienvenue, de vos bulletins, de vos alertes e-mail et tout le reste -- c'est simplement d'essayer L'Investisseur Or et Matières pendant quatre semaines.

Laissez-moi vous montrer jour après jour les matières que je surveille, les investissements que je recommande et la méthode de sélection que j'applique pour les recommandations de L'Investisseur Or et Matières.

Nous renforcerons notre richesse en toute sécurité grâce aux investissements dans les métaux précieux.

Et je vous montrerai également de nombreux autres moyens de profiter du boom des matières premières -- métaux, bien entendu, mais aussi énergie, céréales...

Voilà comment ça fonctionne...
Ma garantie "Satisfait ou 100% remboursé"

Au début de cette lettre, je vous disais que je vous garantissais que l'or grimperait largement au-dessus de ses niveaux actuels. De toute évidence, je n'ai pas le contrôle des marchés de l'or, ou bien vous en auriez déjà entendu parler au journal de 20 h !

Mais j'ai le contrôle sur une autre chose : ce que je pense être la meilleure source de conseils et de recommandations sur les matières premières -- L'Investisseur Or et Matières.
Je voudrais vraiment que vous puissiez en profiter -- si bien que je vous propose un mois d'essai, satisfait ou 100% remboursé. Lorsque vous vous inscrirez, nous vous facturerons 154 euros -- ce qui représente un quart du total de 616 euros. Et si pour quelque raison que ce soit vous n'êtes pas complètement satisfait de L'Investisseur Or et Matières à la fin du premier mois, je vous rembourserai jusqu'au dernier centime -- l'intégralité des 154 euros que vous aurez versés. Vous aurez donc un mois complet pour essayer le service au quotidien : vous pourrez participer à toutes les recommandations de mon système, recevoir tous vos bulletins, lire vos alertes et découvrir votre cadeau de bienvenue. Pour en profiter, il suffit de cliquer ici.
Je suis prête à vous faire cette offre d'un mois parce que je suis convaincue que vous verrez rapidement le potentiel des matières premières... et l'efficacité de L'Investisseur Or et Matières pour vous aider à en profiter. Ensuite, 154 euros seront débités automatiquement de votre carte bancaire tous les trois mois, et ce jusqu'à ce que vous souhaitiez arrêter.

Bien entendu, si vous le souhaitez, vous pouvez également décider de vous abonner directement pour un an, et régler les 616 euros par chèque -- dans ce cas, il vous suffit d'envoyer votre paiement, libellé à l'ordre des Publications Agora, à l'adresse suivante :

Publications Agora - Libre Réponse 38099 - 75919 Paris Cedex 19

Vous n'avez même pas besoin de mettre un timbre ! Et bien entendu, votre période d'essai reste valable : pendant le premier mois de votre adhésion, vous pouvez arrêter à tout moment et recevoir un remboursement intégral de la somme versée.

J'espère que cela vous semble équitable.

Plus important... j'espère que vous agirez rapidement à la lecture de ce message. Je suis convaincue que nous entrons en scène au bon moment pour profiter du cycle haussier des matières premières. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir vous promettre que la meilleure phase de ces opportunités dure encore longtemps.

La pression à la hausse s'accentue. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles...

Meilleures salutations,

Simone Wapler
Analyste en chef,
L'Investisseur Or et Matières

P.S. : En vous abonnant à L'Investisseur Or & Matières, vous accédez à une source de conseils et d'information sans pareille dans le domaine de l'or et des matières premières. Vous pourrez également recevoir votre cadeau de bienvenue, qui vous aidera à vous lancer en toute connaissance de cause.

Des profits considérables sont à la clé -- et pas uniquement pour l'or.


Argent, étain et maïs s'envolent
Isabelle Mouilleseaux

Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
10 septembre
2010 Vendredi
17 septembre
2010 Variation/semaine
Aluminium* 2 113 2 189 3,62%
Cuivre* 7 540 7 765 2,98%
Plomb* 2 195 2 235 1,82%
Nickel* 22 850 23 400 2,41%
Etain 21 750 23 705 8,99%
Zinc* 2 155 2 186 1,44%
Acier (Méditerranéen) 500 472 -5,60%
Pétrole light
(New York 1 mois) 77,36 73,80 -4,60%
Or (spot) 1 246,70 1 274,70 2,25%
Argent (spot) 19,88 20,77 4,48%
Platine (spot) 1 540,00 1 613,00 4,74%
Palladium (spot) 518,00 541,00 4,44%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 7,08 7,49 5,79%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 4,66 5,22 12,02%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 10,21 10,92 6,95%

* cours en $ sur le LME à trois mois
Aujourd'hui, je ne vous parlerai pas de l'argent, l'ayant déjà longuement abordé jeudi dernier. Passons directement à l'étain et au maïs.
Le maïs s'envole !
Le voilà qui franchit le cap des 5 $ le boisseau. On n'avait pas vu ça depuis la fin de l'été 2008.


Le cours du maïs s'envole sur le CBOT (en US cents le boisseau)
Pourquoi ce mouvement ? Trois raisons notamment.
Phénomène de report du blé vers le maïs : devenu trop cher pour nourrir le bétail, les agriculteurs réduisent leurs achats de blé et se tournent vers le maïs qui en profite.
Et puis des rumeurs courent sur une probable baisse des rendements aux Etats-Unis. Ce qui pourrait réduire l'offre de maïs cette année, après une année record. A confirmer toutefois.
L'affaiblissement du dollar.
En attendant, le maïs tire à la hausse le soja avec lui.
Le blé reste à ses sommets, toujours pour cause de sécheresse en Russie et en Europe de l'Est.
Et déjà les investisseurs s'inquiètent d'un manque de pluie qui pourrait venir mettre à mal la saison des semis dans cette région, semis qui feront la prochaine récolte.
Toutefois, la hausse du cours du blé sera limitée, car l'Australie, autre très grand producteur/exportateur de blé de la planète, vient d'augmenter ses prévisions de production.
Côté métaux de base, la Chine apporte un soutien sans faille
Hausse des ventes de détail, hausse de la production industrielle, hausse de l'offre de crédit... Belle vague verte !
Il semblerait que la politique monétaire redevienne un peu plus laxiste. Forcément, cela dope les cours de nos métaux, la Chine en étant le premier consommateur mondial.
Notez l'incroyable performance de l'étain, dont je vous ai parlé déjà. Nous vous disions alors que le cours de l'étain passerait de 21 450 $ à 23 500 $. Nous avions vu juste ! L'étain caracole à 23 615 $. Non loin de son record historique atteint au printemps 2008, à 25 500 $. Cette cible reste dans ma ligne de mire.


Le cours de l'étain s'envolent sur le LME à Londres (en dollars la tonne)
Les 9 945 $ de mars 2009 ne sont plus qu'un lointain souvenir : +137% de hausse depuis le point bas... Je résume la situation en quelques mots :
Vous savez déjà que la demande d'étain est en forte hausse cette année, de l'ordre de 20%.
Vous savez aussi que le principal fournisseur, l'Indonésie, est confronté à plusieurs problèmes, qui pèsent sur l'offre. Fermeture des mines illégales, quotas d'exportation, vieillissement des mines. Sans oublier les inondations cette année qui ravagent les mines et réduisent l'extraction.
C'est à présent le Congo qui fait parler de lui. Sixième exportateur mondial d'étain, il a décrété un embargo sur ses exportations. Alors même que le marché est déjà très tendu. Forcément, les cours s'envolent.
Une interdiction de production frappe également les mines d'étain de l'est du Congo, ou exactions et abus sont constants. La violence et la corruption règnent, et le gouvernement essaie de reprendre la main. Ce qui ne sera pas simple : Les richesses du sous-sol attisent les convoitises, et le pouvoir, c'est la force. Rebelles et militaires s'opposent.
L'étain redevient un marché de pénurie
En attendant, le marché qui était excédentaire ces deux dernières années suite à la rétraction de la demande, devrait être cette année largement déficitaire. Ainsi, on passerait d'un excédent de 20 000 tonnes en 2009, à un déficit de 15 000 tonnes cette année.
Quoi qu'il en soit, les fondamentaux qui portent le cours de l'étain sont solides. Et le marché est très étroit. Je reste positive sur le cours de l'étain.
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux

Communiqué


Le juste prix de l'argent : 50 dollars l'once ?
Marc Mayor, rédacteur de La Lettre de Marc Mayor

L'argent-métal à 50 dollars ?
Ce serait peut-être déjà une réalité si le cours n'était pas manipulé au profit de l'administration américaine.
Vous pensez que je succombe une nouvelle fois à la théorie du complot ?
En tout cas, le public sait maintenant qui achète de l'argent et qui le vend à découvert ; massivement à découvert, même.
Et probablement pas simplement pour gagner de l'argent... avec l'argent !
C'est en tout cas ce que montre l'édition de juillet du "Bank Participation Report" de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), le régulateur des marchés des matières premières américains. Ce rapport détaille chaque mois combien de banques, américaines ou non – ont des positions longues et short sur différents métaux, et sur combien de contrats ces positions portent.
Short sur l'argent
Sur l'argent-métal, le document montre que les banques américaines sont longues sur 257 contrats et courtes sur 31 803 contrats, ce qui est tout bonnement colossal. Ces 257 contrats longs représentent 0,2% des positions ouvertes (également appelé "open interest") sur l'argent au Comex (la Bourse de l'énergie et des métaux de New York). A contrario, les 31 803 contrats short représentent 26,7% de l'"open interest" total.
Malheureusement, le rapport ne précise pas combien de banques américaines détiennent les positions en question. Au bon vieux temps, la CFTC publiait les noms des établissements, jusqu'à que Ted Butler, le spécialiste des métaux, découvre le rapport sur la participation des banques et commence à écrire dessus.
Bien sûr, les banques ont crié au scandale :
"Comment ? Le public peut voir ce que nous faisons ?!?! Il est hors de question qu'une telle chose continue !"
Probablement effrayée par tant de points d'exclamation, la CFTC a gentiment obtempéré et modifié son rapport, puisque les autorités étaient, sont et seront toujours à la botte des gros insiders. Si moins de quatre banques américaines détiennent une position longue ou une position short, le véritable nombre des banques américaines impliquées n'est pas publié.
Le nombre de banques non américaines n'est pas publié non plus, bien évidemment. Car il suffirait de soustraire leur nombre au total des intervenants pour en déduire soi-même, tranquillement chez soi, combien de "US Banks" détiennent telle ou telle position. Et ça, il n'en est pas question au pays du politiquement correct et de la bannière étoilée.
95% de positions short détenues par JPMorgan ?
Historiquement, le nombre de banques américaines apparaissant dans ce rapport s'est toujours élevé à... deux ! Et rien n'indique que cela ait changé, estime Harvey Organ sur son blog. Selon ce spécialiste des métaux et grand pourfendeur du fonctionnement des marchés, 95% au moins des 31 803 contrats shorts sont détenus par JPMorgan. Et les 5% restants sont très probablement détenus par HSBC Etats-Unis.
En soustrayant 0,2% à 26,7%, on voit ainsi que JPMorgan et HSBC sont short de 26,5% de l'ensemble des contrats ouverts sur l'argent au Comex. Face à elles, six banques non américaines sont longues net sur 1,4% des positions ouvertes. Devinez quel groupe contrôle le prix de l'argent...
Mais quel intérêt ces deux banques auraient-elles à contrôler le prix de ce métal ?
En dehors de l'évident aspect financier, bien sûr.
En mai dernier, le New York Post révélait que la CFTC et le département de la Justice enquêtaient sur l'activité de JPMorgan sur le marché des métaux précieux. La banque est soupçonnée d'utiliser sa position dominante pour faire baisser le cours de l'argent à chaque fois que l'actualité fournit des nouvelles qui devraient pousser le prix à la hausse.
Dans les faits, l'enquête vise à établir si, oui ou non, la banque vend massivement des contrats sur l'argent ou même du métal physique lui-même à chaque fois que l'argent devrait monter suite à une actualité spécifique.
Certains avancent que JPMorgan agit pour le compte du Trésor américain
Garder les prix de l'argent plus bas revient à rendre le dollar plus attrayant en tant que monnaie de réserve.
C'est la thèse d'organisations comme le GATA – le Gold Anti-Trust Action Committee. Selon le GATA, des banques manipulent les cours des métaux précieux depuis des années, à travers des ventes à découvert "nues" - ce qui signifie que les établissements qui les pratiquent promettent quelque chose qu'ils ne pourraient jamais assumer en livraison physique.
Longtemps considérées comme arguments de la théorie du complot, les allégations du GATA sont devenues plus crédibles avec l'ouverture de l'enquête contre JPMorgan.
Cela me fait penser aux premiers observateurs qui ont déclaré que Goldman Sachs n'était pas franchement clair avec ses produits dérivés sur l'immobilier américain. Vous connaissez la suite : la banque a accepté mi-juillet de payer une amende record – 550 millions de dollars - pour mettre fin à l'enquête !
Une bombe à retardement ?
Bref, en supposant que JPMorgan aurait effectivement shorté l'argent de manière illicite (la banque n'est pour le moment pas accusée de cela) et qu'elle soit soudain forcée à acheter de l'argent-métal - papier ou physique - pour couvrir sa position, l'effet sur les cours serait stupéfiant.
Certains respectables analystes estiment que l'argent pourrait alors toucher les 50 dollars. L'or poursuit sur sa tendance haussière. L'argent pourrait en faire de même, hors manipulations...


Cher lecteur,

L'or vient d'enfoncer les 1 295 $ l'once. Nouveau record absolu. Mon objectif de 1 300 $ d'ici la fin de l'année n'est plus qu'à une encablure...

Au même moment, l'argent atteignait un pic à 21,14 $, pulvérisant au passage le seuil des 21 $.

Aussitôt je regarde l'impact de cette envolée sur nos minières aurifères et argent en portefeuille (portefeuille de l'Investisseur Or & Matières, notre lettre consacrée à l'or, aux métaux précieux et aux minières) : feu d'artifice !

Ben Bernanke et son équipe ont mis le feu aux poudres hier soir :
- Oui, le risque de déflation est plus que jamais présent
- Oui, la Fed se lancera à fond dans le quantitave easing en achetant des obligations américaines si besoin. Pour faire baisser les taux longs.

Rassurant notre ami Ben, tout en glaçant le sang...

