la crise mondiale
+2
Rastafari63
didier le recycleur
6 participants
les ferrailleurs modernes :: hello :: les ferailleurs chineurs modernes :: les métaux :: fiches techniques
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
la crise mondiale
la crise mondiale tout le monde en parle mais qu'en est elle
moi je me suis abonné par mail afin d'en connaitre le fin fond et vous en faire parvenir les infos que je recevrai
c'est barbant mais chose sur on ne finira pas forcement idiot,quoi que
le sucre
Effondrement du sucre ? Et maintenant, que faire...
Isabelle Mouilleseaux
Aujourd'hui, je voudrais revenir avec vous sur le sucre.
Je vous rappelle très rapidement la situation fondamentale
Cette saison, l'offre a été fortement perturbée par les caprices d'El Niño. Caprices qui ont frappé de plein fouet les deux plus gros producteurs de sucre de la planète : le Brésil et l'Inde.
Trop de pluie sur le Brésil, sécheresse sur l'Inde, résultat : un très fort recul de la production mondiale et l'assèchement du marché international du sucre.
Parallèlement, la demande ne se dément pas et s'inscrit en hausse de 2,5% encore cette année.
Et comme cela fait trois ans de suite que le marché du sucre est déficitaire et que nous "pompons" allègrement dans le stock mondial pour faire "la rallonge", celui-ci atteint des niveaux très bas. Ce qui stresse le marché davantage encore.
Voilà comment on en est arrivé à faire flamber le cours.
Offre en baisse, demande en hausse, stock limité... forcément les prix flambent
Le cours passe de 10 à 30 cents la livre en un an. Un cours multiplié par trois.
Regardez.
Après la flambée, le krach
Comme toutes les bulles, celle-ci était condamnée à imploser. Ce qu'elle a fait récemment.
Regardez.
Division du cours par deux en deux mois.
Décrochage violent et rapide
Ce décrochage était prévisible. Et il est justifié. En effet, la production de sucre à venir (pour la saison 2010/2011) est attendue en très forte hausse.
Mais tout de même, le moins qu'on puisse dire, c'est que le décrochage a été violent. Et ultra-rapide. En tout cas bien plus rapide que je ne l'anticipais. Il a aussi surpris les spécialistes du sucre.
Pourtant, d'ici à la fin de l'été, le marché devrait fondamentalement rester tendu :
- L'offre n'est pas encore là (arrivages à prévoir à la rentrée) ;
- Et les "appels d'offres" des pays importateurs de sucre vont se succéder d'ici la fin de l'été. Car les pays importateurs ont largement puisé et vidé leurs stocks de sucre pour éviter d'avoir à acheter le sucre au prix fort ces derniers mois. A présent, il est inévitable qu'ils se tournent vers le marché international du sucre pour s'approvisionner. Or celui-ci est fort peu achalandé.
Pour toutes ces raisons, je pensais que le cours du sucre allait chuter progressivement
Par paliers, de 30 cents à ma cible des 16 cents.
Il est allé direct sur les 16 cents, sans transition... faisant fi des tensions possibles sur les six prochains mois, et intégrant directement la production massive attendue sur 2010/2011 dans le cours.
Probablement les investisseurs ont-ils joué la baisse et poussé le mouvement jusqu'à l'extrême pour en maximiser sa profitabilité. Sans tenir compte des fondamentaux court-terme.
Et maintenant ?
Le cours peut-il revenir vers les 25 cents ?
Difficile à dire.
Fondamentalement, c'est tout à fait possible puisque le marché restera tendu jusqu'à l'été.
Mais pour l'instant, les cours tournent autour des 17 cents.
Que dit l'analyse technique ?
Pour ceux qui comprennent un peu Elliott (je fais une petite parenthèse technique, pour les "allergiques à l'AT", rendez-vous directement à la conclusion), il semblerait que nous soyons dans une ABC géante, entamée en 1973. Et le pic du mois de février dernier à 30 cents serait la fin de la vague B. Nous serions donc depuis deux mois au début d'une grande vague C.
Comme vous le savez peut-être, cette vague baissière C devrait se décomposer en 5 sous-vagues 1-2-3-4-5 (dont les vagues 1, 3 et 5 peuvent elles aussi se décomposer en 5 sous-vagues).
A partir de là, deux scénarios
Soit la chute du cours du sucre de 30 cents à 16 cents correspond à la vague 1 (elle-même décomposée en 5 temps). Et dans ce cas, il faut s'attendre à un rebond (vague 2 corrective).
Cette vague 2 corrective, si elle a lieu, pourrait faire revenir le cours du sucre sur les 25 cents, résistance forte.
Suivront les 3-4-5 qui continueront de faire plonger le sucre.
Autre scénario possible :
La chute du cours de 30 cents à 16 cents "n'est pas terminée" et nous n'en sommes qu'à la vague 3 de l'impulsion 1-2-3-4-5. Et il faut s'attendre à une vague 4 et 5. Dans ce cas, on continue de plonger.
Et une fois terminée l'impulsive, nous aurons la corrective (la grande 2) qui pourra éventuellement faire remonter le cours jusqu'à 25 cents avant de chuter à nouveau.
Conclusion pratique
- Soit vous êtes déjà positionné short (vendeur)
Et si j'étais vous je conserverais ma position car, quel que soit le scénario à venir, le sucre devrait continuer de baisser vers les 13,50. Je ne m'inquièterais pas des rebonds intermédiaires.
- Soit vous n'êtes pas positionné et voici ce que je ferais
- En aucun cas je prendrais le risque d'entrer long (acheteur) sur le sucre. Même si le potentiel de rebond existe. Tant fondamentalement que techniquement.
- En revanche, si le sucre devait effectivement revenir sur les 25 cents, je prendrais alors une position short (vendeuse) pour jouer le retour sur les 16 cents, et 13,50 cents en extension.
moi je me suis abonné par mail afin d'en connaitre le fin fond et vous en faire parvenir les infos que je recevrai
c'est barbant mais chose sur on ne finira pas forcement idiot,quoi que
le sucre
Effondrement du sucre ? Et maintenant, que faire...
Isabelle Mouilleseaux
Aujourd'hui, je voudrais revenir avec vous sur le sucre.
Je vous rappelle très rapidement la situation fondamentale
Cette saison, l'offre a été fortement perturbée par les caprices d'El Niño. Caprices qui ont frappé de plein fouet les deux plus gros producteurs de sucre de la planète : le Brésil et l'Inde.
Trop de pluie sur le Brésil, sécheresse sur l'Inde, résultat : un très fort recul de la production mondiale et l'assèchement du marché international du sucre.
Parallèlement, la demande ne se dément pas et s'inscrit en hausse de 2,5% encore cette année.
Et comme cela fait trois ans de suite que le marché du sucre est déficitaire et que nous "pompons" allègrement dans le stock mondial pour faire "la rallonge", celui-ci atteint des niveaux très bas. Ce qui stresse le marché davantage encore.
Voilà comment on en est arrivé à faire flamber le cours.
Offre en baisse, demande en hausse, stock limité... forcément les prix flambent
Le cours passe de 10 à 30 cents la livre en un an. Un cours multiplié par trois.
Regardez.
Après la flambée, le krach
Comme toutes les bulles, celle-ci était condamnée à imploser. Ce qu'elle a fait récemment.
Regardez.
Division du cours par deux en deux mois.
Décrochage violent et rapide
Ce décrochage était prévisible. Et il est justifié. En effet, la production de sucre à venir (pour la saison 2010/2011) est attendue en très forte hausse.
Mais tout de même, le moins qu'on puisse dire, c'est que le décrochage a été violent. Et ultra-rapide. En tout cas bien plus rapide que je ne l'anticipais. Il a aussi surpris les spécialistes du sucre.
Pourtant, d'ici à la fin de l'été, le marché devrait fondamentalement rester tendu :
- L'offre n'est pas encore là (arrivages à prévoir à la rentrée) ;
- Et les "appels d'offres" des pays importateurs de sucre vont se succéder d'ici la fin de l'été. Car les pays importateurs ont largement puisé et vidé leurs stocks de sucre pour éviter d'avoir à acheter le sucre au prix fort ces derniers mois. A présent, il est inévitable qu'ils se tournent vers le marché international du sucre pour s'approvisionner. Or celui-ci est fort peu achalandé.
Pour toutes ces raisons, je pensais que le cours du sucre allait chuter progressivement
Par paliers, de 30 cents à ma cible des 16 cents.
Il est allé direct sur les 16 cents, sans transition... faisant fi des tensions possibles sur les six prochains mois, et intégrant directement la production massive attendue sur 2010/2011 dans le cours.
Probablement les investisseurs ont-ils joué la baisse et poussé le mouvement jusqu'à l'extrême pour en maximiser sa profitabilité. Sans tenir compte des fondamentaux court-terme.
Et maintenant ?
Le cours peut-il revenir vers les 25 cents ?
Difficile à dire.
Fondamentalement, c'est tout à fait possible puisque le marché restera tendu jusqu'à l'été.
Mais pour l'instant, les cours tournent autour des 17 cents.
Que dit l'analyse technique ?
Pour ceux qui comprennent un peu Elliott (je fais une petite parenthèse technique, pour les "allergiques à l'AT", rendez-vous directement à la conclusion), il semblerait que nous soyons dans une ABC géante, entamée en 1973. Et le pic du mois de février dernier à 30 cents serait la fin de la vague B. Nous serions donc depuis deux mois au début d'une grande vague C.
Comme vous le savez peut-être, cette vague baissière C devrait se décomposer en 5 sous-vagues 1-2-3-4-5 (dont les vagues 1, 3 et 5 peuvent elles aussi se décomposer en 5 sous-vagues).
A partir de là, deux scénarios
Soit la chute du cours du sucre de 30 cents à 16 cents correspond à la vague 1 (elle-même décomposée en 5 temps). Et dans ce cas, il faut s'attendre à un rebond (vague 2 corrective).
Cette vague 2 corrective, si elle a lieu, pourrait faire revenir le cours du sucre sur les 25 cents, résistance forte.
Suivront les 3-4-5 qui continueront de faire plonger le sucre.
Autre scénario possible :
La chute du cours de 30 cents à 16 cents "n'est pas terminée" et nous n'en sommes qu'à la vague 3 de l'impulsion 1-2-3-4-5. Et il faut s'attendre à une vague 4 et 5. Dans ce cas, on continue de plonger.
Et une fois terminée l'impulsive, nous aurons la corrective (la grande 2) qui pourra éventuellement faire remonter le cours jusqu'à 25 cents avant de chuter à nouveau.
Conclusion pratique
- Soit vous êtes déjà positionné short (vendeur)
Et si j'étais vous je conserverais ma position car, quel que soit le scénario à venir, le sucre devrait continuer de baisser vers les 13,50. Je ne m'inquièterais pas des rebonds intermédiaires.
- Soit vous n'êtes pas positionné et voici ce que je ferais
- En aucun cas je prendrais le risque d'entrer long (acheteur) sur le sucre. Même si le potentiel de rebond existe. Tant fondamentalement que techniquement.
- En revanche, si le sucre devait effectivement revenir sur les 25 cents, je prendrais alors une position short (vendeuse) pour jouer le retour sur les 16 cents, et 13,50 cents en extension.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
l'or noir
Lundi 26 avril 2010
Paris, France
Dans cette édition :
Or noir : "le krach est inévitable"
C'est le moment d'ouvrir les yeux
Marc Mayor, rédacteur de La lettre de Marc Mayor
Mettez editomp@publications-agora.fr dans votre carnet d'adresse pour éviter que des filtres
anti-Spam ne bloquent intempestivement la réception de votre Edito Matières Premières & Devises.
Bonjour,
Ne pouvant être des vôtres, il n'y aura aujourd'hui pas le point hebdomadaire auquel vous êtes habitué.
Retenez que la semaine a été favorable aux métaux précieux, notamment aux platinoïdes, dont les cours grimpent toujours.
Repli généralisé de nos métaux de base en revanche. Métaux qui avaient atteint des niveaux record la semaine précédente. La reprise du dollar dope les prises de bénéfices !
Je vous joins ci-dessous mon petit tableau habituel.
En attendant, ça bouge sur les marchés...
1. les taux grecs montent toujours. Angela reste ferme : "des faits et des engagements !", réclame-t-elle à la Grèce. Elle n'a pas tort.
2. l'étau se resserre autour de Goldman. "L'intouchable", frappé en plein coeur, va-t-il tomber de son piédestal ?...
3. jackpot au Japon ! Sa dette publique atteint 200% du PIB. A côté de lui, la Grèce fait presque figure de bon élève ! Pourtant, personne ne dit rien. Personne ne semble s'inquiéter de cette dette explosive. A l'image du monstrueux endettement anglais ou américain...
Ces pays sont eux aussi "intouchables". Comme l'était Goldman jusqu'ici. Mais pour encore combien de temps ?
Rien ne tourne rond... et pourtant ce matin le CAC ouvrait en méga gap haussier et passe le seuil psychologique des 4 000 points !
Tout va bien madame la Marquise... tout va bien.
Je vous laisse en compagnie de Marc Mayor qui va vous parler du pétrole.
A demain !
Isabelle Mouilleseaux
Cours à
3 mois Vendredi
16 avril
2010 Vendredi
23 avril
2010 Variation/ semaine
Aluminium* 2 482 2 296 -7,49%
Cuivre* 7 940 7 695 -3,09%
Plomb* 2 385 2 279 -4,44%
Nickel* 27 590 26 765 -2,99%
Etain 19 175 18 995 -0,94%
Zinc* 2 522 2 395 -5,04%
Acier (Méditerranéen) 590 510 -13,56%
Or (spot) 1 136,80 1 157,50 1,82%
Argent (spot) 17,7 18,28 3,28%
Platine (spot) 1 689,00 1 741,00 3,08%
* cours en $ sur le LME à trois mois
Or noir : "le krach est inévitable"
Marc Mayor, rédacteur de La lettre de Marc Mayor
La France n'a pas de pétrole, mais elle a des idées, c'est bien connu
Le reste du monde a du pétrole, mais aussi beaucoup d'idées sur la façon dont on peut trafiquer les chiffres des réserves mondiales...
En fait, ces dernières sont exagérées de 30%. Parce que les pays producteurs mentent et que les agences internationales qui compilent les statistiques sont inefficaces, voire pire. Vous pensiez que vos petits-enfants auraient accès à un pétrole abondant et pas cher ?
C'est le moment d'ouvrir les yeux
Jusqu'ici, la pensée unique partait du principe que la planète abrite entre 1 150 milliards et 1 350 milliards de barils d'or noir. De quoi faire le plein assez souvent, me direz-vous. Au rythme de consommation actuel -- quelque 80 millions de barils par jour -- cela nous fait une bonne quarantaine d'années de consommation.
Les réserves sont exagérées de 30%
Le problème, c'est que l'université d'Oxford vient de révéler que les réserves mondiales seraient plutôt dans une fourchette de 850 à 900 milliards de barils, soit un bon tiers de moins. Cela correspond au maximum à 30 ans de consommation actuelle, sans compter l'inévitable augmentation de la consommation en Chine ou en Inde.
Le compte à rebours va commencer...
Dès 2014, poursuivent les chercheurs d'Oxford emmenés par Sir David King, la demande sera supérieure à l'offre. En clair, nous taperons alors dans les stocks, qui se réduiront à la vitesse grand V.
Tic-tac : cela commence dans quatre ans...
Comment en est-on arrivé là ?
Les mensonges des pays producteurs, en particulier ceux appartenant à l'OPEP, ne sont pas une nouveauté : chacun a surévalué ses réserves dans les années 80 alors qu'il s'agissait d'obtenir des parts de marché.
Le raisonnement était simple : davantage de parts de marché = un quota de production plus important au sein du cartel = davantage de revenus pour le pays. Alors, face à cela, un petit mensonge par-ci par-là, hein...
Sauf que...
Sauf que les institutions internationales qui étudient le marché du pétrole ne prennent pas en compte cet aspect politique des estimations. Pas plus l'Agence internationale de l'énergie (IEA) que l'Agence d'information sur l'énergie (l'Energy Information Administration ou EIA, supposée indépendante du Département de l'énergie américain).
Les cartes sont biaisées
C'est un peu comme si un institut de sondage savait que toutes les personnes qu'il interroge mentent systématiquement, mais qu'il fait comme si de rien n'était...
Pour en finir avec ces erreurs soi-disant statistiques, l'étude d'Oxford regrette également que le pétrole non conventionnel – les sables bitumineux du Canada par exemple - soit inclus dans les calculs publics. "L'AIE est financée par ses membres et elle doit faire en sorte qu'ils soient des clients satisfaits", résume Sir David King, qui fut le conseiller scientifique du gouvernement de sa Gracieuse Majesté...
Oui, je sais : on vous a déjà fait le coup...
Oui, je sais : on vous a déjà fait le coup du pétrole rare dans les années 70, et pourtant rien n'a changé. Alors, les théories du complot à la Mayor, ça vous laisse de marbre.
N'empêche qu'en septembre dernier, selon le Wall Street Journal, les spécialistes interrogés par Dow Jones s'attendaient à un recul des stocks américains de 2,5 millions de barils la semaine du 11 septembre. Dans les faits, la baisse a atteint 4,7 millions de barils. Or une "correction" bienvenue des stocks à Cushing, Oklahoma (la plus importante plateforme de stockage commercial aux Etats-Unis) a été passée dans les chiffres officiels, pour équilibrer les choses. Résultat : les cours ont bondi de 2,2% quand même.
Un sévère krach énergétique est inévitable...
"Un sévère krach énergétique est inévitable sans une expansion massive des capacités de production et de raffinage", avance le dernier rapport du Joint Forces Command, une émanation du Département de la défense américain chargée de réfléchir aux crises futures.
Ces gens, passablement occupés, estiment que le pétrole et le charbon demeureront les principales sources d'énergie jusqu'en 2030. Mais pour cela, il faudra trouver l'équivalent des réserves saoudiennes tous les sept ans. Bonne chance !
Les compagnies pétrolières vont manquer d'ingénieurs, de plateformes de production et de raffineries, conclut le JFC.
Certains vont se mettre à prier que le volcan islandais Eyjafjöll continue à cracher ses cendres jusqu'à la nuit des temps, cela permettrait déjà de réduire la consommation de kérosène...
Lundi 26 avril 2010
Paris, France
Dans cette édition :
Or noir : "le krach est inévitable"
C'est le moment d'ouvrir les yeux
Marc Mayor, rédacteur de La lettre de Marc Mayor
Mettez editomp@publications-agora.fr dans votre carnet d'adresse pour éviter que des filtres
anti-Spam ne bloquent intempestivement la réception de votre Edito Matières Premières & Devises.
Bonjour,
Ne pouvant être des vôtres, il n'y aura aujourd'hui pas le point hebdomadaire auquel vous êtes habitué.
Retenez que la semaine a été favorable aux métaux précieux, notamment aux platinoïdes, dont les cours grimpent toujours.
Repli généralisé de nos métaux de base en revanche. Métaux qui avaient atteint des niveaux record la semaine précédente. La reprise du dollar dope les prises de bénéfices !
Je vous joins ci-dessous mon petit tableau habituel.
En attendant, ça bouge sur les marchés...
1. les taux grecs montent toujours. Angela reste ferme : "des faits et des engagements !", réclame-t-elle à la Grèce. Elle n'a pas tort.
2. l'étau se resserre autour de Goldman. "L'intouchable", frappé en plein coeur, va-t-il tomber de son piédestal ?...
3. jackpot au Japon ! Sa dette publique atteint 200% du PIB. A côté de lui, la Grèce fait presque figure de bon élève ! Pourtant, personne ne dit rien. Personne ne semble s'inquiéter de cette dette explosive. A l'image du monstrueux endettement anglais ou américain...
Ces pays sont eux aussi "intouchables". Comme l'était Goldman jusqu'ici. Mais pour encore combien de temps ?
Rien ne tourne rond... et pourtant ce matin le CAC ouvrait en méga gap haussier et passe le seuil psychologique des 4 000 points !
Tout va bien madame la Marquise... tout va bien.
Je vous laisse en compagnie de Marc Mayor qui va vous parler du pétrole.
A demain !
Isabelle Mouilleseaux
Cours à
3 mois Vendredi
16 avril
2010 Vendredi
23 avril
2010 Variation/ semaine
Aluminium* 2 482 2 296 -7,49%
Cuivre* 7 940 7 695 -3,09%
Plomb* 2 385 2 279 -4,44%
Nickel* 27 590 26 765 -2,99%
Etain 19 175 18 995 -0,94%
Zinc* 2 522 2 395 -5,04%
Acier (Méditerranéen) 590 510 -13,56%
Or (spot) 1 136,80 1 157,50 1,82%
Argent (spot) 17,7 18,28 3,28%
Platine (spot) 1 689,00 1 741,00 3,08%
* cours en $ sur le LME à trois mois
Or noir : "le krach est inévitable"
Marc Mayor, rédacteur de La lettre de Marc Mayor
La France n'a pas de pétrole, mais elle a des idées, c'est bien connu
Le reste du monde a du pétrole, mais aussi beaucoup d'idées sur la façon dont on peut trafiquer les chiffres des réserves mondiales...
En fait, ces dernières sont exagérées de 30%. Parce que les pays producteurs mentent et que les agences internationales qui compilent les statistiques sont inefficaces, voire pire. Vous pensiez que vos petits-enfants auraient accès à un pétrole abondant et pas cher ?
C'est le moment d'ouvrir les yeux
Jusqu'ici, la pensée unique partait du principe que la planète abrite entre 1 150 milliards et 1 350 milliards de barils d'or noir. De quoi faire le plein assez souvent, me direz-vous. Au rythme de consommation actuel -- quelque 80 millions de barils par jour -- cela nous fait une bonne quarantaine d'années de consommation.
Les réserves sont exagérées de 30%
Le problème, c'est que l'université d'Oxford vient de révéler que les réserves mondiales seraient plutôt dans une fourchette de 850 à 900 milliards de barils, soit un bon tiers de moins. Cela correspond au maximum à 30 ans de consommation actuelle, sans compter l'inévitable augmentation de la consommation en Chine ou en Inde.
Le compte à rebours va commencer...
Dès 2014, poursuivent les chercheurs d'Oxford emmenés par Sir David King, la demande sera supérieure à l'offre. En clair, nous taperons alors dans les stocks, qui se réduiront à la vitesse grand V.
Tic-tac : cela commence dans quatre ans...
Comment en est-on arrivé là ?
Les mensonges des pays producteurs, en particulier ceux appartenant à l'OPEP, ne sont pas une nouveauté : chacun a surévalué ses réserves dans les années 80 alors qu'il s'agissait d'obtenir des parts de marché.
Le raisonnement était simple : davantage de parts de marché = un quota de production plus important au sein du cartel = davantage de revenus pour le pays. Alors, face à cela, un petit mensonge par-ci par-là, hein...
Sauf que...
Sauf que les institutions internationales qui étudient le marché du pétrole ne prennent pas en compte cet aspect politique des estimations. Pas plus l'Agence internationale de l'énergie (IEA) que l'Agence d'information sur l'énergie (l'Energy Information Administration ou EIA, supposée indépendante du Département de l'énergie américain).
Les cartes sont biaisées
C'est un peu comme si un institut de sondage savait que toutes les personnes qu'il interroge mentent systématiquement, mais qu'il fait comme si de rien n'était...
Pour en finir avec ces erreurs soi-disant statistiques, l'étude d'Oxford regrette également que le pétrole non conventionnel – les sables bitumineux du Canada par exemple - soit inclus dans les calculs publics. "L'AIE est financée par ses membres et elle doit faire en sorte qu'ils soient des clients satisfaits", résume Sir David King, qui fut le conseiller scientifique du gouvernement de sa Gracieuse Majesté...
Oui, je sais : on vous a déjà fait le coup...
Oui, je sais : on vous a déjà fait le coup du pétrole rare dans les années 70, et pourtant rien n'a changé. Alors, les théories du complot à la Mayor, ça vous laisse de marbre.
N'empêche qu'en septembre dernier, selon le Wall Street Journal, les spécialistes interrogés par Dow Jones s'attendaient à un recul des stocks américains de 2,5 millions de barils la semaine du 11 septembre. Dans les faits, la baisse a atteint 4,7 millions de barils. Or une "correction" bienvenue des stocks à Cushing, Oklahoma (la plus importante plateforme de stockage commercial aux Etats-Unis) a été passée dans les chiffres officiels, pour équilibrer les choses. Résultat : les cours ont bondi de 2,2% quand même.
Un sévère krach énergétique est inévitable...
"Un sévère krach énergétique est inévitable sans une expansion massive des capacités de production et de raffinage", avance le dernier rapport du Joint Forces Command, une émanation du Département de la défense américain chargée de réfléchir aux crises futures.
Ces gens, passablement occupés, estiment que le pétrole et le charbon demeureront les principales sources d'énergie jusqu'en 2030. Mais pour cela, il faudra trouver l'équivalent des réserves saoudiennes tous les sept ans. Bonne chance !
Les compagnies pétrolières vont manquer d'ingénieurs, de plateformes de production et de raffineries, conclut le JFC.
Certains vont se mettre à prier que le volcan islandais Eyjafjöll continue à cracher ses cendres jusqu'à la nuit des temps, cela permettrait déjà de réduire la consommation de kérosène...
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Meurtre "entre petits amis" avec préméditation
Isabelle Mouilleseaux
Imaginez que vous soyez un banquier d'affaires...
Un banquier aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu'influent. Un banquier et qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values.
Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer "vos petits produits maison" aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière...
Imaginez que vous puissiez mettre tout ce que vous voulez dans ces "petits produits maison". Vous êtes comme un artiste qui jongle avec ses couleurs. Il ne vous reste plus qu'à les coucher sur le papier pour faire émerger une oeuvre d'art... Voici comment.
Le marché immobilier cartonne, une véritable bulle se forme
Vous sentez le bon coup : Il faut shorter. Tout cela ne peut qu'exploser !
Un petit brainstorming entre amis, et hop ! L'affaire est dans le sac.
Vous voilà déjà entre train de concocter un petit produit immobilier maison, un "spécial Goldman", à base d'emprunts hypothécaires immobiliers les plus toxiques que vous puissiez ramasser sur le marché.
Vous allez voir vos amis les agences de notation qui vous estampillent votre petit produit maison "gros rendement sans risque". Il ne vous reste plus qu'à vendre vos "petites douceurs" à vos amis banquiers qui s'occuperont d'écouler la marchandise. Vous gagnez sur les volumes vendus. Votre produit fait un tabac.
Mais vous pouvez faire beaucoup plus fort. Gagner beaucoup plus
Il vous suffit d'ajouter un peu de rouge à votre tableau. En "jouant contre vos propres produits maison" ! Car vous savez que le marché immobilier va craquer, et que les emprunts hypothécaires immobiliers concentrés dans votre petit produit maison feront défaut, tant ils sont toxiques. Vous avez tout prévu. Depuis le début. Jackpot assuré !
Mieux encore : vous vendez vos "petits produits maison" à découvert et en parallèle achetez des assurances (CDS) contre le risque de défaut des actifs ultra-toxiques de votre produit. Ces contrats d'assurance, forcément, vont voir leur valeur flamber au fur et à mesure que vos petits emprunts hypothécaires, sélectionnés par vous avec tant de soin et préméditation, feront défaut.
Un milliard de gains rien que sur les CDS...
C'est un meurtre "entre petits amis" avec préméditation...
Certes, j'exagère.
Oui, je caricature à l'extrême.
Certes, la justice n'est pas passée.
Je sais, rien n'est "prouvé".
Oui, Goldman est juste "présumé coupable".
Juste présumé... rien de plus.
En revanche, les gains générés par ces petits arrangements entre amis sont bien là, eux.
Sonnants et trébuchants.
Que faire conte de tels agissements ?
Demandez à Obama... il paraît qu'il a des idées. Des idées qui ont bien du mal à passer !
[NDLR : Simone Wapler vous dirait d'acheter de l'or. Physique (oubliez le papier). Au moins, vous savez ce que vous achetez. Et quoi qu'il arrive, votre or ne partira pas en fumée
Isabelle Mouilleseaux
Imaginez que vous soyez un banquier d'affaires...
Un banquier aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu'influent. Un banquier et qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values.
Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer "vos petits produits maison" aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière...
Imaginez que vous puissiez mettre tout ce que vous voulez dans ces "petits produits maison". Vous êtes comme un artiste qui jongle avec ses couleurs. Il ne vous reste plus qu'à les coucher sur le papier pour faire émerger une oeuvre d'art... Voici comment.
Le marché immobilier cartonne, une véritable bulle se forme
Vous sentez le bon coup : Il faut shorter. Tout cela ne peut qu'exploser !
Un petit brainstorming entre amis, et hop ! L'affaire est dans le sac.
Vous voilà déjà entre train de concocter un petit produit immobilier maison, un "spécial Goldman", à base d'emprunts hypothécaires immobiliers les plus toxiques que vous puissiez ramasser sur le marché.
Vous allez voir vos amis les agences de notation qui vous estampillent votre petit produit maison "gros rendement sans risque". Il ne vous reste plus qu'à vendre vos "petites douceurs" à vos amis banquiers qui s'occuperont d'écouler la marchandise. Vous gagnez sur les volumes vendus. Votre produit fait un tabac.
Mais vous pouvez faire beaucoup plus fort. Gagner beaucoup plus
Il vous suffit d'ajouter un peu de rouge à votre tableau. En "jouant contre vos propres produits maison" ! Car vous savez que le marché immobilier va craquer, et que les emprunts hypothécaires immobiliers concentrés dans votre petit produit maison feront défaut, tant ils sont toxiques. Vous avez tout prévu. Depuis le début. Jackpot assuré !
Mieux encore : vous vendez vos "petits produits maison" à découvert et en parallèle achetez des assurances (CDS) contre le risque de défaut des actifs ultra-toxiques de votre produit. Ces contrats d'assurance, forcément, vont voir leur valeur flamber au fur et à mesure que vos petits emprunts hypothécaires, sélectionnés par vous avec tant de soin et préméditation, feront défaut.
Un milliard de gains rien que sur les CDS...
C'est un meurtre "entre petits amis" avec préméditation...
Certes, j'exagère.
Oui, je caricature à l'extrême.
Certes, la justice n'est pas passée.
Je sais, rien n'est "prouvé".
Oui, Goldman est juste "présumé coupable".
Juste présumé... rien de plus.
En revanche, les gains générés par ces petits arrangements entre amis sont bien là, eux.
Sonnants et trébuchants.
Que faire conte de tels agissements ?
Demandez à Obama... il paraît qu'il a des idées. Des idées qui ont bien du mal à passer !
[NDLR : Simone Wapler vous dirait d'acheter de l'or. Physique (oubliez le papier). Au moins, vous savez ce que vous achetez. Et quoi qu'il arrive, votre or ne partira pas en fumée
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Au coeur de la Fed, une voix discordante s'élève
Jérôme Revillier
Ce jeudi, nous connaîtrons le nouveau communiqué du Comité monétaire de la Fed.
Nouveau ? Pas si sûr ... car aucun changement dans la politique monétaire ne devrait apparaître et la désormais fameuse extended period devrait être maintenue.
A moins que...
Une voix discordante s'élève
Les minutes de la réunion de Mars publiées en début du mois ont montré qu'un des membres du Comité s'inquiétait de l'impact de la rhétorique actuelle sur un déséquilibre possible des marchés financiers.
En effet, M. Hoenig a voté contre le dernier communiqué, estimant qu'il n'était plus opportun d'indiquer que les conditions économiques et financières étaient de nature à justifier "des niveaux exceptionnellement bas des taux des fonds fédéraux pour une période prolongée."
Mais le piège s'est déjà refermé sur la Banque centrale qui se retrouve obligée de ménager les marchés qui se sont complètement déconnectés de la réalité, et qui ont connu une hausse impressionnante soutenue par l'argent facile et des taux proches de zéro.
Si d'autres membres du comité devaient rejoindre Hoenig, il faudrait s'attendre à une forte correction des indices.
Les devises à l'affût
Sur le Forex, le marché est finalement assez stable avec un euro/dollar qui baisse doucement :
- sous la pression de la crise grecque ;
- mais aussi avec les inquiétudes grandissantes au Portugal et en Espagne qui commencent à souffrir sur les marchés obligataires. Le taux à 10 ans du Portugal a, par exemple, grimpé à plus de 5% ces derniers jours.
Taux d'intérêt portugais à 10 ans. Source : Bloomberg.com
Le marché est entré dans une phase d'attente, qui laisse place à des réactions quasi "épidermiques" des cours dès qu'une annonce d'importance est faite. Ainsi, il est très difficile de capter les bons mouvements sans s'exposer à des retours violents.