Comprenez :
- Oui, jusqu'au bout nous nous battrons pour éviter le mortel scénario déflationniste qui nous menace. Un piège dont on ne sort pas...
- Oui, tout ceci va faire plonger le dollar, et c'est tant mieux ! C'est notre objectif (non avoué bien sûr). Un "dégât collatéral" qui arrange bien les Américains puisque cela va doper leurs exportations, au grand dam du yen et de l'euro.

Conséquences du discours de la Fed ?
- Le dollar plonge. L'euro et le yen mécaniquement grimpent de concert.
- Franc suisse, or et argent emboitent le pas aux devises. Avec de belles envolées, statut de "valeur refuge" oblige. Pas bon la déflation... pas bon du tout.

Je vous laisse en compagnie de Fredéric Lorenzini qui va justement vous parler des minières aurifères et de la concentration du secteur. Il essaie pour vous de cerner qu'elles pourraient être les prochaines proies d'OPA géantes.

A demain.

Isabelle Mouilleseaux



Kinross Gold, IAMGold, Harmony Gold : quelle sera la prochaine proie ?
Frédéric Lorenzini

A plus de 1 290 dollars l'once, l'or touche un plus haut historique. Dans le secteur, les grandes manoeuvres se sont engagées et on assiste à une consolidation des acteurs.

Que se passe-t-il dans l'industrie aurifère ?
En raison de la hausse record du prix de l'or, les opérations dans le secteur de l'exploitation des mines aurifères se multiplient.

Augmenter ses réserves à tout prix
L'augmentation des réserves constitue la raison essentielle incitant un exploitant de mines aurifères à racheter l'un de ses concurrents.

L'extraction de minerai réduit les réserves des minières. Celles-ci doivent être constamment renouvelées pour garantir la production. Ce besoin permanent se fait surtout sentir dans les grandes entreprises qui puisent dans leurs réserves rapidement et en grandes quantités.

Tandis que, pour augmenter leurs réserves, les exploitants miniers ont choisi d'explorer et extraire eux-mêmes de nouveaux minerais, beaucoup préfèrent racheter des réserves sur le marché, par acquisition, vu les exigences sévères en termes de capital et de temps (ainsi que l'incertitude non négligeable inhérente à l'exploration).

Un exemple concret ?

Newcrest Mining met à main sur les réserves de Lihir
L'offre publique d'achat majorée, d'un montant de 8,8 milliards de dollars (6,7 milliards d'euros), proposée en mai dernier à Lihir Gold par la première société aurifère australienne Newcrest Mining constitue l'une des plus importantes opérations.

Lihir est une société cible particulièrement attrayante aux yeux de Newcrest, et ce, pour plusieurs raisons. Cette entreprise détient en effet Lihir Island, une mine de classe mondiale, disposant d'une réserve d'or de 31 millions d'onces (environ mille tonnes).

Géographiquement, tous les marchés sont concernés
Le rachat, en décembre 2009, de Sino Gold par Eldorado Gold pour un montant de 1,9 milliard de dollars (1,4 milliard d'euros) représente une autre belle acquisition.

A cette époque, Eldorado doubla quasiment ses réserves d'or grâce à cette opération. Eldorado, déjà propriétaire de la mine Tanjianshan, acheta, en effet, deux mines supplémentaires, ce qui lui permit de consolider ses activités en Chine.

Dans cette optique, Eldorado poursuivit le même objectif que Newcrest.

Comment les cibles sont-elles identifiées ?
Dans le cadre de cette reprise, il convient de souligner qu'Eldorado détenait déjà environ 20% des actions ordinaires de Sino avant d'envisager son rachat. Ce procédé est devenu de plus en plus fréquent dans les accords récents survenus dans le secteur de l'exploitation de mines d'or.

En effet, les grandes entreprises d'exploitation minière acquièrent souvent une participation minoritaire dans une société cible potentielle ou entament une collaboration dans le cadre de l'exploitation minière et le développement de projets. Il s'agit là d'un signe avant-coureur d'un rachat proprement dit.

Cette tactique permet au chasseur d'apprendre à mieux connaître et évaluer sa proie
Ce qui oriente ensuite sa décision de racheter ou non la société cible.

Cette stratégie facilite également le processus de rachat. Le chasseur a en effet déjà dégagé du capital pour prendre une participation minoritaire dans les avoirs ou les actions de sa proie et il ne lui reste plus qu'à acheter le reste.

En d'autres termes, l'acquéreur peut échelonner le montant du rachat au lieu de le débourser en une fois, ce qui allège considérablement la charge financière.

Quels sont les autres candidats à la reprise ?
Les minières disposant de solides réserves bon marché, situées à proximité de mines appartenant à des repreneurs potentiels, constituent des cibles attrayantes.

Il convient également de constater que l'acquisition d'une participation minoritaire ou l'instauration d'une collaboration entre une minière et un concurrent plus modeste annonce souvent un rachat.

Ces critères permettent de distinguer trois candidats à la reprise potentiels (parmi les minières suivies par Morningstar).

Trois cibles potentielles :
Kinross Gold
Cette importante entreprise d'exploitation minière, possède, en copropriété, un grand nombre de ses mines avec des géants du secteur, dont le plus important est Barrick Gold.

Kinross et Barrick ont tissé, ces dernières années, des liens étroits, dans le cadre notamment du développement d'une réserve importante d'or et de cuivre à Cerro Casale, au Chili.

Les gigantesques réserves de Kinross et ses coûts de production inférieurs à la moyenne en font une société cible intéressante pour une entreprise d'exploitation minière suffisamment solide pour pouvoir l'absorber. C'est là que le bât blesse.

En effet, le rachat de Kinross n'est pas une mince affaire, même pour un géant tel que Barrick. Barrick qui a besoin d'importants capitaux pour ses propres mégaprojets comme Pueblo Viejo (République dominicaine) et Pascua-Lama (Chili). Barrick ne pourrait décemment lancer, en parallèle, une offre publique d'achat sur Kinross.

En revanche, un échange d'actions constituerait un scénario plus évident. En février dernier, Barrick a acquis une participation de 25% dans le projet Cerro Casale de Kinross pour plus de 470 millions de dollars (359 millions d'euros). Un début ?

IAMGold
IAMGold est copropriétaire de plusieurs mines d'or en Afrique occidentale avec AngloGold, Ashanti et Gold Fields. IAM Gold possède plusieurs mines en Amérique latine et au Canada et se situe approximativement au milieu de la courbe des coûts de production sectoriels.

L'entreprise présente, néanmoins, un profil en matière de coûts de production bien meilleur qu'AngloGold et GoldFields qui possèdent des mines relativement onéreuses en Afrique du Sud.

AngloGold et GoldFields ont annoncé leur volonté de se diversifier par rapport à leurs activités minières d'Afrique du Sud, et le rachat d' IAMGold pourrait déjà être considéré comme une première étape.

La très lucrative mine de nobélium d'IAMGold rend celle-ci encore plus attrayante. Le nobélium est principalement utilisé dans des superalliages et son extraction est très rentable. A l'échelle mondiale, trois entreprises seulement produisent du nobélium et IAM Gold leur a revendiqué une part de marché de 13% en 2009.

Harmony Gold
Cette entreprise possède, conjointement avec Newcrest (via la joint venture Morebe), un portefeuille éclectique composé principalement de mines sud-africaines onéreuses et de quelques avoirs en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

En raison de ses implantations en Afrique du Sud, les coûts de production d'Harmony sont largement supérieurs à la moyenne du secteur d'exploitation des mines d'or. La joint venture Morebe représente, en revanche, un avoir très intéressant grâce à ses coûts de production peu élevés et à son potentiel de croissance séduisant.

Vu l'intérêt historique de Newcrest pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée (voir l'acquisition de Lihir), il ne serait pas étonnant que le numéro un australien des mines d'or rachète la participation d'Harmony dans la joint venture.

Par Frédéric Lorenzini
Directeur de la recherche


La production d'argent dans le monde 2010
Dr Thomas Chaize

Puisque le cours de l'argent s'envole actuellement sur les marchés, à l'image de son grand frère l'or, profitons-en pour faire un point sur les fondamentaux du marché.
La production d'argent augmente de façon continue depuis 2005, et depuis 2006 elle bat ses records de production.

La production d'argent augmente alors que la production d'or baisse, pourtant les pays producteurs d'or sont deux fois plus nombreux que les producteurs d'argent.

La production d'argent est plus complexe que la production d'or car elle est beaucoup plus liée à d'autres métaux. Les mines qui produisent uniquement de l'argent (pure players) sont plus rares que les mines qui produisent exclusivement de l'or.

Enfin, la répartition de la demande entre industrie et investissement n'est pas la même pour l'argent et pour l'or.

Petit tour d'horizon ...

1. La production d'argent : bi-produit
Selon l'USGS, la production d'argent dans le monde en 2009 est estimée à 21 400 tonnes, soit 688 millions d'onces d'argent, c'est un nouveau record pour la production d'argent.

En 2008, la production était de 21 300 tonnes d'argent, soit 684,8 millions d'onces d'argent.

Pourquoi cette hausse ?
En 2009, la production d'argent a bénéficié de la remontée rapide des prix du cuivre, du zinc, du plomb et de l'or.

Seul un petit tiers de la production d'argent provient de mines d'argent, un petit tiers est produit par des mines de zinc et de plomb, un quart par des mines de cuivre et un huitième par des mines d'or.

Faites l'expérience, cherchez une mine produisant strictement de l'argent et vous vous apercevrez qu'elles sont rares, parmi les 15 premières mines d'argent au monde, deux seulement ne produisent que de l'argent.



Au regard de ce graphique, on constate que la production d'argent suit plus la production de cuivre et de zinc (métaux industriels) que la production d'or (métal précieux).

Plus de la moitié de la production d'argent dans le monde provient de mines de zinc et de cuivre, il est donc normal que la production d'argent suive principalement la production de ces deux métaux alors que celle de l'or déclinante ne représente qu'un huitième de la production d'argent.

Retenez ceci :
Le prix de l'argent a tendance à suivre celui de l'or par contre sa production évolue en fonction de la production du cuivre et du zinc.



Pour les producteurs d'argent dans le monde, le prix du cuivre, du zinc, du plomb ou de l'or est plus important que celui de l'once d'argent. La part la plus importante de leurs revenus provient du cuivre, du zinc ou de l'or.

La production d'argent dépend donc finalement plus du prix de la livre de cuivre ou de zinc que du prix de l'once d'argent.

Tout comme la production de platine est indissociable du palladium, celle de l'argent est indissociable de la production des métaux industriels que sont le cuivre, le zinc et le plomb.

Voilà pourquoi les cinq premiers pays producteurs d'argent appartiennent au top 5 des producteurs de cuivre, de zinc, de plomb et d'or.

2. Les pays producteurs d'argent
En 2009, trois pays producteurs d'argent se distinguent : le Pérou, le Mexique et la Chine.

Le Pérou est depuis 2002 le premier producteur d'argent au monde
En 2009, le Pérou a produit 125,3 millions d'onces d'argent, soit 2 900 tonnes d'argent. La production d'argent du Pérou a presque doublé depuis 1998.

Le Pérou est le second producteur mondial de cuivre et de zinc, le quatrième de plomb et le cinquième d'or. Les quatre plus grandes mines du Pérou produisent la moitié de l'argent du pays. Elles produisent avant tout du zinc, de l'or, du cuivre, voire même du molybdène. La production d'argent du Pérou est donc une "production associée". Sa première place de producteur d'argent est le résultat du niveau élevé des quatre autres productions.

La Chine est le second producteur au monde d'argent
Elle produit 96,4 millions d'onces d'argent (soit 3 000 tonnes). La Chine est aussi le premier producteur mondial de zinc, de plomb, d'or et le quatrième producteur mondial de cuivre, sa place n'a donc rien d'étonnant.

Le Mexique : production en baisse
Ce pays, après des années records de 2005 à 2008, connaît une baisse importante da sa production d'argent en 2009 avec 80,3 millions d'onces d'argent, soit une baisse de 22,8% par rapport à l'année record de 2008 (104 millions d'onces d'argent).

Le tiers de la production mexicaine d'argent provient d'une seule grande mine d'argent qui est la seconde au monde, elle produit aussi du plomb et du zinc.

Le Chili est le quatrième pays producteur d'argent au monde
Il produit 64,3 millions d'onces. Il y a une corrélation directe entre la croissance de la production de cuivre du Chili et sa production d'argent. Le Chili est de loin le premier producteur mondial de cuivre, sa production de cuivre est quatre fois supérieure à celle du second producteur de cuivre.

Autres producteurs d'argent
L'Australie est le cinquième pays producteur d'argent avec 57,8 millions d'onces d'argent produites en 2009. La première mine d'argent au monde est Australienne, c'est une mine polymétallique argent-plomb-zinc. Elle produit 5% de la production mondiale d'argent et 60% de la production australienne.

La Bolivie produit 43,7 millions d'onces d'argent, la production triple en trois ans après l'ouverture de deux nouvelles mines géantes (or argent et zinc argent).

En Russie, septième producteur d'argent au monde, produit l'an passé 41,7 millions d'onces d'argent. La première mine d'argent du pays produit plus du tiers de la production nationale et c'est une mine mixte or-argent.

Les Etats-Unis sont les huitièmes producteurs d'argent avec 39,5 millions d'onces. En 1997, ils étaient seconds avec 69,1 millions d'onces d'argent. Le premier producteur d'argent des Etats-Unis qui produit plus du quart de la production d'argent est aussi le second producteur de zinc et le troisième de plomb.

La Pologne, neuvième producteur mondial d'argent avec 38,5 millions d'onces dont la production d'argent provient à 100% d'une seule mine de cuivre...

Il existe une cinquantaine d'autres pays qui produisent de l'argent en quantité plus réduite (Kazakhstan, Suède, Maroc, Indonésie, Ouzbékistan, Brésil, Afrique du Sud, la Corée, le Japon, l'Espagne...).



3. Utilisations de l'argent

La demande industrielle d'argent représente environ la moitié de la demande en argent
En période de croissance cette demande est supérieure, elle est moindre en période de crise.

La demande industrielle inclut les pellicules photographiques, l'utilisation dans l'électronique en tant que conducteur (téléphones portables, ordinateurs, cellules solaires...), les usages bactéricides (nanotechnologies, industrie du textile, pansements, santé, purificateurs d'eau...), la soudure, les catalyseurs, l'amalgame de dentiste...

L'argent est apprécié dans l'industrie pour ses qualités physiques : ductilité, conductivité et malléabilité.