Vous l'aurez compris, il vaut mieux repérer les niveaux clés et prendre son mal en patience.
EUR/USD : encore du potentiel à la baisse
La paire phare du marché des changes est clairement orientée à la baisse.
La crise grecque, les tensions entre pays membres et un niveau de chômage qui reste élevé pèsent sur la monnaie unique.
Le billet vert, lui, profite toujours des perspectives de resserrement monétaire de la part de la Fed mais aussi d'une certaine confiance en l'économie américaine à rebondir plus rapidement que les autres.
EUR/USD quotidien
Ma stratégie
Graphiquement, la paire évolue dans un grand triangle dirigé par une tendance de fond plutôt baissière comme en attestent les moyennes mobiles à 100 et à 200 jours.
Le nouveau support de référence est à 1,32 et a été testé la semaine passée.
Tant que la paire ne repasse pas au-dessus de 1,3420 à court terme et 1,35 $, on pourrait avoir une accélération baissière nous amenant à tester la barrière symbolique des 1,30 puis 1,2850.
A l'inverse, en cas de passage au-dessus de 1,35, les objectifs seront à 1,3690 et à 1,38.
Bons trades.
Jérôme Revillier
Ce jeudi, nous connaîtrons le nouveau communiqué du Comité monétaire de la Fed.
Nouveau ? Pas si sûr ... car aucun changement dans la politique monétaire ne devrait apparaître et la désormais fameuse extended period devrait être maintenue.
A moins que...
Une voix discordante s'élève
Les minutes de la réunion de Mars publiées en début du mois ont montré qu'un des membres du Comité s'inquiétait de l'impact de la rhétorique actuelle sur un déséquilibre possible des marchés financiers.
En effet, M. Hoenig a voté contre le dernier communiqué, estimant qu'il n'était plus opportun d'indiquer que les conditions économiques et financières étaient de nature à justifier "des niveaux exceptionnellement bas des taux des fonds fédéraux pour une période prolongée."
Mais le piège s'est déjà refermé sur la Banque centrale qui se retrouve obligée de ménager les marchés qui se sont complètement déconnectés de la réalité, et qui ont connu une hausse impressionnante soutenue par l'argent facile et des taux proches de zéro.
Si d'autres membres du comité devaient rejoindre Hoenig, il faudrait s'attendre à une forte correction des indices.
Les devises à l'affût
Sur le Forex, le marché est finalement assez stable avec un euro/dollar qui baisse doucement :
- sous la pression de la crise grecque ;
- mais aussi avec les inquiétudes grandissantes au Portugal et en Espagne qui commencent à souffrir sur les marchés obligataires. Le taux à 10 ans du Portugal a, par exemple, grimpé à plus de 5% ces derniers jours.
Taux d'intérêt portugais à 10 ans. Source : Bloomberg.com
Le marché est entré dans une phase d'attente, qui laisse place à des réactions quasi "épidermiques" des cours dès qu'une annonce d'importance est faite. Ainsi, il est très difficile de capter les bons mouvements sans s'exposer à des retours violents.
Vous l'aurez compris, il vaut mieux repérer les niveaux clés et prendre son mal en patience.
EUR/USD : encore du potentiel à la baisse
La paire phare du marché des changes est clairement orientée à la baisse.
La crise grecque, les tensions entre pays membres et un niveau de chômage qui reste élevé pèsent sur la monnaie unique.
Le billet vert, lui, profite toujours des perspectives de resserrement monétaire de la part de la Fed mais aussi d'une certaine confiance en l'économie américaine à rebondir plus rapidement que les autres.
EUR/USD quotidien
Ma stratégie
Graphiquement, la paire évolue dans un grand triangle dirigé par une tendance de fond plutôt baissière comme en attestent les moyennes mobiles à 100 et à 200 jours.
Le nouveau support de référence est à 1,32 et a été testé la semaine passée.
Tant que la paire ne repasse pas au-dessus de 1,3420 à court terme et 1,35 $, on pourrait avoir une accélération baissière nous amenant à tester la barrière symbolique des 1,30 puis 1,2850.
A l'inverse, en cas de passage au-dessus de 1,35, les objectifs seront à 1,3690 et à 1,38.
Bons trades.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Plan B : La Grèce sort de l'Euro
Isabelle Mouilleseaux
Aujourd'hui, je voulais faire un Edito 100% matières premières, consacré à l'investissement dans les softs commodities. Mais étant donné les circonstances, je vais me pencher sur les marchés, et reporter à demain mon focus sur les matières agricoles.
Un seul ticket. Aller. Sans retour...
Les marchés ont craqué.
L'allumette ?
La dégradation par Standard & Poors de la note souveraine de la Grèce (catégorie JUNK) et du Portugal, qui semble vouloir avec un certain empressement enfourcher le grand toboggan des enfers emprunté par la Grèce. A ce jeu-là, un seul ticket. Aller. Sans retour...
Les marchés "sursensibles" ont immédiatement disjoncté.
Résultat des courses :
Les indices européens ont dévissé violemment hier. Paris perd 3,8%, l'Eurostoxx 50 3,7%, Francfort 2,6%, Madrid 4,2%....
L'onde de choc s'est même propagée aux Etats-Unis. Mais les dégâts ont été relativement limités. Le Dow perd 1,9%, le Nasdaq 1,7%.
En clair, c'est surtout un problème européen. L'Europe est confrontée à ses démons et devra manoeuvrer avec une infinie finesse pour s'en sortir.
Plan B : La Grèce sort de l'Euro
C'est mon avis. Il est très peu partagé.
Il est, je crois, impossible d'imposer "plus" de rigueur encore à un pays en crise sévère, qui a déjà resserré fortement les boulons et qui est en proie aux manifestations de sa population. Inutile de tenter la révolution et d'aggraver les convulsions, il existe un plan B : La Grèce sort de l'Euro.
La méthode argentine...
Il est beaucoup plus réaliste à mon avis de faire sortir la Grèce de l'Euro. De dévaluer son drachme de 50%, ce qui lui donnerait un "bol d'air" pour repartir grâce à une "compétitivité retrouvée", comment en Argentine il y a 10 ans. Une solution nettement moins douloureuse, pour tout le monde.
Et sa dette en euros ?
Le problème est là. Si l'on convertit la dette grecque en euros et si l'on dévalue le drachme, le poids de la dette déjà insupportable enterrera définitivement la Grèce.
Donc plutôt que de servir à la Grèce des milliards sur un plateau, milliards dont la valeur de toute façon partira partiellement en fumée, je pense qu'il vaudrait mieux restructurer la dette grecque, et tirer un trait sur un bon nombre d'ardoises existantes. Ce sera moins douloureux pour la France et l'Allemagne que de faire de nouvelles avances perdues d'avances !
Ensuite, le retour au drachme salvateur est envisageable.
Exit la Grèce.
Pas très diplomatique ?
Certes. Juste très réaliste.
L'Euro y survivra.
Publicité
DANGER SUR LE CAC 40 !
La Deuxième Grande Dépression est en train de tout saborder sur son passage : des marchés boursiers aux entreprises... en passant par le portefeuille des particuliers !
... pourtant, une poignée d'investisseurs s'en sortira deux fois plus prospère : en agissant aujourd'hui vous aurez toutes les cartes en main pour en faire partie.
N'attendez pas pour saisir cette opportunité...
Pourquoi l'inflation est inévitable et pourquoi il faut acheter de l'or
Par Dr. Eberhardt Unger (*)
1. L'inflation sera une nécessité pour "neutraliser" la dette
Depuis des mois, toutes les discussions sur les marchés financiers tournent autour de l'endettement absurde et croissant de la plupart des pays industrialisés.
Les dettes ont atteint un tel niveau qu'il est devenu évident qu'elles ne seront jamais remboursées, et que c'est seulement par l'inflation que la charge pourra être diminuée, en terme réels.
L'inflation sera une nécessité.
2. L'or sert de valeur refuge depuis des mois
Ces tergiversations favorisent la propagation d'un malaise sur les marchés financiers ; malaise qui trouve son pendant dans la forte hausse des encours des ETF adossés aux métaux précieux. Regardez :
3. L'inflation est bien réelle, elle frappe à nos portes
Le taux d'inflation officiel montre toujours un haut degré de la stabilité des prix. Cependant, les méthodes officielles de calcul de l'inflation restent largement contestables et "l'inflation perçue" est nettement plus élevée.
- En Allemagne, le panier de la ménagère coûte aujourd'hui, en euros, autant qu'il y a plusieurs années en arrière, en deutsche mark. Sauf que l'euro vaut le double du mark (1 euro = 2 DM) !
- L'institut Shadow Government Statistics a établi qu'aux Etats-Unis, si l'on calculait les prix à la consommation d'après la méthode qui prévalait jusqu'en 1980, le taux d'inflation actuel serait estimé à 10%.
- Compte tenu de l'explosion du bilan de la Fed qui a augmenté de 140% en quelques mois, ce qui signifie que la masse monétaire a plus que doublé, une reprise de l'inflation est inévitable.
. Les politiques monétaires ultra-laxistes sont également inflationnistes
La politique monétaire des banques centrales toujours ultra-expansive ne pousse pas les capitaux vers des investissements productifs, qui réduisent les risques inflationnistes, mais plutôt dans des spéculations risquées, qui augmentent les risques inflationnistes. Ainsi, dans les deux à trois ans à venir, l'inflation finira par se retrouver dans les indices des prix à la consommation.
5. Où trouver refuge ?
Pour l'investisseur à la recherche d'un "abri sûr", il n'y a que quatre devises avec un marché suffisamment large qui peuvent convenir : le dollar américain, l'euro, le yen et la livre sterling.
Cependant, les quatre régions concernées par ces monnaies sont marquées par des finances publiques peu fiables, souffrent de stagnation de la conjoncture économique et sont sous la menace de graves dangers inflationnistes.
Voilà pourquoi les métaux précieux restent un investissement alternatif très intéressant, avec une dimension mondiale et une notation AAA.
Conclusion : il faut continuer d'investir dans les métaux précieux
Isabelle Mouilleseaux
Aujourd'hui, je voulais faire un Edito 100% matières premières, consacré à l'investissement dans les softs commodities. Mais étant donné les circonstances, je vais me pencher sur les marchés, et reporter à demain mon focus sur les matières agricoles.
Un seul ticket. Aller. Sans retour...
Les marchés ont craqué.
L'allumette ?
La dégradation par Standard & Poors de la note souveraine de la Grèce (catégorie JUNK) et du Portugal, qui semble vouloir avec un certain empressement enfourcher le grand toboggan des enfers emprunté par la Grèce. A ce jeu-là, un seul ticket. Aller. Sans retour...
Les marchés "sursensibles" ont immédiatement disjoncté.
Résultat des courses :
Les indices européens ont dévissé violemment hier. Paris perd 3,8%, l'Eurostoxx 50 3,7%, Francfort 2,6%, Madrid 4,2%....
L'onde de choc s'est même propagée aux Etats-Unis. Mais les dégâts ont été relativement limités. Le Dow perd 1,9%, le Nasdaq 1,7%.
En clair, c'est surtout un problème européen. L'Europe est confrontée à ses démons et devra manoeuvrer avec une infinie finesse pour s'en sortir.
Plan B : La Grèce sort de l'Euro
C'est mon avis. Il est très peu partagé.
Il est, je crois, impossible d'imposer "plus" de rigueur encore à un pays en crise sévère, qui a déjà resserré fortement les boulons et qui est en proie aux manifestations de sa population. Inutile de tenter la révolution et d'aggraver les convulsions, il existe un plan B : La Grèce sort de l'Euro.
La méthode argentine...
Il est beaucoup plus réaliste à mon avis de faire sortir la Grèce de l'Euro. De dévaluer son drachme de 50%, ce qui lui donnerait un "bol d'air" pour repartir grâce à une "compétitivité retrouvée", comment en Argentine il y a 10 ans. Une solution nettement moins douloureuse, pour tout le monde.
Et sa dette en euros ?
Le problème est là. Si l'on convertit la dette grecque en euros et si l'on dévalue le drachme, le poids de la dette déjà insupportable enterrera définitivement la Grèce.
Donc plutôt que de servir à la Grèce des milliards sur un plateau, milliards dont la valeur de toute façon partira partiellement en fumée, je pense qu'il vaudrait mieux restructurer la dette grecque, et tirer un trait sur un bon nombre d'ardoises existantes. Ce sera moins douloureux pour la France et l'Allemagne que de faire de nouvelles avances perdues d'avances !
Ensuite, le retour au drachme salvateur est envisageable.
Exit la Grèce.
Pas très diplomatique ?
Certes. Juste très réaliste.
L'Euro y survivra.
Publicité
DANGER SUR LE CAC 40 !
La Deuxième Grande Dépression est en train de tout saborder sur son passage : des marchés boursiers aux entreprises... en passant par le portefeuille des particuliers !
... pourtant, une poignée d'investisseurs s'en sortira deux fois plus prospère : en agissant aujourd'hui vous aurez toutes les cartes en main pour en faire partie.
N'attendez pas pour saisir cette opportunité...
Pourquoi l'inflation est inévitable et pourquoi il faut acheter de l'or
Par Dr. Eberhardt Unger (*)
1. L'inflation sera une nécessité pour "neutraliser" la dette
Depuis des mois, toutes les discussions sur les marchés financiers tournent autour de l'endettement absurde et croissant de la plupart des pays industrialisés.
Les dettes ont atteint un tel niveau qu'il est devenu évident qu'elles ne seront jamais remboursées, et que c'est seulement par l'inflation que la charge pourra être diminuée, en terme réels.
L'inflation sera une nécessité.
2. L'or sert de valeur refuge depuis des mois
Ces tergiversations favorisent la propagation d'un malaise sur les marchés financiers ; malaise qui trouve son pendant dans la forte hausse des encours des ETF adossés aux métaux précieux. Regardez :
3. L'inflation est bien réelle, elle frappe à nos portes
Le taux d'inflation officiel montre toujours un haut degré de la stabilité des prix. Cependant, les méthodes officielles de calcul de l'inflation restent largement contestables et "l'inflation perçue" est nettement plus élevée.
- En Allemagne, le panier de la ménagère coûte aujourd'hui, en euros, autant qu'il y a plusieurs années en arrière, en deutsche mark. Sauf que l'euro vaut le double du mark (1 euro = 2 DM) !
- L'institut Shadow Government Statistics a établi qu'aux Etats-Unis, si l'on calculait les prix à la consommation d'après la méthode qui prévalait jusqu'en 1980, le taux d'inflation actuel serait estimé à 10%.
- Compte tenu de l'explosion du bilan de la Fed qui a augmenté de 140% en quelques mois, ce qui signifie que la masse monétaire a plus que doublé, une reprise de l'inflation est inévitable.
. Les politiques monétaires ultra-laxistes sont également inflationnistes
La politique monétaire des banques centrales toujours ultra-expansive ne pousse pas les capitaux vers des investissements productifs, qui réduisent les risques inflationnistes, mais plutôt dans des spéculations risquées, qui augmentent les risques inflationnistes. Ainsi, dans les deux à trois ans à venir, l'inflation finira par se retrouver dans les indices des prix à la consommation.
5. Où trouver refuge ?
Pour l'investisseur à la recherche d'un "abri sûr", il n'y a que quatre devises avec un marché suffisamment large qui peuvent convenir : le dollar américain, l'euro, le yen et la livre sterling.
Cependant, les quatre régions concernées par ces monnaies sont marquées par des finances publiques peu fiables, souffrent de stagnation de la conjoncture économique et sont sous la menace de graves dangers inflationnistes.
Voilà pourquoi les métaux précieux restent un investissement alternatif très intéressant, avec une dimension mondiale et une notation AAA.
Conclusion : il faut continuer d'investir dans les métaux précieux
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Cher lecteur bonjour,
Avant de poursuivre sur les softs, je voulais vous dire que l'or en euros a touché cette semaine un nouveau record, inégalé, à 893,87 euros. Bondissant dans la seule journée de lundi de 865 euros à 888 euros. Et restant actuellement non loin de ses plus hauts.
En dollars, il cote en ce moment 1 177 $.
"Nous assistons à un phénomène spectaculaire, incompris des médias : l'or vit sa propre vie en euro, indépendamment du dollar", nous dit Simone Wapler dans l'Investisseur Or & Matières.
Autre "décorrélation" à l'oeuvre : les indices américains creusent l'écart avec les indices européens...
Tout ceci n'est pas bon signe pour nous...
Nous y reviendrons la semaine prochaine.
Restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Blé, maïs, coton, soja, sucre, café... Acheter aujourd'hui un "panier agricole", une idée rentable ? (II)
Isabelle Mouilleseaux
Poursuivons l'étude entamée hier de notre "panier softs". Après le blé, le soja et le sucre, passons au café, au coton et au maïs. La question est de savoir s'il faut investir dans un panier agricole avec une optique d'investissement de 12-18 mois.
La tendance du coton depuis un an est résolument haussière
Ceci avec un cours en hausse de 100% en un an. Ce qui le ramène à une encablure du pic atteint début 2008. La récolte américaine (2009/2010) est la plus faible enregistrée depuis 20 ans. Or les Etats-Unis sont le second plus gros producteur mondial de coton (20% de l'offre mondiale) et de très loin (40%) le plus gros exportateur. La production mondiale devrait alors chuter sur la saison en cours de 15%.
Face à l'offre en berne, la demande s'affiche en forte hausse, le redémarrage de l'industrie du textile aidant. La Chine, plus gros importateur de la planète, s'est ruée sur le marché international pour combler son déficit de production, faisant flamber le cours. Cette année, le marché sera déficitaire et le stock mondial de coton de fin de saison devrait plonger de 13%.
Notre souci ici est que l'essentiel de la hausse est clairement derrière nous. Le potentiel haussier nous paraît aujourd'hui limité. Car les cours pourraient se retourner, surtout que l'on s'attend à une production en forte hausse la saison prochaine, les arbitrages des agriculteurs en faveur du coton devant jouer à plein. Attention, prudence.
Du côté du café, la tendance est haussière
Cette saison, le marché est fortement déficitaire, étant donné la chute importante de la production mondiale (toujours les caprices d'El Niño). Ce qu'il faut retenir ici, c'est que la demande devrait atteindre 145 millions de sacs (60kg) d'ici cinq ans, soit un rythme de croissance de 2% à 3% l'an, alors que l'offre devrait stagner autour des 125 millions de sacs par an. Ce qui finira par creuser le déficit et accroître la volatilité des cours. Hausse du coût du travail, du prix des engrais, faiblesse du dollar, restriction de crédit, l'offre aura du mal à suivre la demande. Les cours devraient donc rester à des niveaux élevés, voire progresser encore.
Reste le maïs. Et là, encéphalogramme plat
Son cours évolue en range, non loin de ses plus bas. Les Etats-Unis, de loin le plus gros producteur mondial (40% de l'offre), s'attendent à une récolte 2009/2010 exceptionnelle. La production mondiale devrait être abondante.
Parallèlement, la demande est attendue en forte hausse (+4,5%), et la saison devrait même se solder par un déficit, donc par une ponction sur le stock mondial, relativement bas. Voilà un élément de soutien au cours. Sachez également que le cours du maïs est corrélé à celui du pétrole. Plus ce dernier grimpe, plus l'éthanol devient compétitif.
En outre, le secteur de l'éthanol est soutenu par le plan Obama, n'oubliez pas. La demande de maïs devrait aussi être soutenue par la hausse de la consommation mondiale de viande -- une grande partie de la production de maïs servant de fourrage au bétail --, aussi bien dans les pays émergents dont le pouvoir d'achat des ménages augmente, que dans les pays de l'OCDE si la sortie de crise est avérée. En résumé : tendance potentiellement haussière de la demande sur les 12 prochains mois, stock relativement étroit, et niveau d'offre qu'il sera difficile de répliquer la saison prochaine (2010/2011). Les cours devraient donc rester faibles jusqu'à l'automne, mais nous tenons un potentiel de hausse dans les mois qui suivent. Hausse mesurée. Ne nous emballons pas.
Finalement, vous aviez raison. Le flottement que vous ressentiez était finalement justifié
A horizon d'un an, investir dans un panier agricole n'est probablement pas une idée très rentable. Même si à long terme, c'est clairement une tout autre histoire !
Publicité
Profitez de la Deuxième Révolution verte chinoise !
Arrivée à un point de non-retour en termes de pollution des sols, la Chine n'a plus qu'une seule solution pour survivre...
Grâce à Isabelle Mouilleseaux découvrez cette solution et accumulez jusqu'à 100% gains sur une valeur ultra-prometteuse...
Le FMI atteint de "Bernankite aigüe"
Jérôme Revillier
Hier, mes cousins m'ont appelé. Ils travaillent dans l'industrie mécanique lourde. Dans la fabrication de bus précisément.
Ils me demandaient comment la ville d'Athènes pouvait se payer les 200 bus qu'elle venait de leur commander, alors que partout dans les journaux on raconte que les Grecs sont endettés jusqu'au cou et que nous devons les aider...
Prise de conscience
Ce qui m'étonne le plus n'est pas que la Grèce achète des bus. Mais que mes cousins se posent la question du financement, alors que jusqu'à présent leur préoccupation était purement technique, à savoir comment doper la performance finale des nouveaux injecteurs et autres arbres à came...
Cette crise n'aura eu de positif que de "démocratiser" les profonds "problèmes structurels" des pays. Cette prise de conscience générale est un véritable atout pour les politiques, et une occasion unique de communiquer sur ces problèmes pour réformer le fonctionnement des Etats.
Tout le monde prend conscience que la dette est un vrai problème aujourd'hui.
Le FMI nie la situation
Tout le monde, à l'exception du FMI.
Malheureusement mes cousins ne travailleront jamais au FMI.
Ils n'auraient sans doute pas dit, comme M. Strauss-Kahn à propos des agences de notation :"Il ne faut pas trop croire ce qu'elles disent, même si elles ont leur utilité".
Mes cousins ont un peu d'amour propre.
Ce cher Dominique a dû trop bavarder avec notre ami Bernanke et le voici en proie à ce que je nommerai une "crise de Bernankite aigüe".
Nos dirigeants prennent trop l'habitude de régler les problèmes en les niant, purement et simplement.
Les agences de notation, en boucs émissaires !
Plutôt que de prévenir, d'essayer de préparer la population à des changements radicaux, afin que les Etats puissent revenir à un rééquilibrage des finances publiques, on préfère accuser les indicateurs qui seraient faussés.
Vous connaissez tous ici mon avis sur les agences de notation, "complices" de la crise lors des subprime, mais sans vouloir être l'avocat du diable, il serait quand même énorme que désormais on les accuse d'alarmistes, alors même que tout le monde connaît la dangerosité de la situation.
Sur le Forex, la prudence est de mise
Sur le marché des changes, la semaine a été calme pour les abonnés à Agora Forex (NDLR : Pour en savoir plus, cliquez ici). En effet, j'ai privilégié la prudence dans un marché nerveux, mais attentiste.
Hier, je leur écrivais mon sentiment sur la situation actuelle :
"Il est désormais très urgent d'attendre...
Le marché est "flat". Comme si les rumeurs, déclarations et contradictions l'avaient fatigué.
C'est sans doute le calme avant la tempête.
Il est aussi temps d'analyser concrètement la situation.
L'euro a certes fortement chuté face au dollar mais pas autant que les événements auraient dû le pousser. On peut donc imaginer que le dollar perd de sa vertu de "monnaie refuge".
Si l'euro a encore de la marge à la baisse, il va falloir être tout à fait prudent dans les jours qui viennent.
De plus, les institutionnels sont en train de "fabriquer" le marché, et la chute n'est plus très loin désormais sur les places actions. J'en reste convaincu.
Mais de là à dire que le dollar va en profiter, je n'en suis pas si sûr !
Je complèterais même en disant que les marchés obligataires et des changes ont une longueur d'avance sur les indices actions qui s'entêtent à ignorer les véritables dangers qui menacent l'économie mondiale.
Les indices vont chuter, je n'en doute plus. Et la difficulté est à la fois de trouver le bon timing mais aussi quelles seront les vraies corrélations inter-marchés pour en profiter sur le Forex."
L'euro à 1,20 $ ?
Le bal des analystes a recommencé.
Ce matin sur CNBC, un jeune analyste, parfaitement coiffé et au sourire éclatant nous a assuré que l'euro irait à 1,24. Il aurait même quelques contacts dans les banques qui anticipent 1,20 $.
Comme vous le savez, au-delà des indicateurs graphiques, l'un des meilleurs signaux est souvent le moment où tout le monde est d'accord.
Tournons-nous justement vers les graphiques qui, à ce jour, sont les seuls véritables outils permettant d'investir sur les marchés en reflétant très précisément leur sentiment et leur comportement.
Il faut bien reconnaître que la pression baissière est toujours présente, mais le niveau des 1,2880 me semble un objectif raisonnable et surtout qui va être difficile à franchir.
Pourtant, le rebond actuel pourrait se poursuivre
Comme déjà écrit plus haut, la situation peut difficilement être pire alors que la Grèce et l'Espagne ont vu leur note dégradée et que de nombreux pays inquiètent en Europe.
Mais il ne faut pas oublier non plus la situation assez problématique des Etats-Unis qui peinent à rebondir.
EUR/USD quotidien
Je pense donc que la zone de turbulence que j'évoquais dernièrement est toujours d'actualité.
La rupture des 1,32, que j'évoquais dans mon dernier article a bien eu lieu, donnant place à une accélération baissière furtive d'une centaine de pips.
Le rebond actuel de l'euro, pourrait ainsi ramener la devise au-dessus des 1,34 puis vers 1,38 pour tester la moyenne mobile 100 jours.
Ce scénario est à privilégier tant que nous ne passons pas sous 1,32 de nouveau.
Bons trades.
Publicité
OR : CHARGEZ LA MULE !
L'or est notre investissement de prédilection : sur le moyen ou le long terme... notre spécialiste Simone Wapler peut vous aider à en profiter !
Grâce à un suivi rigoureux et une stratégie mise à jour chaque semaine, des centaines d'investisseurs particuliers profitent déjà de ses conseils et accumulent les plus-values...
Prenez le train en marche -- la hausse de l'or est loin d'être terminée : pour en savoir plus...
Avant de poursuivre sur les softs, je voulais vous dire que l'or en euros a touché cette semaine un nouveau record, inégalé, à 893,87 euros. Bondissant dans la seule journée de lundi de 865 euros à 888 euros. Et restant actuellement non loin de ses plus hauts.
En dollars, il cote en ce moment 1 177 $.
"Nous assistons à un phénomène spectaculaire, incompris des médias : l'or vit sa propre vie en euro, indépendamment du dollar", nous dit Simone Wapler dans l'Investisseur Or & Matières.
Autre "décorrélation" à l'oeuvre : les indices américains creusent l'écart avec les indices européens...
Tout ceci n'est pas bon signe pour nous...
Nous y reviendrons la semaine prochaine.
Restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Blé, maïs, coton, soja, sucre, café... Acheter aujourd'hui un "panier agricole", une idée rentable ? (II)
Isabelle Mouilleseaux
Poursuivons l'étude entamée hier de notre "panier softs". Après le blé, le soja et le sucre, passons au café, au coton et au maïs. La question est de savoir s'il faut investir dans un panier agricole avec une optique d'investissement de 12-18 mois.
La tendance du coton depuis un an est résolument haussière
Ceci avec un cours en hausse de 100% en un an. Ce qui le ramène à une encablure du pic atteint début 2008. La récolte américaine (2009/2010) est la plus faible enregistrée depuis 20 ans. Or les Etats-Unis sont le second plus gros producteur mondial de coton (20% de l'offre mondiale) et de très loin (40%) le plus gros exportateur. La production mondiale devrait alors chuter sur la saison en cours de 15%.
Face à l'offre en berne, la demande s'affiche en forte hausse, le redémarrage de l'industrie du textile aidant. La Chine, plus gros importateur de la planète, s'est ruée sur le marché international pour combler son déficit de production, faisant flamber le cours. Cette année, le marché sera déficitaire et le stock mondial de coton de fin de saison devrait plonger de 13%.
Notre souci ici est que l'essentiel de la hausse est clairement derrière nous. Le potentiel haussier nous paraît aujourd'hui limité. Car les cours pourraient se retourner, surtout que l'on s'attend à une production en forte hausse la saison prochaine, les arbitrages des agriculteurs en faveur du coton devant jouer à plein. Attention, prudence.
Du côté du café, la tendance est haussière
Cette saison, le marché est fortement déficitaire, étant donné la chute importante de la production mondiale (toujours les caprices d'El Niño). Ce qu'il faut retenir ici, c'est que la demande devrait atteindre 145 millions de sacs (60kg) d'ici cinq ans, soit un rythme de croissance de 2% à 3% l'an, alors que l'offre devrait stagner autour des 125 millions de sacs par an. Ce qui finira par creuser le déficit et accroître la volatilité des cours. Hausse du coût du travail, du prix des engrais, faiblesse du dollar, restriction de crédit, l'offre aura du mal à suivre la demande. Les cours devraient donc rester à des niveaux élevés, voire progresser encore.
Reste le maïs. Et là, encéphalogramme plat
Son cours évolue en range, non loin de ses plus bas. Les Etats-Unis, de loin le plus gros producteur mondial (40% de l'offre), s'attendent à une récolte 2009/2010 exceptionnelle. La production mondiale devrait être abondante.
Parallèlement, la demande est attendue en forte hausse (+4,5%), et la saison devrait même se solder par un déficit, donc par une ponction sur le stock mondial, relativement bas. Voilà un élément de soutien au cours. Sachez également que le cours du maïs est corrélé à celui du pétrole. Plus ce dernier grimpe, plus l'éthanol devient compétitif.
En outre, le secteur de l'éthanol est soutenu par le plan Obama, n'oubliez pas. La demande de maïs devrait aussi être soutenue par la hausse de la consommation mondiale de viande -- une grande partie de la production de maïs servant de fourrage au bétail --, aussi bien dans les pays émergents dont le pouvoir d'achat des ménages augmente, que dans les pays de l'OCDE si la sortie de crise est avérée. En résumé : tendance potentiellement haussière de la demande sur les 12 prochains mois, stock relativement étroit, et niveau d'offre qu'il sera difficile de répliquer la saison prochaine (2010/2011). Les cours devraient donc rester faibles jusqu'à l'automne, mais nous tenons un potentiel de hausse dans les mois qui suivent. Hausse mesurée. Ne nous emballons pas.
Finalement, vous aviez raison. Le flottement que vous ressentiez était finalement justifié
A horizon d'un an, investir dans un panier agricole n'est probablement pas une idée très rentable. Même si à long terme, c'est clairement une tout autre histoire !
Publicité
Profitez de la Deuxième Révolution verte chinoise !
Arrivée à un point de non-retour en termes de pollution des sols, la Chine n'a plus qu'une seule solution pour survivre...
Grâce à Isabelle Mouilleseaux découvrez cette solution et accumulez jusqu'à 100% gains sur une valeur ultra-prometteuse...
Le FMI atteint de "Bernankite aigüe"
Jérôme Revillier
Hier, mes cousins m'ont appelé. Ils travaillent dans l'industrie mécanique lourde. Dans la fabrication de bus précisément.
Ils me demandaient comment la ville d'Athènes pouvait se payer les 200 bus qu'elle venait de leur commander, alors que partout dans les journaux on raconte que les Grecs sont endettés jusqu'au cou et que nous devons les aider...
Prise de conscience
Ce qui m'étonne le plus n'est pas que la Grèce achète des bus. Mais que mes cousins se posent la question du financement, alors que jusqu'à présent leur préoccupation était purement technique, à savoir comment doper la performance finale des nouveaux injecteurs et autres arbres à came...
Cette crise n'aura eu de positif que de "démocratiser" les profonds "problèmes structurels" des pays. Cette prise de conscience générale est un véritable atout pour les politiques, et une occasion unique de communiquer sur ces problèmes pour réformer le fonctionnement des Etats.
Tout le monde prend conscience que la dette est un vrai problème aujourd'hui.
Le FMI nie la situation
Tout le monde, à l'exception du FMI.
Malheureusement mes cousins ne travailleront jamais au FMI.
Ils n'auraient sans doute pas dit, comme M. Strauss-Kahn à propos des agences de notation :"Il ne faut pas trop croire ce qu'elles disent, même si elles ont leur utilité".
Mes cousins ont un peu d'amour propre.
Ce cher Dominique a dû trop bavarder avec notre ami Bernanke et le voici en proie à ce que je nommerai une "crise de Bernankite aigüe".
Nos dirigeants prennent trop l'habitude de régler les problèmes en les niant, purement et simplement.
Les agences de notation, en boucs émissaires !
Plutôt que de prévenir, d'essayer de préparer la population à des changements radicaux, afin que les Etats puissent revenir à un rééquilibrage des finances publiques, on préfère accuser les indicateurs qui seraient faussés.
Vous connaissez tous ici mon avis sur les agences de notation, "complices" de la crise lors des subprime, mais sans vouloir être l'avocat du diable, il serait quand même énorme que désormais on les accuse d'alarmistes, alors même que tout le monde connaît la dangerosité de la situation.
Sur le Forex, la prudence est de mise
Sur le marché des changes, la semaine a été calme pour les abonnés à Agora Forex (NDLR : Pour en savoir plus, cliquez ici). En effet, j'ai privilégié la prudence dans un marché nerveux, mais attentiste.
Hier, je leur écrivais mon sentiment sur la situation actuelle :
"Il est désormais très urgent d'attendre...
Le marché est "flat". Comme si les rumeurs, déclarations et contradictions l'avaient fatigué.
C'est sans doute le calme avant la tempête.
Il est aussi temps d'analyser concrètement la situation.
L'euro a certes fortement chuté face au dollar mais pas autant que les événements auraient dû le pousser. On peut donc imaginer que le dollar perd de sa vertu de "monnaie refuge".
Si l'euro a encore de la marge à la baisse, il va falloir être tout à fait prudent dans les jours qui viennent.
De plus, les institutionnels sont en train de "fabriquer" le marché, et la chute n'est plus très loin désormais sur les places actions. J'en reste convaincu.
Mais de là à dire que le dollar va en profiter, je n'en suis pas si sûr !
Je complèterais même en disant que les marchés obligataires et des changes ont une longueur d'avance sur les indices actions qui s'entêtent à ignorer les véritables dangers qui menacent l'économie mondiale.
Les indices vont chuter, je n'en doute plus. Et la difficulté est à la fois de trouver le bon timing mais aussi quelles seront les vraies corrélations inter-marchés pour en profiter sur le Forex."
L'euro à 1,20 $ ?
Le bal des analystes a recommencé.
Ce matin sur CNBC, un jeune analyste, parfaitement coiffé et au sourire éclatant nous a assuré que l'euro irait à 1,24. Il aurait même quelques contacts dans les banques qui anticipent 1,20 $.
Comme vous le savez, au-delà des indicateurs graphiques, l'un des meilleurs signaux est souvent le moment où tout le monde est d'accord.
Tournons-nous justement vers les graphiques qui, à ce jour, sont les seuls véritables outils permettant d'investir sur les marchés en reflétant très précisément leur sentiment et leur comportement.
Il faut bien reconnaître que la pression baissière est toujours présente, mais le niveau des 1,2880 me semble un objectif raisonnable et surtout qui va être difficile à franchir.
Pourtant, le rebond actuel pourrait se poursuivre
Comme déjà écrit plus haut, la situation peut difficilement être pire alors que la Grèce et l'Espagne ont vu leur note dégradée et que de nombreux pays inquiètent en Europe.
Mais il ne faut pas oublier non plus la situation assez problématique des Etats-Unis qui peinent à rebondir.
EUR/USD quotidien
Je pense donc que la zone de turbulence que j'évoquais dernièrement est toujours d'actualité.
La rupture des 1,32, que j'évoquais dans mon dernier article a bien eu lieu, donnant place à une accélération baissière furtive d'une centaine de pips.
Le rebond actuel de l'euro, pourrait ainsi ramener la devise au-dessus des 1,34 puis vers 1,38 pour tester la moyenne mobile 100 jours.
Ce scénario est à privilégier tant que nous ne passons pas sous 1,32 de nouveau.
Bons trades.
Publicité
OR : CHARGEZ LA MULE !
L'or est notre investissement de prédilection : sur le moyen ou le long terme... notre spécialiste Simone Wapler peut vous aider à en profiter !
Grâce à un suivi rigoureux et une stratégie mise à jour chaque semaine, des centaines d'investisseurs particuliers profitent déjà de ses conseils et accumulent les plus-values...
Prenez le train en marche -- la hausse de l'or est loin d'être terminée : pour en savoir plus...
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Je n'ais pas tout lu la seul chose que je peut te dire c'est que l'ensemble des personnes veulent que les choses s'arrangent,mais ne veulent ni en payer le prix,ni bouger le petit doigt.On est en train de couper la branche sur laquelle nous sommes asis et celle qui nous a donner la vie.
Cela est triste mais aprés l'apocalypse un nouvel age d'or nous attend,il faut l'espérer.
Cela est triste mais aprés l'apocalypse un nouvel age d'or nous attend,il faut l'espérer.
Rastafari63- ferailleur a mateur
- Messages : 71
Date d'inscription : 20/04/2010
Re: la crise mondiale
oui tu as entierement raison
esperont qu'au finale tout le monde s'y retrouve car la galere ras le bol
et comme d'abitude ce sont generalement les plus petit qui prennent.
esperont qu'au finale tout le monde s'y retrouve car la galere ras le bol
et comme d'abitude ce sont generalement les plus petit qui prennent.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
d'aprés ce que j'ai vu a la télé,les riches sont plus riches qu'avant la crise,
comme quoi l'argent qui a disparu en bourses est bien allé remplir les poches de certains....
comme quoi l'argent qui a disparu en bourses est bien allé remplir les poches de certains....
Re: la crise mondiale
oui et ce sont les gens comme toi ou moi qui vivont difficilement qui trinquons
tu sait memes les petit pros demerdare trinque pour les conneries des autres
tu sait memes les petit pros demerdare trinque pour les conneries des autres
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
ya un pvoverbe qui dit
largent vas a largent perso si jai 100euros je voit pas 100euros revenir dans mon porte feuille sa serait trop beau
largent vas a largent perso si jai 100euros je voit pas 100euros revenir dans mon porte feuille sa serait trop beau
Re: la crise mondiale
Cacao, maïs et or tirent leur épingle du jeu
Isabelle Mouilleseaux
La semaine dernière, la question grecque a semé le trouble sur le marché. Ainsi, le Dax a abandonné 3% sur la semaine, Shanghai 3,8%, Paris 4,5% et le Dow 1,75%. L'euro a dévissé jusqu'à 1,3120 mardi avant de se reprendre légèrement.
Forcément, secousses sur les marchés actions + retour de l'aversion au risque + remontée du dollar = semaine douloureuse pour les matières.
La mise en place d'un plan d'aide de 110 milliards à la Grèce ce week-end devrait permettre aux matières de se reprendre.
1. Le brut se tient, envers et contre tout. Pour l'instant
Les cours du pétrole sont restés stables d'une semaine sur l'autre, autour de 85 $. Malgré le retour de l'aversion au risque en cours de semaine, l'apaisement autour de la question grecque vendredi et les quelques signes de reprise en provenance des Etats-Unis ont soutenu le cours du pétrole en fin de semaine.
A noter que le marché fait totalement abstraction des fondamentaux du marché pétrolier. La remontée de la production journalière de l'OPEP à 26,88 millions de barils -- soit deux millions de plus que le quota convenu -- n'a eu aucun impact.
Les perspectives à court moyen terme ?
"Le Brent a buté à nouveau proche de la résistance majeure des 90 $, retracement de 50% de la correction de 2008/2009, confirmant les signes d'essoufflement observé ces dernières semaines", nous indique Sébastien Duhamel de L'Investisseur Or & Matières... "Nous sommes donc désormais baissier en dessous des 93 $". Sébastien recommande de shorter le brut sur rebond.
Livraison juin, le WTI cotait vendredi 85,79 $ sur le NYMEX, et le Brent 87,22 $ sur l'ICE londonien, même échéance.
2. Record historique inégalé pour l'or en euro
La semaine dernière, la panique grecque et le retour de l'aversion au risque ont profité à l'or.
Le métal fin a gagné 40 $ sur la semaine, touchant vendredi un point haut de cinq mois à 1 180 $.
En euro, l'or enregistre un nouveau record historique inégalé, à 885,90 euros.
Cours de l'or en euro (col de gauche/courbe bleue) et en dollar (col de droite/courbe rouge) Source : Kitco.com
Les perspectives ?
"Nous anticipons désormais une correction à court terme", nous dit Sébastien. "Nous privilégions ensuite une nouvelle vague haussière dans les prochains mois, avec les plus hauts historiques à 1 226 $ pour cible au minimum."
L'argent suit l'or dans sa hausse et revient non loin de son point haut de janvier, à 18,62 $ l'once.
Platine et palladium se maintiennent non loin de leurs plus hauts récents. Tirés par les bonnes nouvelles émanant du secteur automobile.
Cours à
3 mois Vendredi
23 avril
2010 Vendredi
30 avril
2010 Variation/ semaine
Aluminium* 2 296 2 209 -3,79%
Cuivre* 7 695 7 395 -3,91%
Plomb* 2 279 2 207 -3,16%
Nickel* 26 765 25 895 -3,25%
Etain 18 995 18 140 -4,50%
Zinc* 2 395 2 280 -4,80%
Acier (Méditerranéen) 510 530 3,92%
Or (spot) 1 157,50 1 179,30 1,88%
Argent (spot) 18,28 18,64 1,97%
Platine (spot) 1 741,00 1 739,00 -0,11%
* cours en $ sur le LME à trois mois
La suite ci-dessous...
Publicité
Opportunité exceptionnelle : découvrez cette pépite chinoise au plus vite !
LA valeur à détenir pour profiter de la 2ème Révolution Verte chinoise est revenue à des niveaux ultra-attractifs : ne manquez cette opportunité sous aucun prétexte !
Pour vous permettre de réaliser les meilleures performances, Isabelle Mouilleseaux a réalisé pour vous un rapport spécial prêt à l'emploi : pour en savoir plus, suivez le guide...
Les métaux dégringolent
Isabelle Mouilleseaux
La suite de l'article...
3. Métaux de base : dégringolade
Les métaux, qui avaient touché des niveaux record mi-avril, ont plongé avec les marchés actions européens. Victimes du retour de l'aversion au risque, au moment où la Grèce s'embourbait et tirait avec elle le Portugal et l'Espagne.
La volonté affichée par Bruxelles, en milieu de semaine, de boucler rapidement le plan de financement grec a redonné des couleurs aux matières qui finalement limitaient la casse en fin de semaine.
Comme pour le pétrole, les fondamentaux du marché des métaux ont été éclipsés. Notez que l'Organisation internationale du plomb et du zinc s'attend pour 2010 à un marché excédentaire de 418 000 tonnes. Pour mémoire, le marché était déjà excédentaire de 445 000 tonnes en 2009.
Et maintenant ? Comment vont évoluer les cours des métaux ? Deux camps s'affrontent.
D'une part, vous avez les bulls, optimistes quant à la reprise économique mondiale. Qui voient les cours continuer à progresser, soutenus par la demande.
De l'autre les bears, qui s'inquiètent d'un possible resserrement monétaire chinois et d'un ralentissement des importations de l'empire du Milieu.
4. Soft commodities : maïs, coton et cacao à l'honneur
Le soja reste soutenu par la demande chinoise et terminait la semaine autour de 9,99 $ le boisseau livraison juillet sur le CBOT.
Le blé a été légèrement soutenu par une hausse des exportations américaines. En fin de journée, il affichait vendredi 5 $ le boisseau, livraison juillet.
Le cours du maïs a été soutenu par des spéculations anticipant une hausse de la demande chinoise de maïs. En effet, le pays a été touché par la sécheresse et sa production a été mise à mal. Ce qui l'obligerait à venir s'approvisionner sur les marchés internationaux, ses réserves s'épuisant. Selon certaines estimations, les importations chinoises devraient atteindre sur 2010 quelque 500 000 tonnes de maïs. Je pense que nous irons au-delà.
Livraison juillet, le cours grimpe à 3,74 $ le boisseau sur le CBOT.
Pour compléter ce que je vous disais vendredi sur le coton, notez que la compagnie malienne de textile table sur une production de 230 000 tonnes sur la saison 2009/2010 contre 330 000 prévues. Révision à la baisse de 30% ! Ce qui participe à soutenir le cours qui est toujours non loin de son niveau record.
Le cacao bat tous ses records et vient de franchir la barre symbolique des 2 400 livres la tonne à Londres (soit une hausse de 100% depuis le creux de l'automne 2008). Du jamais vu depuis plus de 20 ans.
Le marché devrait ressortir cette année fortement déficitaire de 124 000 tonnes (estimations Fortis). En cause, le repli de l'offre des deux plus gros producteurs mondiaux : Côte-d'Ivoire et Ghana. Mais pas seulement...
La consommation donne des signes nets de reprise. Et la demande des émergents est d'un potentiel impressionnant. En Chine, la consommation de chocolat explose sur un rythme de 20% l'an !
Cours du cacao à Londres en livres la tonne
Le sucre poursuit sa chute et continue de s'enfoncer en "quasi-ligne droite", à 15,10 cents la livre.
en déduction,ce qui veut dire que les cartes riche vont augmentez puis que l'or augmente et que c'est pour l'or que les cartes riche sont racheté
Isabelle Mouilleseaux
La semaine dernière, la question grecque a semé le trouble sur le marché. Ainsi, le Dax a abandonné 3% sur la semaine, Shanghai 3,8%, Paris 4,5% et le Dow 1,75%. L'euro a dévissé jusqu'à 1,3120 mardi avant de se reprendre légèrement.
Forcément, secousses sur les marchés actions + retour de l'aversion au risque + remontée du dollar = semaine douloureuse pour les matières.
La mise en place d'un plan d'aide de 110 milliards à la Grèce ce week-end devrait permettre aux matières de se reprendre.
1. Le brut se tient, envers et contre tout. Pour l'instant
Les cours du pétrole sont restés stables d'une semaine sur l'autre, autour de 85 $. Malgré le retour de l'aversion au risque en cours de semaine, l'apaisement autour de la question grecque vendredi et les quelques signes de reprise en provenance des Etats-Unis ont soutenu le cours du pétrole en fin de semaine.
A noter que le marché fait totalement abstraction des fondamentaux du marché pétrolier. La remontée de la production journalière de l'OPEP à 26,88 millions de barils -- soit deux millions de plus que le quota convenu -- n'a eu aucun impact.
Les perspectives à court moyen terme ?
"Le Brent a buté à nouveau proche de la résistance majeure des 90 $, retracement de 50% de la correction de 2008/2009, confirmant les signes d'essoufflement observé ces dernières semaines", nous indique Sébastien Duhamel de L'Investisseur Or & Matières... "Nous sommes donc désormais baissier en dessous des 93 $". Sébastien recommande de shorter le brut sur rebond.
Livraison juin, le WTI cotait vendredi 85,79 $ sur le NYMEX, et le Brent 87,22 $ sur l'ICE londonien, même échéance.
2. Record historique inégalé pour l'or en euro
La semaine dernière, la panique grecque et le retour de l'aversion au risque ont profité à l'or.
Le métal fin a gagné 40 $ sur la semaine, touchant vendredi un point haut de cinq mois à 1 180 $.
En euro, l'or enregistre un nouveau record historique inégalé, à 885,90 euros.
Cours de l'or en euro (col de gauche/courbe bleue) et en dollar (col de droite/courbe rouge) Source : Kitco.com
Les perspectives ?
"Nous anticipons désormais une correction à court terme", nous dit Sébastien. "Nous privilégions ensuite une nouvelle vague haussière dans les prochains mois, avec les plus hauts historiques à 1 226 $ pour cible au minimum."
L'argent suit l'or dans sa hausse et revient non loin de son point haut de janvier, à 18,62 $ l'once.
Platine et palladium se maintiennent non loin de leurs plus hauts récents. Tirés par les bonnes nouvelles émanant du secteur automobile.
Cours à
3 mois Vendredi
23 avril
2010 Vendredi
30 avril
2010 Variation/ semaine
Aluminium* 2 296 2 209 -3,79%
Cuivre* 7 695 7 395 -3,91%
Plomb* 2 279 2 207 -3,16%
Nickel* 26 765 25 895 -3,25%
Etain 18 995 18 140 -4,50%
Zinc* 2 395 2 280 -4,80%
Acier (Méditerranéen) 510 530 3,92%
Or (spot) 1 157,50 1 179,30 1,88%
Argent (spot) 18,28 18,64 1,97%
Platine (spot) 1 741,00 1 739,00 -0,11%
* cours en $ sur le LME à trois mois
La suite ci-dessous...
Publicité
Opportunité exceptionnelle : découvrez cette pépite chinoise au plus vite !
LA valeur à détenir pour profiter de la 2ème Révolution Verte chinoise est revenue à des niveaux ultra-attractifs : ne manquez cette opportunité sous aucun prétexte !
Pour vous permettre de réaliser les meilleures performances, Isabelle Mouilleseaux a réalisé pour vous un rapport spécial prêt à l'emploi : pour en savoir plus, suivez le guide...
Les métaux dégringolent
Isabelle Mouilleseaux
La suite de l'article...
3. Métaux de base : dégringolade
Les métaux, qui avaient touché des niveaux record mi-avril, ont plongé avec les marchés actions européens. Victimes du retour de l'aversion au risque, au moment où la Grèce s'embourbait et tirait avec elle le Portugal et l'Espagne.
La volonté affichée par Bruxelles, en milieu de semaine, de boucler rapidement le plan de financement grec a redonné des couleurs aux matières qui finalement limitaient la casse en fin de semaine.
Comme pour le pétrole, les fondamentaux du marché des métaux ont été éclipsés. Notez que l'Organisation internationale du plomb et du zinc s'attend pour 2010 à un marché excédentaire de 418 000 tonnes. Pour mémoire, le marché était déjà excédentaire de 445 000 tonnes en 2009.
Et maintenant ? Comment vont évoluer les cours des métaux ? Deux camps s'affrontent.
D'une part, vous avez les bulls, optimistes quant à la reprise économique mondiale. Qui voient les cours continuer à progresser, soutenus par la demande.
De l'autre les bears, qui s'inquiètent d'un possible resserrement monétaire chinois et d'un ralentissement des importations de l'empire du Milieu.
4. Soft commodities : maïs, coton et cacao à l'honneur
Le soja reste soutenu par la demande chinoise et terminait la semaine autour de 9,99 $ le boisseau livraison juillet sur le CBOT.
Le blé a été légèrement soutenu par une hausse des exportations américaines. En fin de journée, il affichait vendredi 5 $ le boisseau, livraison juillet.
Le cours du maïs a été soutenu par des spéculations anticipant une hausse de la demande chinoise de maïs. En effet, le pays a été touché par la sécheresse et sa production a été mise à mal. Ce qui l'obligerait à venir s'approvisionner sur les marchés internationaux, ses réserves s'épuisant. Selon certaines estimations, les importations chinoises devraient atteindre sur 2010 quelque 500 000 tonnes de maïs. Je pense que nous irons au-delà.
Livraison juillet, le cours grimpe à 3,74 $ le boisseau sur le CBOT.
Pour compléter ce que je vous disais vendredi sur le coton, notez que la compagnie malienne de textile table sur une production de 230 000 tonnes sur la saison 2009/2010 contre 330 000 prévues. Révision à la baisse de 30% ! Ce qui participe à soutenir le cours qui est toujours non loin de son niveau record.
Le cacao bat tous ses records et vient de franchir la barre symbolique des 2 400 livres la tonne à Londres (soit une hausse de 100% depuis le creux de l'automne 2008). Du jamais vu depuis plus de 20 ans.
Le marché devrait ressortir cette année fortement déficitaire de 124 000 tonnes (estimations Fortis). En cause, le repli de l'offre des deux plus gros producteurs mondiaux : Côte-d'Ivoire et Ghana. Mais pas seulement...
La consommation donne des signes nets de reprise. Et la demande des émergents est d'un potentiel impressionnant. En Chine, la consommation de chocolat explose sur un rythme de 20% l'an !
Cours du cacao à Londres en livres la tonne
Le sucre poursuit sa chute et continue de s'enfoncer en "quasi-ligne droite", à 15,10 cents la livre.
en déduction,ce qui veut dire que les cartes riche vont augmentez puis que l'or augmente et que c'est pour l'or que les cartes riche sont racheté
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Bon bin si le chocolat monte et le sucre baisse. Je ne vais plus manger de barre chocolaté et je vais me venger sur les sucreries
scalpa- propriétaire de la fonderie
- Messages : 1357
Date d'inscription : 20/05/2009
Age : 59
Localisation : pays du layon
Re: la crise mondiale
tres bonne déduction
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
L'euro plonge à 1,2935 ; l'or bat des records historiques dans toutes les devises
Isabelle Mouilleseaux
Les marchés actions ont plongé hier. Violemment
-3,64% à Paris, -5,5% à Madrid, -3,85% pour l'Eurostoxx 50. Le Dow dévisse de 2%, le Nasdaq de 3%.
Pendant ce temps...
L'or bat des records, dans toutes les devises
Rendez vous compte : il bat un record historique en livre sterling, en franc suisse, en yen et en euro, en franchissant le seuil psychologique des 900 euros l'once ! Pour mémoire, fin 2009 le cours affichait 740 euros...
Même en dollar, il revient au-dessus des 1 190 $. A une encablure de son record historique de 1 226 $.
[NDLR : Avec la chute des marchés engagée hier, l'or rend chaque jour plus riches les investisseurs qui en possèdent... Avec les stratégies hebdomadaires de notre spécialiste, vous pourriez faire parti de ces privilégiés et profiter de l'envolée historique du métal jaune : pour en savoir plus...]
Le rush des capitaux vers les "ETF or" est impressionnant
Et les volumes en jeu sont inouïs. Les fonds garantis par de l'or physique auraient quelque 2 000 tonnes d'or en stock !
L'or est en train de reprendre son statut de "monnaie alternative". Normal, la plupart des grandes devises mondiales souffrent d'un manque de confiance des investisseurs, tant elles sont étouffées par le poids gigantesque et grandissant de la dette publique de leurs Etats.
Et c'est au point de voir l'or se décorréler du dollar. Le billet vert a beau "rebondir" (tout est relatif !) contre l'euro, l'or libellé en dollar se tient. Grimpe même.
L'euro enfourche à nouveau "le grand toboggan des frayeurs"
Direction les abysses...
-1,40% hier ! Pour le Forex, c'est énorme. Rarement l'euro aura connu en une seule séance une chute aussi impressionnante. Retour sur les 1,30... 1,2935 cette nuit. Ce matin, il remontait légèrement.
Je n'ose imaginer ce que Georges Soros a dû empocher ces dernières heures sur son short euro/dollar... un demi-milliard ? Plus ? Moins ? Nous n'en sommes probablement pas loin...
Mon avis ?
L'euro va continuer de chuter. Direction les 1,29 $ dans un premier temps. Ce qui pourrait conduire le CAC tout droit sous les 3 600 points, vers les 3 550 points. Car euro et indices boursiers européens sont positivement corrélés.
Stiglitz effraie. Mais il a raison...
Pour le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, l'euro aura la vie courte si les institutions et les politiques de la zone euro n'arrivent pas rapidement à résoudre leurs "problèmes institutionnels fondamentaux".
Il a raison.
Sauf que les spéculateurs s'emparent de l'info pour instantanément jouer l'euro à la baisse.
Un "processus de faillite ordonné" ? Oui !
La coalition allemande au pouvoir parle de mettre en place un "processus de faillite ordonné".
Là encore, immédiatement, panique sur les marchés ! Les spéculateurs se déchaînent contre les marchés portugais et espagnol
Je reconnais là l'ultra-pragmatisme allemand
L'idée ?
Passer d'un process de management de crise à un process d'anticipation de la crise pour l'éviter.
Comprenez : l'objectif est de ne plus jamais se retrouver dos au mur, pieds et poings liés, lynché et piégé par les marchés ; mais de prévoir et mettre en place le plus longtemps possible à l'avance, les actions nécessaires pour éviter que des pays fragiles ne glissent dans l'engrenage grec.
Notre problème ?
Nous sommes entrés dans un monde où il devient "impossible" de parler, de débattre, de confronter les points de vue, d'émettre des idées... tranquillement.
Un monde où le moindre mot est happé, interprété, souvent déformé, et surtout utilisé et "instantanément transformé en pourcentage de hausse ou de baisse sur les marchés". Avec des profits colossaux à la clé... Et comme il y a toujours une contrepartie, des pertes colossales pour d'autres.
Le moindre mot, aussi anodin soit-il, qu'il soit on ou off, peut aujourd'hui avoir des répercussions irrémédiables.
A cela s'ajoute une inadéquation dévastatrice :
L'insoutenable "instantanéité des marchés" qui affronte la nécessaire "optique long terme" de la reconstruction économique et du désendettement.
Que faire aujourd'hui ?
Ceux qui ont de l'or en portefeuille sont les grands gagnants.
Ceux qui ont vendu l'euro/dollar aussi.
Sébastien, notre "analyste Or" à l'Investisseur Or & Matières, partageait ce matin son point de vue sur l'or libellé en dollar avec moi. "Correction fortement probable en vue", me disait-il...
La "stratégie or" qu'il anticipe depuis quelques semaines est en train de se mettre en place. Il va l'ajuster plus nettement encore. Car techniquement, les faits sont là. (pour en savoir plus...)
Cette correction potentielle de moyen terme serait une très belle opportunité à saisir si vous n'êtes pas encore détenteur d'or.
Car n'oubliez pas : la tendance de fond reste plus que jamais haussière sur l'or.
En attendant, restez à l'écoute.
Chronique d'une journée en enfer pour l'euro
Jérôme Revillier, rédacteur d'Agora Forex
Son mail est tombé vers 19h30 hier.
"Tu vas en avoir des choses à dire !"
Isabelle n'a pas tort. Le déroulement de cette "folle séance" de mardi nous donne du grain à moudre.
Mais finalement, n'aurais-je pas tout dit il y a déjà quelques semaines ?
Le transfert du problème de dette du secteur privé au secteur public ;L'incapacité de la zone euro a prendre des décisions rapidement et efficacement ;Les disparités entre les pays membres rendant presque impossible toute gouvernance ;les tensions sur le marché obligataire ;La chute de l'euro... encore et toujours avec mon objectif à 1,2850 qui en faisait sourire quelques-uns... Et enfin, la semaine dernière, le 29 avril...
Alors que les marchés américains étaient à leur zénith, j'envoyais cette phrase laconique mais assurée à mes abonnés :
"Les indices vont chuter, je n'en doute plus"
Et hier soir, le CAC perd plus de 6% depuis le 1er janvier.
Le scénario était joué d'avance
Dès le matin, le Financial Times annonçait un record de "positions shorts sur l'euro".
Puis vinrent les ventes de détail allemandes : -2,4%... Relayées au rang de fait anecdotique, elles n'en restent pas moins inquiétantes.
La séance commence, le CAC voit rouge et certains analystes tentent de justifier ça par des détachements de dividendes.
Pendant ce temps, j'affutais mes lames, comprenant que l'histoire était déjà écrite...
Voilà comment nous avons initié à la fois une vente sur l'euro et un achat sur le yen. Pour profiter de l'aversion au risque et de la pression qui montait sur les marchés.
Les Etats-Unis plongent aussi
Ouverture des marchés américains. Dans le rouge.
Les indices européens accélèrent la baisse et une rumeur de dégradation par l'agence Fitch de la note de l'Espagne viendra amplifier le mouvement.
La mécanique spéculative est en marche.
Un rapport met en lumière que la Grèce n'aura pas assez des 110 milliards d'euros d'aide, l'Espagne est la prochaine cible et le Portugal peut déjà se préparer.
A la mi-journée, le calvaire de la monnaie unique commence
Les 1,31 $ ne font pas illusion longtemps et leur rupture me permet de dégager les premiers profits de la journée.
Le S&P, le Dow et toutes les places occidentales virent au rouge vif dans un mouvement de panique illustré par l'indicateur VIX qui prendra près de 20% dans la journée.
Graphe du VIX
L'euro sous les 1,30 $ : Une aubaine ?
A l'heure tardive où j'écris ces lignes, l'euro/dollar vient de franchir le seuil des 1,30 et ne semble plus vouloir arrêter sa chute.
La zone euro est en difficulté.
Même le prix Nobel et fervent défenseur de la zone euro M. Stiglitz, évoque un possible éclatement.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander en quoi la baisse de l'euro pose un problème ?
- L'euro a perdu près de 20% mais est encore 30% plus cher qu'un dollar.
- Les exportations vont être soulagées, les touristes vont pouvoir investir les plages grecques à meilleurs prix, bref cela ressemble plus à une aubaine qu'autre chose.
L'euro est livré à lui-même
Le vrai problème est que la structure de la zone euro n'est pas assez souple pour pouvoir jouer le jeu des monnaies.
Contrairement à la Grande-Bretagne, au Japon ou encore à la Suisse, l'Europe ne s'est pas armée d'un pouvoir d'action direct sur sa monnaie.
L'euro est livré à lui-même.
Et maintenant ?
L'accélération très forte en cette fin de journée me conforte dans les objectifs que je vous ai donnés depuis plusieurs semaines maintenant.
La zone des 1,2850 $ est à une portée de pips et nous devrons ensuite attendre d'y voir plus clair pour approcher les 1,25 $.
Le sort de l'euro est sans doute beaucoup plus politique qu'on ne le croit
Tout d'abord la BCE, qui après avoir assoupli au maximum ses critères en "garantissant" la reprise des créances grecques quelle que soit leur note, va devoir se prononcer sur sa politique monétaire.
Une baisse de taux, même si elle paraît inconcevable, fait partie des hypothèses de certains économistes.
Plus concrètement, Jean-Claude Trichet devrait s'en tenir encore à son discours rigide et au respect du mandat qui est le sien. Laissant l'euro évoluer au gré des courants de marché.
Il va également falloir surveiller de près le développement de la situation en Grèce avec, d'un côté la mise en place effective de l'aide, mais aussi la grogne de la population qui pourrait plonger le pays dans une paralysie totale en cas de déstabilisation forte du gouvernement.
En attendant la pire journée de l'euro, aura été l'une des plus rentables pour Agora Forex !
Bons trades
Isabelle Mouilleseaux
Les marchés actions ont plongé hier. Violemment
-3,64% à Paris, -5,5% à Madrid, -3,85% pour l'Eurostoxx 50. Le Dow dévisse de 2%, le Nasdaq de 3%.
Pendant ce temps...
L'or bat des records, dans toutes les devises
Rendez vous compte : il bat un record historique en livre sterling, en franc suisse, en yen et en euro, en franchissant le seuil psychologique des 900 euros l'once ! Pour mémoire, fin 2009 le cours affichait 740 euros...
Même en dollar, il revient au-dessus des 1 190 $. A une encablure de son record historique de 1 226 $.
[NDLR : Avec la chute des marchés engagée hier, l'or rend chaque jour plus riches les investisseurs qui en possèdent... Avec les stratégies hebdomadaires de notre spécialiste, vous pourriez faire parti de ces privilégiés et profiter de l'envolée historique du métal jaune : pour en savoir plus...]
Le rush des capitaux vers les "ETF or" est impressionnant
Et les volumes en jeu sont inouïs. Les fonds garantis par de l'or physique auraient quelque 2 000 tonnes d'or en stock !
L'or est en train de reprendre son statut de "monnaie alternative". Normal, la plupart des grandes devises mondiales souffrent d'un manque de confiance des investisseurs, tant elles sont étouffées par le poids gigantesque et grandissant de la dette publique de leurs Etats.
Et c'est au point de voir l'or se décorréler du dollar. Le billet vert a beau "rebondir" (tout est relatif !) contre l'euro, l'or libellé en dollar se tient. Grimpe même.
L'euro enfourche à nouveau "le grand toboggan des frayeurs"
Direction les abysses...
-1,40% hier ! Pour le Forex, c'est énorme. Rarement l'euro aura connu en une seule séance une chute aussi impressionnante. Retour sur les 1,30... 1,2935 cette nuit. Ce matin, il remontait légèrement.
Je n'ose imaginer ce que Georges Soros a dû empocher ces dernières heures sur son short euro/dollar... un demi-milliard ? Plus ? Moins ? Nous n'en sommes probablement pas loin...
Mon avis ?
L'euro va continuer de chuter. Direction les 1,29 $ dans un premier temps. Ce qui pourrait conduire le CAC tout droit sous les 3 600 points, vers les 3 550 points. Car euro et indices boursiers européens sont positivement corrélés.
Stiglitz effraie. Mais il a raison...
Pour le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, l'euro aura la vie courte si les institutions et les politiques de la zone euro n'arrivent pas rapidement à résoudre leurs "problèmes institutionnels fondamentaux".