Avec la miniaturisation de l'électronique, ses qualités physiques sont de plus en plus sollicitées (c'est un meilleur conducteur électrique que le cuivre).

L'augmentation de la demande industrielle compense largement le déclin de la pellicule photographique.

La bijouterie est la seconde source d'utilisation de l'argent
Juste après la demande industrielle, elle représente un quart de la demande.

Enfin, la demande d'investissement
Le reste de la demande est utilisé pour la fabrication de pièces de monnaie en argent et l'investissement.

Pour les pièces de monnaie et l'investissement, la demande augmente dans les périodes de crise et baisse dans les périodes de croissance inversement à la demande de l'industrie.

A noter :
Les divergences entre l'or et l'argent ne se limitent pas uniquement à la production.

La demande est aussi repartie différemment entre industrie, bijoux et investissement. La bijouterie représente la moitié de la demande pour l'or contre le quart pour l'argent. La demande industrielle représente 1/10e de la demande pour l'or (électronique et dentisterie) et la moitié pour l'argent. La part de l'investissement représente plus du tiers pour l'or et un petit quart pour l'argent. La demande pour l'or penche pour l'investissement et la fabrication de bijoux alors que pour l'argent c'est la demande industrielle qui prédomine. Le poids des stocks est aussi différent entre l'or et l'argent, la part du recyclage est d'un tiers pour l'or contre un cinquième pour l'argent (la différence entre production des mines et consommation).

La part de la demande industrielle dans la consommation d'argent est restée stable
Elle est restée stable depuis 20 ans (entre 60 et 65%), les nouvelles applications industrielles remplaçant la pellicule photographique déclinante.

Chaque année de nouvelles applications utilisent l'argent et petit à petit le métal gris devient incontournable dans l'industrie.

L'argent un joker de luxe
La singularité de la production d'argent est sa dépendance vis-à-vis des mines de cuivre, de zinc, de plomb et d'or. L'argent est une sorte de joker de luxe pour les producteurs de cuivre, de zinc, de plomb et d'or.

L'argent est plus rare que son prix ne l'indique car sa production comme métal secondaire lui permet, temporairement, d'être produit abondamment. Ce qui pèse aujourd'hui sur le prix de l'once d'argent pourrait demain avoir l'effet inverse. Si la demande d'argent augmente, ce qui ne manquera pas d'arriver vu ses propriétés physiques et l'intérêt des investisseurs, l'offre d'argent dépendra toujours de la production du cuivre, du zinc, du plomb et de l'or.

A mon avis, quel que soit le prix de l'argent l'ouverture d'une nouvelle mine de cuivre ou de zinc ne se fera pas uniquement parce que la demande d'argent augmente...

Dr Thomas Chaize


bonne lecture a vous tous clown
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Message  scalpa Dim 26 Sep - 9:59

Trop mal a la tete ce matin pour lire tous ca Laughing
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Message  didier le recycleur Dim 26 Sep - 10:20

t'en fait pas demain et apres 2/3 doliprane sa iras mieux
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Message  didier le recycleur Mar 28 Sep - 18:07

Argent, cuivre, étain, argent, or, maïs... retour vers les sommets
Isabelle Mouilleseaux

Très belle semaine pour nos matières. Les records pleuvent, les cours reviennent vers leurs sommets.

Merci Ben Bernanke, merci la Fed...
Votre assouplissement monétaire sème la zizanie sur le marché des changes.

Le dollar plonge.

Rien de mieux pour soutenir la demande de matières premières, libellée en dollar, je vous le rappelle.

Regardez.

Et notez l'accentuation rapide de la baisse du dollar contre l'euro ces derniers jours.


EUR/USD : le dollar plonge contre l'euro


1. Les métaux précieux s'envolent
Pourquoi ? C'est très simple. La guerre des monnaies est déclarée.

Les monnaies sont en voie rapide de dépréciation. Montagne de dettes et planche à billets obligent.

C'est à celle qui se dépréciera le plus vite.

Car les pays ont tous le même objectif : chercher la croissance en dehors des frontières. Et pour cela, leur monnaie doit se déprécier plus vite que celle des autres pays.

Or pour l'instant, le dollar semble vouloir faire la course en tête... Ben est aux commandes. Au grand dam de l'euro qui erre à contre-courant. Personne n'étant au volant !

L'or atteint les 1 300 $ l'once
Tant que les monnaies papier seront prises dans cette spirale destructrice, l'or -- et l'argent -- bénéficieront de leur statut de valeur refuge.

Car personne ne peut émettre de l'or, physiquement limité en quantité. Contrairement aux banques centrales qui peuvent émettre de la monnaie papier à volonté, et de façon illimitée. Les investisseurs ont très bien compris cela.

Tant qu'il y aura surendettement et politiques monétaires laxistes, l'or attirera les capitaux à lui, comme un aimant.

Voilà pourquoi nous avons atteint vendredi un nouveau record : les 1 300 $ l'once.

L'or ne s'arrêtera probablement pas là. [NDLR : Pour en savoir plus sur les perspectives prometteuses de l'or et en profiter comme les meilleurs spécialistes en accumulant parfois des gains à 3 chiffres sur des valeurs très particulières : découvrez ce message spécial...]

L'argent pulvérise son record de 2008 et revient à son top de 1980 !
L'argent pulvérise son point haut de 2008 et revient à des niveaux qu'on n'avait plus vus depuis 1980 : 21,54 $ au moment où je vous écris.

Comme j'ai eu l'occasion de vous l'expliquer dans mon dernier point sur l'argent, le métal est tiré par la demande industrielle et par son statut de valeur refuge.


L'argent s'envole (en US $ l'once)


Les fonds adossés à de l'argent physique bénéficient d'un flux incessant de capitaux entrant, et voient leurs réserves physiques atteindre des niveaux records.

2. Métaux de base : au top
Entre le dollar qui recule, l'aversion au risque qui s'éloigne avec le risque de rechute, et la demande chinoise qui progresse, les métaux reviennent vers leurs sommets de 2008.

L'aluminium est porté par une production chinoise insuffisante.

Et le cuivre, métal phare du complexe métaux, revient à 7 990 $ ; la demande ne se dément pas, or l'offre est à la peine. Le marché devrait ressortir déficitaire cette année. Ce qui pousse les prix à la hausse.


Le cuivre revient à ses sommets de 2008 (en $ la tonne)


L'étain est quasiment revenu lui aussi à ses sommets d'avant-crise. Reportez-vous à mon dernier point sur l'étain pour savoir pourquoi.

Si nous en sommes là, c'est aussi pour une raison essentielle qu'on oublie trop souvent de mentionner :

Nous nageons dans un océan de liquidités, et il faut bien que ces liquidités se placent !
Voilà pourquoi nous voyons émerger des tendances fortes qui ressemblent fort à des "bulles" :

- bulle sur l'or ;

- bulle sur les matières premières ;

- bulle obligataire ;

- bulle sur le Brésil...

Tout ceci ne me dit rien de bon.

Tout simplement parce que les bulles finissent toujours par éclater.

Alors concernant nos métaux de base, suivez de très près la Chine et le dollar.
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
17 septembre
2010 Vendredi
24 septembre
2010 Variation/semaine
Aluminium* 2 189 2 305 5,30%
Cuivre* 7 765 7 905 1,80%
Plomb* 2 235 2 287 2,33%
Nickel* 23 400 22 900 -2,14%
Etain 23 705 23 725 0,08%
Zinc* 2 186 2 267 3,71%
Acier (Méditerranéen) 472 465 -1,48%
Pétrole light
(New York 1 mois) 73,80 76,76 4,01%
Or (spot) 1 274,70 1 297,00 1,75%
Argent (spot) 20,77 21,46 3,32%
Platine (spot) 1 613,00 1 639,00 1,61%
Palladium (spot) 541,00 557,00 2,96%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 7,49 7,29 -2,67%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 5,22 5,26 0,77%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 10,92 11,35 3,94%

* cours en $ sur le LME à trois mois


3. Soft commodities : au beau fixe
Le soja revient à un plus haut d'un an, franchissant le seuil des 11 $ le boisseau à Chicago. Le maïs atteint un sommet de deux ans...

En revanche, le blé fait bande à part et reflue. Après l'épisode russe, les bonnes nouvelles se multiplient : l'Australie revoit ses anticipations de production à la hausse et l'Argentine bénéficie de pluies salvatrices.

Le soja est porté par le risque de sécheresse au Brésil -- qui fait aussi grimper les cours du café et du sucre -- et par les inondations des plaines productrices américaines.

La demande de maïs reste forte, notamment parce que le blé est cher et que les éleveurs l'abandonnent au profit du maïs (effet de substitution). Mais aussi parce que la production américaine risque d'être décevante et les prévisions revues à la baisse.


Le maïs s'envole à Chicago depuis l'été (en US cents le boisseau)


Je vous retrouve très bientôt.

D'ici là, restez à l'écoute.

Isabelle Mouilleseaux
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Message  didier le recycleur Ven 1 Oct - 21:47

2001-2009 : Le prix de l'or a plus que triplé et la production a baissé de 9,6%
Dr Thomas Chaize
L'or, un métal rare
Depuis toujours, l'or est rare du fait de la pauvreté des mines d'or en précieux métal jaune. Malgré toutes les difficultés, la production mondiale d'or a réussi à augmenter depuis des siècles : elle est multipliée par 4 en 100 ans.

2001, l'année du sommet de production ?
Cependant depuis 2001, la miraculeuse croissance de la production mondiale d'or semble avoir atteint un sommet.

La hiérarchie mondiale des producteurs d'or est bouleversée par le déclin de la production sud-africaine et la hausse continue de la production d'or chinoise qui a débuté il y a plusieurs décennies.

L'or atteint des prix record
En 2009, le prix de l'once d'or était de 871 dollars l'once en moyenne contre 872 dollars l'once d'or en 2008. Ainsi 2008 et 2009 sont les deux meilleures années pour le prix de l'or depuis 150 ans. (2010 sera un cru probablement encore meilleur).

Après 9 ans de hausse du prix de l'or et deux années record, l'aboutissement est une petite hausse de la production d'or en 2009, changement de tendance ou une simple pause du déclin ?

Petit tour d'horizon...

I. Le pic mondial de la production d'or
Depuis 2003, j'attire l'attention sur le pic de production de l'or dans le monde en 2001.
En 2009 la production d'or a un peu augmenté mais n'est pas revenue à son niveau record de 2001 soit 2 600 tonnes d'or.

La production d'or est passée de 2 260 en 2008 à 2 350 tonnes en 2009 selon les estimations de l'USGS, ce qui fait une augmentation de 3,9% de la production mondiale d'or.

2009 : Un rebond dans une tendance baissière
En 2009, la production d'or a augmenté, mais cela n'inverse pas la tendance déclinante de la production d'or dans le monde.

L'année 2009 est exceptionnelle avec des prix élevés de l'once d'or, une stabilisation des coûts de production due à la crise et une hausse de la production des métaux industriels due à la hausse de la demande chinoise.

2001-2009 : Le prix de l'or a plus que triplé et la production a baissé de 9,6%
La production d'or de 2009 est 9,6% en dessous de son niveau record de 2001. Depuis 2001, le prix de l'once d'or, en moyenne annuelle, est passé de 271 dollars à 871 dollars, soit une hausse de 221%. Le prix de l'or a plus que triplé et la production a baissé de 9,6%.

Les plus optimistes penseront qu'il y a un décalage entre la hausse des prix et la hausse de production d'or. C'est possible, mais les précédentes grandes vagues de baisse de la production étaient plus courtes et avaient des causes conjoncturelles majeures : guerres mondiales et fin du Gold Standard (vente d'or massives des banques centrales). La Première Guerre mondiale a fait baisser la production d'or pendant 6 ans, la Seconde pendant 5 ans et la fin du Gold Standard pendant 5 ans.

Gold peak
Aujourd'hui, depuis 7 à 8 ans la production baisse, sans raisons officielles. Je vous en propose une : le pic de la production d'or dans le monde...



II. Les grands pays producteurs d'or
La Chine bat record sur record
Pour la troisième année consécutive, la Chine est le premier producteur mondial d'or.

Elle bat son précédent record, la production d'or chinoise est passée de 285 à 300 tonnes d'or de 2008 à 2009.

La production d'or chinoise a augmenté de 62% depuis 2001 alors que la production mondiale a baissé de 9,6% pendant la même période.

La Chine s'impose à la fois comme consommateur, et aussi là où on l'oublie souvent : comme producteur d'or.

La production australienne baisse depuis 12 ans
L'Australie est le second producteur d'or au monde avec 215 tonnes. Sa production est en baisse de 2,3% par rapport à 2008.
L'Australie passe de la quatrième place à la seconde car sa production baisse moins vite que celle de l'Afrique du Sud et des Etats-Unis.

La production d'or australienne baisse de façon continue depuis son record de 1998.

La production sud-africaine divisée par deux en 8 ans
L'Afrique du Sud a perdu sa place de numéro un de la production d'or en 2007. Aujourd'hui, elle tient le troisième rang mondial avec les Etats-Unis.

La production d'or sud-africaine est en dessous celle de 2008 (213 tonnes) avec 210 tonnes d'or produites. Elle a presque été divisée par deux depuis 2001 (402 tonnes d'or).

La baisse de production d'or sud-africaine de 2009, comme celle de 2008, peut être attribuée en partie aux problèmes de production électrique. Mais depuis 39 ans, la production d'or sud-africaine diminue du fait de l'épuisement de ses meilleurs gisements.

Les gisements d'or du Witwatersrand sont à la production d'or ce que Ghawar est à la production de pétrole. Son maximum de production d'or était atteint depuis presque 40 ans. Aucun pays producteur d'or ne pourra jamais produire autant d'or que le Witwatersrand des années 1960.

La production américaine baisse depuis 12 ans
Les Etats-Unis sont en troisième position avec une production de 215 tonnes d'or, la même production que l'Afrique du Sud.

La production d'or des Etats-Unis baisse depuis son année record de 1998. L'Etat du Nevada totalise les trois quarts de la production d'or des Etats-Unis.

L'outsider russe monte en puissance
Les mines d'or russes ont produit 185 tonnes d'or en 2009, soit une hausse de 5,1% par rapport à 2008 et de 21% par rapport à 2001.

L'année record de la production de l'Union soviétique est 1989 avec 304 tonnes.

Pour la Russie, 2009 avec 185 tonnes d'or est l'année record. Les trois premiers producteurs d'or russes produisent chaque année le tiers de l'or russe. La Russie garde, comme la Chine, un potentiel de croissance de sa production d'or.

Potentiel également au Pérou
Le Pérou a produit 180 tonnes d'or en 2009, plus de la moitié provient des deux provinces du nord du Pérou : Cajamarca et Libertad.

La production d'or du Pérou a augmenté de 30,4% depuis 2001 et de 0% depuis 2008. Mais la production d'or du Pérou reste 15,5% en dessous de son record de 2005 avec 208 tonnes d'or.

Canada : la production a baissé de 43% depuis 1991
Le Canada est Le pays de l'extraction minière, pas uniquement pour ces ressources abondantes mais aussi parce que la moitié des mines dans le monde sont cotées au Canada.

Il est important de préciser que le pays renferme les géologues et les techniciens miniers parmi les plus compétents au monde.

Malgré tout, la production d'or canadienne a baissé de 43% depuis 1991, de 30% depuis 2001 et augmenté de 5.2% depuis 2008.

Le Canada a produit 95 tonnes d'or l'année dernière.

Les deux principales provinces du Canada pour la production d'or sont l'Ontario et le Québec. La production d'or de ces deux provinces représente plus des trois quarts de la production d'or du Canada.

L'Indonésie est aussi un producteur d'or important, 100 tonnes d'or sont produites en 2009, soit une hausse de 66% par rapport à 2008 et une baisse de 23% par rapport à 2001.

En synthèse :
Parmi les 8 premiers producteurs d'or au monde, 6 sont en dessous de leur niveau de production d'or maximum alors que pourtant 2008 et 2009 étaient des années exceptionnelles en ce qui concerne le prix de l'or.

Ces pays ont vu leur production d'or baisser de 16% depuis 2001, elle baisse plus vite que l'ensemble de la production d'or mondiale (-9,6%).

Ces huit pays produisent presque les deux tiers de l'or dans le monde, voilà le problème...



III. Les petits pays producteurs d'or
Les petits pays producteurs d'or sont ceux qui n'appartiennent pas au groupe des huit premiers producteurs mondiaux d'or, leur production est en dessous de 100 tonnes d'or, soit 3,2 millions d'onces d'or.

Petits producteurs : Production stable
La production de ces petits pays producteur d'or est stable depuis 2001 contrairement à celle des grands pays producteurs qui est en baisse.

L'année 2009 est la première année de hausse notable, 6,5% par rapport à 2008 alors que les grands pays producteurs ont une production qui a augmenté de seulement 2,5%.

La même chose est arrivée en 2004. A la fin de l'année 2003 et au début de l'année 2004, c'est la période de la ruée vers l'or pour les compagnies d'exploration et les mines d'or. Tout le monde voulait investir dans une mine d'or, l'afflux de capitaux a abouti à une petite reprise temporaire de la production mondiale d'or en 2005.

Ils sont plus sensibles au cours de l'or
L'or est bien réparti à la surface de la terre (en petite quantité), heureusement les petits pays producteurs d'or sont nombreux pour compenser leur faible production, voici les plus importants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Ghana, Kazakhstan, Mali, Maroc, Mexique, Ouzbékistan, Papouasie, Philippines, Tanzanie...

La liste des petits pays producteurs d'or compte 90 pays. Ils ont au minimum une mine qui produit de l'or, mais ils produisent à peine plus de la moitié de la production des huit premiers pays producteurs d'or si on les réunit ensemble.

Leurs mines d'or étant plus pauvres en or, plus petites et plus disséminées que celles des grands pays, elles sont naturellement moins rentables. Leur production peut seulement de façon temporaire compenser la baisse des grands pays producteurs d'or.

La hausse du prix de l'once d'or a plus d'influence sur la production des petits pays producteurs d'or que sur les grands.

IV Les fondamentaux qui vont soutenir le cours de l'or
Qu'est-ce qui explique la hausse de la production d'or en 2009 ?
En 2009, la production d'or a un peu augmenté mais elle reste en dessous de son record de 2 600 tonnes en 2001. La hausse de la production de 2009 est due à plusieurs facteurs favorables :

1° deux années records pour le prix de l'once d'or ;
2° une stabilisation des coûts de production avec la crise et ;
3° une production record des métaux industriels. Les mines d'or polymétalliques produisent plusieurs métaux : or et cuivre, or et molybdène ou or, argent, zinc, cuivre et plomb.

Le cuivre, le plomb et l'argent ont une production record en 2009. Le zinc et le molybdène sont proches de leur record de production de 2008. Il existe aussi des mines d'or et d'uranium ou d'or, de cuivre, d'argent et d'uranium. La production d'uranium était à un niveau record en 2009.

Le niveau record de production de ses métaux a permis l'augmentation mécanique d'une partie de la production mondiale d'or.

Fini le bon vieux temps !
Les plus grands premiers pays producteurs d'or au monde ont connu leur première fièvre de l'or il y a plus d'un siècle : 1838 en Sibérie (Russie), 1848 en Californie (Etats-Unis), 1851 à New South Wales (Australie), 1886 dans le Witwatersrand (Afrique du Sud), 1896 dans le Klondike (Canada) ; le filon d'or est bien épuisé.

1. Le temps des pépites d'or de plusieurs kilogrammes et des paillettes d'or alluvionnaires est révolu, aujourd'hui c'est le temps des tonnes de minerai ou de roches pour quelques grammes d'or.

2. Les producteurs d'or historiques ont une production d'or qui faiblit de plus en plus chaque année. Une petite hausse ponctuelle de leur production d'or est possible, mais en aucun cas un renversement de tendance n'est envisageable.

Deux pays ont une situation particulière vis-à-vis de la production d'or :
La Russie et la Chine. Tous deux sont à leur maximum de production d'or en 2009. La Russie est à son niveau record depuis la chute du mur de Berlin, mais elle est en dessous des records de l'Union soviétique de 1955 et 1984.

Un déficit chronique, jusqu'ici comblé
Un déficit entre la production des mines d'or et la demande d'or dans le monde (bijoux, électroniques, dentistes, monnaies d'or et médailles, investissements) de plus de 1 000 tonnes d'or par an depuis plus de 20 ans est comblé par le recyclage et les ventes des banques centrales (les stocks).

La baisse de la production aura un impact sur le cours du métal
On imagine facilement dans cette situation de déficit chronique, les conséquences de la baisse inéluctable de la production des mines d'or sur le prix du lingot :

1°Nous avons vécu depuis 9 ans une lente baisse de la production d'or face à une forte hausse du prix de l'once d'or.

2°La production mondiale d'or a besoin d'un prix de l'or élevé pour maintenir son niveau production.

En 2009, avec des prix élevés de l'or, une stagnation des coûts et une augmentation de la production polymétallique de l'or, la production mondiale d'or a augmenté.

A horizon de 1 à 3 ans, il est possible que la production stagne voir augmente un peu si ces trois points restent favorables.



A plus long terme, 5, 10 voire 15 ans, il me semble très probable que la production d'or continue à décliner car les origines de cette baisse sont structurelles et endogènes à la production mondiale d'or, alors que les causes des trois précédentes grandes vagues de baisse de la production d'or dans le monde étaient conjoncturelles et exogènes.

Vous pouvez retrouver toutes les études de Thomas (libres d'accès et en langue française) sur l'or, l'argent, le pétrole, le charbon... sur son site spécialisé dans les matières premières http://www.dani2989.com/
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Message  didier le recycleur Mar 5 Oct - 19:04

Café, sucre, or, argent et étain flambent : des opportunités à saisir
Isabelle Mouilleseaux

1. Métaux précieux
L'or flirte avec les 1 320 $ l'once ; l'argent a pulvérisé le seuil psychologique des 22 cents l'once, du jamais vu depuis 30 ans. Des hausses en ligne droite, franches et directes.
Un peu trop franches d'ailleurs.... En Bourse, les consolidations sont nécessaires pour asseoir et solidifier un mouvement haussier.
En résumé, si je suis d'avis que la tendance de fond reste haussière sur ces deux métaux, une pause s'impose. Je m'attends à un reflux salutaire. Donc je recommande, si vous souhaitez vous placer, de vous placer sur repli.
Mes objectifs restent inchangés à moyen terme : tant que la tendance est haussière, visez les 1 380 $ sur l'or et les 23 $ sur l'argent (mon objectif vient d'être atteint, à 21,50 $).
[NDLR : N'oubliez pas que l'objectif à long terme de notre spécialiste, Simone Wapler, est toujours à plus de 2 000 $ l'once. Grâce à ses stratégies hebdomadaires, elle pourra vous aider à profiter de cette hausse historique du métal jaune : n'attendez pas pour en savoir plus...]
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
24 septembre
2010 Vendredi
1er octobre
2010 Variation/semaine
Aluminium* 2 305 2 373 2,95%
Cuivre* 7 905 8 131 2,86%
Plomb* 2 287 2 301 0,61%
Nickel* 22 900 23 800 3,93%
Etain 23 725 25 045 5,56%
Zinc* 2 267 2 222 -1,99%
Acier (Méditerranéen) 465 440 -5,38%
Pétrole light
(New York 1 mois) 76,76 81,03 5,56%
Or (spot) 1 297,00 1 318,00 1,62%
Argent (spot) 21,46 22,00 2,52%
Platine (spot) 1 639,00 1675 2,20%
Palladium (spot) 557,00 573,00 2,87%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 7,29 6,49 -10,97%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 5,26 4,6 -12,55%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 11,35 10,49 -7,58%

* cours en $ sur le LME à trois mois
2. Soft et céréales
Penchons-nous sur cette classe d'actifs qui bouge beaucoup.
▪ La petite bulle sur le blé, le soja et le maïs se dégonfle. Normal, la moisson est en cours, les premiers arrivages affluent, ce qui lève la pression sur les prix. L'offre est là.
En outre, côté américain, les analystes ont manifestement sous-estimé les stocks de blé et de maïs. Même si on ne connaît pas encore la taille de la récolte de maïs, la situation est plus favorable que celle anticipée initialement.
Enfin, la météo est au beau fixe sur les Etats-Unis, ce qui facilite la récolte et permet jusqu'au bout de maximiser le rendement des céréales.
Toutes ces nouvelles positives ont fait baisser significativement les cours, qui, je vous le rappelle, étaient revenus à des niveaux de cours élevés.
▪ Les spéculateurs ont d'autres actifs à faire grimper : le café et le sucre.
Le sucre est revenu vers ses sommets la semaine dernière, à plus de 27 cents la livre à New York. Sécheresse au Brésil, inondations en Inde, et autres aléas climatiques sur les grands producteurs de sucre... voilà qui dope les cours. Le dollar, orienté à la baisse, enfonce le clou.
Mon avis ? Il y a là une opportunité à saisir : si le cours revient au-dessus des 25 cents, vendez le sucre. La période de sécheresse arrive à son terme au Brésil, et le marché du sucre devrait être excédentaire pour 2010/2011. De quoi dégonfler la bulle, assurément
Autre proie de prédilection pour les investisseurs : le café. Qui a touché un point haut à 198 cents la livre mi-septembre.
L'arabica de très grande qualité issu des plantations colombiennes est dans la tourmente. Depuis plusieurs mois, un champignon menace les plantations. Or il a en ce moment tendance à se développer, étant donné les conditions climatiques particulières (coups de chaud, suivis de pluies). Probablement cela développe-t-il un taux d'humidité propice à la prolifération de cette maladie qui réduit la capacité de photosynthèse des pieds de café.
Toujours est-il que cela pourrait nuire aux rendements : un tiers de la récolte serait touchée. Or c'est une récolte difficile à remplacer.
Mon avis ? J'aurais tendance à dire que si le cours à New York revient vers 190 cents -- contre 179 aujourd'hui --, ce serait sans doute une bonne idée de se positionner à la vente pour viser un retour sur les 135 cents. En effet, la sècheresse brésilienne devrait se dissiper, la récolte au Brésil et en Colombie (en cours) va apaiser les tensions sur l'offre et le marché devrait redevenir excédentaire -- car le café est une plante cyclique.
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Message  didier le recycleur Ven 8 Oct - 7:13

Café, sucre, or, argent et étain flambent : des opportunités à saisir
Isabelle Mouilleseaux

1. Métaux précieux
L'or flirte avec les 1 320 $ l'once ; l'argent a pulvérisé le seuil psychologique des 22 cents l'once, du jamais vu depuis 30 ans. Des hausses en ligne droite, franches et directes.
Un peu trop franches d'ailleurs.... En Bourse, les consolidations sont nécessaires pour asseoir et solidifier un mouvement haussier.
En résumé, si je suis d'avis que la tendance de fond reste haussière sur ces deux métaux, une pause s'impose. Je m'attends à un reflux salutaire. Donc je recommande, si vous souhaitez vous placer, de vous placer sur repli.
Mes objectifs restent inchangés à moyen terme : tant que la tendance est haussière, visez les 1 380 $ sur l'or et les 23 $ sur l'argent (mon objectif vient d'être atteint, à 21,50 $).
[NDLR : N'oubliez pas que l'objectif à long terme de notre spécialiste, Simone Wapler, est toujours à plus de 2 000 $ l'once. Grâce à ses stratégies hebdomadaires, elle pourra vous aider à profiter de cette hausse historique du métal jaune : n'attendez pas pour en savoir plus...]
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
24 septembre
2010 Vendredi
1er octobre
2010 Variation/semaine
Aluminium* 2 305 2 373 2,95%
Cuivre* 7 905 8 131 2,86%
Plomb* 2 287 2 301 0,61%
Nickel* 22 900 23 800 3,93%
Etain 23 725 25 045 5,56%
Zinc* 2 267 2 222 -1,99%
Acier (Méditerranéen) 465 440 -5,38%
Pétrole light
(New York 1 mois) 76,76 81,03 5,56%
Or (spot) 1 297,00 1 318,00 1,62%
Argent (spot) 21,46 22,00 2,52%
Platine (spot) 1 639,00 1675 2,20%
Palladium (spot) 557,00 573,00 2,87%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 7,29 6,49 -10,97%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 5,26 4,6 -12,55%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 11,35 10,49 -7,58%