Il a raison.
Sauf que les spéculateurs s'emparent de l'info pour instantanément jouer l'euro à la baisse.
Un "processus de faillite ordonné" ? Oui !
La coalition allemande au pouvoir parle de mettre en place un "processus de faillite ordonné".
Là encore, immédiatement, panique sur les marchés ! Les spéculateurs se déchaînent contre les marchés portugais et espagnol
Je reconnais là l'ultra-pragmatisme allemand
L'idée ?
Passer d'un process de management de crise à un process d'anticipation de la crise pour l'éviter.
Comprenez : l'objectif est de ne plus jamais se retrouver dos au mur, pieds et poings liés, lynché et piégé par les marchés ; mais de prévoir et mettre en place le plus longtemps possible à l'avance, les actions nécessaires pour éviter que des pays fragiles ne glissent dans l'engrenage grec.
Notre problème ?
Nous sommes entrés dans un monde où il devient "impossible" de parler, de débattre, de confronter les points de vue, d'émettre des idées... tranquillement.
Un monde où le moindre mot est happé, interprété, souvent déformé, et surtout utilisé et "instantanément transformé en pourcentage de hausse ou de baisse sur les marchés". Avec des profits colossaux à la clé... Et comme il y a toujours une contrepartie, des pertes colossales pour d'autres.
Le moindre mot, aussi anodin soit-il, qu'il soit on ou off, peut aujourd'hui avoir des répercussions irrémédiables.
A cela s'ajoute une inadéquation dévastatrice :
L'insoutenable "instantanéité des marchés" qui affronte la nécessaire "optique long terme" de la reconstruction économique et du désendettement.
Que faire aujourd'hui ?
Ceux qui ont de l'or en portefeuille sont les grands gagnants.
Ceux qui ont vendu l'euro/dollar aussi.
Sébastien, notre "analyste Or" à l'Investisseur Or & Matières, partageait ce matin son point de vue sur l'or libellé en dollar avec moi. "Correction fortement probable en vue", me disait-il...
La "stratégie or" qu'il anticipe depuis quelques semaines est en train de se mettre en place. Il va l'ajuster plus nettement encore. Car techniquement, les faits sont là. (pour en savoir plus...)
Cette correction potentielle de moyen terme serait une très belle opportunité à saisir si vous n'êtes pas encore détenteur d'or.
Car n'oubliez pas : la tendance de fond reste plus que jamais haussière sur l'or.
En attendant, restez à l'écoute.
Chronique d'une journée en enfer pour l'euro
Jérôme Revillier, rédacteur d'Agora Forex
Son mail est tombé vers 19h30 hier.
"Tu vas en avoir des choses à dire !"
Isabelle n'a pas tort. Le déroulement de cette "folle séance" de mardi nous donne du grain à moudre.
Mais finalement, n'aurais-je pas tout dit il y a déjà quelques semaines ?
Le transfert du problème de dette du secteur privé au secteur public ;L'incapacité de la zone euro a prendre des décisions rapidement et efficacement ;Les disparités entre les pays membres rendant presque impossible toute gouvernance ;les tensions sur le marché obligataire ;La chute de l'euro... encore et toujours avec mon objectif à 1,2850 qui en faisait sourire quelques-uns... Et enfin, la semaine dernière, le 29 avril...
Alors que les marchés américains étaient à leur zénith, j'envoyais cette phrase laconique mais assurée à mes abonnés :
"Les indices vont chuter, je n'en doute plus"
Et hier soir, le CAC perd plus de 6% depuis le 1er janvier.
Le scénario était joué d'avance
Dès le matin, le Financial Times annonçait un record de "positions shorts sur l'euro".
Puis vinrent les ventes de détail allemandes : -2,4%... Relayées au rang de fait anecdotique, elles n'en restent pas moins inquiétantes.
La séance commence, le CAC voit rouge et certains analystes tentent de justifier ça par des détachements de dividendes.
Pendant ce temps, j'affutais mes lames, comprenant que l'histoire était déjà écrite...
Voilà comment nous avons initié à la fois une vente sur l'euro et un achat sur le yen. Pour profiter de l'aversion au risque et de la pression qui montait sur les marchés.
Les Etats-Unis plongent aussi
Ouverture des marchés américains. Dans le rouge.
Les indices européens accélèrent la baisse et une rumeur de dégradation par l'agence Fitch de la note de l'Espagne viendra amplifier le mouvement.
La mécanique spéculative est en marche.
Un rapport met en lumière que la Grèce n'aura pas assez des 110 milliards d'euros d'aide, l'Espagne est la prochaine cible et le Portugal peut déjà se préparer.
A la mi-journée, le calvaire de la monnaie unique commence
Les 1,31 $ ne font pas illusion longtemps et leur rupture me permet de dégager les premiers profits de la journée.
Le S&P, le Dow et toutes les places occidentales virent au rouge vif dans un mouvement de panique illustré par l'indicateur VIX qui prendra près de 20% dans la journée.
Graphe du VIX
L'euro sous les 1,30 $ : Une aubaine ?
A l'heure tardive où j'écris ces lignes, l'euro/dollar vient de franchir le seuil des 1,30 et ne semble plus vouloir arrêter sa chute.
La zone euro est en difficulté.
Même le prix Nobel et fervent défenseur de la zone euro M. Stiglitz, évoque un possible éclatement.
Pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander en quoi la baisse de l'euro pose un problème ?
- L'euro a perdu près de 20% mais est encore 30% plus cher qu'un dollar.
- Les exportations vont être soulagées, les touristes vont pouvoir investir les plages grecques à meilleurs prix, bref cela ressemble plus à une aubaine qu'autre chose.
L'euro est livré à lui-même
Le vrai problème est que la structure de la zone euro n'est pas assez souple pour pouvoir jouer le jeu des monnaies.
Contrairement à la Grande-Bretagne, au Japon ou encore à la Suisse, l'Europe ne s'est pas armée d'un pouvoir d'action direct sur sa monnaie.
L'euro est livré à lui-même.
Et maintenant ?
L'accélération très forte en cette fin de journée me conforte dans les objectifs que je vous ai donnés depuis plusieurs semaines maintenant.
La zone des 1,2850 $ est à une portée de pips et nous devrons ensuite attendre d'y voir plus clair pour approcher les 1,25 $.
Le sort de l'euro est sans doute beaucoup plus politique qu'on ne le croit
Tout d'abord la BCE, qui après avoir assoupli au maximum ses critères en "garantissant" la reprise des créances grecques quelle que soit leur note, va devoir se prononcer sur sa politique monétaire.
Une baisse de taux, même si elle paraît inconcevable, fait partie des hypothèses de certains économistes.
Plus concrètement, Jean-Claude Trichet devrait s'en tenir encore à son discours rigide et au respect du mandat qui est le sien. Laissant l'euro évoluer au gré des courants de marché.
Il va également falloir surveiller de près le développement de la situation en Grèce avec, d'un côté la mise en place effective de l'aide, mais aussi la grogne de la population qui pourrait plonger le pays dans une paralysie totale en cas de déstabilisation forte du gouvernement.
En attendant la pire journée de l'euro, aura été l'une des plus rentables pour Agora Forex !
Bons trades
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Euro, WTI et métaux s'effondrent à la rapidité de l'éclair
Isabelle Mouilleseaux
Effondrement de l'euro
En quelques heures, l'euro est passé de 1,32 $ à 1,2760 $ au moment où je vous écris, tôt ce matin.
-3%. Cela vous paraît peu ?
Pour le Forex, c'est absolument énorme. C'est un peu comme si les marchés actions dévissaient de 10%.
Mathématiquement, le dollar rebondit.
[NDLR : Retrouvez en temps réel toutes les opportunités du Forex grâce à l'un des meilleurs services "100% devises" existant pour les particuliers ! Découvrez immédiatement les performances que vous pourriez réaliser... l'actualité monétaire est particulièrement propice aux opportunités !]
Alors forcément, nos matières inversement corrélées au billet vert, n'apprécient guère... A l'exception notoire de l'once d'or, qui flirte avec les 920 euros (nouveau record !) et qui reste fermement arrimée pour l'instant sur les 1 180 $.
Au passage, j'apprends que le FMI a vendu 18,5 tonnes d'or récemment. Une quantité largement et facilement absorbée par le marché, tant la demande est forte !
Le brut décroche
A la rapidité de l'éclair, le WTI est passé de 84 $ à 79,50 $. Plombé par les marchés actions, le billet vert et le grand retour de l'aversion au risque.
La hausse des stocks de brut aux Etats-Unis (publiée hier) pour la dixième semaine consécutive, a accéléré à la baisse.
L'OPEP produit trop. Et la demande n'est pas là.
Néanmoins, le brut pourrait revenir dans un range compris entre 70 $/75 $.
Bain de sang sur les métaux
Les métaux de base avaient jusqu'ici très bien résisté à la hausse du dollar. Mais la hausse de presque 2% du dollar ces dernières heures, couplée à l'aversion au risque, ont entraîné des prises de bénéfices massives hier. Le plomb perd 7%, zinc et nickel 6%, le cuivre 5,5%.
Ajoutez à cela la nouvelle hausse des réserves obligatoires imposée aux banques par Pékin (qui réduit l'activité de crédit) et l'indice des directeurs d'achat chinois ressorti moins bon que prévu... et vous comprenez les craintes des investisseurs.
Le risque ? Un ralentissement de l'économie chinoise, qui pèserait fortement sur la demande de matières premières. Menace sur les importations de matières chinoises...
Laurent Rousseau nous a préparé une analyse technique sur le cuivre et nous recommande de vendre le métal rouge.
A la clé : jusqu'à 20% de gain potentiel.
Restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Cuivre : encore 20% de baisse à jouer
Laurent Rousseau Le cuivre affiche un repli de plus de 12% depuis son plus haut atteint mi-avril à 8 043 $ la tonne ! Cette baisse violente nous conduit à nous poser la question suivante : est-ce une simple consolidation ou le début d'un retournement de tendance ?
Etudions cela ensemble.
Retour de l'aversion au risque
Avec la résurgence de risques sur les marchés financiers depuis plusieurs semaines, c'est l'ensemble des actifs qui est influé, et le métal rouge en fait évidemment parti.
L'actualité autour du cuivre est donc riche et explique en grande partie la chute de ces dernières semaines.
Trois facteurs baissiers
Les analystes s'accordent à penser que cette baisse résulte principalement de trois facteurs :
- La crise de la dette en Europe (impact sur la croissance globale et par conséquent sur la demande) ;
- L'incertitude entourant le resserrement monétaire en Chine (possible érosion de la demande de matières premières ; impact important : la Chine étant le plus gros consommateur/importateur de cuivre) ;
- L'extension de la hausse du dollar (raison récurrente mais toujours valable).
Faute de visibilité, la passe difficile que connaît le cuivre n'est pas prête de s'achever et risque de se prolonger encore plusieurs semaines, voire mois.
C'est pourquoi, je vous propose de nous pencher sur la configuration technique du métal, afin d'y voir un peu plus clair.
Tendance haussière de moyen terme mise à mal
Suite au retournement baissier amorcé il y a trois semaines sur 8 043 $, le cuivre n'a cessé d'accélérer à la baisse pour casser finalement la borne basse d'un canal ascendant en place depuis le plus bas de décembre 2008 à 2 818 $.
Il s'agit d'un signal baissier fort, au vu de l'ampleur du mouvement en place depuis près d'un an et demi -- le cuivre a presque triplé son cours passant de 2 818 $ à 8 043 $.
Le potentiel de baisse est donc conséquent.
Nous détaillerons les implications en termes d'objectifs plus en avant mais pour l'heure, poursuivons la présentation des facteurs techniques plaidant pour une extension de la chute.
Le RSI confirme le retournement baissier
L'indicateur de puissance de référence qu'est le RSI (Relative Strength Index, c'est-à-dire Indicateur de Force Relative) nous donne des informations très intéressantes.
D'une part, on se rend compte qu'une divergence baissière est apparue il y a quelques semaines entre le cours du cuivre et celui du RSI. La chute de ces dernières semaines est venue confirmer ce signal et le potentiel de baisse ne semble pas encore épuisé.
D'autre part, le RSI vient d'enfoncer une droite de support ascendante tracée depuis son plus bas d'octobre 2008. Etant donné qu'il se situe à proximité de la zone de neutralité à 50 et que la zone de survente est encore relativement éloignée, une poursuite du repli à moyen terme est fort probable.
Objectif à 6 225 $ puis 5 388/5 430 $
Ainsi, pour les différentes raisons que nous venons d'évoquer, le cuivre devrait poursuivre sa dynamique de court terme et continuer de se déprécier.
Le plus bas inscrit en février à 6 225 $ constitue le premier objectif.
Une cassure de ce niveau de support dégraderait les perspectives de moyen terme et entraînerait un retour au moins sur la zone de support située à 5 388/5 430 $, avec un palier à 5 810 $.
C'est plus de 20% de gains qui vous tendent les bras !
N'attendez plus pour miser sur la baisse du cuivre.
Isabelle Mouilleseaux
Effondrement de l'euro
En quelques heures, l'euro est passé de 1,32 $ à 1,2760 $ au moment où je vous écris, tôt ce matin.
-3%. Cela vous paraît peu ?
Pour le Forex, c'est absolument énorme. C'est un peu comme si les marchés actions dévissaient de 10%.
Mathématiquement, le dollar rebondit.
[NDLR : Retrouvez en temps réel toutes les opportunités du Forex grâce à l'un des meilleurs services "100% devises" existant pour les particuliers ! Découvrez immédiatement les performances que vous pourriez réaliser... l'actualité monétaire est particulièrement propice aux opportunités !]
Alors forcément, nos matières inversement corrélées au billet vert, n'apprécient guère... A l'exception notoire de l'once d'or, qui flirte avec les 920 euros (nouveau record !) et qui reste fermement arrimée pour l'instant sur les 1 180 $.
Au passage, j'apprends que le FMI a vendu 18,5 tonnes d'or récemment. Une quantité largement et facilement absorbée par le marché, tant la demande est forte !
Le brut décroche
A la rapidité de l'éclair, le WTI est passé de 84 $ à 79,50 $. Plombé par les marchés actions, le billet vert et le grand retour de l'aversion au risque.
La hausse des stocks de brut aux Etats-Unis (publiée hier) pour la dixième semaine consécutive, a accéléré à la baisse.
L'OPEP produit trop. Et la demande n'est pas là.
Néanmoins, le brut pourrait revenir dans un range compris entre 70 $/75 $.
Bain de sang sur les métaux
Les métaux de base avaient jusqu'ici très bien résisté à la hausse du dollar. Mais la hausse de presque 2% du dollar ces dernières heures, couplée à l'aversion au risque, ont entraîné des prises de bénéfices massives hier. Le plomb perd 7%, zinc et nickel 6%, le cuivre 5,5%.
Ajoutez à cela la nouvelle hausse des réserves obligatoires imposée aux banques par Pékin (qui réduit l'activité de crédit) et l'indice des directeurs d'achat chinois ressorti moins bon que prévu... et vous comprenez les craintes des investisseurs.
Le risque ? Un ralentissement de l'économie chinoise, qui pèserait fortement sur la demande de matières premières. Menace sur les importations de matières chinoises...
Laurent Rousseau nous a préparé une analyse technique sur le cuivre et nous recommande de vendre le métal rouge.
A la clé : jusqu'à 20% de gain potentiel.
Restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Cuivre : encore 20% de baisse à jouer
Laurent Rousseau Le cuivre affiche un repli de plus de 12% depuis son plus haut atteint mi-avril à 8 043 $ la tonne ! Cette baisse violente nous conduit à nous poser la question suivante : est-ce une simple consolidation ou le début d'un retournement de tendance ?
Etudions cela ensemble.
Retour de l'aversion au risque
Avec la résurgence de risques sur les marchés financiers depuis plusieurs semaines, c'est l'ensemble des actifs qui est influé, et le métal rouge en fait évidemment parti.
L'actualité autour du cuivre est donc riche et explique en grande partie la chute de ces dernières semaines.
Trois facteurs baissiers
Les analystes s'accordent à penser que cette baisse résulte principalement de trois facteurs :
- La crise de la dette en Europe (impact sur la croissance globale et par conséquent sur la demande) ;
- L'incertitude entourant le resserrement monétaire en Chine (possible érosion de la demande de matières premières ; impact important : la Chine étant le plus gros consommateur/importateur de cuivre) ;
- L'extension de la hausse du dollar (raison récurrente mais toujours valable).
Faute de visibilité, la passe difficile que connaît le cuivre n'est pas prête de s'achever et risque de se prolonger encore plusieurs semaines, voire mois.
C'est pourquoi, je vous propose de nous pencher sur la configuration technique du métal, afin d'y voir un peu plus clair.
Tendance haussière de moyen terme mise à mal
Suite au retournement baissier amorcé il y a trois semaines sur 8 043 $, le cuivre n'a cessé d'accélérer à la baisse pour casser finalement la borne basse d'un canal ascendant en place depuis le plus bas de décembre 2008 à 2 818 $.
Il s'agit d'un signal baissier fort, au vu de l'ampleur du mouvement en place depuis près d'un an et demi -- le cuivre a presque triplé son cours passant de 2 818 $ à 8 043 $.
Le potentiel de baisse est donc conséquent.
Nous détaillerons les implications en termes d'objectifs plus en avant mais pour l'heure, poursuivons la présentation des facteurs techniques plaidant pour une extension de la chute.
Le RSI confirme le retournement baissier
L'indicateur de puissance de référence qu'est le RSI (Relative Strength Index, c'est-à-dire Indicateur de Force Relative) nous donne des informations très intéressantes.
D'une part, on se rend compte qu'une divergence baissière est apparue il y a quelques semaines entre le cours du cuivre et celui du RSI. La chute de ces dernières semaines est venue confirmer ce signal et le potentiel de baisse ne semble pas encore épuisé.
D'autre part, le RSI vient d'enfoncer une droite de support ascendante tracée depuis son plus bas d'octobre 2008. Etant donné qu'il se situe à proximité de la zone de neutralité à 50 et que la zone de survente est encore relativement éloignée, une poursuite du repli à moyen terme est fort probable.
Objectif à 6 225 $ puis 5 388/5 430 $
Ainsi, pour les différentes raisons que nous venons d'évoquer, le cuivre devrait poursuivre sa dynamique de court terme et continuer de se déprécier.
Le plus bas inscrit en février à 6 225 $ constitue le premier objectif.
Une cassure de ce niveau de support dégraderait les perspectives de moyen terme et entraînerait un retour au moins sur la zone de support située à 5 388/5 430 $, avec un palier à 5 810 $.
C'est plus de 20% de gains qui vous tendent les bras !
N'attendez plus pour miser sur la baisse du cuivre.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Deux survivants : l'or. Et le dollar
Isabelle Mouilleseaux
La dette européenne fait plonger Wall Street
Telle une traînée de poudre qui s'enflamme, la défiance se propage tout autour de la planète finance.
Ce matin encore, alors que Paris vient d'ouvrir, le rouge sang s'affiche : -3% sur le CAC qui a ouvert en méga gap baissier.
Chaos sur les marchés. Les informations contradictoires s'entrecroisent, s'entrechoquent. Les investisseurs ont les nerfs à vif.
Le brouillard est total. La navigation à vue.
Explosion de la volatilité. Retour massif de l'aversion au risque.
Deux survivants : l'or. Et le dollar.
Pendant ce temps, les fonctionnaires grecs à la rue, redescendent dans la rue...
[NDLR : Voilà des mois que notre spécialiste du marché actions se prépare à ce qui arrive aujourd'hui. Sa stratégie a permis à ceux qui le suivent de protéger leur capital actions et surtout de le faire fructifier -- notamment grâce à des placements de protection ultra-profitables ! N'attendez pas pour protéger vous aussi vos investissements : suivez ses conseils avant que les choses ne tournent encore plus mal...]
Hémoglobine en vue
Le spectre de la crise bancaire, symptomatique de la crise des subprime, resurgit en force.
Les banques grecques puis du Portugal, de l'Espagne, de l'Italie, de l'Irlande et même de la Grande-Bretagne vont se retrouver "piégées" ! Incapables de se refinancer sur le marché interbancaire. Coincées entre la hausse des taux et la défiance des consoeurs qui ne veulent plus prêter : l'effondrement des unes entraînant l'effondrement des autres... Un jeu de domino géant.
Et tout ça, alors même que les banques du Club Med font déjà face à une fuite massives des capitaux. Les gros clients quittent, pendant qu'il est encore temps, les navires qui s'ombrent... Hémorragie !
La crise de la dette publique des Etats s'aggrave
"Nous sommes entrés en phase II de la crise, phase de la déroute des Etats. La plus grande prudence s'impose", dit aujourd'hui Simone Wapler, rédactrice de l'Investisseur Or & Matières, à ses lecteurs.
L'un de nos plus fervents lecteurs (Jean L.) m'envoyait un email hier pour me dire. "Ce soir et depuis quelques jours, je distingue tous les signes d'un krach obligataire lequel fera plus couler de sang que le krach boursier qui démarre et le krach social qui n'est pas loin."
Nous en sommes là.
Très précisément.
On va se battre sur le marché de la dette
S'arracher les investisseurs imprudents. Investisseurs qui vont se faire de plus en plus rares à mesure que le degré de toxicité du marché de la dette souveraine grimpera.
Or la température monte. La défiance se propage.
Tous les Etats, surendettés, devront émettre des montagnes astronomiques de dettes pour survivre.
Face à l'offre pléthorique inexorable, le moindre défaut de la demande entraînera une hausse des taux. Hausse qui écrasera les Etats sous le poids de leurs propres dettes.
Krach obligataire.
Dos au mur, la BCE n'y échappera pas
Pour éviter l'implosion du système en cas de crise bancaire en Europe, elle devra :
- inonder les marchés d'argent gratuit ;
- et acheter les dettes souveraines des Etats toxiques.
Planche à billets et création monétaire maximale en vue.
Crise monétaire en prime
L'effondrement de l'euro (jusqu'à 1,2519 hier !) est d'une brutalité inouïe. La monnaie européenne, incapable de gérer ses démons, est lâchée, lynchée.
Le dollar sort grand vainqueur.
Eh oui... quand tout va mal on se réfugie dans le dollar. Curieux réflexe pavlovien...
Car les Etats-Unis ploient sous 8 800 milliards de dettes publiques et sont eux aussi candidats au krach. obligataire.
Notez que la situation de leur Californie me paraît tout aussi grave que celle de la Grèce.
L'or : l'outsider qui in fine pourrait bien rafler la mise
958 euros l'once... 1 210 $...
Je n'en démords pas. La tendance de fond haussière de l'or est inébranlable.
L'or, valeur refuge, assurance tous risques, s'en sort bien. Les capitaux à la recherche de protection fondent sur lui, alors même que le dollar rebondit.
La corrélation négative qui unit l'or au billet vert vole en éclats, tant le mouvement vers l'or est puissant.
L'once est en train de se remonétiser, de retrouver son statut de "monnaie alternative" inébranlable.
Il enregistre des records absolus en livre sterling, yen, franc suisse, euro et revient à son top, même en dollar.
Vous voulez un conseil ?
Préférez l'or au dollar comme valeur refuge.
L'or, c'est de la "valeur" à l'état brut, du tangible, du solide -- à condition d'acheter de l'or physique !
Le dollar, lui, n'est qu'un vulgaire bout de papier qu'on peut démultiplier à l'infini, auquel sont adossées des montagnes de dettes.
Papier dont la valeur ne tient que par la "grâce de la confiance des investisseurs..."
Le plus grave ?
Et le plus grave dans toute cette histoire, c'est que le chaos sur les marchés financiers et monétaires va replonger nos économies dans le rouge.
Ma théorie d'une crise en W s'avèrerait alors exacte. A mon grand désespoir...
Restez à l'écoute !
Isabelle Mouilleseaux
La livre sterling plonge... dans le doute !
Jérôme Revillier
Panique sur les marchés
Hier soir, la panique s'est emparée des marchés.
Je ne vais pas revenir une nouvelle fois sur ce sujet, que mes amis de la Chronique Agora et moi avions tout de même anticipé depuis quelques semaines. Nous laissons maintenant la place aux "Analystes d'après", ceux qui vous ont annoncé le CAC à 9 000 points, l'euro à 2 $ et qui devraient maintenant vous prédire la fin de la zone euro...
J'ai en effet, par respect pour vous cher lecteur, une préférence pour m'attaquer à ce que l'on ne sait pas encore, les probabilités que tel ou tel événement se produise. Bref, j'ai une préférence pour me pencher sur ce qui rapporte, ou au moins essayer de l'anticiper.
30% de baisse depuis 2007
Donc aujourd'hui, je décide de m'attaquer, sans mauvais jeu de mot, à la livre sterling qui a connu une séance dans le rouge vif et est venue tester les 1,46 $ tôt ce matin, soit près de 30% en dessous de ses plus hauts de 2007.
En dehors de l'aversion au risque générale sur les marchés, c'est surtout les résultats provisoires de l'élection législatives qui ont fait plonger la livre.
En effet, aucun des candidats n'est parvenu à obtenir la majorité absolue et une coalition devra ainsi être mise en place.
Les gouvernements de coalition ne plaisent pas aux marchés
Car ils sont souvent peu efficaces et ont une vitesse de décision très diminuée. Or la situation du Royaume-Uni nécessite un gouvernement fort et non freiné dans ses intentions.
Les défis pour le nouveau gouvernement seront de taille !
Chômage et consommation à la traîne
Les dernières ventes de détail ont déçu les marchés avec une hausse de 0,4% qui n'a ainsi pas confirmé le regain des mois précédents.
De son côté le chômage ne faiblit pas, malgré une légère baisse des demandes d'allocation chômage, un taux de sans emploi qui culmine à 8% (graphe ci-dessous).
Les prix dans l'immobilier viennent d'être publiés et affichent une légère baisse de 0,1%.
C'est un point positif pour le Royaume-Uni : l'inflation pourrait décélérer et mettre un peu moins sous pression la Banque d'Angleterre.
Cette pause des prix serait la bienvenue avec un CPI publié fin avril qui dépasse les 3,4% et qui contrariait sérieusement la thèse des institutions britanniques qui compte sur une inflation modérée pour poursuivre ses assouplissements monétaires.
Angleterre : prochaine cible ?...
Alain Madelin, répondant ce mardi à la question d'un internaute sur une radio financière bien connue en France, écartait le fait que l'Angleterre puisse subir le même genre de déboires que la Grèce.
Ses arguments, pertinents pour certains, s'appuyaient principalement sur le fait que l'Angleterre était capable de créer de la valeur et avait aussi, grâce à sa position unique, la possibilité de jouer sur la valeur de sa monnaie.
La dépréciation de la livre sterling a mis quelques mois à produire ses effets pour finalement permettre une nette amélioration de la balance commerciale le mois dernier avec une hausse de 9,5% des exportations.
Bloomberg.com : balance commerciale de l'Angleterre
Le danger de la dette...
Si toutes ces données tendent à laisser penser que la stratégie du Royaume-Uni est en train de payer, il est à mon avis bien présomptueux de croire que le problème de la dette ne s'invitera pas dans les prochaines semaines.
En effet, avec un niveau de déficit comparable à celui de la Grèce et des Etats-Unis, l'Angleterre est une cible potentielle pour les agences de notations.
Moody's, à l'heure même où j'écris ces lignes, affirme dans un communiqué que l'Angleterre ne pourra pas retarder des mesures d'austérité plus longtemps.
La mécanique se remet en marche doucement mais sûrement.
Une chose est sûre, la livre ne peut compter que sur l'inflation pour se redresser et empêcher la Banque d'Angleterre de recourir à de nouvelles prouesses monétaires, qui s'élèvent déjà à 200 milliards.
En attendant, la baisse pourrait s'accentuer.
Prudence !
Isabelle Mouilleseaux
La dette européenne fait plonger Wall Street
Telle une traînée de poudre qui s'enflamme, la défiance se propage tout autour de la planète finance.
Ce matin encore, alors que Paris vient d'ouvrir, le rouge sang s'affiche : -3% sur le CAC qui a ouvert en méga gap baissier.
Chaos sur les marchés. Les informations contradictoires s'entrecroisent, s'entrechoquent. Les investisseurs ont les nerfs à vif.
Le brouillard est total. La navigation à vue.
Explosion de la volatilité. Retour massif de l'aversion au risque.
Deux survivants : l'or. Et le dollar.
Pendant ce temps, les fonctionnaires grecs à la rue, redescendent dans la rue...
[NDLR : Voilà des mois que notre spécialiste du marché actions se prépare à ce qui arrive aujourd'hui. Sa stratégie a permis à ceux qui le suivent de protéger leur capital actions et surtout de le faire fructifier -- notamment grâce à des placements de protection ultra-profitables ! N'attendez pas pour protéger vous aussi vos investissements : suivez ses conseils avant que les choses ne tournent encore plus mal...]
Hémoglobine en vue
Le spectre de la crise bancaire, symptomatique de la crise des subprime, resurgit en force.
Les banques grecques puis du Portugal, de l'Espagne, de l'Italie, de l'Irlande et même de la Grande-Bretagne vont se retrouver "piégées" ! Incapables de se refinancer sur le marché interbancaire. Coincées entre la hausse des taux et la défiance des consoeurs qui ne veulent plus prêter : l'effondrement des unes entraînant l'effondrement des autres... Un jeu de domino géant.
Et tout ça, alors même que les banques du Club Med font déjà face à une fuite massives des capitaux. Les gros clients quittent, pendant qu'il est encore temps, les navires qui s'ombrent... Hémorragie !
La crise de la dette publique des Etats s'aggrave
"Nous sommes entrés en phase II de la crise, phase de la déroute des Etats. La plus grande prudence s'impose", dit aujourd'hui Simone Wapler, rédactrice de l'Investisseur Or & Matières, à ses lecteurs.
L'un de nos plus fervents lecteurs (Jean L.) m'envoyait un email hier pour me dire. "Ce soir et depuis quelques jours, je distingue tous les signes d'un krach obligataire lequel fera plus couler de sang que le krach boursier qui démarre et le krach social qui n'est pas loin."
Nous en sommes là.
Très précisément.
On va se battre sur le marché de la dette
S'arracher les investisseurs imprudents. Investisseurs qui vont se faire de plus en plus rares à mesure que le degré de toxicité du marché de la dette souveraine grimpera.
Or la température monte. La défiance se propage.
Tous les Etats, surendettés, devront émettre des montagnes astronomiques de dettes pour survivre.
Face à l'offre pléthorique inexorable, le moindre défaut de la demande entraînera une hausse des taux. Hausse qui écrasera les Etats sous le poids de leurs propres dettes.
Krach obligataire.
Dos au mur, la BCE n'y échappera pas
Pour éviter l'implosion du système en cas de crise bancaire en Europe, elle devra :
- inonder les marchés d'argent gratuit ;
- et acheter les dettes souveraines des Etats toxiques.
Planche à billets et création monétaire maximale en vue.
Crise monétaire en prime
L'effondrement de l'euro (jusqu'à 1,2519 hier !) est d'une brutalité inouïe. La monnaie européenne, incapable de gérer ses démons, est lâchée, lynchée.
Le dollar sort grand vainqueur.
Eh oui... quand tout va mal on se réfugie dans le dollar. Curieux réflexe pavlovien...
Car les Etats-Unis ploient sous 8 800 milliards de dettes publiques et sont eux aussi candidats au krach. obligataire.
Notez que la situation de leur Californie me paraît tout aussi grave que celle de la Grèce.
L'or : l'outsider qui in fine pourrait bien rafler la mise
958 euros l'once... 1 210 $...
Je n'en démords pas. La tendance de fond haussière de l'or est inébranlable.
L'or, valeur refuge, assurance tous risques, s'en sort bien. Les capitaux à la recherche de protection fondent sur lui, alors même que le dollar rebondit.
La corrélation négative qui unit l'or au billet vert vole en éclats, tant le mouvement vers l'or est puissant.
L'once est en train de se remonétiser, de retrouver son statut de "monnaie alternative" inébranlable.
Il enregistre des records absolus en livre sterling, yen, franc suisse, euro et revient à son top, même en dollar.
Vous voulez un conseil ?
Préférez l'or au dollar comme valeur refuge.
L'or, c'est de la "valeur" à l'état brut, du tangible, du solide -- à condition d'acheter de l'or physique !
Le dollar, lui, n'est qu'un vulgaire bout de papier qu'on peut démultiplier à l'infini, auquel sont adossées des montagnes de dettes.
Papier dont la valeur ne tient que par la "grâce de la confiance des investisseurs..."