* cours en $ sur le LME à trois mois
2. Soft et céréales
Penchons-nous sur cette classe d'actifs qui bouge beaucoup.
▪ La petite bulle sur le blé, le soja et le maïs se dégonfle. Normal, la moisson est en cours, les premiers arrivages affluent, ce qui lève la pression sur les prix. L'offre est là.
En outre, côté américain, les analystes ont manifestement sous-estimé les stocks de blé et de maïs. Même si on ne connaît pas encore la taille de la récolte de maïs, la situation est plus favorable que celle anticipée initialement.
Enfin, la météo est au beau fixe sur les Etats-Unis, ce qui facilite la récolte et permet jusqu'au bout de maximiser le rendement des céréales.
Toutes ces nouvelles positives ont fait baisser significativement les cours, qui, je vous le rappelle, étaient revenus à des niveaux de cours élevés.
▪ Les spéculateurs ont d'autres actifs à faire grimper : le café et le sucre.
Le sucre est revenu vers ses sommets la semaine dernière, à plus de 27 cents la livre à New York. Sécheresse au Brésil, inondations en Inde, et autres aléas climatiques sur les grands producteurs de sucre... voilà qui dope les cours. Le dollar, orienté à la baisse, enfonce le clou.
Mon avis ? Il y a là une opportunité à saisir : si le cours revient au-dessus des 25 cents, vendez le sucre. La période de sécheresse arrive à son terme au Brésil, et le marché du sucre devrait être excédentaire pour 2010/2011. De quoi dégonfler la bulle, assurément
Autre proie de prédilection pour les investisseurs : le café. Qui a touché un point haut à 198 cents la livre mi-septembre.
L'arabica de très grande qualité issu des plantations colombiennes est dans la tourmente. Depuis plusieurs mois, un champignon menace les plantations. Or il a en ce moment tendance à se développer, étant donné les conditions climatiques particulières (coups de chaud, suivis de pluies). Probablement cela développe-t-il un taux d'humidité propice à la prolifération de cette maladie qui réduit la capacité de photosynthèse des pieds de café.
Toujours est-il que cela pourrait nuire aux rendements : un tiers de la récolte serait touchée. Or c'est une récolte difficile à remplacer.
Mon avis ? J'aurais tendance à dire que si le cours à New York revient vers 190 cents -- contre 179 aujourd'hui --, ce serait sans doute une bonne idée de se positionner à la vente pour viser un retour sur les 135 cents. En effet, la sècheresse brésilienne devrait se dissiper, la récolte au Brésil et en Colombie (en cours) va apaiser les tensions sur l'offre et le marché devrait redevenir excédentaire -- car le café est une plante cyclique.
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Message  didier le recycleur Ven 8 Oct - 7:15

Préférez la "bulle de l'or" à celle des obligations souveraines
Simone Wapler

"Tout est bulle, tout est bulle", dénoncent des analystes qui n'avaient rien vu venir de celle des subprime en 2008 ou de celle de la Grèce en 2010. "L'or n'est qu'une bulle parmi d'autres".
Avouons, très honnêtement, que le graphe de l'évolution du cours de l'or tel que je vous le présente a effectivement de quoi faire dresser les cheveux sur la tête et faire fuir les investisseurs les plus avisés.


Prix d'une once d'or entre 1871 et 2010
Tout à fait le genre de graphe que pourrait vous pousser un conseiller financier, qui ajouterait son argument massue "prenez-en parce que ça monte ...".
Vous et moi connaissons par coeur la suite : on se retrouve scotché avec un actif acheté au plus haut qu'on se résoudra à vendre au plus bas la mort dans l'âme quelques années après.
Alors l'or ce serait vraiment cela, une bulle comme les autres ? Dans ce cas, pourquoi Soros – un des dénonciateurs précoces de la "bulle de l'or" l'hiver dernier à Davos – en garde-t-il une aussi grosse position dans son fonds (supérieure à 10%) ?
Petite précision sur notre graphe : à partir du 15 août 1971, la convertibilité du dollar en or est supprimé. Les Etats-Unis peuvent émettre du dollar – monnaie mondiale d'échange – à discrétion. Voilà qui change un peu la perspective.
A ce stade, il existe deux positions possibles.
Si l'or est une matière première, il est dans une bulle
En tant que matière première, le premier débouché de l'or est traditionnellement la joaillerie. Certes, le World Gold Council vous vantera toujours les utilisations industrielles et dentaires de l'or. Mais soyons sérieux, elles sont anecdotiques (environ 12%). La joaillerie absorbe près de 60% de la demande.
Il ne vous a pas échappé que la situation économique n'est pas reluisante. La joaillerie en Occident ne croule pas sous les clients. La déflation rode...
Dans ce contexte on voit mal ce qui justifie une telle hausse du cours de l'or, même sous l'influence de la demande grandissante des Chinois, Indiens, Brésiliens, Coréens, et autres nouveaux riches.
Si l'or est une devise, il est loin d'être une bulle
L'or est une devise. Pour vous le prouver, je ne vais pas vous faire le blabla connu des "gold bugs" ces fanatiques de l'or qui vous disent que c'est le seul "argent" qu'on a sorti des décombres du World Trade Center ...
Non : c'est beaucoup plus simple que cela. Les banques centrales ont de l'or dans leurs coffres. Or, les banques centrales conservent dans leurs coffres des devises et des créances. Donc si l'or n'était pas une devise, et même une devise de réserve, il n'aurait rien à faire dans les coffres des banques centrales. CQFD. L'or est une devise de réserve.
Les 12 banques centrales qui ont le plus d'or
Banque centrale Or en tonnes
% des réserves

Etats-Unis
8 134
72,8

Allemagne
3 407
68,1

Fonds monétaire international
2 967
N.A.

Italie
2 452
67,0

France
2 435
65,6

Chine
1 054
1,6

Suisse
1 040
24,1

Japon
765
2,8

Russie
669
5,5

Pays-Bas
613
55,2

Inde
558
7,5

BCE
501
27,1


Donc, maintenant, nous partons du principe que l'or est une devise. Voyons pourquoi cette devise va monter, s'apprécier face aux autres.
Là aussi, c'est très simple : à cause du "cartel des taux bas"
L'influence du "cartel des taux bas"
Les trois monnaies principales de réserves – le dollar, l'euro et le yen – doivent absolument conserver des taux d'intérêt bas. C'est vital pour les gouvernements qui les émettent, sinon, c'est rien moins que la faillite.
Pour conserver des taux bas, le cartel est prêt à toutes les bassesses, et les banquiers centraux à vendre leur âme. Vendre son âme, pour un tel personnage, c'est imprimer de la monnaie, créer de l'argent sans aucune contrepartie de véritable richesse.
Tout cela vous le savez déjà : les dizaines de milliers de milliards de yens, les milliers de milliards de dollars ou d'euros qui rachètent des obligations souveraines, les créances pourries, des banques. Et il faut que TOUS le fassent à l'unisson. Car quand l'une des devises du cartel devient "trop forte" (baisse moins vite que les deux autres), c'est gênant.
Je vous demande simplement de vous glisser un instant dans la peau d'un banquier central qui n'appartient pas au cartel des taux bas. Il contemple consterné son tas de devises appartenant au dit cartel. Il prend son petit plumeau pour épousseter l'étagère de la réserve "or" et constate rassuré qu'elle luit doucement dans la pénombre de sa salle des coffres. Ouf ! A l'heure où il lui faudra rendre des comptes, il est bordé.
Maintenant, je vous demande de relire la ligne "Chine" du tableau des réserves des banques centrales et je vous demande de vous glisser dans la peau du banquier central de Beijing. Pensez-vous qu'il est content de voir 1,6% ? Il a un énorme tas de devises du cartel des taux bas et, par comparaison, un tout petit tas de devise or. Enfin... officiellement. Car finalement, si l'or connaît cette ascension fulgurante, notre banquier central de la Chine y est peut-être pour quelque chose.
Où intervient le stop de Beijing
Vous avez vu : l'or entamait une consolidation cet été mais, comme les autres depuis fin 2008, elle a été vite stoppée. A dire vrai, depuis cette date de fin 2008, l'or n'a connu aucun recul sérieux. C'est un argument de ceux qui soutiennent la théorie de la bulle aurifère.
En effet, tout grand marché haussier se doit de connaître des replis significatifs. Mais faisons rentrer en scène notre banquier central de Beijing pour comprendre pourquoi les baisses s'arrêtent. Lorsqu'il voit que l'or recule, que pensez vous qu'il fait ?
Non, bien sûr, il n'est pas suffisamment stupide pour acheter lui-même. Il achète avec des prête-noms. Et il en a des milliards : ce sont ses concitoyens. Vous allez le voir !
La libéralisation du marché de l'or chinois
C'est sans contexte LA nouvelle de l'été. La Chine encourage ses concitoyens à posséder de l'or sous toutes ses formes. Le gouvernement des camarades capitalistes sait très bien que son peuple lui pardonnerait mal de replonger dans la misère et de perdre tout espoir au motif que l'Occident fait faillite. Mieux vaut les pousser vers l'or que vers des marchés actions qui risquent d'être désertés au prochain krach ou vers l'immobilier déjà bien soufflé. Ma collègue Camille Chen de MoneyWeek a passé ses vacances en Chine et rencontré des courtiers spécialisés dans l'or. Ils confirment le vif intérêt des Chinois pour cette devise.
Concrètement, voici les mesures gouvernementales :
plus de banques commerciales auront l'autorisation d'acheter et vendre de l'or sous forme physique ou papier ;
les plus grandes banques pourront négocier et se couvrir sur le marché international ;
le Shanghai Gold Exchange va s'ouvrir à plus de membres étrangers ;
les produits dérivés et or papier y seront cotés en yuan.
Voilà comment la Chine augmente ses réserves d'or avec les bas de laine des camarades capitalistes. Quant au banquier central de Beijing, il doit s'approvisionner en direct, discrètement, au "cul du camion", c'est à dire auprès des mines à capital étatique.
Maintenant, fantasmons un peu : si jamais l'équivalent du GLD ou au GBS se créait, imaginez l'immense appel d'air sur l'or physique qui en découlerait !
Pour résumer :
oui, l'or matière première est dans une bulle ;
non, l'or devise n'est pas dans une bulle ;
dans la crise l'or est redevenu une devise ;
pour que l'or devise baisse face aux devises du cartel des taux bas il faudrait que la Chine arrête d'en acheter. Elle vient de prendre le chemin inverse...
Mais bien évidemment, les niveaux actuels sont trop élevés. Donc attendez pour vous renforcer. Dans un grand marché haussier, le sage achète dans les creux. Le stop de Beijing a l'air d'être placé vers 1 160$ soit environ 900 euros.
Suivez bien le ratio Gold/XAU pour vous renforcer en minières et pensez à vérifier vos ordres de vente stop.
Que penser des minières ?
Le ratio Gold/XAU indique si les minières sont sous-évaluées ou surévaluées par rapport à l'or. La frontière d'achat se situe à 4,5. Au-dessus, les minières sont sous-valorisées. En dessous, elles sont surévaluées. Le ratio est actuellement favorable à l'achat puisqu'il s'établit à 6,68.
Le ratio or/pétrole à 15,59 (une once achète plus de 15 barils) est favorable à l'industrie minière.

Dans les deux cas, les clignotants sont au vert pour entrer sur les minières. Et notamment les aurifères.
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Message  didier le recycleur Ven 8 Oct - 7:19

Or, argent : j'avais vu juste. Et maintenant ?
Isabelle Mouilleseaux

L'argent à 23 $ l'once !
Mi-septembre, j'écrivais dans ces colonnes au sujet de l'argent (qui cotait alors aux alentours de 19,50 $) : "Nous pouvons viser un retour vers les plus hauts de début 2008, à 21,50 $, pour ensuite prendre la direction des 23 $".

Trois semaines plus tard :

- le seuil psychologique des 20 $ a été pulvérisé ;

- mon objectif numéro un de 21,50 $ a été atteint ;

- mon objectif numéro deux de 23 $ a été atteint , il y a quelques heures à peine...

L'or à 1 350 $ l'once !
Là aussi, je dois bien l'avouer, je suis impressionnée.

Mi-septembre, alors que l'or venait de battre son record de 1 265 $, je vous disais que d'ici la fin de l'année, nous franchirions certainement les 1 300 $ l'once, avec comme objectif moyen terme les 1 330 $.

Trois semaines plus tard, les deux seuils ont été pulvérisés, avec une rapidité inouïe. Comme pour l'argent.

Que penser de ce mouvement ?
Encore une fois, fondamentalement, à moyen long terme, les clignotants sont tous au vert. La tendance de fond sur l'or reste haussière.

En revanche, le mouvement de hausse de l'or a été explosif. Sorti violemment par le haut d'une figure en biseau, l'or me paraît aujourd'hui techniquement suracheté. Donc je dis prudence.

Du point de vue de la saisonnalité également, le mois de septembre est souvent un mois exceptionnel pour l'or. Octobre étant un mois de consolidation. Regardez ce graphique, il est éloquent :


Performance mensuelle moyenne de l'or depuis 1975


Mon avis ?
Voici ce que je constate :

Que les marchés actions baissent ou montent, l'or monte.

Que le dollar baisse ou grimpe, l'or monte.

Qu'on parle de déflation ou d'inflation, l'or monte...

Ceci n'est absolument pas normal. C'est dire la puissance de la lame de fond qui soutient l'or.

Alors si vous êtes un investisseur long terme, ne changez rien à votre stratégie, restez assis sur votre or. La tendance de fond reste haussière.

Si vous êtes un investisseur opportuniste qui cherche à capter les tendances moyen terme de l'or, prenez vos bénéfices. L'objectif étant de rentrer à nouveau sur l'or sur repli.

[NDLR : Pour profiter de ces deux tendances à la fois : découvrez les recommandations de notre spécialiste ès minières aurifères, Simone Wapler ! Elle vous révèlera chaque semaine une stratégie inédite pour accumuler des gains pouvant aller jusqu'à plus de 270% : n'attendez pas pour en profiter...]

Cerise sur le gâteau :
L'or repart à la hausse depuis quelques jours, même en euros. Actuellement, il cote 972 euros, non loin du seuil des 1 000 euros. Et ce malgré la hausse impressionnante de l'euro contre le dollar.

Là encore, c'est dire la puissance du mouvement haussier que l'on constate actuellement sur l'once.




Russie, Chine, Inde, Thailande... accumulent de l'or
Par Dr. Eberhardt Unger (*)

Quelle est la stratégie des deux plus importants acheteurs d'or du monde ?
La Chine et l'Inde continuent d'accumuler des métaux précieux et alimentent ces dernières semaines nombres de discussions sur les marchés financiers.