Le plus grave ?
Et le plus grave dans toute cette histoire, c'est que le chaos sur les marchés financiers et monétaires va replonger nos économies dans le rouge.
Ma théorie d'une crise en W s'avèrerait alors exacte. A mon grand désespoir...
Restez à l'écoute !
Isabelle Mouilleseaux
La livre sterling plonge... dans le doute !
Jérôme Revillier
Panique sur les marchés
Hier soir, la panique s'est emparée des marchés.
Je ne vais pas revenir une nouvelle fois sur ce sujet, que mes amis de la Chronique Agora et moi avions tout de même anticipé depuis quelques semaines. Nous laissons maintenant la place aux "Analystes d'après", ceux qui vous ont annoncé le CAC à 9 000 points, l'euro à 2 $ et qui devraient maintenant vous prédire la fin de la zone euro...
J'ai en effet, par respect pour vous cher lecteur, une préférence pour m'attaquer à ce que l'on ne sait pas encore, les probabilités que tel ou tel événement se produise. Bref, j'ai une préférence pour me pencher sur ce qui rapporte, ou au moins essayer de l'anticiper.
30% de baisse depuis 2007
Donc aujourd'hui, je décide de m'attaquer, sans mauvais jeu de mot, à la livre sterling qui a connu une séance dans le rouge vif et est venue tester les 1,46 $ tôt ce matin, soit près de 30% en dessous de ses plus hauts de 2007.
En dehors de l'aversion au risque générale sur les marchés, c'est surtout les résultats provisoires de l'élection législatives qui ont fait plonger la livre.
En effet, aucun des candidats n'est parvenu à obtenir la majorité absolue et une coalition devra ainsi être mise en place.
Les gouvernements de coalition ne plaisent pas aux marchés
Car ils sont souvent peu efficaces et ont une vitesse de décision très diminuée. Or la situation du Royaume-Uni nécessite un gouvernement fort et non freiné dans ses intentions.
Les défis pour le nouveau gouvernement seront de taille !
Chômage et consommation à la traîne
Les dernières ventes de détail ont déçu les marchés avec une hausse de 0,4% qui n'a ainsi pas confirmé le regain des mois précédents.
De son côté le chômage ne faiblit pas, malgré une légère baisse des demandes d'allocation chômage, un taux de sans emploi qui culmine à 8% (graphe ci-dessous).
Les prix dans l'immobilier viennent d'être publiés et affichent une légère baisse de 0,1%.
C'est un point positif pour le Royaume-Uni : l'inflation pourrait décélérer et mettre un peu moins sous pression la Banque d'Angleterre.
Cette pause des prix serait la bienvenue avec un CPI publié fin avril qui dépasse les 3,4% et qui contrariait sérieusement la thèse des institutions britanniques qui compte sur une inflation modérée pour poursuivre ses assouplissements monétaires.
Angleterre : prochaine cible ?...
Alain Madelin, répondant ce mardi à la question d'un internaute sur une radio financière bien connue en France, écartait le fait que l'Angleterre puisse subir le même genre de déboires que la Grèce.
Ses arguments, pertinents pour certains, s'appuyaient principalement sur le fait que l'Angleterre était capable de créer de la valeur et avait aussi, grâce à sa position unique, la possibilité de jouer sur la valeur de sa monnaie.
La dépréciation de la livre sterling a mis quelques mois à produire ses effets pour finalement permettre une nette amélioration de la balance commerciale le mois dernier avec une hausse de 9,5% des exportations.
Bloomberg.com : balance commerciale de l'Angleterre
Le danger de la dette...
Si toutes ces données tendent à laisser penser que la stratégie du Royaume-Uni est en train de payer, il est à mon avis bien présomptueux de croire que le problème de la dette ne s'invitera pas dans les prochaines semaines.
En effet, avec un niveau de déficit comparable à celui de la Grèce et des Etats-Unis, l'Angleterre est une cible potentielle pour les agences de notations.
Moody's, à l'heure même où j'écris ces lignes, affirme dans un communiqué que l'Angleterre ne pourra pas retarder des mesures d'austérité plus longtemps.
La mécanique se remet en marche doucement mais sûrement.
Une chose est sûre, la livre ne peut compter que sur l'inflation pour se redresser et empêcher la Banque d'Angleterre de recourir à de nouvelles prouesses monétaires, qui s'élèvent déjà à 200 milliards.
En attendant, la baisse pourrait s'accentuer.
Prudence !
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Notre point hebdomadaire sur les matières premières
Isabelle Mouilleseaux
Petit point hebdomadaire sur ce qui s'est passé la semaine dernière sur les marchés matières.
Alerte rouge sur les marchés
Plongeon des marchés actions la semaine dernière. Le Dax a perdu 6,8%, le Nikkei et Shanghai 6,3%, le CAC quelque 12% (financières obligent...).
Et pour cause : la Grèce a continué d'inquiéter. L'effet contagion qui plane sur la crise de la dette a fait monter l'anxiété de quelques degrés, et le spectre d'un nouveau "Lehman Brothers" est réapparu avec les menaces de crise bancaire en Europe.
Le krach de l'euro/dollar jusqu'à 1,2508 $ a fait beaucoup de mal à nos matières. N'oubliez pas qu'elles sont libellées en dollar et que toute hausse du dollar entraîne une baisse du pouvoir d'achat des investisseurs hors zone dollar, qui voit le coût de la matière se renchérir. Ce qui freine mécaniquement la demande pour les matières.
Puisque je vous parle devise, sachez que l'euro a touché un point bas historique contre le franc suisse. La BNS, qui n'a eu de cesse d'intervenir pour maintenir sa monnaie au-dessus des 1,43 a fini par abandonner la partie devant l'ampleur du mouvement. L'euro plongeant jusqu'à 1,3991 CHF.
Concernant les chiffres micro-économiques, ils sont globalement positifs et tranchent avec le chaos sur les marchés. Côté macro-économique, des améliorations, mais les chiffres sont souvent contradictoires. Impossible de tirer une tendance claire, même si globalement on peut y voir un léger mieux.Or le grand risque qui a émergé la semaine dernière, était de voir le chaos financier faire replonger les fragiles économies. Et c'est précisément parce que ce risque était bien réel, que les institutionnels et politiques se sont réunis et coordonnés ce week-end pour frapper un grand coup et mettre fin à la spirale infernale qui s'est mise en place sur les marchés.
Petit tour d'horizon :
1. Energie : devant le risque potentiel de rechute économique, le pétrole plonge
Le brut a connu sa semaine la plus sanglante depuis un an et demi, perdant plus de 10 $ le baril en une semaine. Le WTI a chuté jusqu'à 74,50 $ et le Brent 77,50 $.
L'équation est simple : si l'espoir de croissance économique a fait grimpé le baril jusqu'à 90 $, le risque de voir cette reprise avorter fait reculer le baril.
Panique sur les marchés actions, retour de l'aversion au risque, hausse du dollar ont entraîné des réactions spéculatives violentes sur le brut. Les fondamentaux, avec une demande faible, une offre en hausse, et des réserves pléthoriques, n'ont apporté aucun soutien pour contrer ne serait-ce que partiellement le mouvement.
Les perspectives ?
"Nous restons négatifs tant que les 93 $ ne sont pas franchis et visons un retour en bas du canal ascendant...", écrit Sébastien Duhamel à ses lecteurs de L'Investisseur Or & Matières.
2. Métaux précieux : crise de la dette et risque bancaire profitent à l'or
L'once d'or redevient "valeur refuge" et attire les capitaux comme un aimant.
Pour vous donner un exemple concret de l'ampleur du mouvement, le fonds SPDR (le plus gros fonds au monde, adossé à de l'or physique) a enregistré dans la seule journée de jeudi une demande équivalente à 20 tonnes. Ce fonds détient à lui seul presque 1 900 tonnes d'or.
Le retour en force de l'aversion au risque, lié aux craintes de propagation de la crise de la dette et d'un risque croissant sur les banques a provoqué un "bain de sang" dans la plupart des classes d'actifs. Et comme je vous l'écrivais vendredi : le dollar et l'or sont les seuls survivants. J'ajoutais :
"958 euros l'once... 1 210 $... La tendance de fond haussière de l'or est inébranlable.
L'or, valeur refuge, assurance tous risques, s'en sort bien. Les capitaux à la recherche de protection fondent sur lui, alors même que le dollar rebondit.
La corrélation négative qui unit l'or au billet vert vole en éclats, tant le mouvement vers l'or est puissant....
Il enregistre des records absolus en livre sterling, yen, franc suisse, euro et revient à son top, même en dollar.
Préférez l'or au dollar comme valeur refuge :
- L'or, c'est de la "valeur" à l'état brut, du tangible, du solide (à condition d'acheter de l'or physique !)
- Le dollar, lui, n'est qu'un vulgaire bout de papier qu'on peut démultiplier à l'infini, et auquel sont adossées des montagnes de dettes".
Les perspectives ?
Si la tendance de fond reste résolument haussière, Sébastien Duhamel écrivait vendredi dans l'Investisseur Or & Matières que : "En dessous des 1 227 $, la configuration court/moyen terme est désormais négative. Nous pourrions être dans une correction significative..."
Si le repli se concrétise effectivement, ce serait une excellente opportunité pour acheter de l'or si vous n'en détenez pas.
L'argent n'a pas suivi l'or dans sa hausse. Il revient sur les 18 $ l'once. Plombé par la hausse du dollar.
Même constat pour les platinoïdes. Après une ascension ininterrompue depuis des mois (avec un top à 1 755 $ et 573 $), le fort rebond du dollar a sonné la fin de la récréé. Platine et palladium cèdent du terrain. Le platine termine la semaine sous les 1 740 $ et le palladium à 505 $.
Cours à
3 mois Vendredi
30 avril
2010 Vendredi
7 mai
2010 Variation/ semaine
Aluminium* 2 209 2 091 -5,34%
Cuivre* 7 395 6 919 -6,43%
Plomb* 2 207 2 008 -9,02%
Nickel* 25 895 22 220 -14,19%
Etain 18 140 17 650 -2,70%
Zinc* 2 280 2 080 -8,77%
Acier (Méditerranéen) 530 495 -6,60%
Or (spot) 1 179,30 1 208,00 2,43%
Argent (spot) 18,64 18,4 -1,29%
Platine (spot) 1 739,00 1 660,00 -4,54%
* cours en $ sur le LME à trois mois
La suite de l'Edito ci-dessous...
Publicité
LES MARCHES DEGRINGOLENT : ACHETEZ DE L'OR !
Découvrez sans plus attendre les stratégies hebdomadaires de notre spécialiste du marché de l'or, Simone Wapler et engrangez -- comme ses lecteurs réguliers -- des plus-values à deux voire trois chiffres : il suffit pour cela de continuer votre lecture...
La "coalition gréco-chinoise" sape les fondements du marché des métaux
Isabelle Mouilleseaux
... La suite de l'Edito.
3. Métaux de base : la "coalition gréco-chinoise" sape les fondements du marché des métaux
Plongeon de nos métaux (voir tableau ci-dessus). Les gains enregistrés sur les deux derniers mois ont été éradiqués en quelques séances.
Les causes du bain de sang ?
Le risque de contagion de la crise de la dette fait planer sur l'économie un sérieux risque de rechute. Et si rechute il devait y avoir, la demande de matières s'inscrirait en fort repli.
Autre facteur : le retour de l'aversion au risque fait s'envoler le dollar, ce qui pèse sur les matières négativement corrélées au billet vert -- le prix des matières se renchérissant pour tout investisseur hors zone dollar.
Enfin, la hausse du taux de réserves obligatoires imposée par Pékin à ses banques limite un peu plus encore l'activité de crédit dans le pays. D'où un risque de ralentissement de la croissance chinoise et donc de sa consommation et de ses importations de matières (le pays est le plus gros consommateur de matières de la planète).
Accessoirement, la possible taxation par le gouvernement australien (à hauteur de 40%) des bénéfices des minières (pour financer les retraites) crée des tensions supplémentaires au mauvais moment sur le secteur.
Isabelle Mouilleseaux
Petit point hebdomadaire sur ce qui s'est passé la semaine dernière sur les marchés matières.
Alerte rouge sur les marchés
Plongeon des marchés actions la semaine dernière. Le Dax a perdu 6,8%, le Nikkei et Shanghai 6,3%, le CAC quelque 12% (financières obligent...).
Et pour cause : la Grèce a continué d'inquiéter. L'effet contagion qui plane sur la crise de la dette a fait monter l'anxiété de quelques degrés, et le spectre d'un nouveau "Lehman Brothers" est réapparu avec les menaces de crise bancaire en Europe.
Le krach de l'euro/dollar jusqu'à 1,2508 $ a fait beaucoup de mal à nos matières. N'oubliez pas qu'elles sont libellées en dollar et que toute hausse du dollar entraîne une baisse du pouvoir d'achat des investisseurs hors zone dollar, qui voit le coût de la matière se renchérir. Ce qui freine mécaniquement la demande pour les matières.
Puisque je vous parle devise, sachez que l'euro a touché un point bas historique contre le franc suisse. La BNS, qui n'a eu de cesse d'intervenir pour maintenir sa monnaie au-dessus des 1,43 a fini par abandonner la partie devant l'ampleur du mouvement. L'euro plongeant jusqu'à 1,3991 CHF.
Concernant les chiffres micro-économiques, ils sont globalement positifs et tranchent avec le chaos sur les marchés. Côté macro-économique, des améliorations, mais les chiffres sont souvent contradictoires. Impossible de tirer une tendance claire, même si globalement on peut y voir un léger mieux.Or le grand risque qui a émergé la semaine dernière, était de voir le chaos financier faire replonger les fragiles économies. Et c'est précisément parce que ce risque était bien réel, que les institutionnels et politiques se sont réunis et coordonnés ce week-end pour frapper un grand coup et mettre fin à la spirale infernale qui s'est mise en place sur les marchés.
Petit tour d'horizon :
1. Energie : devant le risque potentiel de rechute économique, le pétrole plonge
Le brut a connu sa semaine la plus sanglante depuis un an et demi, perdant plus de 10 $ le baril en une semaine. Le WTI a chuté jusqu'à 74,50 $ et le Brent 77,50 $.
L'équation est simple : si l'espoir de croissance économique a fait grimpé le baril jusqu'à 90 $, le risque de voir cette reprise avorter fait reculer le baril.
Panique sur les marchés actions, retour de l'aversion au risque, hausse du dollar ont entraîné des réactions spéculatives violentes sur le brut. Les fondamentaux, avec une demande faible, une offre en hausse, et des réserves pléthoriques, n'ont apporté aucun soutien pour contrer ne serait-ce que partiellement le mouvement.
Les perspectives ?
"Nous restons négatifs tant que les 93 $ ne sont pas franchis et visons un retour en bas du canal ascendant...", écrit Sébastien Duhamel à ses lecteurs de L'Investisseur Or & Matières.
2. Métaux précieux : crise de la dette et risque bancaire profitent à l'or
L'once d'or redevient "valeur refuge" et attire les capitaux comme un aimant.
Pour vous donner un exemple concret de l'ampleur du mouvement, le fonds SPDR (le plus gros fonds au monde, adossé à de l'or physique) a enregistré dans la seule journée de jeudi une demande équivalente à 20 tonnes. Ce fonds détient à lui seul presque 1 900 tonnes d'or.
Le retour en force de l'aversion au risque, lié aux craintes de propagation de la crise de la dette et d'un risque croissant sur les banques a provoqué un "bain de sang" dans la plupart des classes d'actifs. Et comme je vous l'écrivais vendredi : le dollar et l'or sont les seuls survivants. J'ajoutais :
"958 euros l'once... 1 210 $... La tendance de fond haussière de l'or est inébranlable.
L'or, valeur refuge, assurance tous risques, s'en sort bien. Les capitaux à la recherche de protection fondent sur lui, alors même que le dollar rebondit.
La corrélation négative qui unit l'or au billet vert vole en éclats, tant le mouvement vers l'or est puissant....
Il enregistre des records absolus en livre sterling, yen, franc suisse, euro et revient à son top, même en dollar.
Préférez l'or au dollar comme valeur refuge :
- L'or, c'est de la "valeur" à l'état brut, du tangible, du solide (à condition d'acheter de l'or physique !)
- Le dollar, lui, n'est qu'un vulgaire bout de papier qu'on peut démultiplier à l'infini, et auquel sont adossées des montagnes de dettes".
Les perspectives ?
Si la tendance de fond reste résolument haussière, Sébastien Duhamel écrivait vendredi dans l'Investisseur Or & Matières que : "En dessous des 1 227 $, la configuration court/moyen terme est désormais négative. Nous pourrions être dans une correction significative..."
Si le repli se concrétise effectivement, ce serait une excellente opportunité pour acheter de l'or si vous n'en détenez pas.
L'argent n'a pas suivi l'or dans sa hausse. Il revient sur les 18 $ l'once. Plombé par la hausse du dollar.
Même constat pour les platinoïdes. Après une ascension ininterrompue depuis des mois (avec un top à 1 755 $ et 573 $), le fort rebond du dollar a sonné la fin de la récréé. Platine et palladium cèdent du terrain. Le platine termine la semaine sous les 1 740 $ et le palladium à 505 $.
Cours à
3 mois Vendredi
30 avril
2010 Vendredi
7 mai
2010 Variation/ semaine
Aluminium* 2 209 2 091 -5,34%
Cuivre* 7 395 6 919 -6,43%
Plomb* 2 207 2 008 -9,02%
Nickel* 25 895 22 220 -14,19%
Etain 18 140 17 650 -2,70%
Zinc* 2 280 2 080 -8,77%
Acier (Méditerranéen) 530 495 -6,60%
Or (spot) 1 179,30 1 208,00 2,43%
Argent (spot) 18,64 18,4 -1,29%
Platine (spot) 1 739,00 1 660,00 -4,54%
* cours en $ sur le LME à trois mois
La suite de l'Edito ci-dessous...
Publicité
LES MARCHES DEGRINGOLENT : ACHETEZ DE L'OR !
Découvrez sans plus attendre les stratégies hebdomadaires de notre spécialiste du marché de l'or, Simone Wapler et engrangez -- comme ses lecteurs réguliers -- des plus-values à deux voire trois chiffres : il suffit pour cela de continuer votre lecture...
La "coalition gréco-chinoise" sape les fondements du marché des métaux
Isabelle Mouilleseaux
... La suite de l'Edito.
3. Métaux de base : la "coalition gréco-chinoise" sape les fondements du marché des métaux
Plongeon de nos métaux (voir tableau ci-dessus). Les gains enregistrés sur les deux derniers mois ont été éradiqués en quelques séances.
Les causes du bain de sang ?
Le risque de contagion de la crise de la dette fait planer sur l'économie un sérieux risque de rechute. Et si rechute il devait y avoir, la demande de matières s'inscrirait en fort repli.
Autre facteur : le retour de l'aversion au risque fait s'envoler le dollar, ce qui pèse sur les matières négativement corrélées au billet vert -- le prix des matières se renchérissant pour tout investisseur hors zone dollar.
Enfin, la hausse du taux de réserves obligatoires imposée par Pékin à ses banques limite un peu plus encore l'activité de crédit dans le pays. D'où un risque de ralentissement de la croissance chinoise et donc de sa consommation et de ses importations de matières (le pays est le plus gros consommateur de matières de la planète).
Accessoirement, la possible taxation par le gouvernement australien (à hauteur de 40%) des bénéfices des minières (pour financer les retraites) crée des tensions supplémentaires au mauvais moment sur le secteur.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Vallourec : la petite française qui profitera de l'explosion du gaz non conventionnel
Isabelle Mouilleseaux
Il y a quelques semaines, Florent Detroy faisait pour nous un point sur le marché du gaz et ses perspectives. Je vous avais promis de revenir sur le sujet pour vous parler d'une petite société française bien placée pour en profiter.
Le marché du gaz est très "local"
En gros, vous avez l'Amérique, l'Europe et la Chine. Trois marchés avec chacun ses prix. Reliés entre eux par le GNL (gaz liquide) qui peut être transporté par méthaniers.
Il y a quelques mois encore on s'attendait à ce que l'Amérique du Nord commence à manquer de gaz suite à l'épuisement de ses puits. L'offre déclinait face à une demande en hausse, et on anticipait alors une explosion de la demande nord-américaine de GNL (dont le Qatar est le principal producteur).
Mais voilà...
Une rupture technologique inouïe bouleverse le paysage et chamboule les perspectives
Il existe depuis toujours du gaz emprisonné dans certaines roches, en petites quantités, sous forme de petits réservoirs jusqu'ici inaccessibles. Les technologies du forage horizontal et de la fracturation hydraulique des roches donnent enfin accès à ce gaz jusqu'ici impossible à extraire.
Du coup, les Etats-Unis se retrouvent du jour au lendemain avec 100 ans de consommation de gaz devant eux contre à peine 30 ans il y a quelques mois encore...
[NDLR : Investissez en visionnaire... c'est le secret de ceux qui accumulent des gains à deux chiffres à répétition. Notre spécialiste des investissements géostratégiques vous orientera vers les meilleures opportunités : à vous d'agir dès maintenant...]
Ce gaz non conventionnel inonde le marché américain
Sa part dans la consommation américaine totale de gaz pourrait grimper à 85% à l'horizon de 2025 contre 20% aujourd'hui.
Et c'est aussi le GNC qui explique la division par trois et demi du cours du gaz naturel américain depuis son pic de l'été 2008.
Rush sur le secteur...
Je vous le disais la dernière fois : le secteur est tellement prometteur que les majors pétrolières s'y positionnent.
- A l'image d'ExxonMobil qui a lancé une OPA de 41 milliards de dollars sur XTO Energy (très pointu dans le GNC, tout comme avec Cheasapeake).
- Ou comme BP et StatoilHydro qui préfèrent racheter des participations dans des gisements de GNC. C'est aussi la stratégie de Total qui vient de racheter 25% du gisement Barnett Shales à Cheasapeake.
Du coup...
La demande en matériel de forage de GNC explose aux Etats-Unis
Or justement, Vallourec (producteur de tubes en acier spéciaux sans soudure, leader sur son marché) est le premier à pouvoir bénéficier de cet engouement.
Ses tubes sont indispensables à la construction de forages. Et pour répondre à la demande croissante de forages horizontaux, il vient d'investir aux Etats-Unis 650 millions de dollars (grâce à sa trésorerie) dans une unité de production.
Un savoir faire très particulier, spécialité de Vallourec
Objectif de l'investissement : créer des tubes sans soudure de petite taille, nécessaires à ce type de forages très particuliers. Des tubes en acier spéciaux capables de résister à de très hautes températures et pressions. Mais aussi des tubes avec des connexions multiples (toujours sans soudures !) puisqu'il s'agit ici de forage directionnel.
Et la technicité encore supérieure de ces tubes par rapport aux tubes utilisés dans les autres types de forages devrait permettre à l'entreprise de générer des marges plus élevées encore.
Donc oui. Le GNC est une aubaine pour notre Vallourec
Et si un de ces jours Vallourec atteint des niveaux d'achat intéressants (135/140 euros) : réfléchissez-y. Ce pourrait être une opportunité à saisir.
Pour l'instant, les marchés me paraissent trop nerveux et le prix remonté trop haut.
Publicité
LES MARCHES SOUFFRENT : ACHETEZ DE L'OR !
Découvrez sans plus attendre les stratégies hebdomadaires de notre spécialiste du marché de l'or, Simone Wapler et jouez l'or sur tous les fronts !
Comme ses lecteurs, engrangez des plus-values à deux voire trois chiffres en suivant simplement ses recommandations : il suffit pour cela de continuer votre lecture...
EUR/USD : Dévaluation compétitive et patriotisme économique
Jérôme Revillier
Le signal que j'attendais est arrivé.
Pas question ici de moyenne mobile ou de rupture de ligne de tendance.
Non.
Le signal que j'attendais est tout simplement le petit commentaire du président Obama qui s'est dit "préoccupé" par la situation en Europe.
Obama monte au créneau, Trichet imprime
Après que Paul Volcker ait annoncé la "désintégration" de l'euro, le président Obama se dit donc préoccupé par la situation en Europe et a passé un coup de fil à Angela Merkel et José Luis Rodríguez Zapatero.
Il s'inquiète pour nous ? Non...
Barack se soucie avant tout de sa propre situation et de la forte "appréciation" de son billet vert que les autorités américaines s'acharnent depuis des mois à imprimer en quantité pharaonique et à déprécier.
Il faut reconnaître qu'il était jusqu'ici difficile d'imaginer que la BCE -- et le très rigide Jean-Claude Trichet ! -- se mette à inonder le marché de près de 500 milliards potentiels de "faux vrais" billets.
Dangers sur les exportations américaines
Même si les signes sont un peu plus encourageants que dans la vieille Europe, la reprise reste relativement peu vigoureuse aux Etats-Unis.
Le chômage a grimpé encore le mois dernier et surtout, la balance commerciale s'est détériorée.
Rien de grave me direz-vous, car cette dégradation est due à une amélioration de la consommation intérieure... tout va bien donc.
Pas si sûr...
Car la remontée du dollar (rebond de près de 9% du Dollar Index depuis le début du deuxième trimestre et de plus de 11% face à l'euro) pourrait rapidement venir freiner les exportations américaines.
Evolution du Dollar Index en trois mois (Source : bloomberg.com)
Poker menteur
On peut donc supposer qu'une partie de poker menteur vient de s'engager entre l'Allemagne et les Etats-Unis. Les deux ont besoin de voir leur monnaie (concurrente l'une de l'autre) se déprécier, pour s'assurer un regain de compétitivité et donc une croissance de leur PIB respectif.
D'où les propositions de la chancelière et de son gouvernement pour ralentir et alourdir la procédure de déblocage du plan d'aide...
Donnant-donnant
L'Allemagne a donc bien l'intention de profiter au maximum de l'entorse qui est faite au pacte de stabilité pour maintenir la pression sur la monnaie unique et favoriser ses ventes à l'étranger.
Ce matin encore, Angela Merkel estimait l'euro en danger et depuis hier les ventes à découvert sont interdites en Allemagne sur le secteur bancaire.
Et derrière des décisions qui semblent communes, les pays européens (Allemagne en tête) défendent avant tout le "patriotisme économique".
EUR/USD : une chute qui n'en finit plus
Sur le marché, l'EUR/USD poursuit sa chute.
Si sa baisse n'est pas une surprise -- même si les niveaux actuels sont tout de même étonnants --, c'est surtout la vitesse à laquelle la chute s'est produite qui laisse perplexe.
Actuellement, nous vivons la sixième semaine de baisse consécutive comme l'illustre les bougies rouges de ce graphique hebdomadaire (chacun des chandeliers représentant une semaine de trading).
Voici mon avis
La voie est graphiquement ouverte vers les 1,1650 $ qui est le prochain niveau de support après 1,20 $.
Cependant, comme je le sous-entends plus haut, les Américains devraient rapidement réagir, de même que les Japonais dans cette course à la compétitivité.
Un rebond technique pourrait donc se mettre en place, mais il est clairement préférable d'attendre un minimum de stabilisation autour des 1,20 pour initier un achat.
Isabelle Mouilleseaux
Il y a quelques semaines, Florent Detroy faisait pour nous un point sur le marché du gaz et ses perspectives. Je vous avais promis de revenir sur le sujet pour vous parler d'une petite société française bien placée pour en profiter.
Le marché du gaz est très "local"
En gros, vous avez l'Amérique, l'Europe et la Chine. Trois marchés avec chacun ses prix. Reliés entre eux par le GNL (gaz liquide) qui peut être transporté par méthaniers.
Il y a quelques mois encore on s'attendait à ce que l'Amérique du Nord commence à manquer de gaz suite à l'épuisement de ses puits. L'offre déclinait face à une demande en hausse, et on anticipait alors une explosion de la demande nord-américaine de GNL (dont le Qatar est le principal producteur).
Mais voilà...
Une rupture technologique inouïe bouleverse le paysage et chamboule les perspectives
Il existe depuis toujours du gaz emprisonné dans certaines roches, en petites quantités, sous forme de petits réservoirs jusqu'ici inaccessibles. Les technologies du forage horizontal et de la fracturation hydraulique des roches donnent enfin accès à ce gaz jusqu'ici impossible à extraire.
Du coup, les Etats-Unis se retrouvent du jour au lendemain avec 100 ans de consommation de gaz devant eux contre à peine 30 ans il y a quelques mois encore...
[NDLR : Investissez en visionnaire... c'est le secret de ceux qui accumulent des gains à deux chiffres à répétition. Notre spécialiste des investissements géostratégiques vous orientera vers les meilleures opportunités : à vous d'agir dès maintenant...]
Ce gaz non conventionnel inonde le marché américain
Sa part dans la consommation américaine totale de gaz pourrait grimper à 85% à l'horizon de 2025 contre 20% aujourd'hui.
Et c'est aussi le GNC qui explique la division par trois et demi du cours du gaz naturel américain depuis son pic de l'été 2008.
Rush sur le secteur...
Je vous le disais la dernière fois : le secteur est tellement prometteur que les majors pétrolières s'y positionnent.
- A l'image d'ExxonMobil qui a lancé une OPA de 41 milliards de dollars sur XTO Energy (très pointu dans le GNC, tout comme avec Cheasapeake).
- Ou comme BP et StatoilHydro qui préfèrent racheter des participations dans des gisements de GNC. C'est aussi la stratégie de Total qui vient de racheter 25% du gisement Barnett Shales à Cheasapeake.
Du coup...
La demande en matériel de forage de GNC explose aux Etats-Unis
Or justement, Vallourec (producteur de tubes en acier spéciaux sans soudure, leader sur son marché) est le premier à pouvoir bénéficier de cet engouement.
Ses tubes sont indispensables à la construction de forages. Et pour répondre à la demande croissante de forages horizontaux, il vient d'investir aux Etats-Unis 650 millions de dollars (grâce à sa trésorerie) dans une unité de production.
Un savoir faire très particulier, spécialité de Vallourec
Objectif de l'investissement : créer des tubes sans soudure de petite taille, nécessaires à ce type de forages très particuliers. Des tubes en acier spéciaux capables de résister à de très hautes températures et pressions. Mais aussi des tubes avec des connexions multiples (toujours sans soudures !) puisqu'il s'agit ici de forage directionnel.
Et la technicité encore supérieure de ces tubes par rapport aux tubes utilisés dans les autres types de forages devrait permettre à l'entreprise de générer des marges plus élevées encore.
Donc oui. Le GNC est une aubaine pour notre Vallourec
Et si un de ces jours Vallourec atteint des niveaux d'achat intéressants (135/140 euros) : réfléchissez-y. Ce pourrait être une opportunité à saisir.
Pour l'instant, les marchés me paraissent trop nerveux et le prix remonté trop haut.
Publicité
LES MARCHES SOUFFRENT : ACHETEZ DE L'OR !
Découvrez sans plus attendre les stratégies hebdomadaires de notre spécialiste du marché de l'or, Simone Wapler et jouez l'or sur tous les fronts !
Comme ses lecteurs, engrangez des plus-values à deux voire trois chiffres en suivant simplement ses recommandations : il suffit pour cela de continuer votre lecture...
EUR/USD : Dévaluation compétitive et patriotisme économique
Jérôme Revillier
Le signal que j'attendais est arrivé.
Pas question ici de moyenne mobile ou de rupture de ligne de tendance.
Non.
Le signal que j'attendais est tout simplement le petit commentaire du président Obama qui s'est dit "préoccupé" par la situation en Europe.
Obama monte au créneau, Trichet imprime
Après que Paul Volcker ait annoncé la "désintégration" de l'euro, le président Obama se dit donc préoccupé par la situation en Europe et a passé un coup de fil à Angela Merkel et José Luis Rodríguez Zapatero.
Il s'inquiète pour nous ? Non...
Barack se soucie avant tout de sa propre situation et de la forte "appréciation" de son billet vert que les autorités américaines s'acharnent depuis des mois à imprimer en quantité pharaonique et à déprécier.
Il faut reconnaître qu'il était jusqu'ici difficile d'imaginer que la BCE -- et le très rigide Jean-Claude Trichet ! -- se mette à inonder le marché de près de 500 milliards potentiels de "faux vrais" billets.
Dangers sur les exportations américaines
Même si les signes sont un peu plus encourageants que dans la vieille Europe, la reprise reste relativement peu vigoureuse aux Etats-Unis.
Le chômage a grimpé encore le mois dernier et surtout, la balance commerciale s'est détériorée.
Rien de grave me direz-vous, car cette dégradation est due à une amélioration de la consommation intérieure... tout va bien donc.
Pas si sûr...