Cependant, peut-être de façon moins spectaculaire mais tout aussi significative, d'autres pays, tels que la Russie ou la Thaïlande par exemple, sont aussi acheteurs du métal jaune. Eux aussi ont contribué à ce que le prix de l'or atteigne un plus haut historique.

La Banque centrale de Russie se diversifie. Elle aussi
La Banque centrale de Russie (BoR) a acheté 300 000 onces d'or en août qui sont venues s'ajouter aux 3,1 millions d'onces (à peu près 93 tonnes) achetées sur les 12 derniers mois. Elle détient maintenant 23,6 millions d'onces.

De façon très conséquente, la BoR met en oeuvre son plan de diversification des réserves monétaires de la fédération.



Les pays asiatiques commencent à se ruer au portillon
L'augmentation du prix du métal précieux s'est accélérée mi-septembre, lorsqu'on a appris que la Thaïlande avait augmenté ses réserves d'or de 20%, s'inscrivant ainsi sur la liste des pays asiatiques en train de diversifier ses réserves monétaires par des achats d'or sur les marchés.

La Thaïlande a augmenté son stock, passant de 500 000 à 3,2 millions d'onces.

On sait aussi que le Bangladesh a acheté 10 tonnes en septembre et que le Népal veut aussi acheter.

Un potentiel d'accumulation d'or très significatif
Beaucoup de pays, particulièrement en Asie, ont un pourcentage d'or dans leurs réserves monétaires qui est encore loin des normes utilisées dans les pays industrialisés occidentaux.

Tous pays confondus ce pourcentage est en moyenne de 10,1%, alors que dans la seule zone euro le taux est de 58,1% (Source : WGC, le 01/09/2010). Ce pourcentage est de plus 60% aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie et en France.

En revanche, en Chine (1,5%), au Japon (2,7%), en Inde (7,4%) et à Taiwan (4,1%), le pourcentage d'or dans les réserves monétaires est aussi faible qu'en Russie (5,7%), Thaïlande (2,5%) et Singapour (2,3%).

La stratégie d'accumulation de l'or est le reflet de la méfiance à l'égard des monnaies
Néanmoins, dans ces pays, la part d'or dans les réserves monétaires est en augmentation depuis plusieurs mois. Ce comportement des banques centrales est le reflet de la méfiance à l'égard des monnaies établies du système mondial de change (en particulier vis-à-vis du dollar, de l'euro, du yen et de la livre sterling). Ces monnaies, bien sûr, auront toujours cours ; néanmoins, pour une banque centrale, il semble actuellement très important de diversifier ses réserves monétaires, gage de protection contre les développements économiques futurs.

Mon avis ?
Dns le cadre de la politique de diversification des réserves par les banques centrales d'Asie, les achats d'or devraient se poursuivre dans les prochains mois.

(*) Dr. Eberhardt Unger est un économiste indépendant, fort de plus de 30 ans d'expérience des marchés et de l'économie. Vous pouvez retrouver ses analyses sur le site www.fairesearch.de
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Message  didier le recycleur Mer 13 Oct - 21:15

Argent, étain, coton, sucre à des niveaux historiques
Isabelle Mouilleseaux

L'étain vient de battre tous ses records historiques. Du jamais vu. Actuellement, il culmine à plus de 26 000 $ la tonne sur le LME.
J'ai déjà eu l'occasion d'approfondir le sujet avec vous. En résumé, le marché est déficitaire, les stocks ultra-étroits, tant et si bien que la structure des prix du marché à terme de l'étain est passée en backwardation (le spot est plus cher que le prix long terme).
Sachant que la demande s'exacerbe au quatrième trimestre (pour cause de saisonnalité), les tensions resteront fortes et le cours peut encore grimper.
L'argent vient de pulvériser les 23 $. Du jamais vu depuis les années 1980. Florent vous dit pourquoi le potentiel de l'argent reste important, et comment investir dans l'argent métal ci-dessous.
Concernant le sucre, il revient vers ses sommets, à 27 cents. En effet, le marché qui était attendu en surplus sur la saison 2010/2011 devrait finalement l'être bien moins que prévu. Or comme vous le savez déjà si vous le lisez régulièrement, depuis trois ans maintenant le marché est déficitaire. Les stocks sont faibles et nous avons frisé la pénurie en début d'année.
Pour l'instant, Brésil, Inde et Russie révisent à la baisse leurs estimations de production pour cause de caprices météorologiques. Quant à l'Australie, grand exportateur de sucre, elle est lessivée par la pluie, ce qui risque de peser là aussi sur les rendements.
Je m'attends donc à ce que les cours du sucre restent élevés jusqu'au début de l'an prochain. Je suis le sucre pour vous. Nous aurons peut-être l'opportunité de shorter à nouveau le sucre, comme en février dernier. Son cours était alors passé de 27 cents à 13,5 cents en l'espace de quelques semaines
Le cas échéant, je vous le préviendrai. Comptez sur moi.
Affaire à suivre...
Le coton est lui aussi au sommet. Il a atteint un plus haut depuis 1995 à New York. Un plus haut de 15 ans...
L'USDA persiste et signe à nouveau : l'offre mondiale est à la peine, alors que la demande ne se dément pas. Les Chinois achètent du coton. Beaucoup de coton ! Or les stocks sont plutôt faibles.
Voilà des fondamentaux qui poussent le cours à la hausse. Hausse bien sûr exacerbée par la spéculation qui se greffe sur ce mouvement haussier.
La consommation mondiale est attendue pour la saison 2010/2011 à 120,8 millions de balles de coton. La production à 116,7 millions de balles. Le stock mondial de fin de saison : 44,7 millions de balles, soit 4,5 mois de stock.
Les cours ont marqué un sommet à 1,07 US cent la semaine dernière. Alors qu'ils caracolaient autour de 70/80 cents cet été encore.
Enfin, les cours du blé, du maïs et du soja se sont envolés cette semaine suite au dernier rapport de l'USDA qui abaisse les prévisions de production américaine. Notamment pour le maïs et le soja. D'où le bond de ces matières.
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
1er octobre
2010 Vendredi
8 octobre
2010 Variation/semaine
Aluminium* 2 373 2 348 -1,05%
Cuivre* 8 131 8 114 -0,21%
Plomb* 2 301 2 224 -3,35%
Nickel* 23 800 23 750 -0,21%
Etain 25 045 26 100 4,21%
Zinc* 2 222 2 260 1,71%
Acier (Méditerranéen) 440 454 3,18%
Pétrole light
(New York 1 mois) 81,03 83,04 2,48%
Or (spot) 1 318,00 1 347,00 2,20%
Argent (spot) 22,00 23,22 5,55%
Platine (spot) 1675 1701 1,55%
Palladium (spot) 573,00 584,00 1,92%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 6,49 7,26 11,86%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 4,6 5,71 24,13%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 10,49 11,76 12,11%

* cours en $ sur le LME à trois mois
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Message  didier le recycleur Mer 13 Oct - 21:19

L'argent s'envole. Voici comment faire pour en profiter
Florent Detroy

Jour après jour, l'or enregistre record sur record. Mais cette success story ne doit pas vous aveugler, il existe un métal encore plus profitable en ce moment, l'argent !
Vous n'avez jamais considéré l'argent comme digne d'intérêt pour votre portefeuille ? Grave erreur. Non seulement l'argent vous protège efficacement contre la volatilité du marché, mais il est désormais un excellent placement, aussi.
Voici pourquoi :
Une demande qui ne faiblit pas
L'argent est indispensable à l'industrie. Vous ne soupçonnez pas le nombre d'applications de l'argent dans l'industrie. L'argent est partout !
Frigo, éclairage, machine à laver, miroir, micro-onde et autres gadgets high-tech, tous fonctionnent grâce à l'argent...même la télévision par satellite ne peut se passer d'argent !
Et deviner qui a justement besoin de s'équiper actuellement en frigos et en micro-ondes...la Chine !
Les dragons rouges enflamment l'argent
Comme pour de nombreuses autres matières premières, le boom de l'argent vient d'Asie. C'est l'industrie qui tire actuellement vers le haut les prix du marché spot.
Depuis son creux de l'automne 2008, l'once, qui cotait 8,50 $, est revenu récemment à 23 $, soit une hausse de 172% depuis octobre 2008 ! Et ce n'est qu'un commencement...
La reprise économique mondiale devrait contribuer dans les mois à venir à tirer encore plus haut ce métal.
Un marché déficitaire ; des fondamentaux porteurs
Croyez-moi, le meilleur est à venir. Après 17 ans de pénuries endémiques, l'approvisionnement vient de toucher son niveau le plus bas jamais atteint. Avec une production de 19,3 millions de kilos, et une demande à 25,2 millions, les réserves sont sous pression comme jamais.
La tendance est tellement haussière que le mouvement pourrait même éclipser le boum des années 1980, lorsque l'argent était passé de 5 $ à 48 $ l'once, soit un gain de 860% en 12 mois.
La couverture idéale pour se protéger contre l'inflation
Il y a une autre raison à mon enthousiasme pour l'argent. L'argent est aussi un métal...précieux !
Alors que la plupart des investisseurs sont en train d'accumuler de l'or, les mêmes investisseurs passent à coté de l'argent qui offre pourtant la même protection que l'or, mais à un coût bien moindre.
Comme son grand cousin doré, l'argent fournit aux investisseurs la parfaite couverture contre l'inflation, et notamment contre la baisse du dollar. Je vous rappelle que sur 30 ans, le dollar a eu tendance à se déprécier contre toutes les autres monnaies.
Prenons un exemple : Vous avez caché 100 000 $ sous votre matelas en 2002. Aujourd'hui, inflation aidant, la somme a perdu 17.4% de sa valeur. Vos 100 000 $ d'économies valent désormais 82 519.53 $ en pouvoir d'achat de 2010.
En revanche, si vous aviez investit la même somme dans l'argent, vous seriez aujourd'hui assis sur 391 397 $ !
Voilà qui fait réfléchir, non ?
Une couverture plus indispensable que jamais
Sur les 12 prochains mois, le cours de l'argent pourrait venir flirter avec les 25 $ l'once. Mais au delà, les experts s'attendent à une poursuite à long terme de l'envolée.
En plus des profits à la clef, l'argent vous aidera à traverser la zone de turbulence inflationniste qui s'annonce, à plus ou moins long terme.
Comment investir dans l'argent ?, me demanderez-vous.
Plusieurs possibilités, selon votre profil.
1 - L'option conservatrice : Les pièces en argent
C'est la méthode la plus classique. Simple à acheter, en grande et en petite quantité, elles sont faciles à conserver chez soi.
Parfois, ces pièces valent bien plus que leur valeur en métal. C'est le cas du dollar en argent, composé de 99.9% d'argent pure, très recherché. Nos pièces argent de 50 francs sont également un moyen de se diversifier. Mais attention. Pour avoir une valeur réelle, ces pièces doivent être en parfaite état. Achetez-les sous scellé, et certifiées.
2 - La nouvelle opportunité d'investissement
C'est une solution simple et rapide.
Il existe également des trackers (ETF) et certificats pour profiter de la hausse des cours. L'avantage, vous profitez de la hausse des cours sans contracter aucun contrat physique. Et les frais engendrés sont faibles.
Choisissez un tracker adossé à des réserves d'argent physique surtout. Ce point est important.
3 - Les minières argent
Certains investisseurs préfèrent investir sur les minières argent, car leurs cours sont fortement corrélés aux prix de l'argent lui même. Et il y a surtout un effet de levier inhérent aux minières qui vous permettra de démultiplier les performances du métal. Voici quelques pure player à étudier si vous souhaiter creuser le sujet :
Silver Wheaton (NYSE: SLW). La valeur a enregistré un prodigieux +770% depuis octobre 2008. Passant de 2,30 euros à quasiment 20 euros à Frankfort La minière, diversifiée et possédant d'importantes réserves de métal, fait figure de valeur sûre pour profiter de l'envolée.
Endeavour Silver (EDR.TO). Depuis octobre 2008, ses cours ont enregistré un +314% ! La minière est particulièrement bien exposée pour profiter du mouvement haussier. A force d'acquisitions et de développement de ses capacités, sa production a constamment augmenté depuis 5 ans.
Silvercorp Metals Inc (SVM.TO). Cette minière a également affolé les compteurs, avec un +432% depuis novembre 2008. La minière a l'avantage considérable d'être déjà présente en Chine, et cherche à s'y développer.
Voilà pour les grosses minières et leurs performances ces derniers mois. Et maintenant je vous laisse imaginer le potentiel de hausse sur les petites minières argent, beaucoup plus réactives...
[NDLR : Retrouvez les meilleurs investissements "minières" or et argent dans la lettre confidentielle de notre spécialiste Simone Wapler ! Chaque semaine, son équipe étudie les plus belles opportunités dont vous pouvez profiter : il suffit pour cela de découvrir son message spécial...]
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Message  didier le recycleur Lun 18 Oct - 8:21

Cuivre : +37% depuis juin ; le déficit s'installe
Florent Detroy

Véritable thermomètre de l'activité économique, le métal rouge est un indicateur plutôt fiable Or depuis quelques mois, ses prévisions sont pour le moins optimistes. Alors que la Quatrième Guerre mondiale des monnaies se prépare, je vous propose de rester à l'écart du conflit, et de profiter de cette embellie cuivrée...

+37% de hausse depuis juin
Le cours du cuivre sur le LME est passé de 6 130 $ la tonne en juin à 8 432 $ actuellement. Soit une hausse de +37% qui a dû vous alerter. Retenez encore votre souffle. Demande chinoise et faiblesse du dollar pousseront encore plus loin les cours dans les mois à venir...


Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
Cours du cuivre en livres sterling la tonne sur le LME

Un marché orienté à la hausse
En 2010, les stocks ont baissé et les cours ont fortement rebondi après le passage à vide de mai. Le cuivre a confirmé sa réputation de métal volatil et impulsif.

Mais une tendance se dégage : une tendance haussière. Octobre marquera le début des records. Déjà un premier trophée a été décroché la semaine dernière. Le cuivre a touché un plus haut depuis août 2008, à 8 043 $ la tonne.

Et pour cause : la demande grimpe plus vite que l'offre !

Avec une croissance de la production de cuivre raffiné de 4,7% et pour une croissance de la consommation attendue à 7;9%, les cours n'ont pas fini de monter.

Le spectre du ralentissement économique chinois se dissipe
De plus en plus d'analystes, hantés cet été par le resserrement du crédit en Chine, reviennent sur leurs prévisions. La crainte d'un hypothétique "ralentissement" chinois se dissipe jour après jour.

L'immobilier se porte bien et les investissements reprennent de plus belle. Un scénario idéal pour le cuivre. En outre, l'Etat a lancé cet été la construction de logements pour les classes moyennes. Cette décision a eu pour effet de compenser le ralentissement de l'immobilier.

N'oubliez pas que la construction représente 48% des débouchés pour le cuivre. La politique immobilière de l'Etat chinois a donc continué de soutenir la demande de cuivre.

Le soutien à la consommation des ménages a également boosté la demande de métal rouge en septembre. Tirée par les produits électriques, l'activité manufacturière en Chine a ainsi connu sa plus forte expansion en cinq mois.

L'électrification du pays ne se fera pas sans cuivre
Autre secteur qui tire la demande de cuivre en Chine : l'électricité. Le réseau chinois est particulièrement vétuste, avec une déperdition de 8% de sa production d'électricité.

Ainsi, la rénovation du réseau a été récemment élevée au rang de priorité nationale par le Premier ministre Wen Jiabao. 60 milliards de dollars seront affectés à la rénovation du réseau dans les années à venir.

Or les lignes électriques utilisent massivement du cuivre, grâce à sa formidable conductivité. Un formidable gisement de demande pour le cuivre...

La demande est donc attendue en forte hausse. Et l'offre ?

La production minière s'essouffle
Il existe une cause principale à l'envolée du cuivre, sa rareté. Je ne parle pas ici d'une énième théorie du peak de production.

Je parle tout simplement de la baisse des rendements. La concentration en cuivre de nombreux gisements a tendance à baisser. Cette faiblesse, constatée par plusieurs minières qui se sont résolues à baisser leurs prévisions de production, fait peser une épée de Damoclès sur les cours du cuivre.

Pour être complet, il faut également mentionner la fermeture récente d'une usine en Inde, et les grèves qui menacent en Amérique du Sud et au Mexique.

Rarement autant de raisons se seront accumulées sur ce métal pour le faire décoller.

Sur l'année 2010, le cuivre a toutes les chances de finir en fanfare
L'année 2010 sera probablement déficitaire. Le report de plusieurs projets miniers après la crise des liquidités de 2008, fait dire actuellement aux industriels qu'ils ne seront pas capables de répondre à la hausse de la demande. Ils ne seront pas plus capables de l'assurer dans les années à venir, car l'ouverture d'une nouvelle mine prend 10 ans en moyenne.

Westgate parle de 48 000 tonnes de déficit pour 2010, et de 200 000 tonnes en 2011.

Ainsi, après le pic des 8 335$ la tonne lundi dernier, nous pourrions facilement arriver à 8 800 $.
A court terme, je recommande d'observer cette résistance.
A long terme, les 9 000$, voire les 10 000$, sont un objectif crédible pour 2011.

Comment profiter de la tendance ?
Vous aurez le choix entre investir dans une minière ou un tracker. La minière est plus volatile, mais son effet de levier inhérent vous offre probablement un potentiel plus important. A condition de choisir la bonne minière (soyez sélectif).

Le tracker est simple d'accès. Mais avant de vous lancer, étudiez bien la structure des prix sur le marché à terme.

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Message  didier le recycleur Dim 31 Oct - 9:35

Attention au PIB américain !
Simone Wapler

L'or est-il en état de bulle ? Va-t-il redescendre ? Que faire à ce stade ? Autant de questions que vous devez immanquablement vous poser.

En franchissant 1 353 $ et 967 euros l'once, l'or est certainement rentré dans la troisième phase de son grand marché haussier, celle qui verra son sommet et son déclin, jusqu'à la prochaine crise.

Mais cette troisième phase devrait durer quelques années. En 1980, les progressions de l'or et de l'argent furent respectivement de 2 276% et 3 099% avant la traversée du désert. Nous n'en sommes qu'à 412% et 419%.

Vous lisez certainement, tout comme moi, beaucoup d'articles sur l'or depuis que celui-ci retient à nouveau l'attention des médias grand public. Pourtant beaucoup de ces articles passent à côté de l'essentiel.

L'or monte parce que les taux d'intérêt sont bas, trop bas
Les taux longs actuels ne garantissent plus la conservation de l'argent, de l'épargne. Le rendement réel est négatif ou nul en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Ce qui signifie que l'épargne sans risque – celle qui, par exemple, vient se placer dans les obligations d'Etat – est punie. Elle perd de sa valeur dans le temps. Elle s'érode.

Cet état de fait tue la monnaie.

En effet, la monnaie a trois fonctions. Les deux premières sont bien connues : instrument d'échange et instrument comptable. La troisième fonction est oubliée, pour ne pas dire méprisée. C'est celle de réservoir de valeur, de stockage de votre travail. En effet quiconque a perçu de l'argent estime avoir le droit de pouvoir stocker le fruit de son labeur, de l'épargner pour le dépenser quand il le juge opportun. Lorsque la monnaie ne remplit plus cette fonction, les gens se tournent vers l'or. Cette troisième fonction est haïe du monde politique. En effet, dans un Etat-providence, celui qui épargne trahit : il n'a pas suffisamment foi dans son gouvernement et il soustrait de l'argent au circuit de la consommation et de la redistribution nécessaire au bonheur collectif.

Mais lassés de la surconsommation à crédit et soucieux de leur avenir, de plus en plus de gens souhaitent pouvoir stocker leur épargne sans risque de dévalorisation. Parmi eux, certains estiment que les obligations souveraines sont encore sûres, c'est pour cette raison que les taux restent bas. Cependant, d'autres, de plus en plus nombreux et inquiets des manipulations monétaires, estiment que l'or peut apporter à la fois sécurité et garantie du capital. Nous faisons partie de ceux-là.

Certes, la crise de l'euro est, pour le moment, sous boisseau. C'est ce qui explique que l'or exprimé dans la monnaie unique est loin de son record à plus de 1 000 euros l'once. Mais le feu couve.

Quantitative easing saison II : aussi meurtrière et inutile que le premier épisode
Quant au dollar, une seconde opération d'assouplissement monétaire est programmée pour absorber le déficit américain de 2011. Les investisseurs les moins avertis savent désormais que quantitative easing signifie une nouvelle vague d'impression de dollars à partir de rien. En l'occurrence 1 000 milliards de dollars.

Incidemment, ce chiffre permet de prendre la mesure de la dégringolade du dollar : 1 000 000 000 000 = 1 trillion = 1 000 milliards. Le simple fait d'avoir besoin d'un trillion comme unité de comptage pour rendre cette succession de "0" assimilable prouve que le dollar a du mal à rester un instrument comptable. C'est plutôt mauvais signe et peut-être qu'à l'issue de cette crise il y aura un nouveau dollar comme il y eut un nouveau franc.

Le cours actuel de l'or intègre pleinement ce quantitative easing II.

La guerre des monnaies : une autre vaste entreprise de destruction de votre épargne
Il ne vous a pas échappé non plus que les interventions monétaires dites compétitives se multipliaient. En pratique, il ne s'agit que de destruction monétaire en règle. Un banquier central soutient une monnaie étrangère en en achetant suffisamment sur le marché pour faire monter son cours et donc faire baisser sa propre monnaie. Seul problème : ce qu'il achète se crée – s'imprime – à volonté. Ce ne sera donc jamais assez !

Le pouvoir politique plaide qu'il s'agit de préserver la compétitivité nationale et les exportations. Il omet de préciser que, de tout temps, économie saine, rime avec pays fort et monnaie forte. Et inversement...

La plupart des pays dits riches exportent des biens à forte valeur ajoutée pour lesquels les fluctuations de parité monétaire sont secondaires. Les interventions se résument donc le plus souvent à un feu de paille. En revanche, la création monétaire qui, elle, a financé ces opérations d'intervention, reste.

Phénomène plus grave, pour le citoyen dont la banque centrale est intervenue, les produits importés vont se renchérir. Il y perd donc en pouvoir d'achat.

Le cours actuel de l'or intègre aussi cette course à la dévalorisation.

Alors, à quand la fin de la hausse de l'or ? Facile...
Lisez donc tout ce qui touche à l'or avec un peu de recul et ne conservez qu'une chose en tête : l'or baissera lorsque les taux d'intérêt remonteront.

Pour le moment, il y a un os et de taille : si les taux d'intérêt remontent les pays dits riches (et qui ne sont plus riches que de dettes) font faillite. C'est pourquoi le cartel des taux bas (Europe, Japon, Etats-Unis) préfère détruire sa monnaie plutôt que d'en passer par là. Et encore, pour l'Europe, il faudrait dire préférerait ; car Jean-Claude Trichet n'a pas les coudées franches pour les interventions monétaires. C'est ce qui nous sauve, tant qu'Angela Merkel veille au grain...

L'or devrait baisser en novembre
Je suis prête à parier (de la monnaie de singe) que l'or va baisser dès le résultat des élections américaines de mi-mandat, le 2 novembre. Si les sondages sont corrects, ces élections devraient désavouer Obama. Les marchés anticiperont alors une diminution des dépenses publiques et un retour à moins d'interventionnisme de l'Etat. Ceci sera mauvais pour les marchés actions bien sûr, mais surtout pour l'or qui pourrait violemment renouer avec le cours de 1 050 $ l'once.

Tant mieux. Nous en profiterons pour nous renforcer. Depuis deux mois et une semaine, l'or n'a pas connu de repli significatif. Ce n'est bien évidemment pas une situation normale.

Que faire maintenant ?
Prenez partiellement vos plus-values sur vos investissements à court terme sur l'or ! Et gardez au chaud, ou intéressez-vous de près, aux investissements à moyen ou long terme. La hausse de l'or n'est pas terminée et il est encore temps d'en profiter.
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Message  didier le recycleur Mar 16 Nov - 7:16

Ne passez surtout pas à côté du cuivre : c'est l'une des matières au plus fort potentiel
Isabelle Mouilleseaux

210% de hausse : Insolent !
Depuis 2002, le cours du cuivre a été multiplié par cinq.
Il a gagné 210% depuis Noël 2008... en deux ans.

+43%, rien que depuis fin mai.

Le cuivre a même battu son précédent record historique du printemps 2008.

En juillet dernier, je vous disais...
... que le cuivre, s'il n'y avait pas rechute économique, pourrait revenir vers son record de 2008. Mais pas un seul instant je n'ai anticipé que cela se produirait AUSSI VITE.

Qu'est-ce qui fait flamber le cuivre ?

La hausse peut-elle se poursuivre ?


Cours du cuivre sur le LME en dollar la tonne


C'est très simple, tous les fondamentaux du marché du cuivre sont ultra-porteurs.

A ces facteurs favorables liés au marché du cuivre, s'ajoutent des facteurs extérieurs qui exacerbent le mouvement haussier. Ce qui explique la rapidité de la hausse.

Je vous dresse un rapide panorama de la situation. Rapide, car il nous faudrait un dossier entier pour traiter ce sujet ! Vous allez tout de suite comprendre l'intérêt de suivre ce métal de très près.

Une demande rouge vif
La Chine, premier consommateur et importateur de cuivre, ingurgite du cuivre comme jamais.

Elle est insatiable avec son économie qui carbure au rythme de +9% l'an, sa production industrielle ultra-vigoureuse qui croît au rythme de +13% l'an (en octobre) et ses investissements en capital fixe dans les villes qui s'envolent de +24% depuis le début de l'année.

L'Inde et les autres émergents eux aussi sont de gros consommateurs de cuivre, métal indispensable à la mise en oeuvre de leurs "Trente Glorieuses" respectives.

Ainsi, la demande mondiale de cuivre croît à un rythme moyen de 8%-9%.

Elle est attendue en hausse de 15% en Inde, et 14% en Chine cette année.

Et cette tendance est durable, sur les années à venir.

Offre en berne !
Côté offre, vous avez de vrais problèmes de fond. Je veux parler de problèmes qui ne se résolvent pas d'un simple claquement de doigts.

L'offre est insuffisante. Au mieux, elle devrait être de 3% l'an (contre 8%-9% pour la demande !)

La production de cuivre stagne depuis le début de l'année. Et la capacité de production, insuffisante, ne pourra pas rapidement augmenter. Il faut mettre en route de nouvelles mines, et cela prendra du temps.

A titre d'exemple : la production de la plus grosse mine du monde (Escondida au Chili - BHP Billiton) va diminuer de 10% en 2011. Et la tendance est irréversible.

Autre souci : en 2000, les deux tiers de la production venaient de zones non dangereuses. D'ici à 2020, plus de 50% de la production viendra de zones dangereuses, donc aléatoires.

En outre, les teneurs en cuivre extraites de la roche sont en constante baisse.

Les nouveaux gisements découverts le sont sous une croûte de terre de plus en plus profonde, ce qui renchérira d'autant le coût du cuivre à terme une fois qu'on y aura accès.

Les investissements sont reportés et insuffisants selon Stephen Briggs de BNP Paribas Londres, qui nous apprend qu'il n'y aura sans doute aucun grand gisement qui sera mis en oeuvre dans les prochains cinq ans. Que des petites mines... pas de quoi nourrir l'ogre chinois !

Stocks dans le rouge
Après un excédent de 112 000 tonnes, le marché du cuivre pourrait devenir déficitaire de 720 000 tonnes en 2011, de 1,2 million de tonnes en 2012 et jusqu'à 1,5 million de tonnes en 2013 selon Jeremy Gray de Standard Chartered.

L'ICSG annonce de son côté pour 2011 un déficit de 435 000 tonnes.

Enfin, les stocks du LME chutent fortement : de plus de 35% depuis le début de l'année !

Dollar et QE2 enfoncent le clou !
L'injection de 600 milliards de dollars de plus par la Fed, dans cet océan de liquidités que sont les marchés financiers, pousse davantage encore les matières premières à la hausse, cuivre en tête. Encore plus de spéculation en perspective...

Ainsi, le dollar a perdu 10% en quelques semaines, le VIX est au plus bas, l'aversion au risque pour ainsi dire inexistante. Le cuivre, comme le brut et l'or, fait office de "valeur refuge" pour les investisseurs et de "pari gagnant" pour les spéculateurs.

Cerise sur le gâteau
La troisième plus grosse mine de cuivre du monde pourrait faire défaut de production pour cause de grève. La mine chilienne de Collahuasi inquiète. Une rupture des approvisionnements serait fatidique au marché.