Car la remontée du dollar (rebond de près de 9% du Dollar Index depuis le début du deuxième trimestre et de plus de 11% face à l'euro) pourrait rapidement venir freiner les exportations américaines.
Evolution du Dollar Index en trois mois (Source : bloomberg.com)
Poker menteur
On peut donc supposer qu'une partie de poker menteur vient de s'engager entre l'Allemagne et les Etats-Unis. Les deux ont besoin de voir leur monnaie (concurrente l'une de l'autre) se déprécier, pour s'assurer un regain de compétitivité et donc une croissance de leur PIB respectif.
D'où les propositions de la chancelière et de son gouvernement pour ralentir et alourdir la procédure de déblocage du plan d'aide...
Donnant-donnant
L'Allemagne a donc bien l'intention de profiter au maximum de l'entorse qui est faite au pacte de stabilité pour maintenir la pression sur la monnaie unique et favoriser ses ventes à l'étranger.
Ce matin encore, Angela Merkel estimait l'euro en danger et depuis hier les ventes à découvert sont interdites en Allemagne sur le secteur bancaire.
Et derrière des décisions qui semblent communes, les pays européens (Allemagne en tête) défendent avant tout le "patriotisme économique".
EUR/USD : une chute qui n'en finit plus
Sur le marché, l'EUR/USD poursuit sa chute.
Si sa baisse n'est pas une surprise -- même si les niveaux actuels sont tout de même étonnants --, c'est surtout la vitesse à laquelle la chute s'est produite qui laisse perplexe.
Actuellement, nous vivons la sixième semaine de baisse consécutive comme l'illustre les bougies rouges de ce graphique hebdomadaire (chacun des chandeliers représentant une semaine de trading).
Voici mon avis
La voie est graphiquement ouverte vers les 1,1650 $ qui est le prochain niveau de support après 1,20 $.
Cependant, comme je le sous-entends plus haut, les Américains devraient rapidement réagir, de même que les Japonais dans cette course à la compétitivité.
Un rebond technique pourrait donc se mettre en place, mais il est clairement préférable d'attendre un minimum de stabilisation autour des 1,20 pour initier un achat.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
L'indice BDI s'envole alors que les marchés actions sont pris de convulsions
Isabelle Mouilleseaux
Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un indice que nous suivons de près dans L'Investisseur Or & Matières. Un indice que nous utilisons comme indicateur avancé (parmi d'autres), pour tenter d'anticiper la tendance économique.
Et si je vous en parle aujourd'hui, c'est que quelque chose d'anormal se passe sous nos yeux.
Le Baltic Dry Index (BDI)
Petit rappel pour ceux qui ne s'en souviennent plus : Le BDI est l'indice des prix du transport maritime en vrac de matières sèches (blé, charbon, minerais...).
Cet indice prend en compte la moyenne des prix pratiqués sur les 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches.
Habituellement, il est utilisé comme indicateur avancé. Sa hausse préfigurant une reprise de l'activité, et inversement. Il y aurait donc une corrélation positive entre croissance économique et BDI.
Voici la logique, vous allez voir, c'est très simple
Plus de trafic maritime de matières premières = hausse de l'indice BDI.
Autrement dit :
- Lorsque le coût du fret augmente (hausse de l'indice BDI), c'est qu'il y a reprise de la demande de transport de matières premières.
- Or lorsque le trafic de marchandises repart, c'est signe que la production industrielle est sur le point de reprendre, ou d'augmenter (on achète de la matière pour la transformer).
- Et si la production industrielle repart, c'est qu'il y a en amont des commandes. Ce qui est en général signe avant-coureur d'une reprise économique plus globale.
Or justement, le BDI s'envole !
Au beau milieu du chaos financier, alors que les marchés actions enchaînent les plongeons vertigineux et envolées lyriques, notre indice s'emballe :
- De près de 9% en une seule journée il y a quelques jours !
- De près de 40% depuis fin avril, alors même que les marchés actions dévissent de quelque 20% sur la même période.
Faut-il en conclure que l'économie va rebondir ?
Pas si vite...
Tout ceci me semble très étrange
Pourquoi diable la demande de transport de matières s'envolerait-elle, alors même que la déconfiture économique planétaire est de plus en plus probable ?
Les industriels et les minières seraient-ils en train d'acheter et de vendre de plus en plus de matières alors même que les marchés financiers voient l'avenir couleur noir encre de Chine ?
Déconcertant...
Et si la corrélation s'inversait !
Il semble que beaucoup de vraquiers, remplis de fer, charbon et autres minerais, flottent en ce moment même sur les océans.
Et j'espère que cette situation est le fait d'acheteurs ayant un réel besoin de ces matières, à des fins de production.
Parce que si cette hausse devait être le fait de vendeurs qui n'arrivent pas à décharger leurs vraquiers remplis de marchandises faute de demande, ce serait beaucoup, beaucoup plus ennuyeux.
Dans ce cas, notre BDI serait peut-être annonciateur d'un... W ?
L'avenir nous le dira
Quoi qu'il en soit, si vous deviez détenir en portefeuille des trackers BDI, il serait peut-être prudent de prendre vos bénéfices. 40% en moins d'un mois, par les temps qui courent, c'est inespéré.
Un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras" !
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Comment investir dans les "matières premières"
Frédéric Lorenzini
Vous souhaitez investir par vous-même dans les matières premières ?
Plusieurs catégories de fonds permettent, avec des stratégies différentes, de prendre une exposition au secteur.
Pour les particuliers, rares sont les ressources naturelles qui permettent un investissement physique en direct ; il n'y a guère que les métaux précieux comme l'or qui puissent être stockés.
Pour le reste, pétrole, jus d'orange, blé, cuivre, porc... la détention en direct est tout simplement impossible.
Alors comment faire ?
Concrètement, pour jouer le thème des matières premières vous avez le choix entre :
- prendre des positions sur les marchés à terme ;
- investir dans les entreprises cotées intervenant dans le secteur, comme par exemple des sociétés pétrolières ou des minières ;
- ou passer par la gestion collective.
Et en matière de gestion collective vous disposez de trois catégories de fonds :
- la catégorie "Secteur Ressources Naturelles" avec des fonds généralistes tels que SG Actions Matières Premières de la Société Générale dont les portefeuilles sont composés de valeurs cotées comme Goldcorp dans l'aurifère ou ExxonMobil dans le pétrolier ;
- la catégorie "Secteur Métaux Précieux" avec des fonds qui investissent spécifiquement dans des aurifères ;
- et la catégorie "Futures sur matières premières". C'est dans cet univers que l'on trouve en particulier les ETF (trackers) dédiés aux matières premières. C'est le cas par exemple du Lyxor ETF Commodities CRB* (qui réplique la performance de l'indice CRB Commodities géré par Reuters et Jefferies) ou l'ETF All commodities DJ-AIGCI de la société ETF Securities Limited, qui est lui calé sur un indice Dow Jones).
Précisions concernant les ETF
Cet indice n'est pas calculé sur la base des cours "spot", ce qui correspondrait à une situation où on aurait effectivement les denrées en stock pour les vendre au moment jugé le plus approprié, mais sur la base des marchés à terme.
Cette approche (ETF matières répliquant un indice) implique de faire "rouler les positions", c'est-à-dire de vendre les contrats à terme qui arrivent à échéance, pour les remplacer par des contrats à plus longue échéance. A l'origine, ces futures (contrats à terme) étaient surtout utilisés par les opérateurs (industriels et minières) comme couverture dans le cadre d'une stratégie d'assurance (contre les fortes variations de cours).
Attention à la courbe des prix
Lorsque la courbe des prix du marché à terme est haussière, nous sommes en situation de contango : les contrats acheté sont de plus en plus chers (prix à terme), alors que ceux débouclés le sont à un prix bien inférieur (cours spot). Ce qui rogne une partie du rendement (car on roule tous les mois -- ou trimestre -- les positions).
Exemple concret
Prenons le cas du contrat deux mois sur le pétrole WTI à New York. Entre le début et la fin 2009, il est passé de 42 à 79 dollars, soit une hausse de l'ordre de 88%.
Dans le même temps, l'ETFs WTI 2mth ETC (calé sur le WTI) prenait quant à lui un "petit" 40%.
L'écart de rendement est lié au phénomène du contango.
Risque spéculatif ?
A la fin de l'année dernière on comptait on comptait aux Etats-Unis près de 900 ETF pour un encours global de quelque 785 milliards de dollars, dont près de 10% (73 milliards de dollars, pour les ETF jouant le thème les matières premières.
Certes les montants sont encore relativement modestes au regard des encours de la gestion collective qui s'établissaient à la même date à 7 711 milliards (fonds conventionnels y compris les ETF, hors fonds monétaires et fonds de fonds) mais c'est bien la tendance qui inquiète.
Sur l'année passée, parmi les plus fortes collectes, on trouve les ETF répliquant des indices matières premières. Ainsi les ETF Agriculture ont vu leur collecte progresser de 118% ; la collecte des ETF Energie a progressé de plus de 200% ; celle des ETF sur métaux industriels a été multipliée par 10 !
La situation est telle qu'outre-Atlantique la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) qui régule entre autres les marchés des futures sur matières agricoles a réaffirmé en début d'année les principes à respecter en matière de positions sur le marché de futures.
L'objectif est d'éviter le gonflement d'une bulle spéculative.
L'autre solution...
De leur côté, les fonds actions qui investissent dans des titres du secteur des ressources naturelles sont dans une logique de "buy and hold" : j'achète à un cours qui me semble raisonnable et je garde le titre, quasiment sans frais, jusqu'au moment opportun pour le vendre.
En 2009, année de rebond des marchés actions après un exercice particulièrement calamiteux, plusieurs fonds actions "ressources naturelles" ont enregistré des performances supérieures à 60%.
C'est le cas par exemple du fonds Carmignac Portfolio Commodities qui a progressé de 70% en 2009 (avec en portefeuille, des valeurs comme le Canadien Pacific Rubiales Energy qui l'année dernière a pris plus de 700% en euro !).
Les biais
On s'en doute, de telles performances boursières ne sont vraisemblablement pas appelées à se reproduire tous les ans.
D'autre part, il faut garder à l'esprit que ces fonds actions présentent des biais sectoriels forts.
En effet, dans leur gisement d'investissement de valeurs cotées liées aux matières premières, on trouve essentiellement des pétrolières, des aurifères et plus largement des minières.
En revanche, les matières agricoles sont absentes.
Frédéric Lorenzini
Directeur de la recherche chez Morningstar France
Pour retrouver Frédéric Lorenzini sur son site, cliquez sur www.morningstar.fr
* L'indice CRB Commodities dont l'origine remonte aux années 50, compte aujourd'hui 19 constituants parmi lesquels l'aluminium, le cacao, le café, le cuivre, le coton, le pétrole (à hauteur de 23%), l'or mais aussi le bétail sur pied, le jus d'orange, le soja, le nickel, etc.
Isabelle Mouilleseaux
Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un indice que nous suivons de près dans L'Investisseur Or & Matières. Un indice que nous utilisons comme indicateur avancé (parmi d'autres), pour tenter d'anticiper la tendance économique.
Et si je vous en parle aujourd'hui, c'est que quelque chose d'anormal se passe sous nos yeux.
Le Baltic Dry Index (BDI)
Petit rappel pour ceux qui ne s'en souviennent plus : Le BDI est l'indice des prix du transport maritime en vrac de matières sèches (blé, charbon, minerais...).
Cet indice prend en compte la moyenne des prix pratiqués sur les 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches.
Habituellement, il est utilisé comme indicateur avancé. Sa hausse préfigurant une reprise de l'activité, et inversement. Il y aurait donc une corrélation positive entre croissance économique et BDI.
Voici la logique, vous allez voir, c'est très simple
Plus de trafic maritime de matières premières = hausse de l'indice BDI.
Autrement dit :
- Lorsque le coût du fret augmente (hausse de l'indice BDI), c'est qu'il y a reprise de la demande de transport de matières premières.
- Or lorsque le trafic de marchandises repart, c'est signe que la production industrielle est sur le point de reprendre, ou d'augmenter (on achète de la matière pour la transformer).
- Et si la production industrielle repart, c'est qu'il y a en amont des commandes. Ce qui est en général signe avant-coureur d'une reprise économique plus globale.
Or justement, le BDI s'envole !
Au beau milieu du chaos financier, alors que les marchés actions enchaînent les plongeons vertigineux et envolées lyriques, notre indice s'emballe :
- De près de 9% en une seule journée il y a quelques jours !
- De près de 40% depuis fin avril, alors même que les marchés actions dévissent de quelque 20% sur la même période.
Faut-il en conclure que l'économie va rebondir ?
Pas si vite...
Tout ceci me semble très étrange
Pourquoi diable la demande de transport de matières s'envolerait-elle, alors même que la déconfiture économique planétaire est de plus en plus probable ?
Les industriels et les minières seraient-ils en train d'acheter et de vendre de plus en plus de matières alors même que les marchés financiers voient l'avenir couleur noir encre de Chine ?
Déconcertant...
Et si la corrélation s'inversait !
Il semble que beaucoup de vraquiers, remplis de fer, charbon et autres minerais, flottent en ce moment même sur les océans.
Et j'espère que cette situation est le fait d'acheteurs ayant un réel besoin de ces matières, à des fins de production.
Parce que si cette hausse devait être le fait de vendeurs qui n'arrivent pas à décharger leurs vraquiers remplis de marchandises faute de demande, ce serait beaucoup, beaucoup plus ennuyeux.
Dans ce cas, notre BDI serait peut-être annonciateur d'un... W ?
L'avenir nous le dira
Quoi qu'il en soit, si vous deviez détenir en portefeuille des trackers BDI, il serait peut-être prudent de prendre vos bénéfices. 40% en moins d'un mois, par les temps qui courent, c'est inespéré.
Un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras" !
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Comment investir dans les "matières premières"
Frédéric Lorenzini
Vous souhaitez investir par vous-même dans les matières premières ?
Plusieurs catégories de fonds permettent, avec des stratégies différentes, de prendre une exposition au secteur.
Pour les particuliers, rares sont les ressources naturelles qui permettent un investissement physique en direct ; il n'y a guère que les métaux précieux comme l'or qui puissent être stockés.
Pour le reste, pétrole, jus d'orange, blé, cuivre, porc... la détention en direct est tout simplement impossible.
Alors comment faire ?
Concrètement, pour jouer le thème des matières premières vous avez le choix entre :
- prendre des positions sur les marchés à terme ;
- investir dans les entreprises cotées intervenant dans le secteur, comme par exemple des sociétés pétrolières ou des minières ;
- ou passer par la gestion collective.
Et en matière de gestion collective vous disposez de trois catégories de fonds :
- la catégorie "Secteur Ressources Naturelles" avec des fonds généralistes tels que SG Actions Matières Premières de la Société Générale dont les portefeuilles sont composés de valeurs cotées comme Goldcorp dans l'aurifère ou ExxonMobil dans le pétrolier ;
- la catégorie "Secteur Métaux Précieux" avec des fonds qui investissent spécifiquement dans des aurifères ;
- et la catégorie "Futures sur matières premières". C'est dans cet univers que l'on trouve en particulier les ETF (trackers) dédiés aux matières premières. C'est le cas par exemple du Lyxor ETF Commodities CRB* (qui réplique la performance de l'indice CRB Commodities géré par Reuters et Jefferies) ou l'ETF All commodities DJ-AIGCI de la société ETF Securities Limited, qui est lui calé sur un indice Dow Jones).
Précisions concernant les ETF
Cet indice n'est pas calculé sur la base des cours "spot", ce qui correspondrait à une situation où on aurait effectivement les denrées en stock pour les vendre au moment jugé le plus approprié, mais sur la base des marchés à terme.
Cette approche (ETF matières répliquant un indice) implique de faire "rouler les positions", c'est-à-dire de vendre les contrats à terme qui arrivent à échéance, pour les remplacer par des contrats à plus longue échéance. A l'origine, ces futures (contrats à terme) étaient surtout utilisés par les opérateurs (industriels et minières) comme couverture dans le cadre d'une stratégie d'assurance (contre les fortes variations de cours).
Attention à la courbe des prix
Lorsque la courbe des prix du marché à terme est haussière, nous sommes en situation de contango : les contrats acheté sont de plus en plus chers (prix à terme), alors que ceux débouclés le sont à un prix bien inférieur (cours spot). Ce qui rogne une partie du rendement (car on roule tous les mois -- ou trimestre -- les positions).
Exemple concret
Prenons le cas du contrat deux mois sur le pétrole WTI à New York. Entre le début et la fin 2009, il est passé de 42 à 79 dollars, soit une hausse de l'ordre de 88%.
Dans le même temps, l'ETFs WTI 2mth ETC (calé sur le WTI) prenait quant à lui un "petit" 40%.
L'écart de rendement est lié au phénomène du contango.
Risque spéculatif ?
A la fin de l'année dernière on comptait on comptait aux Etats-Unis près de 900 ETF pour un encours global de quelque 785 milliards de dollars, dont près de 10% (73 milliards de dollars, pour les ETF jouant le thème les matières premières.
Certes les montants sont encore relativement modestes au regard des encours de la gestion collective qui s'établissaient à la même date à 7 711 milliards (fonds conventionnels y compris les ETF, hors fonds monétaires et fonds de fonds) mais c'est bien la tendance qui inquiète.
Sur l'année passée, parmi les plus fortes collectes, on trouve les ETF répliquant des indices matières premières. Ainsi les ETF Agriculture ont vu leur collecte progresser de 118% ; la collecte des ETF Energie a progressé de plus de 200% ; celle des ETF sur métaux industriels a été multipliée par 10 !
La situation est telle qu'outre-Atlantique la CFTC (Commodity Futures Trading Commission) qui régule entre autres les marchés des futures sur matières agricoles a réaffirmé en début d'année les principes à respecter en matière de positions sur le marché de futures.
L'objectif est d'éviter le gonflement d'une bulle spéculative.
L'autre solution...
De leur côté, les fonds actions qui investissent dans des titres du secteur des ressources naturelles sont dans une logique de "buy and hold" : j'achète à un cours qui me semble raisonnable et je garde le titre, quasiment sans frais, jusqu'au moment opportun pour le vendre.
En 2009, année de rebond des marchés actions après un exercice particulièrement calamiteux, plusieurs fonds actions "ressources naturelles" ont enregistré des performances supérieures à 60%.
C'est le cas par exemple du fonds Carmignac Portfolio Commodities qui a progressé de 70% en 2009 (avec en portefeuille, des valeurs comme le Canadien Pacific Rubiales Energy qui l'année dernière a pris plus de 700% en euro !).
Les biais
On s'en doute, de telles performances boursières ne sont vraisemblablement pas appelées à se reproduire tous les ans.
D'autre part, il faut garder à l'esprit que ces fonds actions présentent des biais sectoriels forts.
En effet, dans leur gisement d'investissement de valeurs cotées liées aux matières premières, on trouve essentiellement des pétrolières, des aurifères et plus largement des minières.
En revanche, les matières agricoles sont absentes.
Frédéric Lorenzini
Directeur de la recherche chez Morningstar France
Pour retrouver Frédéric Lorenzini sur son site, cliquez sur www.morningstar.fr
* L'indice CRB Commodities dont l'origine remonte aux années 50, compte aujourd'hui 19 constituants parmi lesquels l'aluminium, le cacao, le café, le cuivre, le coton, le pétrole (à hauteur de 23%), l'or mais aussi le bétail sur pied, le jus d'orange, le soja, le nickel, etc.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Au cours des deux prochaines années, vous assisterez à
la plus grande hausse du cours de l'or
de toute l'histoire des marchés...
... Une envolée qui a toutes les chances
d'emmener le métal jaune
au-delà des 2 000 $
Continuez votre lecture pour découvrir
comment profiter de cette hausse sans plus attendre
Cher lecteur,
J'aimerais vous présenter le moyen d'investir dans la hausse des cours de l'or -- un moyen qui vous permettra de profiter des gains... sans prendre de risques inutiles.
Ce service s'appelle L'Investisseur Or et Matières. Comme son nom l'indique, il vous permettra de vous positionner sur le secteur le plus porteur de ce début de 21ème siècle : les matières premières. Mais pas n'importe lesquelles...
Vous le savez, les marchés actions s'enlisent... la crise de la dette souveraine grecque fait vaciller les places boursières, la contagion menace d'autres pays... et tout cela n'aide pas une économie mondiale extrêmement fragile.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que tous ces facteurs sont en fait bénéfiques à certaines ressources naturelles -- et parmi elles, l'or se trouve aux premières loges.
Dans quelques lignes, je vous montrerai pourquoi l'or doit absolument faire partie de vos investissements... comment faire pour profiter au maximum de sa hausse... et pourquoi tous ces gains sont beaucoup plus simples à réaliser que vous le pensez.
Et voilà la cerise sur le gâteau...
D'habitude, je fais payer les investisseurs pour leur révéler ces angles d'investissement "cachés". Mais aujourd'hui, vous pouvez profiter d'une offre exceptionnelle : si vous n'êtes pas convaincu, vous serez entièrement remboursé... et mes conseils auront été absolument GRATUITS.
Comment ? Tout ça va devenir très clair dans quelques minutes.
Pour l'instant, répondons à la question que vous vous posez sûrement...
** Pourquoi l'or -- et pourquoi maintenant ?
Vous vous rappelez la dernière fois où l'or a dépassé les 2 000 $ l'once ?
Jamais l'or n'est passé au-dessus des 2 000 $, vous dites-vous peut-être. Eh bien si !
Revenons en 1971. L'or se vend 35 $. Mais Nixon brise les liens du métal jaune avec le dollar, et le cours commence à grimper. En 1975, il en est à 196 $. En 1980, on frôle les 850 $.
Seulement voilà : à l'époque, on pouvait également gagner l'équivalent de 27 000 $ par an... et vivre comme quelqu'un gagnant 100 000 $ aujourd'hui. On pouvait acheter 50 000 $ une maison qui en vaut 250 000 $ aujourd'hui. Avec 270 000 $ sur votre compte-épargne, vous pouviez prendre votre retraite avec l'équivalent d'un million de dollars actuels.
Comparer les prix de l'or autrefois à ceux d'aujourd'hui, c'est comme comparer des pommes et des pintades.
Si l'on calcule le cours en dollars actuels, l'or qui était à 196 $ en 1975 passe à 750 $. Quant au cours de l'or en 1980 -- lorsque le métal jaune a atteint son sommet à 850 $ -- il est à 2 145 $. Et ça, c'est juste ce qu'on obtient en utilisant les chiffres conservateurs de la Fed.
Maintenant, essayez un peu ce calcul...
** L'or à 39 296 $ l'once !
Les Etats-Unis ont 8 133,5 tonnes d'or, selon les derniers chiffres du World Gold Council en décembre 2009 -- soit près de 261,5 millions d'onces -- dans leurs réserves.
Combien de dollars peut-on acheter avec autant d'or ?
Eh bien, en 1980, pour chaque once d'or aux Etats-Unis, le système financier faisait circuler 6 966 $. Cela fait un total de 1 800 milliards de dollars. En février 2006 le total réel de la masse monétaire américaine était de 10 276 milliards de dollars. Mais depuis le 23 mars 2006 les Etats-Unis ne publient plus leurs chiffres, et des estimations non-officielles envisagent même une masse monétaire avoisinant les 15 000 milliards de dollars. Et avec les récentes surexploitations de la planche à billets verts, ce chiffre n'est peut-être pas si fantaisiste.
Quoiqu'il en soit, en se basant sur le dernier chiffre officiel connu donné par les Etats-Unis, cela fait 39 296 $ en circulation pour chaque once d'or en réserve !
Bien entendu, on ne verra jamais l'or atteindre un tel prix.
Tout comme vous n'entendrez plus jamais -- depuis le 23 mars 2006 -- la Réserve fédérale américaine révéler la taille réelle de la masse monétaire américaine. Les chiffres sont si embarrassants que la Fed a annoncé qu'elle les "retirait" des futures déclarations !
Heureusement, vous n'avez pas besoin de l'aide de politiciens pour avoir une véritable idée de ce qui est en train de se produire.
** Méga-tendance des métaux précieux :
2 graphiques... et une vérité
J'aimerais vous montrer deux graphiques.
Regardez les côte à côte...
On pourrait utiliser des centaines de chiffres différents pour démontrer le pétrin dans lequel se trouvent les Etats-Unis. La hausse vertigineuse des dettes gouvernementales et personnelles. La chute de l'immobilier. La hausse spectaculaire du chômage. Les difficultés du secteur industriel. Les finances du pays, qui ont atteint un seuil critique : au moment où je vous parle, le déficit budgétaire fédéral atteint un record absolu à 1 400 milliards de dollars.
Mais j'ai plutôt choisi ces deux graphiques très simples : la masse monétaire qui s'envole... et le pouvoir d'achat du dollar, qui chute comme une pierre depuis des décennies.
Pourquoi ces deux courbes sont-elles si importantes ? Parce que les Etats-Unis sont au coeur d'un phénomène potentiellement dévastateur pour l'économie planétaire... mais qui provoquera également l'envolée des cours de l'or.
Ne vous laissez pas abuser par la relative vigueur du dollar actuellement. Elle est purement conjoncturelle -- le fruit de la panique des investisseurs face aux difficultés des marchés. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c'est que la devise qu'ils prennent pour un "abri" est en fait un géant aux pieds d'argile... Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années. Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années.
Quelle guerre ? Pas l'Irak, ni le Kosovo ou l'Afghanistan.
Je vous parle là d'une autre sorte de guerre. Contre les ravages d'une économie morte et stagnante. La Fed lutte désespérément contre la déflation -- une situation où rien ne bouge et personne n'achète quoi que ce soit.
L'arme de choix, dans cette guerre continue et secrète, c'est d'inonder le marché de liquidités et de crédit facile. Voilà pourquoi, depuis 1950, la somme totale de dollars en circulation a grimpé de plus de 3 000% !
C'est très simple : des injections régulières de liquide et de crédit donnent à tout le monde l'impression d'être riche. Selon une certaine théorie économique, lorsqu'on a du liquide et du crédit à taux bas, les entreprises empruntent et se développent. Les consommateurs empruntent et dépensent. Les ménages empruntent et achètent des maisons.
Et tout ça, c'est très bien... jusqu'à ce que tout tourne mal.
Voyez-vous, le problème, c'est que même la monnaie ne peut pas échapper aux lois naturelles de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a trop d'argent en circulation, chaque centime vaut moins par rapport à la masse générale. C'est l'inflation des prix. Et tout à coup, chaque centime que vous avez dans votre compte en banque voit sa valeur diminuer.
Actuellement, ce phénomène a déjà entraîné une chute de pas moins de 96% du pouvoir d'achat du dollar ! En d'autres termes, le dollar ne vaut plus que quelques centimes par rapport à ce qu'il valait il y a un siècle de ça. Ou même par rapport à ce qu'il valait la dernière fois que l'or a connu un boom, dans les années 70.
C'est tout ce qui reste de marge de manoeuvre avant que la planète n'assiste à la destruction complète du dollar -- ce qui entraînerait l'implosion du système monétaire mondial, dont le dollar est le pivot.
Est-ce que cela pourrait se produire ? Oui. Et ce n'est pas nouveau. Voilà ce que disait Ben Bernanke, président de la Fed, dans un discours au National Economists Club, à Washington, en novembre 2002...
"Comme l'or, les dollars n'ont de valeur que dans la mesure où leur offre est strictement limitée. Mais le gouvernement américain possède une technologie, appelée planche à billets (ou son équivalent électronique aujourd'hui) qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite quasiment sans frais... Nous concluons que, sous un système de monnaie fiduciaire, un gouvernement déterminé peut toujours générer une hausse des dépenses -- et donc une inflation positive".
En d'autres termes, si vous voulez lubrifier une économie... faites marcher la planche à billets et rendez l'emprunt aussi facile que possible, à des taux d'intérêt très très bas. Et aujourd'hui, les taux sont passés quasiment à zéro... tandis que la Fed imprime de l'argent à tour de bras pour tenter de lutter contre la déflation.
Mais il y a un petit souci... c'est que le remède est pire que le mal. Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste... Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste...
"Il n'y a aucun moyen d'éviter l'effondrement final d'un boom provoqué par l'expansion de crédit. La seule alternative, c'est de voir la crise arriver tôt, suite à l'abandon volontaire de l'expansion de crédit, plutôt que tard, sous la forme d'une catastrophe finale et totale pour le système monétaire concerné".
Grâce au crédit facile, la dette publique a augmenté aux Etats-Unis. Elle atteignait environ 1 000 milliards de dollars lorsque Greenspan a pris les rênes de la Fed en 1987. A présent, elle se monte à 2 500 milliards de dollars !
Pendant ce temps, le gouvernement dépense et s'endette encore plus rapidement. Durant la présidence de George W. Bush, l'administration US actuelle avait déjà dépensé plus d'argent depuis 2000 que tous les gouvernements passés à la Maison-Blanche depuis George Washington. Et ce n'est pas près de s'arrêter avec l'administration Obama et ses plans de relance vertigineux... D'ici 2015 la dette fédérale devrait doubler pour atteindre les 20 000 milliards de dollars.
** S'il y a un carrefour sur la route
vers la catastrophe...
nous venons de le franchir !
La Fed et les autorités américaines sont au pied du mur. Elles n'ont pas d'autre choix : pour lutter contre la récession actuelle, elles doivent imprimer des dollars... et maintenir les taux d'intérêts au plus bas possible.
Mais voilà : des taux bas entrainent un effondrement encore plus grave du dollar. Une dette de crédit plus élevée encore. Et encore moins de confiance en l'économie US à l'étranger. Lorsque tous les détenteurs d'obligations de la planète verront les Etats-Unis désintégrer leur base économique, le doute n'est pas permis : ils se débarrasseront du dollar à pleines brassées.
Tous les ingrédients seront alors réunis pour propulser l'or à 2 000 $.
Mais avant de vous expliquer comment profiter de cette envolée...
** Permettez-moi de passer aux aveux :
Pourquoi j'aime... l'or
Je m'appelle Simone Wapler.
Et j'adore l'or. Ce n'est pas un secret. J'ai toujours aimé l'or.
En fait, voilà quelques années que je me spécialise dans ces marchés. Pas uniquement l'or, mais toutes les opportunités basées sur les matières premières. Et je peux vous assurer qu'elles ont permis pas mal de gains.
En ce moment, cependant, je pense que vous ferez des gains encore plus importants sur l'or que quiconque en a fait durant le dernier méga-boom, qui a mené au sommet record de 1980.
Rien que l'an dernier, un petit groupe d'investisseurs ayant bénéficié de mes conseils a déjà engrangé des gains considérables grâce à l'étonnante réapparition de l'or sous les feux de la rampe.
2009, notamment, a été particulièrement profitable -- avec seulement deux positions dans le rouge... largement compensées par tous nos gains, comme vous pouvez le constater ci-dessous :
Et 2010 s'annonce tout aussi profitable, avec déjà un gain de 46,15% clôturé... et de nombreuses autres positions gagnantes encore en portefeuille.
Je suis heureuse de voir que ma stratégie fonctionne. Et je suis tout aussi heureuse d'avoir aidé d'autres investisseurs à développer une passion pour l'investissement en matières premières. Mais je me trouve soudain dans une situation très étrange.
Tout à coup, tout le monde adore l'or.
On en entend parler dans les journaux. Et à la télévision grand public. Est-ce une raison pour en acheter ? Absolument pas. Pas plus que vous ne devriez acheter n'importe quel investissement simplement en vous basant sur la folie sous-jacente, encore attisée par les médias.
Alors pourquoi est-ce que je vous écris aujourd'hui en vous PRESSANT de vous positionner sur l'or ? La question est très pertinente, et la réponse très simple.
Voyez-vous, folie boursière ou non, j'ai les données permettant de prouver que ce qui se présente n'est pas un coup de hasard. Et ces données me disent, sans le moindre doute, que nous sommes en route pour ce qui pourrait être la plus grande envolée du cours de l'or de toute l'histoire des métaux précieux.
Avec les recommandations que je vous donnerai dans L'Investisseur Or et Matières, vous pourrez non seulement renforcer votre patrimoine actuel... mais vous aurez également une occasion unique d'accumuler une petite fortune dans les mois qui viennent.
Quelques minutes suffiront pour vous convaincre. Et voici une raison supplémentaire d'agir rapidement...
** Méga-tendance des métaux précieux :
Le jeu secret de la Chine
Fan Gang, directeur de l'Institut national de recherches économiques de la Chine, se tenait devant une pièce pleine à craquer au Forum mondial de l'économie à Davos, en Suisse.
Et ses déclarations étaient très claires...
"Le dollar US n'est plus, selon nous, une devise stable. Il se dévalue sans arrêt, et sans arrêt cela cause des problèmes. La véritable question est donc de savoir comment changer de régime pour passer d'un lien avec le dollar à une référence plus facilement gérable, comme l'euro, le yen... ce genre de systèmes plus diversifiés..."
Et la Chine n'est pas la seule à se détourner du billet vert. La Malaisie abandonne elle aussi le dollar. Ainsi que l'Indonésie. Et la Thaïlande. Voire le Japon. Mais qui pourrait les en blâmer ?
La France, la Chine, l'Inde et plusieurs autre pays (notamment des producteurs de pétrole) se sont lancés dans des discussions avancées sur la possibilité de mettre fin à la cotation du pétrole en dollars. Le billet vert serait remplacé par un panier de devises comportant également... vous l'aurez deviné... de l'or.
Vous voyez que le changement est en marche... et du point de vue de la Chine, c'est bien compréhensible.
A elle seule, la Chine détient plus de 2 000 milliards sur les 6 947,6 milliards de dollars de titres du Trésor US en circulation sur les marchés.
Mais un dollar fragile, c'est un actif qui disparaît. Pour les Chinois, cela commence à ressembler à une gigantesque montagne de risque. Yu Yongding, qui siègeait au Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise, avait déclaré au China Securities Journal qu'il s'inquiétait de la possibilité de voir les Etats-Unis baisser leurs taux, ce qui mettrait sous pression le dollar et le yuan.
"Plus grave", avait-il déclaré, "l'économie chinoise serait heurtée de plein fouet si le dollar US s'affaiblissait soudain à cause de facteurs comme l'effondrement de la bulle immobilière américaine. La perte causée aux réserves de change chinoises serait extrêmement sérieuse".
Ils n'auront pas à attendre bien longtemps -- regardez ce qui est en train de se passer en ce moment même sur les marchés boursiers et dans le secteur de la dette souveraine : la Grèce pourrait n'être qu'un avant-goût de ce qui attend le dollar.
Publiquement, la Chine parle de convertir une partie de ses réserves de change, du dollar vers l'euro. Et cela pourrait arriver. Mais l'euro n'est que du papier, lui aussi... et comme le démontre clairement la situation actuelle, il a ses propres problèmes de dette à régler.
La véritable histoire, c'est que la Chine transforme discrètement ces dollars... vous l'aurez deviné... en OR.
En 2009, la Chine aurait acheté pour 454 tonnes d'or supplémentaires soit 1 054 tonnes au total. C'est une hausse de 76% sur l'année ! La Chine passe ainsi du neuvième au sixième rang mondial en termes de détention d'or. Belle progression... mais dans la presse chinoise, les débats vont bon train sur l'existence d'un plan encore plus massif d'achat d'or, pour amener les réserves à 3 000 voire 5 000 tonnes afin d'arriver en deuxième position derrière les Etats-Unis, qui en possèdent plus de 8 000 tonnes
La part de ses réserves de change détenue en or ne représente que 1,6% de ses réserves totales, contre presque 80% pour les Etats-Unis, 70% pour la France et l'Allemagne. La marge de progression, même infime, sera impressionnante.
Si la Chine ne voulait convertir que 5% de ses réserves -- actuellement détenues en dollars, il lui faudrait acheter 2 500 tonnes de métal jaune, soit l'équivalent d'un an de production minière !
Et s'il n'y avait que la Chine... les pays du Moyen-Orient diversifient eux aussi leurs réserves. Et ils ne sont probablement pas les seuls.
La Banque du Japon augmente elle aussi ses réserves d'or. Idem pour les banques centrales d'Afrique du Sud, d'Argentine et de Russie. En fait, la Russie a déclaré qu'elle ferait passer la part de l'or dans ses réserves financières totales de 5% à 10%.
C'est le double de ce qu'elle détient actuellement.
Des chiffres rapportent même que la Russie est passée de 387 tonnes d'or en 2005 à 607,7 tonnes en à la fin du dernier trimestre 2009.
Pour y parvenir, la Russie devrait absorber sa propre production aurifère tout entière sur les trois prochaines années. Cela fait une très longue période durant laquelle le monde devrait se passer de la production aurifère russe...
Et beaucoup d'autres pays suivent cette tendance : le Kazakhstan, qui est passé de 20 tonnes d'or en 1993 à 74,5 tonnes à la fin 2009... L'Algérie, qui a atteint un pic à 173,6 tonnes, alors qu'elle n'en possédait que 14 en 1991... ou encore l'Ukraine qui ne possédait pas du tout d'or en 1992 et en détient désormais 26,9 tonnes dans ses réserves à fin 2009... Les banques centrales de l'Inde et du Sri Lanka sont déjà largement passées à l'achat sur l'or : la Banque centrale indienne a donc mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars en 2009 pour acquérir 200 tonnes d'or -- sa réserve d'or vient donc de faire un bond de 70%.
Et ce n'est qu'un début. En l'état actuel des choses, la moindre rumeur d'achat d'une banque centrale ou d'une autre peut faire grimper les cours. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
De nouvelles rumeurs sur l'or russe ou sur les réserves de la Chine pourraient faire grimper le cours de l'or du jour au lendemain. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
Et avant que vous ne le fassiez, voici une autre méga-tendance qui a de beaux jours devant elle...
** Méga-tendance des métaux précieux :
Préparez-vous au "PEAK GOLD" !
Vous avez entendu parler du Peak Oil -- le pic de la production pétrolière, et l'inévitable déclin qui s'ensuit.
Eh bien, préparez-vous au Peak Gold -- le pic de l'or.
Je vous parle là du moment où on atteint le sommet de la quantité d'une ressource naturelle que la Terre peut fournir. Avec le pétrole, ce seuil a déjà été dépassé aux Etats-Unis. A l'échelle planétaire, nous devrions dépasser le sommet de l'offre mondiale de pétrole durant cette décennie. Les prix de l'énergie ont déjà grimpé en conséquence.
Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Pour vous donner une idée précise de ce dont il s'agit on peut lui donner 3 grandes caractéristiques...
- Une production d'or qui décline depuis plusieurs années ;
- La fin des découvertes de nouveaux gisements conséquents ;
- La concentration en or des nouveaux gisements décroît...
Il ne s'agit plus de politique, ni même de devises... mais simplement de la quantité d'or non traitée, ou encore sous terre. L'or était déjà rare, mais il le devient de plus en plus. Et plus nous en extrayons, plus il se fait rare.
Il devient déjà beaucoup plus difficile d'obtenir un or de bonne qualité, alors qu'il était beaucoup plus facile à trouver jadis. Par exemple, les mineurs trouvaient autrefois de l'or dans les rivières. Aujourd'hui, si l'on veut trouver assez d'or pour un simple anneau de mariage, il faut écraser jusqu'à 20 tonnes de rochers !
Et rappelez-vous que l'or ne sert pas uniquement aux bijoux, aux pièces ou aux lingots.
L'or passe dans les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les satellites. On l'utilise pour les lasers médicaux, les lasers industriels et les vaisseaux spatiaux. Il joue un rôle majeur dans la recherche médicale. On l'utilise même pour traiter certaines maladies.
Que se passe-t-il lorsque la demande augmente mais que l'offre chute à pic ?
Les prix grimpent !
Aujourd'hui, la production aurifère est en légère hausse mais les plus grosses compagnies aurifères en Afrique du Sud, aux Etats-Unis, peinent. Il ne faut pas se leurrer : l'or est une matière dont la quantité définie. Epuisable.
Les nouvelles lois environnementales et 20 années de sous-investissements n'aident pas vraiment. Mais c'est surtout la géologie qui conspire contre les mineurs. Personne ne peut plus trouver de grands gisements aurifères -- on dirait qu'ils ont tous été épuisés.
Pourtant, avec la récente hausse des cours, on cherche et on s'active. De nouveaux forages apparaissent. De nouvelles tonnes de pierres sont passées à la moulinette. Mais jusqu'à présent, la qualité moyenne de l'or trouvé a baissé.
Les endroits les plus simples de l'univers aurifère -- les gisements faciles à atteindre et les mines les plus riches -- ont commencé à disparaître. L'or est déjà rare -- mais il se fait de plus en plus rare de jour en jour. Cela implique des gains spectaculaires -- surtout si vous vous positionnez sur les valeurs que je vous recommanderai dans L'Investisseur Or et Matières.
Je vous conseille donc d'agir aussi rapidement que possible !
** Voici comment faire -- mais n'attendez pas...
Le moment est venu de vous en dire un peu plus sur L'Investisseur Or et Matières, et tout ce qu'il fera pour vos investissements. Je dois avouer que je suis assez fière de ce service. Parce qu'il est vraiment unique en son genre.
Voyez-vous, l'un des problèmes auxquels se heurtent les investisseurs en matières premières aujourd'hui, c'est le manque de conseils vraiment spécialisés.
Bien sûr, vous pouvez toujours vous positionner sur quelques grandes minières, ou sur des actions dépendant du secteur des matières premières... mais qu'en est-il des sources moins connues -- et souvent beaucoup plus profitables -- des sources qu'exploitent les investisseurs professionnels ou les initiés ?
Je vous parle là des juniors minières par exemple... des pièces d'or... des certificats... ou, plus simplement, des ETF et autres fonds d'investissement spécialisés : autant d'opportunités de gains littéralement ignorées par la majorité des investisseurs en matières premières.
Eh bien, plus maintenant.
Parce qu'avec L'Investisseur Or et Matières, je vous invite à explorer ce monde de plus-values potentielles. Je m'engage à détecter pour vous les meilleures occasions, les placements les plus pointus, les tendances les plus profitables... tout en vous indiquant comment limiter les risques.
Et si vous êtes prêt à me suivre, je peux vous assurer que le voyage sera aussi passionnant qu'enrichissant -- dans tous les sens du terme. Très concrètement, voilà comment nous procéderons...
- Toutes les semaines, je vous enverrai par e-mail un bulletin complet, qui vous présentera l'opportunité de la semaine : une recommandation concrète et détaillée, qui vous permettra de vous positionner le jour même. Bien entendu, l'or figurera en bonne place... mais pas question de passer à côté d'autres opportunités tout aussi spectaculaires. Pétrole, uranium, lithium... toutes les matières premières sont bonnes à prendre -- tant qu'elles présentent les meilleures chances de vous faire faire des gains.
- Comme je vous le disais plus haut, je ne me contenterai pas de vous recommander des actions : fonds d'investissement, ETF, certificats... Mon but est très simple : faire des plus-values sous quelque forme que ce soit. En fait, je pars du principe qu'on peut faire des gains quelles que soient les conditions de marché. -- sur le court terme... comme sur le long terme ! Pourquoi vous en priver ?
- Vous trouverez aussi des stratégies de trading sur l'or physique qui vous permettront de faire des allers-retours sur le métal jaune. Ceci afin de capter son potentiel sur un horizon de quelques semaines seulement ! Nous vous dirons à quel prix vous positionner, quels sont les objectifs et quels seuils de sécurité fixer. En plus de profiter de la hausse de long terme... vous aurez donc toutes les clés en main pour faire aussi des plus-values à court terme !
- Ceci dit, il n'est pas question de vous retrouver avec des dizaines et des dizaines de positions en portefeuille , ou des transactions si rapides que vous devez passer la journée devant votre ordinateur pour les suivre. Non, vous pouvez compter sur une ou deux nouvelles recommandations ultra-détaillées par mois, sur un horizon d'investissement de trois à six mois, pour que mes conseils aient le temps de se concrétiser.
- Et je ne vous laisserai jamais dans le flou. Toutes mes recommandations sont suivies jusqu'au bout : je vous donne tout ce qu'il vous faut pour vous positionner, bien entendu, du code de la valeur au seuil d'achat... mais je vous indiquerai également un seuil de sécurité, et l'objectif à atteindre. J'irai même jusqu'à vous envoyer une alerte spéciale lorsque le moment de vendre est venu. Vous n'avez vraiment plus qu'à vous laisser guider... et engranger les profits quand je vous le signale.
- Le marché des matières premières étant ce qu'il est, certaines de mes recommandations se trouvent sur des places étrangères. C'est ainsi que les choses fonctionnent, et je n'y peux absolument rien -- si vous voulez les meilleures opportunités de gain, il faut en passer par là. Mais je peux vous assurer que je vous simplifierai les choses autant que possible. Je vous indiquerai les codes précis, le nom du marché concerné, les précautions à prendre si nécessaire... j'irai même jusqu'à vous recommander des courtiers dont la fiabilité et l'accessibilité sont prouvées. Vous verrez : investir à l'étranger n'est pas si difficile que vous le pensez !
- Je voudrais également préciser que mes conseils et recommandations sont destinés à tous les profils d'investisseurs ; cependant, pour vous aider à vous y retrouver, une signalisation claire vous montrera quelles valeurs sont plus spéculatives... et lesquelles sont à garder tranquillement au fond de votre portefeuille -- en attendant les gains !
- Autre chose : tous les mois, vous retrouverez notre rubrique numismatique. Investir sur les marchés, c'est bien... mais vu les conditions actuelles, il faut aussi avoir du concret, du solide, bref, des pièces que vous pourrez conserver quoi qu'il arrive. Bruno Collin, qui connaît le marché des pièces sous tous ses aspects (économique, historique, iconographique, technique et bien sûr investissement et objets de collection), vous conseillera pour que vous puissiez investir en tout connaissance de cause sur les pièces en or, mais aussi en argent ou en platine. Comment détecter le potentiel des pièces, lesquelles acheter et comment les acheter, les pièges à éviter... le monde de l'or physique n'aura plus de secrets pour vous !
- Un dernier avantage : dans chaque bulletin de L'Investisseur Or et Matières, vous trouverez une mise à jour complète du portefeuille, avec un suivi des positions en cours. Vous trouverez également des analyses complètes sur l'actualité et ce qu'elle signifie pour nos investissements. Et je vous indiquerai même les deux valeurs à choisir en priorité parmi celles que nous avons en portefeuille : vous pourrez ainsi vous positionner quel que soit le moment où vous nous rejoignez, sans avoir à acheter toutes les positions ouvertes.
Tout ça, c'est juste ce que vous trouverez toutes les semaines dans un bulletin "normal". Mais L'Investisseur Or et Matières, c'est aussi...
Des alertes d'achat qui vous avertiront dès qu'une valeur a atteint notre seuil d'achat : vous pourrez donc vous positionner au moment idéal.
Des alertes de vente : chaque fois que nous vendons une valeur, je vous enverrai un petit message correspondant. Vous n'aurez donc même pas à surveiller le cours... il vous suffira de suivre mes instructions.
Des alertes de suivi : entre deux bulletins hebdomadaires, il peut arriver que l'actualité s'accélère... et entraîne un changement dans notre portefeuille. Annonce de résultats, changement de cours d'entrée, prise de bénéfices partiels -- à chaque fois qu'une valeur est concernée, je vous préviendrai. Vous saurez ainsi toujours à quoi vous en tenir pour toutes les valeurs en portefeuille.
Et pour vous souhaiter la bienvenue dans le cercle de L'Investisseur Or et Matières, j'aurai également le plaisir de vous offrir un cadeau indispensable pour vous lancer. Il s'agit de L'Investisseur Or et Matières : mode d'emploi -- un guide complet en deux volumes sur mon service, ma méthode et ma vision de l'investissement.
Il vous donnera tous les détails sur L'Investisseur Or et Matières et ce qu'il fera pour vos investissements. J'y passe en revue les perspectives de l'or et des matières premières... et les manières d'en faire profiter votre portefeuille. Vous saurez également tout sur l'or physique et le trading sur l'or physique. A lire absolument avant de commencer à suivre mes conseils !
Pourquoi tout ça ?
Parce que, bien entendu, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour moi en échange...
** Je voudrais que vous essayiez mes meilleures recommandations pendant 4 semaines
Si vous avez lu ma lettre jusque là, j'en déduis que vous êtes comme moi. Vous savez -- comme moi -- qu'un million d'actions dot.com ne vaut plus grand'chose aujourd'hui...
... mais que, par contre, les matières premières comme le cuivre... le coton... le platine... l'argent... le gaz naturel... l'acier... le pétrole... le charbon... et en particulier l'or ont une valeur réelle et tangible pour la civilisation.
Et c'est exactement le contenu de mon service de conseils, L'Investisseur Or et Matières.
Alors que les actions chutent ou peuvent s'effondrer... l'humanité ne peut pas exister ou fonctionner plus de quelques semaines, quelques jours -- voire quelques heures dans certains cas -- sans les matières premières essentielles.
Du pétrole à brûler... des terrains où construire... des tuyaux et des câbles de cuivre dans nos murs... des circuits pour nos ordinateurs... de l'électricité pour alimenter nos lampes, nos appareils électriques, internet... du bois, de l'acier et des céréales... sans parler de métaux précieux comme l'or et l'argent pour nous aider à protéger notre richesse.
Les ressources naturelles ont déjà permis à nos lecteurs d'engranger des gains cumulés de +188% pour l'année 2009 et ce dans un contexte difficile. N'attendez plus pour en profiter vous aussi...
Ce que j'aimerais à présent vous demander -- en retour de votre cadeau de bienvenue, de vos bulletins, de vos alertes e-mail et tout le reste -- c'est simplement d'essayer L'Investisseur Or et Matières pendant quatre semaines.
Laissez-moi vous montrer jour après jour les matières que je surveille, les investissements que je recommande et la méthode de sélection que j'applique pour les recommandations de L'Investisseur Or et Matières.
Nous renforcerons notre richesse en toute sécurité grâce aux investissements dans les métaux précieux.
Et je vous montrerai également de nombreux autres moyens de profiter du boom des matières premières -- métaux, bien entendu, mais aussi énergie, céréales...
Voilà comment ça fonctionne...
** Ma garantie "Satisfait ou 100% remboursé"
Au début de cette lettre, je vous disais que je vous garantissais que l'or grimperait largement au-dessus de ses niveaux actuels. De toute évidence, je n'ai pas le contrôle des marchés de l'or, ou bien vous en auriez déjà entendu parler au journal de 20 h !
Mais j'ai le contrôle sur une autre chose : ce que je pense être la meilleure source de conseils et de recommandations sur les matières premières -- L'Investisseur Or et Matières.
Je voudrais vraiment que vous puissiez en profiter -- si bien que je vous propose un mois d'essai, satisfait ou 100% remboursé. Lorsque vous vous inscrirez, nous vous facturerons 154 euros -- ce qui représente un quart du total de 616 euros. Et si pour quelque raison que ce soit vous n'êtes pas complètement satisfait de L'Investisseur Or et Matières à la fin du premier mois, je vous rembourserai jusqu'au dernier centime -- l'intégralité des 154 euros que vous aurez versés.
Vous aurez donc un mois complet pour essayer le service au quotidien : vous pourrez participer à toutes les recommandations de mon système, recevoir tous vos bulletins, lire vos alertes et découvrir votre cadeau de bienvenue. Pour en profiter, il suffit de cliquer ici.
Je suis prête à vous faire cette offre d'un mois parce que je suis convaincue que vous verrez rapidement le potentiel des matières premières... et l'efficacité de L'Investisseur Or et Matières pour vous aider à en profiter.
Ensuite, 154 euros seront débités automatiquement de votre carte bancaire tous les trois mois, et ce jusqu'à ce que vous souhaitiez arrêter.
Bien entendu, si vous le souhaitez, vous pouvez également décider de vous abonner directement, et régler les 616 euros par chèque -- dans ce cas, il vous suffit d'envoyer votre paiement, libellé à l'ordre des Publications Agora, à l'adresse suivante :
Publications Agora - Libre Réponse 38099 - 75919 Paris Cedex 19
Vous n'avez même pas besoin de mettre un timbre ! Et bien entendu, votre période d'essai reste valable : pendant le premier mois de votre adhésion, vous pouvez arrêter à tout moment et recevoir un remboursement intégral de la somme versée.
J'espère que cela vous semble équitable.
Plus important... j'espère que vous agirez rapidement à la lecture de ce message. Je suis convaincue que nous entrons en scène au bon moment pour profiter du cycle haussier des matières premières. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir vous promettre que la meilleure phase de ces opportunités dure encore longtemps.
La pression à la hausse s'accentue. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles...
Meilleures salutations,
Simone Wapler
Analyste en chef,
L'Investisseur Or et Matières
P.S. : En vous abonnant à L'Investisseur Or & Matières, vous accédez à une source de conseils et d'information sans pareille dans le domaine des matières premières. Vous pourrez également recevoir votre cadeau de bienvenue, qui vous aidera à vous lancer en toute connaissance de cause.
la plus grande hausse du cours de l'or
de toute l'histoire des marchés...
... Une envolée qui a toutes les chances
d'emmener le métal jaune
au-delà des 2 000 $
Continuez votre lecture pour découvrir
comment profiter de cette hausse sans plus attendre
Cher lecteur,
J'aimerais vous présenter le moyen d'investir dans la hausse des cours de l'or -- un moyen qui vous permettra de profiter des gains... sans prendre de risques inutiles.
Ce service s'appelle L'Investisseur Or et Matières. Comme son nom l'indique, il vous permettra de vous positionner sur le secteur le plus porteur de ce début de 21ème siècle : les matières premières. Mais pas n'importe lesquelles...
Vous le savez, les marchés actions s'enlisent... la crise de la dette souveraine grecque fait vaciller les places boursières, la contagion menace d'autres pays... et tout cela n'aide pas une économie mondiale extrêmement fragile.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que tous ces facteurs sont en fait bénéfiques à certaines ressources naturelles -- et parmi elles, l'or se trouve aux premières loges.
Dans quelques lignes, je vous montrerai pourquoi l'or doit absolument faire partie de vos investissements... comment faire pour profiter au maximum de sa hausse... et pourquoi tous ces gains sont beaucoup plus simples à réaliser que vous le pensez.
Et voilà la cerise sur le gâteau...
D'habitude, je fais payer les investisseurs pour leur révéler ces angles d'investissement "cachés". Mais aujourd'hui, vous pouvez profiter d'une offre exceptionnelle : si vous n'êtes pas convaincu, vous serez entièrement remboursé... et mes conseils auront été absolument GRATUITS.
Comment ? Tout ça va devenir très clair dans quelques minutes.
Pour l'instant, répondons à la question que vous vous posez sûrement...
** Pourquoi l'or -- et pourquoi maintenant ?
Vous vous rappelez la dernière fois où l'or a dépassé les 2 000 $ l'once ?
Jamais l'or n'est passé au-dessus des 2 000 $, vous dites-vous peut-être. Eh bien si !
Revenons en 1971. L'or se vend 35 $. Mais Nixon brise les liens du métal jaune avec le dollar, et le cours commence à grimper. En 1975, il en est à 196 $. En 1980, on frôle les 850 $.
Seulement voilà : à l'époque, on pouvait également gagner l'équivalent de 27 000 $ par an... et vivre comme quelqu'un gagnant 100 000 $ aujourd'hui. On pouvait acheter 50 000 $ une maison qui en vaut 250 000 $ aujourd'hui. Avec 270 000 $ sur votre compte-épargne, vous pouviez prendre votre retraite avec l'équivalent d'un million de dollars actuels.
Comparer les prix de l'or autrefois à ceux d'aujourd'hui, c'est comme comparer des pommes et des pintades.
Si l'on calcule le cours en dollars actuels, l'or qui était à 196 $ en 1975 passe à 750 $. Quant au cours de l'or en 1980 -- lorsque le métal jaune a atteint son sommet à 850 $ -- il est à 2 145 $. Et ça, c'est juste ce qu'on obtient en utilisant les chiffres conservateurs de la Fed.
Maintenant, essayez un peu ce calcul...
** L'or à 39 296 $ l'once !
Les Etats-Unis ont 8 133,5 tonnes d'or, selon les derniers chiffres du World Gold Council en décembre 2009 -- soit près de 261,5 millions d'onces -- dans leurs réserves.
Combien de dollars peut-on acheter avec autant d'or ?
Eh bien, en 1980, pour chaque once d'or aux Etats-Unis, le système financier faisait circuler 6 966 $. Cela fait un total de 1 800 milliards de dollars. En février 2006 le total réel de la masse monétaire américaine était de 10 276 milliards de dollars. Mais depuis le 23 mars 2006 les Etats-Unis ne publient plus leurs chiffres, et des estimations non-officielles envisagent même une masse monétaire avoisinant les 15 000 milliards de dollars. Et avec les récentes surexploitations de la planche à billets verts, ce chiffre n'est peut-être pas si fantaisiste.
Quoiqu'il en soit, en se basant sur le dernier chiffre officiel connu donné par les Etats-Unis, cela fait 39 296 $ en circulation pour chaque once d'or en réserve !
Bien entendu, on ne verra jamais l'or atteindre un tel prix.
Tout comme vous n'entendrez plus jamais -- depuis le 23 mars 2006 -- la Réserve fédérale américaine révéler la taille réelle de la masse monétaire américaine. Les chiffres sont si embarrassants que la Fed a annoncé qu'elle les "retirait" des futures déclarations !
Heureusement, vous n'avez pas besoin de l'aide de politiciens pour avoir une véritable idée de ce qui est en train de se produire.
** Méga-tendance des métaux précieux :
2 graphiques... et une vérité
J'aimerais vous montrer deux graphiques.
Regardez les côte à côte...
On pourrait utiliser des centaines de chiffres différents pour démontrer le pétrin dans lequel se trouvent les Etats-Unis. La hausse vertigineuse des dettes gouvernementales et personnelles. La chute de l'immobilier. La hausse spectaculaire du chômage. Les difficultés du secteur industriel. Les finances du pays, qui ont atteint un seuil critique : au moment où je vous parle, le déficit budgétaire fédéral atteint un record absolu à 1 400 milliards de dollars.
Mais j'ai plutôt choisi ces deux graphiques très simples : la masse monétaire qui s'envole... et le pouvoir d'achat du dollar, qui chute comme une pierre depuis des décennies.
Pourquoi ces deux courbes sont-elles si importantes ? Parce que les Etats-Unis sont au coeur d'un phénomène potentiellement dévastateur pour l'économie planétaire... mais qui provoquera également l'envolée des cours de l'or.
Ne vous laissez pas abuser par la relative vigueur du dollar actuellement. Elle est purement conjoncturelle -- le fruit de la panique des investisseurs face aux difficultés des marchés. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c'est que la devise qu'ils prennent pour un "abri" est en fait un géant aux pieds d'argile... Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années. Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années.
Quelle guerre ? Pas l'Irak, ni le Kosovo ou l'Afghanistan.
Je vous parle là d'une autre sorte de guerre. Contre les ravages d'une économie morte et stagnante. La Fed lutte désespérément contre la déflation -- une situation où rien ne bouge et personne n'achète quoi que ce soit.
L'arme de choix, dans cette guerre continue et secrète, c'est d'inonder le marché de liquidités et de crédit facile. Voilà pourquoi, depuis 1950, la somme totale de dollars en circulation a grimpé de plus de 3 000% !
C'est très simple : des injections régulières de liquide et de crédit donnent à tout le monde l'impression d'être riche. Selon une certaine théorie économique, lorsqu'on a du liquide et du crédit à taux bas, les entreprises empruntent et se développent. Les consommateurs empruntent et dépensent. Les ménages empruntent et achètent des maisons.
Et tout ça, c'est très bien... jusqu'à ce que tout tourne mal.
Voyez-vous, le problème, c'est que même la monnaie ne peut pas échapper aux lois naturelles de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a trop d'argent en circulation, chaque centime vaut moins par rapport à la masse générale. C'est l'inflation des prix. Et tout à coup, chaque centime que vous avez dans votre compte en banque voit sa valeur diminuer.
Actuellement, ce phénomène a déjà entraîné une chute de pas moins de 96% du pouvoir d'achat du dollar ! En d'autres termes, le dollar ne vaut plus que quelques centimes par rapport à ce qu'il valait il y a un siècle de ça. Ou même par rapport à ce qu'il valait la dernière fois que l'or a connu un boom, dans les années 70.
C'est tout ce qui reste de marge de manoeuvre avant que la planète n'assiste à la destruction complète du dollar -- ce qui entraînerait l'implosion du système monétaire mondial, dont le dollar est le pivot.
Est-ce que cela pourrait se produire ? Oui. Et ce n'est pas nouveau. Voilà ce que disait Ben Bernanke, président de la Fed, dans un discours au National Economists Club, à Washington, en novembre 2002...
"Comme l'or, les dollars n'ont de valeur que dans la mesure où leur offre est strictement limitée. Mais le gouvernement américain possède une technologie, appelée planche à billets (ou son équivalent électronique aujourd'hui) qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite quasiment sans frais... Nous concluons que, sous un système de monnaie fiduciaire, un gouvernement déterminé peut toujours générer une hausse des dépenses -- et donc une inflation positive".
En d'autres termes, si vous voulez lubrifier une économie... faites marcher la planche à billets et rendez l'emprunt aussi facile que possible, à des taux d'intérêt très très bas. Et aujourd'hui, les taux sont passés quasiment à zéro... tandis que la Fed imprime de l'argent à tour de bras pour tenter de lutter contre la déflation.
Mais il y a un petit souci... c'est que le remède est pire que le mal. Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste... Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste...
"Il n'y a aucun moyen d'éviter l'effondrement final d'un boom provoqué par l'expansion de crédit. La seule alternative, c'est de voir la crise arriver tôt, suite à l'abandon volontaire de l'expansion de crédit, plutôt que tard, sous la forme d'une catastrophe finale et totale pour le système monétaire concerné".
Grâce au crédit facile, la dette publique a augmenté aux Etats-Unis. Elle atteignait environ 1 000 milliards de dollars lorsque Greenspan a pris les rênes de la Fed en 1987. A présent, elle se monte à 2 500 milliards de dollars !
Pendant ce temps, le gouvernement dépense et s'endette encore plus rapidement. Durant la présidence de George W. Bush, l'administration US actuelle avait déjà dépensé plus d'argent depuis 2000 que tous les gouvernements passés à la Maison-Blanche depuis George Washington. Et ce n'est pas près de s'arrêter avec l'administration Obama et ses plans de relance vertigineux... D'ici 2015 la dette fédérale devrait doubler pour atteindre les 20 000 milliards de dollars.
** S'il y a un carrefour sur la route
vers la catastrophe...
nous venons de le franchir !
La Fed et les autorités américaines sont au pied du mur. Elles n'ont pas d'autre choix : pour lutter contre la récession actuelle, elles doivent imprimer des dollars... et maintenir les taux d'intérêts au plus bas possible.
Mais voilà : des taux bas entrainent un effondrement encore plus grave du dollar. Une dette de crédit plus élevée encore. Et encore moins de confiance en l'économie US à l'étranger. Lorsque tous les détenteurs d'obligations de la planète verront les Etats-Unis désintégrer leur base économique, le doute n'est pas permis : ils se débarrasseront du dollar à pleines brassées.
Tous les ingrédients seront alors réunis pour propulser l'or à 2 000 $.
Mais avant de vous expliquer comment profiter de cette envolée...
** Permettez-moi de passer aux aveux :
Pourquoi j'aime... l'or
Je m'appelle Simone Wapler.
Et j'adore l'or. Ce n'est pas un secret. J'ai toujours aimé l'or.
En fait, voilà quelques années que je me spécialise dans ces marchés. Pas uniquement l'or, mais toutes les opportunités basées sur les matières premières. Et je peux vous assurer qu'elles ont permis pas mal de gains.
En ce moment, cependant, je pense que vous ferez des gains encore plus importants sur l'or que quiconque en a fait durant le dernier méga-boom, qui a mené au sommet record de 1980.
Rien que l'an dernier, un petit groupe d'investisseurs ayant bénéficié de mes conseils a déjà engrangé des gains considérables grâce à l'étonnante réapparition de l'or sous les feux de la rampe.
2009, notamment, a été particulièrement profitable -- avec seulement deux positions dans le rouge... largement compensées par tous nos gains, comme vous pouvez le constater ci-dessous :
Et 2010 s'annonce tout aussi profitable, avec déjà un gain de 46,15% clôturé... et de nombreuses autres positions gagnantes encore en portefeuille.
Je suis heureuse de voir que ma stratégie fonctionne. Et je suis tout aussi heureuse d'avoir aidé d'autres investisseurs à développer une passion pour l'investissement en matières premières. Mais je me trouve soudain dans une situation très étrange.
Tout à coup, tout le monde adore l'or.
On en entend parler dans les journaux. Et à la télévision grand public. Est-ce une raison pour en acheter ? Absolument pas. Pas plus que vous ne devriez acheter n'importe quel investissement simplement en vous basant sur la folie sous-jacente, encore attisée par les médias.