En conclusion
- une offre en berne à court terme, comme à long terme. Avec pour ainsi dire aucune solution de hausse rapide de la production de cuivre ;

- une demande de cuivre en hausse, tendance lourde et forte qui s'inscrit dans les années à venir ;

- des stocks en chute libre ;

- des événements extérieurs comme la chute du dollar, la grève ou l'injection de capitaux qui renforcent la tendance...

Pas étonnant de voir à ce point grimper les cours.

Mon avis ?
Goulot d'étranglement en perspective...

Les cours sont à mon avis partis pour grimper encore dans les deux prochaines années. Nous avons à faire à une tendance haussière de fond, qui pourrait porter le cuivre jusqu'à 10 000 $ la tonne.

Alors évidemment, il y aura des rebonds et des reculs violents qui viendront s'inscrire dans cette tendance de fond. A l'image de ce qui s'est passé la semaine dernière :

Après l'annonce d'un taux d'inflation de 4,4%, la Chine a remonté fortement le taux de réserves obligatoires de certaines banques, pour décélérer le crédit à l'économie. Elle avait déjà remonté ses taux d'intérêt il y a un mois et devrait à nouveau les relever d'ici la fin de l'année. Il s'agit pour le Gargantua chinois de freiner son économie en surchauffe.

Sachant que le cours du cuivre était jeudi "suracheté" (RSI à près de 70%), le cours du cuivre a perdu près de 5% en un éclair suite à cette annonce. C'est dire la volatilité qui règne sur ces marchés.

Au-delà de ces aléas qui peuvent freiner quelques semaines, voire quelques mois, la hausse tendancielle des cours, soyez certain d'une chose : personne ne pourra JAMAIS empêcher les émergents de faire leurs "Glorieuses". Et ces "Glorieuses" tireront le cuivre vers le haut. L'offre n'étant pas à la hauteur.

C'est tout simplement mathématique.

Et l'arrivée d'ETF cuivre adossés à du métal physique ne va faire qu'exacerber les tensions...

Alors si vous aviez l'intention de vous positionner sur le cuivre, profitez de tout repli sur les 8 200 $, et renforcez à 7 650 $.

Mais il y a beaucoup mieux : intéressez-vous aux petites minières cuivre. Le vrai potentiel de gain est là.

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Après les records en pagaille, la Chine siffle la fin de la récré !
Isabelle Mouilleseaux

Après l'envolée des matières premières induit par l'injection de 600 milliards de dollars par la Fed et le repli du billet vert, nous avons touché des records historiques en pagaille, notamment jeudi.

Du revers de sa main, le Gargantua chinois est glacialement venu doucher l'enthousiasme des investisseurs en annonçant vendredi de nouvelles mesures pour freiner son économie menacée de surchauffe et par l'inflation.

Les matières ont dévissé violemment. Fin de la récré...

Entre temps, le Brent est venu flirter avec les 89 $, le cuivre avec les 8 965 $, l'or avec les 1 420 $, l'argent les 27,50 $, le sucre les 33,50 $, le soja avec les 13,40 $, le coton les 150 cents la balle...

Restez à l'écoute.

Isabelle Mouilleseaux
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
5 novembre
2010 Vendredi
12 novembre
2010 Variation/
semaine Variation depuis juin 2010
Aluminium* 2 468 2 457 -0,45% 25%
Cuivre* 8 710 8 681 -0,33% 34%
Plomb* 2 530 2 550 0,79% 50%
Nickel* 24 505 23 695 -3,31% 22%
Etain 26 375 26 750 1,42% 59%
Zinc* 2 531 2 454 -3,06% 40%
Acier (Méditerranéen) 510 517 1,37% 28%
Pétrole light
(New York 1 mois) 86,53 85,51 -1,18% 17%**
Or (spot) 1 394,10 1 368,80 -1,81% 15%***
Argent (spot) 26,76 26,04 -2,69% 46%***
Platine (spot) 1767 1666 -5,72% 11%***
Palladium (spot) 683,00 676,00 -1,02% 51%***
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 7,23 6,76 -6,50% 54%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 5,87 5,42 -7,67% 56%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 12,71 12,77 0,47% 35%

* cours en $ la tonne sur le LME à trois mois
** variation depuis point bas de mi septembre
*** variation depuis point bas de mi-juillet
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Message  didier le recycleur Jeu 18 Nov - 9:01

Etalon-or ? Non. DTS ? Non. Cassette au fond du jardin ? Oui !
Isabelle Mouillleseaux

Back to reality !
Le mastodonte chinois souffle le froid glacial sur les marchés.
La fluette petite Irlande fait sauter le "trouillomètre" des investisseurs.

La planète finance tremble à nouveau. VIX en hausse, méchant retour de l'aversion au risque, décrochage des marchés actions et matières qui planaient sur un doux nuage rose de 600 milliards de dollars...

Back to reality !

Même l'or trébuche...

L'or !

Oui.

Mon or, mon bel or...
Quoi ? Vous voulez vendre ?

Un conseil : Faites comme Molière. Gardez-le enfoui dans sa cassette au fond du jardin... Asseyez-vous dessus. Ne bronchez pas...

Car l'Irlande, le Portugal, la Grèce et la main de fer d'Angela rodent...

De quoi faire trébucher l'euro, tressaillir les banques, et faire fuir les détenteurs d'obligations souveraines.

Et si ce n'est pas l'euro qui ploie et déploie son cortège d'embuches, ce sera le dollar en proie avec son QE2 et l'incontournable risque inflationniste à venir...

Quoi qu'il arrive, restez assis sur votre or.

Lui seul vous protègera.

Et si vous n'en avez pas ?
C'est peut-être le moment ou jamais de vous réveiller ; de profiter du repli pour vous positionner. Sur du physique ! Gardez l'or "papier" pour la spéculation court terme.

Comme le dit très justement Bill Bonner :

Que devriez-vous faire si l'or baisse de 10% ? "Achetez-en !"

Et s'il perd encore 10% de plus ? "Eh bien achetez-en plus encore !"

Et s'il baisse de 50% ? "Remplissez-en votre brouette !"

Direction la cassette, au fond du jardin.... Molière approuverait, à n'en pas douter !

Pour l'instant, notre once est passée de quelque 1 420 $ à 1 330 $... - 6%.

Et là nous en sommes à un seuil clé. Alors voici quelques précisions pour vous guider.

Attention : Seuil clé en mire sur l'or
1 330 $-1 325 $ est une zone support à scruter de près.

Techniquement, en cas d'enfoncement nous irions probablement taquiner les 1 265 $-1 275 $.

En deçà de ce seuil, le scénario haussier est invalidé.

Ponctuellement !

La tendance de fond haussière n'est pas remise en cause pour autant.

Mais nous n'en sommes pas là.

Adieu le rêve de sieur Robert Zoellick ?
Lui qui, déjà, rêvait d'un retour à l'étalon-or...

Ce bon vieux système monétaire d'antan où toutes les devises étaient liées à l'or par un lien FIXE.

Certes, il a bien des avantages ce système. Mais est à mon avis totalement irréaliste.

Pourquoi ?

Parce que croissance économique et croissance monétaire vont de paire. (A condition que les taux de croissance soient en phase évidemment !)

Or justement, nous ne pouvons pas limiter le taux de croissance de nos économies au taux de croissance de l'or ! Car je vous rappelle que pour émettre plus de monnaies, il faudrait accroître et stocker l'équivalent de la création monétaire en or physique.

Au rythme de 2 500 tonnes d'or annuellement extrait, on n'est pas rendu !

Et le panier de devises ? Genre DTS
Je n'y crois pas vraiment... très théorique tout ça.

Une monnaie de référence, je vous le rappelle, doit être une monnaie de paiement et d'échange. Reconnue et utilisée par tous. Vous, moi, tout le monde.

Vous vous voyez partir en vos vacances aux Etats-Unis, au Vietnam ou en Namibie avec des "paniers" plein les poches, et régler vos achats à coups DST ? Euh... DTS pardon !

Là encore, ce n'est pas réaliste.

Jamais le DTS ne descendra dans les rues. Au mieux, il restera coincé dans les hautes sphères politico-financières et institutionnelles. Il n'est pas une alternative viable au dollar.

En attendant de trouver la solution, restez à l'écoute !

Isabelle Mouilleseaux









L'or aussi commence a dégringolé donc normale pour le cuivre
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Message  scalpa Jeu 18 Nov - 9:04

Bon le cuivre je vai le mettre sous le matelas en attendent le printemps lol!
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Message  didier le recycleur Mar 23 Nov - 7:25

Cuivre, étain, sucre, soja : des replis à transformer en opportunité ?
Isabelle Mouilleseaux

Nos matières tanguent. Regardez mon habituel tableau de suivi des cours (ci-dessous), et vous en aurez le coeur net.
Chine et Irlande continuent d'ébranler nos matières. Pourtant, les fondamentaux restent souvent très porteurs. Alors restez à l'affût, car le repli actuel pourrait ouvrir de bonnes opportunités pour prendre position.

La Chine persiste et signe
Elle vient à nouveau, et pour la seconde fois en deux semaines, de relever le taux de réserves obligatoires de ses banques. Et pour la cinquième fois cette année. Le voilà porté à 18,5%.

Objectif : réduire le crédit en Chine, afin d'éviter la surchauffe économique, l'inflation et l'excès de liquidités dans le pays.

Evidemment, les marchés actions ont dévissé, mais plus encore : débandade sur les marchés matières, et notamment les métaux de base dont la Chine est le premier importateur consommateur mondial.

L'Irlande enfonce le clou !
La crise budgétaire de l'Eire et les incertitudes sur l'euro ont fait plonger la monnaie unique à un plus bas de deux mois contre le dollar. Crise qui semble certes actuellement "s'apaiser", mais qui la semaine dernière a indirectement dopé le billet vert. Et quand le billet vert grimpe, les matières trinquent...

Ainsi, cuivre et étain, qui venaient tout juste de battre des records historiques, ont fortement reculé.

Toutefois, le cuivre reste soutenu par la grève dans la troisième plus grosse mine de métal rouge de la planète, au Chili. Vous savez que je suis très positive sur le cuivre (je vous renvoie à mon dernier article pour ceux qui ne l'auraient pas lu).

Concernant l'étain, dont le marché est, vous le savez si vous me lisez, ultra-étroit et l'offre insuffisante : notez que l'Indonésie (premier producteur/exportateur mondial) a vu ses exportations sur le mois dernier progresser de 24%. Voilà qui a ponctuellement rassuré les industriels et a levé la pression sur les cours. Pression accentuée ces derniers temps par le déluge de pluies qui s'est abattu sur le pays et qui a perturbé la production.

Le marché du zinc et du plomb redeviennent sur septembre excédentaires selon l'ILZG. Là aussi, cela participe à lever la pression sur l'offre et donc les cours.

Notez l'excellente résistance de l'argent
L'once tire profit de son statut de valeur refuge et de la bonne tenue de la demande industrielle (+18% en 2010).

D'après la dernière étude du cabinet spécialisé GFMS, la demande des investisseurs (pièces, lingots, ETF adossé à des stocks physiques) atteint des records. Et ces records devraient être battus en 2011.

Toujours selon ce spécialiste, la hausse de la production minière de 3% en 2011 sera absorbée par la demande industrielle et celle des investisseurs. Ce qui permettra à l'once de s'échanger au-dessus des 30 $ en 2011, en moyenne.

Côté soft, les cours sont en repli, craintes inflationnistes sur la Chine obligent. N'oubliez pas que la Chine est un gros importateur de soja et de maïs notamment.

Pourtant, les fondamentaux restent porteurs. La plupart des pays producteurs sont confrontés à des caprices météorologiques qui vont peser sur l'offre. Les stocks sont globalement faibles. Et la demande reste entière, voire plus forte que d'habitude puisque les pays dont la récolte intérieure a été affectée par les pluies ou la sècheresse, se retrouvent à acheter des softs/céréales sur les marchés internationaux au moment même où ceux-ci sont moins bien achalandés.

Petit mot sur le sucre :
Alors qu'il atteignait un record à plus de 33 cents la livre à New York il y a quelques jours, il a dévissé en quelques séances à 26,5 cents avant de se reprendre un peu. Baisse pour les raisons sus-citées, mais surtout parce que les autorités de marché ont intempestivement changées les règles de marché en décidant unilatéralement de relever les marges obligatoires sur les positions future des intervenants. Ce qui a obligé bon nombre d'entre eux à déboucler leurs positions.

J'essaie de faire un point sur le sucre pour vous cette semaine ; car les fondamentaux restent à mon avis porteurs. L'ISO (Organisation internationale du sucre) vient d'ailleurs déjà de revoir l'excédent de marché prévu pour la saison qui vient de s'ouvrir (2010/11) à la baisse : à 1,29 million de tonnes.

Plus que jamais, ouvrez l'œil
D'une façon générale, je vous recommande de suivre les cours de près. Il y aura certainement des points d'entrée intéressants sur certaines matières à mettre à profit pour prendre opportunément position. Dans les prochains jours et semaines.

D'ici là, restez à l'écoute.

Isabelle Mouilleseaux


L'argent, à contre-courant, continue de progresser
Isabelle Mouilleseaux


Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
12 novembre
2010 Vendredi
19 novembre
2010 Variation/
semaine Variation depuis juin 2010
Aluminium* 2 457 2 260 -8,02% 15%
Cuivre* 8 681 8 391 -3,34% 29%
Plomb* 2 550 2 270 -10,98% 34%
Nickel* 23 695 21 740 -8,25% 12%
Etain 26 750 25 150 -5,98% 50%
Zinc* 2 454 2 153 -12,25% 23%
Acier (Méditerranéen) 517 505 -2,32% 25%
Pétrole light
(New York 1 mois) 85,51 82,53 -3,48% 17%**
Or (spot) 1 368,80 1 354,00 -1,08% 13%***
Argent (spot) 26,04 27,35 5,03% 53%***
Platine (spot) 1666 1664 -0,12% 10%***
Palladium (spot) 676,00 701,00 3,70% 56%***
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 6,76 6,49 -3,99% 48%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 5,42 5,26 -2,95% 51%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 12,77 12,15 -4,86% 29%


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Message  scalpa Mar 23 Nov - 9:02

la crise mondiale - Page 3 Pose2010 Chut je lis le post a clown
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Message  didier le recycleur Mar 23 Nov - 9:23

merci ............... PASCAL Laughing
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Message  scalpa Mar 23 Nov - 9:27

nettoyeur rouge a écrit:merci ............... PASCAL Laughing
chut la crise mondiale - Page 3 Pouait10
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