Alors pourquoi est-ce que je vous écris aujourd'hui en vous PRESSANT de vous positionner sur l'or ? La question est très pertinente, et la réponse très simple.
Voyez-vous, folie boursière ou non, j'ai les données permettant de prouver que ce qui se présente n'est pas un coup de hasard. Et ces données me disent, sans le moindre doute, que nous sommes en route pour ce qui pourrait être la plus grande envolée du cours de l'or de toute l'histoire des métaux précieux.
Avec les recommandations que je vous donnerai dans L'Investisseur Or et Matières, vous pourrez non seulement renforcer votre patrimoine actuel... mais vous aurez également une occasion unique d'accumuler une petite fortune dans les mois qui viennent.
Quelques minutes suffiront pour vous convaincre. Et voici une raison supplémentaire d'agir rapidement...
** Méga-tendance des métaux précieux :
Le jeu secret de la Chine
Fan Gang, directeur de l'Institut national de recherches économiques de la Chine, se tenait devant une pièce pleine à craquer au Forum mondial de l'économie à Davos, en Suisse.
Et ses déclarations étaient très claires...
"Le dollar US n'est plus, selon nous, une devise stable. Il se dévalue sans arrêt, et sans arrêt cela cause des problèmes. La véritable question est donc de savoir comment changer de régime pour passer d'un lien avec le dollar à une référence plus facilement gérable, comme l'euro, le yen... ce genre de systèmes plus diversifiés..."
Et la Chine n'est pas la seule à se détourner du billet vert. La Malaisie abandonne elle aussi le dollar. Ainsi que l'Indonésie. Et la Thaïlande. Voire le Japon. Mais qui pourrait les en blâmer ?
La France, la Chine, l'Inde et plusieurs autre pays (notamment des producteurs de pétrole) se sont lancés dans des discussions avancées sur la possibilité de mettre fin à la cotation du pétrole en dollars. Le billet vert serait remplacé par un panier de devises comportant également... vous l'aurez deviné... de l'or.
Vous voyez que le changement est en marche... et du point de vue de la Chine, c'est bien compréhensible.
A elle seule, la Chine détient plus de 2 000 milliards sur les 6 947,6 milliards de dollars de titres du Trésor US en circulation sur les marchés.
Mais un dollar fragile, c'est un actif qui disparaît. Pour les Chinois, cela commence à ressembler à une gigantesque montagne de risque. Yu Yongding, qui siègeait au Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise, avait déclaré au China Securities Journal qu'il s'inquiétait de la possibilité de voir les Etats-Unis baisser leurs taux, ce qui mettrait sous pression le dollar et le yuan.
"Plus grave", avait-il déclaré, "l'économie chinoise serait heurtée de plein fouet si le dollar US s'affaiblissait soudain à cause de facteurs comme l'effondrement de la bulle immobilière américaine. La perte causée aux réserves de change chinoises serait extrêmement sérieuse".
Ils n'auront pas à attendre bien longtemps -- regardez ce qui est en train de se passer en ce moment même sur les marchés boursiers et dans le secteur de la dette souveraine : la Grèce pourrait n'être qu'un avant-goût de ce qui attend le dollar.
Publiquement, la Chine parle de convertir une partie de ses réserves de change, du dollar vers l'euro. Et cela pourrait arriver. Mais l'euro n'est que du papier, lui aussi... et comme le démontre clairement la situation actuelle, il a ses propres problèmes de dette à régler.
La véritable histoire, c'est que la Chine transforme discrètement ces dollars... vous l'aurez deviné... en OR.
En 2009, la Chine aurait acheté pour 454 tonnes d'or supplémentaires soit 1 054 tonnes au total. C'est une hausse de 76% sur l'année ! La Chine passe ainsi du neuvième au sixième rang mondial en termes de détention d'or. Belle progression... mais dans la presse chinoise, les débats vont bon train sur l'existence d'un plan encore plus massif d'achat d'or, pour amener les réserves à 3 000 voire 5 000 tonnes afin d'arriver en deuxième position derrière les Etats-Unis, qui en possèdent plus de 8 000 tonnes
La part de ses réserves de change détenue en or ne représente que 1,6% de ses réserves totales, contre presque 80% pour les Etats-Unis, 70% pour la France et l'Allemagne. La marge de progression, même infime, sera impressionnante.
Si la Chine ne voulait convertir que 5% de ses réserves -- actuellement détenues en dollars, il lui faudrait acheter 2 500 tonnes de métal jaune, soit l'équivalent d'un an de production minière !
Et s'il n'y avait que la Chine... les pays du Moyen-Orient diversifient eux aussi leurs réserves. Et ils ne sont probablement pas les seuls.
La Banque du Japon augmente elle aussi ses réserves d'or. Idem pour les banques centrales d'Afrique du Sud, d'Argentine et de Russie. En fait, la Russie a déclaré qu'elle ferait passer la part de l'or dans ses réserves financières totales de 5% à 10%.
C'est le double de ce qu'elle détient actuellement.
Des chiffres rapportent même que la Russie est passée de 387 tonnes d'or en 2005 à 607,7 tonnes en à la fin du dernier trimestre 2009.
Pour y parvenir, la Russie devrait absorber sa propre production aurifère tout entière sur les trois prochaines années. Cela fait une très longue période durant laquelle le monde devrait se passer de la production aurifère russe...
Et beaucoup d'autres pays suivent cette tendance : le Kazakhstan, qui est passé de 20 tonnes d'or en 1993 à 74,5 tonnes à la fin 2009... L'Algérie, qui a atteint un pic à 173,6 tonnes, alors qu'elle n'en possédait que 14 en 1991... ou encore l'Ukraine qui ne possédait pas du tout d'or en 1992 et en détient désormais 26,9 tonnes dans ses réserves à fin 2009... Les banques centrales de l'Inde et du Sri Lanka sont déjà largement passées à l'achat sur l'or : la Banque centrale indienne a donc mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars en 2009 pour acquérir 200 tonnes d'or -- sa réserve d'or vient donc de faire un bond de 70%.
Et ce n'est qu'un début. En l'état actuel des choses, la moindre rumeur d'achat d'une banque centrale ou d'une autre peut faire grimper les cours. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
De nouvelles rumeurs sur l'or russe ou sur les réserves de la Chine pourraient faire grimper le cours de l'or du jour au lendemain. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
Et avant que vous ne le fassiez, voici une autre méga-tendance qui a de beaux jours devant elle...
** Méga-tendance des métaux précieux :
Préparez-vous au "PEAK GOLD" !
Vous avez entendu parler du Peak Oil -- le pic de la production pétrolière, et l'inévitable déclin qui s'ensuit.
Eh bien, préparez-vous au Peak Gold -- le pic de l'or.
Je vous parle là du moment où on atteint le sommet de la quantité d'une ressource naturelle que la Terre peut fournir. Avec le pétrole, ce seuil a déjà été dépassé aux Etats-Unis. A l'échelle planétaire, nous devrions dépasser le sommet de l'offre mondiale de pétrole durant cette décennie. Les prix de l'énergie ont déjà grimpé en conséquence.
Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Pour vous donner une idée précise de ce dont il s'agit on peut lui donner 3 grandes caractéristiques...
- Une production d'or qui décline depuis plusieurs années ;
- La fin des découvertes de nouveaux gisements conséquents ;
- La concentration en or des nouveaux gisements décroît...
Il ne s'agit plus de politique, ni même de devises... mais simplement de la quantité d'or non traitée, ou encore sous terre. L'or était déjà rare, mais il le devient de plus en plus. Et plus nous en extrayons, plus il se fait rare.
Il devient déjà beaucoup plus difficile d'obtenir un or de bonne qualité, alors qu'il était beaucoup plus facile à trouver jadis. Par exemple, les mineurs trouvaient autrefois de l'or dans les rivières. Aujourd'hui, si l'on veut trouver assez d'or pour un simple anneau de mariage, il faut écraser jusqu'à 20 tonnes de rochers !
Et rappelez-vous que l'or ne sert pas uniquement aux bijoux, aux pièces ou aux lingots.
L'or passe dans les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les satellites. On l'utilise pour les lasers médicaux, les lasers industriels et les vaisseaux spatiaux. Il joue un rôle majeur dans la recherche médicale. On l'utilise même pour traiter certaines maladies.
Que se passe-t-il lorsque la demande augmente mais que l'offre chute à pic ?
Les prix grimpent !
Aujourd'hui, la production aurifère est en légère hausse mais les plus grosses compagnies aurifères en Afrique du Sud, aux Etats-Unis, peinent. Il ne faut pas se leurrer : l'or est une matière dont la quantité définie. Epuisable.
Les nouvelles lois environnementales et 20 années de sous-investissements n'aident pas vraiment. Mais c'est surtout la géologie qui conspire contre les mineurs. Personne ne peut plus trouver de grands gisements aurifères -- on dirait qu'ils ont tous été épuisés.
Pourtant, avec la récente hausse des cours, on cherche et on s'active. De nouveaux forages apparaissent. De nouvelles tonnes de pierres sont passées à la moulinette. Mais jusqu'à présent, la qualité moyenne de l'or trouvé a baissé.
Les endroits les plus simples de l'univers aurifère -- les gisements faciles à atteindre et les mines les plus riches -- ont commencé à disparaître. L'or est déjà rare -- mais il se fait de plus en plus rare de jour en jour. Cela implique des gains spectaculaires -- surtout si vous vous positionnez sur les valeurs que je vous recommanderai dans L'Investisseur Or et Matières.
Je vous conseille donc d'agir aussi rapidement que possible !
** Voici comment faire -- mais n'attendez pas...
Le moment est venu de vous en dire un peu plus sur L'Investisseur Or et Matières, et tout ce qu'il fera pour vos investissements. Je dois avouer que je suis assez fière de ce service. Parce qu'il est vraiment unique en son genre.
Voyez-vous, l'un des problèmes auxquels se heurtent les investisseurs en matières premières aujourd'hui, c'est le manque de conseils vraiment spécialisés.
Bien sûr, vous pouvez toujours vous positionner sur quelques grandes minières, ou sur des actions dépendant du secteur des matières premières... mais qu'en est-il des sources moins connues -- et souvent beaucoup plus profitables -- des sources qu'exploitent les investisseurs professionnels ou les initiés ?
Je vous parle là des juniors minières par exemple... des pièces d'or... des certificats... ou, plus simplement, des ETF et autres fonds d'investissement spécialisés : autant d'opportunités de gains littéralement ignorées par la majorité des investisseurs en matières premières.
Eh bien, plus maintenant.
Parce qu'avec L'Investisseur Or et Matières, je vous invite à explorer ce monde de plus-values potentielles. Je m'engage à détecter pour vous les meilleures occasions, les placements les plus pointus, les tendances les plus profitables... tout en vous indiquant comment limiter les risques.
Et si vous êtes prêt à me suivre, je peux vous assurer que le voyage sera aussi passionnant qu'enrichissant -- dans tous les sens du terme. Très concrètement, voilà comment nous procéderons...
- Toutes les semaines, je vous enverrai par e-mail un bulletin complet, qui vous présentera l'opportunité de la semaine : une recommandation concrète et détaillée, qui vous permettra de vous positionner le jour même. Bien entendu, l'or figurera en bonne place... mais pas question de passer à côté d'autres opportunités tout aussi spectaculaires. Pétrole, uranium, lithium... toutes les matières premières sont bonnes à prendre -- tant qu'elles présentent les meilleures chances de vous faire faire des gains.
- Comme je vous le disais plus haut, je ne me contenterai pas de vous recommander des actions : fonds d'investissement, ETF, certificats... Mon but est très simple : faire des plus-values sous quelque forme que ce soit. En fait, je pars du principe qu'on peut faire des gains quelles que soient les conditions de marché. -- sur le court terme... comme sur le long terme ! Pourquoi vous en priver ?
- Vous trouverez aussi des stratégies de trading sur l'or physique qui vous permettront de faire des allers-retours sur le métal jaune. Ceci afin de capter son potentiel sur un horizon de quelques semaines seulement ! Nous vous dirons à quel prix vous positionner, quels sont les objectifs et quels seuils de sécurité fixer. En plus de profiter de la hausse de long terme... vous aurez donc toutes les clés en main pour faire aussi des plus-values à court terme !
- Ceci dit, il n'est pas question de vous retrouver avec des dizaines et des dizaines de positions en portefeuille , ou des transactions si rapides que vous devez passer la journée devant votre ordinateur pour les suivre. Non, vous pouvez compter sur une ou deux nouvelles recommandations ultra-détaillées par mois, sur un horizon d'investissement de trois à six mois, pour que mes conseils aient le temps de se concrétiser.
- Et je ne vous laisserai jamais dans le flou. Toutes mes recommandations sont suivies jusqu'au bout : je vous donne tout ce qu'il vous faut pour vous positionner, bien entendu, du code de la valeur au seuil d'achat... mais je vous indiquerai également un seuil de sécurité, et l'objectif à atteindre. J'irai même jusqu'à vous envoyer une alerte spéciale lorsque le moment de vendre est venu. Vous n'avez vraiment plus qu'à vous laisser guider... et engranger les profits quand je vous le signale.
- Le marché des matières premières étant ce qu'il est, certaines de mes recommandations se trouvent sur des places étrangères. C'est ainsi que les choses fonctionnent, et je n'y peux absolument rien -- si vous voulez les meilleures opportunités de gain, il faut en passer par là. Mais je peux vous assurer que je vous simplifierai les choses autant que possible. Je vous indiquerai les codes précis, le nom du marché concerné, les précautions à prendre si nécessaire... j'irai même jusqu'à vous recommander des courtiers dont la fiabilité et l'accessibilité sont prouvées. Vous verrez : investir à l'étranger n'est pas si difficile que vous le pensez !
- Je voudrais également préciser que mes conseils et recommandations sont destinés à tous les profils d'investisseurs ; cependant, pour vous aider à vous y retrouver, une signalisation claire vous montrera quelles valeurs sont plus spéculatives... et lesquelles sont à garder tranquillement au fond de votre portefeuille -- en attendant les gains !
- Autre chose : tous les mois, vous retrouverez notre rubrique numismatique. Investir sur les marchés, c'est bien... mais vu les conditions actuelles, il faut aussi avoir du concret, du solide, bref, des pièces que vous pourrez conserver quoi qu'il arrive. Bruno Collin, qui connaît le marché des pièces sous tous ses aspects (économique, historique, iconographique, technique et bien sûr investissement et objets de collection), vous conseillera pour que vous puissiez investir en tout connaissance de cause sur les pièces en or, mais aussi en argent ou en platine. Comment détecter le potentiel des pièces, lesquelles acheter et comment les acheter, les pièges à éviter... le monde de l'or physique n'aura plus de secrets pour vous !
- Un dernier avantage : dans chaque bulletin de L'Investisseur Or et Matières, vous trouverez une mise à jour complète du portefeuille, avec un suivi des positions en cours. Vous trouverez également des analyses complètes sur l'actualité et ce qu'elle signifie pour nos investissements. Et je vous indiquerai même les deux valeurs à choisir en priorité parmi celles que nous avons en portefeuille : vous pourrez ainsi vous positionner quel que soit le moment où vous nous rejoignez, sans avoir à acheter toutes les positions ouvertes.
Tout ça, c'est juste ce que vous trouverez toutes les semaines dans un bulletin "normal". Mais L'Investisseur Or et Matières, c'est aussi...
Des alertes d'achat qui vous avertiront dès qu'une valeur a atteint notre seuil d'achat : vous pourrez donc vous positionner au moment idéal.
Des alertes de vente : chaque fois que nous vendons une valeur, je vous enverrai un petit message correspondant. Vous n'aurez donc même pas à surveiller le cours... il vous suffira de suivre mes instructions.
Des alertes de suivi : entre deux bulletins hebdomadaires, il peut arriver que l'actualité s'accélère... et entraîne un changement dans notre portefeuille. Annonce de résultats, changement de cours d'entrée, prise de bénéfices partiels -- à chaque fois qu'une valeur est concernée, je vous préviendrai. Vous saurez ainsi toujours à quoi vous en tenir pour toutes les valeurs en portefeuille.
Et pour vous souhaiter la bienvenue dans le cercle de L'Investisseur Or et Matières, j'aurai également le plaisir de vous offrir un cadeau indispensable pour vous lancer. Il s'agit de L'Investisseur Or et Matières : mode d'emploi -- un guide complet en deux volumes sur mon service, ma méthode et ma vision de l'investissement.
Il vous donnera tous les détails sur L'Investisseur Or et Matières et ce qu'il fera pour vos investissements. J'y passe en revue les perspectives de l'or et des matières premières... et les manières d'en faire profiter votre portefeuille. Vous saurez également tout sur l'or physique et le trading sur l'or physique. A lire absolument avant de commencer à suivre mes conseils !
Pourquoi tout ça ?
Parce que, bien entendu, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour moi en échange...
** Je voudrais que vous essayiez mes meilleures recommandations pendant 4 semaines
Si vous avez lu ma lettre jusque là, j'en déduis que vous êtes comme moi. Vous savez -- comme moi -- qu'un million d'actions dot.com ne vaut plus grand'chose aujourd'hui...
... mais que, par contre, les matières premières comme le cuivre... le coton... le platine... l'argent... le gaz naturel... l'acier... le pétrole... le charbon... et en particulier l'or ont une valeur réelle et tangible pour la civilisation.
Et c'est exactement le contenu de mon service de conseils, L'Investisseur Or et Matières.
Alors que les actions chutent ou peuvent s'effondrer... l'humanité ne peut pas exister ou fonctionner plus de quelques semaines, quelques jours -- voire quelques heures dans certains cas -- sans les matières premières essentielles.
Du pétrole à brûler... des terrains où construire... des tuyaux et des câbles de cuivre dans nos murs... des circuits pour nos ordinateurs... de l'électricité pour alimenter nos lampes, nos appareils électriques, internet... du bois, de l'acier et des céréales... sans parler de métaux précieux comme l'or et l'argent pour nous aider à protéger notre richesse.
Les ressources naturelles ont déjà permis à nos lecteurs d'engranger des gains cumulés de +188% pour l'année 2009 et ce dans un contexte difficile. N'attendez plus pour en profiter vous aussi...
Ce que j'aimerais à présent vous demander -- en retour de votre cadeau de bienvenue, de vos bulletins, de vos alertes e-mail et tout le reste -- c'est simplement d'essayer L'Investisseur Or et Matières pendant quatre semaines.
Laissez-moi vous montrer jour après jour les matières que je surveille, les investissements que je recommande et la méthode de sélection que j'applique pour les recommandations de L'Investisseur Or et Matières.
Nous renforcerons notre richesse en toute sécurité grâce aux investissements dans les métaux précieux.
Et je vous montrerai également de nombreux autres moyens de profiter du boom des matières premières -- métaux, bien entendu, mais aussi énergie, céréales...
Voilà comment ça fonctionne...
** Ma garantie "Satisfait ou 100% remboursé"
Au début de cette lettre, je vous disais que je vous garantissais que l'or grimperait largement au-dessus de ses niveaux actuels. De toute évidence, je n'ai pas le contrôle des marchés de l'or, ou bien vous en auriez déjà entendu parler au journal de 20 h !
Mais j'ai le contrôle sur une autre chose : ce que je pense être la meilleure source de conseils et de recommandations sur les matières premières -- L'Investisseur Or et Matières.
Je voudrais vraiment que vous puissiez en profiter -- si bien que je vous propose un mois d'essai, satisfait ou 100% remboursé. Lorsque vous vous inscrirez, nous vous facturerons 154 euros -- ce qui représente un quart du total de 616 euros. Et si pour quelque raison que ce soit vous n'êtes pas complètement satisfait de L'Investisseur Or et Matières à la fin du premier mois, je vous rembourserai jusqu'au dernier centime -- l'intégralité des 154 euros que vous aurez versés.
Vous aurez donc un mois complet pour essayer le service au quotidien : vous pourrez participer à toutes les recommandations de mon système, recevoir tous vos bulletins, lire vos alertes et découvrir votre cadeau de bienvenue. Pour en profiter, il suffit de cliquer ici.
Je suis prête à vous faire cette offre d'un mois parce que je suis convaincue que vous verrez rapidement le potentiel des matières premières... et l'efficacité de L'Investisseur Or et Matières pour vous aider à en profiter.
Ensuite, 154 euros seront débités automatiquement de votre carte bancaire tous les trois mois, et ce jusqu'à ce que vous souhaitiez arrêter.
Bien entendu, si vous le souhaitez, vous pouvez également décider de vous abonner directement, et régler les 616 euros par chèque -- dans ce cas, il vous suffit d'envoyer votre paiement, libellé à l'ordre des Publications Agora, à l'adresse suivante :
Publications Agora - Libre Réponse 38099 - 75919 Paris Cedex 19
Vous n'avez même pas besoin de mettre un timbre ! Et bien entendu, votre période d'essai reste valable : pendant le premier mois de votre adhésion, vous pouvez arrêter à tout moment et recevoir un remboursement intégral de la somme versée.
J'espère que cela vous semble équitable.
Plus important... j'espère que vous agirez rapidement à la lecture de ce message. Je suis convaincue que nous entrons en scène au bon moment pour profiter du cycle haussier des matières premières. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir vous promettre que la meilleure phase de ces opportunités dure encore longtemps.
La pression à la hausse s'accentue. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles...
Meilleures salutations,
Simone Wapler
Analyste en chef,
L'Investisseur Or et Matières
P.S. : En vous abonnant à L'Investisseur Or & Matières, vous accédez à une source de conseils et d'information sans pareille dans le domaine des matières premières. Vous pourrez également recevoir votre cadeau de bienvenue, qui vous aidera à vous lancer en toute connaissance de cause.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Cher lecteur,
Je vous laisse aujourd'hui en compagnie de Jérôme et Thomas. Juste une petite réaction tout de même par rapport aux mesures d'austérité annoncées par l'Allemagne :
L'Allemagne persiste et signe.
Elle joue le rouge. Rouge rigueur budgétaire...
Suppression des niches fiscales, hausse de la TVA à 25%... tout est bon pour revenir à l'équilibre et réduire le taux d'endettement. Au plus vite.
Frapper fort pour un maximum de résultat. Telle est la devise.
Réactions ?
Levée de bouclier généralisée...
Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner explique à Mme Merkel que c'est le noir qui va sortir. Jouez le noir, dépensez, achetez, vivez à crédit et tout ira bientôt mieux dans le meilleur des mondes, vous verrez. Faites comme nous !
Ils n'ont décidément rien compris... Les Américains profitent d'un privilège exorbitant : pouvoir émettre du dollar et de la dette jusqu'à plus soif pour soutenir une machine économique à bout de souffle. Privilège que les autres n'ont pas.
Des décennies qu'ils en usent et abusent.
Mais nous approchons de la fin...
Mme Lagarde quant à elle reprend le refrain de Geithner en coeur ; et voit surtout midi à sa porte : et si nous demandions à l'Allemagne de sauver la France ?
Ah, la bonne idée que voilà !
Lancez-vous donc dans une politique de relance de votre consommation intérieure, Angela ! Nous en serons les premiers bénéficiaires car vous êtes notre principal débouché !
Je doute fort que ce type de messages soit entendu par les Allemands...
En attendant, ces derniers se serrent les coudes derrière leur gouvernement : "consolidation et croissance sont les deux côtés d'une même médaille" ; ne pas résorber la dette, c'est hypothéquer les chances de croissance future.
Leur plan ?
1. assainir les finances et sortir du bourbier ;
2. réinvestir et consommer.
Les boeufs avant la charrue en somme...
En attendant, alors que 3 800 milliards de dollars sont partis en fumée durant le mois de mai sur la planète finance, les métaux précieux et les softs ont parfaitement tenu le cap et sont restés quasiment insensibles au chaos boursier. En revanche, les métaux ont souffert. Nous aurons l'occasion d'en reparler.
A demain,
Isabelle Mouilleseaux
Les Etats confrontés à leur tour à la question du "Too big to fail"
Jérôme Revillier
Le complot franco-français
Axel Weber est sans doute le prochain gouverneur de la Banque centrale européenne.
D'ailleurs, il commence à marquer son territoire et à clairement revendiquer sa rigueur allemande.
Il n'a pas hésité, ce week-end à dénoncer un complot franco-français où Jean-Claude Trichet, actuel dirigeant de l'institution, aurait accepté de racheter des créances pour alléger et soulager l'exposition de certains établissements français.
Autant dire qu'en pleine période de trouble, ce genre d'allusion ne rassure pas.
La France inquiète quant à son triple A
Le pessimisme règne. Et la volonté affichée des politiques à faire porter le chapeau des "mesures d'austérité" au marché me donne un goût plutôt amer et n'arrange rien.
M. Baroin, notre ministre du Budget, n'a pas hésité à parler publiquement de la note souveraine française, pour l'instant encore un AAA. Mais le simple fait d'évoquer la "tension" sur cette notation illustre les craintes et les inquiétudes palpables des Etats.
A l'heure où j'écris ces lignes, le stress monte d'un cran, et des rumeurs non confirmées de dégradation italienne et française circulent dans les salles de marchés.
Après Lehman Brothers, les Etats vont devoir affronter à leur tour à la question du "Too big to fail".
L'euro plonge à nouveau
Ce mardi matin, l'euro repasse sous les 1,22 $ illustrant lui aussi que le rebond de fin de semaine dernière n'était peut-être qu'un mouvement technique.
Le fait le plus marquant est que ce mouvement se fasse avant même l'ouverture des marchés américains, d'habitude véritable locomotive de la tendance.
EUR/USD données 4 heures
L'enjeu de ce mouvement est de venir une nouvelle fois tester le support majeur à 1,2140 $.
Ce support est également le niveau auquel l'intervention coordonnée a eu lieu.
La chute pourra-t-elle être enrayée cette fois encore ? Pas sûr...
Volatilité forte, sans directionnel clair
Restez très prudent. Car comme je l'indiquais à mes abonnés ce vendredi soir dans mon débriefing, il faut s'attendre à de la "volatilité pour les prochaines sessions, alors que les chiffres de création d'emplois aux Etats-Unis seront très attendus en fin de semaine.
Le véritable problème, d'ailleurs pour nous, n'est pas la volatilité ou la nervosité des marchés qui, au contraire, nous permet de prendre des positions à court terme.
Notre souci vient du fait que cette volatilité se fait sans tendance claire, et ce bruit généré par le marché rend très difficile la tâche de tous les traders."
Prudence et rigueur vous permettront de passer ces périodes agitées avec sérénité.
Bons trades.
[NDLR : Ne manquez pas les prochaines recommandations sur l'EUR/USD de Jérôme Revillier ! Avec la crise, l'actualité de la zone euro est sous le feu des projecteurs et la monnaie soumise à des tensions permanentes dont vous pourriez profiter dans un sens comme dans l'autre : ne manquez pas ces opportunités historiques...]
Publicité
EN PLEIN DANS LA SECONDE GRANDE DEPRESSION...
Alors que les marchés suffoquent... que les investisseurs ne savent où donner de la tête... un petit groupe d'investisseurs ont trouvé une solution pour continuer d'accumuler les gains...
Il s'agit de particuliers, comme vous, qui suivent les conseils de notre équipe spécialiste des marchés français et européens -- et leur portefeuille se porte bien, très bien même...
Pour en savoir plus : il suffit continuer votre lecture...
Sauver l'euro en procédant à une dévaluation interne ?
Thomas Porcher
Cela ne suffira pas pour sauver l'euro
L'intervention coordonnée des pays de la zone euro ne suffira pas. Pour sauver l'euro, Portugal, Irlande, Espagne et Italie doivent prendre des mesures à leur tour.
Voici la situation :
Risque d'insolvabilité au Portugal
Le Portugal a une situation économique similaire à la Grèce.
Fortement endetté sur les marchés étrangers, le pays est soumis à un risque d'insolvabilité, (incapacité de rembourser sa dette).
L'épargne des ménages est faible, d'où les risques de diminution brutale de la consommation suite au plan d'austérité : les ménages n'ont pas de coussin de sécurité pour continuer à consommer quand leur revenu baisse.
Seul avantage du Portugal par rapport à la Grèce : une moindre évasion fiscale qui lui assure des recettes budgétaires plus importantes.
Mon avis ?
Une aide précoce du FMI devrait permettre un retour à l'équilibre plus rapide qu'en Grèce car le risque d'emballement de la dette est moins important.
Surveillez l'Irlande et l'Espagne de près
Leur situation macroéconomique est différente de celle de la Grèce :
L'épargne y est plus importante, la compétitivité à l'export plus grande et la capacité à limiter l'évasion fiscale plus forte.
En revanche, les deux pays ont un système financier très ouvert sur l'extérieur, ce qui les rend sensible à la conjoncture économique des marchés financiers.
Mon avis ?
Ca n'est pas tant une intervention du FMI qu'une garantie de la BCE qui doit être apportée à ces pays. L'idée : mettre en place un filet de sécurité pour éviter la contagion en provenance de la Grèce et une crise de liquidités en cas de baisse de l'activité.
La diminution de la dette reste une priorité, en particulier pour l'Irlande dont l'ajustement budgétaire doit être comparable à celui de la Grèce.
Comment diminuer la dette et restaurer la compétitivité des pays ? Je vous soumets quelques pistes de réflexion.
1. Procéder à une dévaluation interne
C'est-à-dire diminuer/modérer les salaires (donc les coûts de production) pour restaurer la compétitivité.
Compte tenu du niveau élevé des dettes publiques et des faibles perspectives de croissance, la diminution des salaires peut être récessionniste : un moindre salaire signifie moins de rentrées fiscales et une consommation moindre, ce qui fait monter la dette publique et pénalise les producteurs locaux.
En étant très optimiste, on peut espérer que la diminution des coûts relance les exportations et donc la croissance interne, puisque le travail devient moins cher. Mais c'est évidemment sans prendre en compte les problèmes structurels des économies du sud de l'Europe : faible sensibilité de l'emploi à la croissance, importance de l'emploi public, etc.
En clair, pour les PIGS (Portugal – Irlande – Grèce - Espagne), il n'est pas sûr que l'adhésion à la monnaie unique ait été bénéfique.
2. L'autre solution, c'est la "dévaluation externe"
Ses avantages sont évidents pour les pays exportateurs comme l'Allemagne : un euro moins cher rend les produits nationaux moins chers sur les marchés internationaux.
D'un autre côté, la dévaluation peut entraîner une légère augmentation de l'inflation (nos produits importés deviennent plus chers). Cette inflation diminue la valeur de la dette publique et le salaire réellement perçu par les travailleurs, ce qui diminue les coûts des entreprises.
Une mise en oeuvre complexe
Cependant, la dévaluation externe se heurte à la nécessité d'un accord entre les principales banques centrales et à la capacité de la BCE à défendre l'euro contre les marchés.
En outre, un euro qui se déprécie rapidement est une mauvaise nouvelle car cela signifie que les investisseurs ne veulent plus détenir de l'euro ou des titres en euro. Or la défiance est le pire ennemi de la monnaie.
Nous avons connu une crise bancaire doublée d'une crise de la dette privée Aujourd'hui, nous vivons une crise de la dette publique. Les plans d'austérité et de restauration de la compétitivité nous permettront-ils d'éviter une crise monétaire en zone euro ?
L'avenir nous le dira.
Cher Investisseur,
La Chine... 30 ans d'industrialisation forcenée et une croissance à plus de 8% en moyenne ont hissé ce pays émergent au rang de 3ème puissance économique mondiale. Du jamais vu.
Le revers de la médaille, c'est que cet "atelier du monde" est devenu le premier pollueur de la planète.
Dans l'air ou dans les sols, la pollution décime tout sur son passage : terres agricoles... écosystème... et pire : l'OMS fait état de 300 000 morts par an en Chine, sans parler des maladies graves et malformations.
Face à ce constat macabre, le gouvernement a pris des mesures : en 2008, la Chine a alloué 35 milliards d'euros à l'environnement, dans le cadre des plans de relance.
En voulant assainir son industrie, la Chine est devenue le premier investisseur du secteur de l'environnement dans le monde -- opérant ainsi sa Première révolution verte.
Mais cette victoire est insuffisante... Début 2010, après deux ans d'études, 6 millions de tests et 570 000 travailleurs sollicités, la Chine a découvert son véritable talon d'Achille...
La principale source de pollution en Chine est le secteur agricole et ses engrais chimiques -- dont elle est le premier producteur et consommateur mondial.
Cette nouvelle va avoir des conséquences à quelques mois de l'élaboration du 12ème plan quinquennal chinois (2011-2016) : la Deuxième Révolution verte chinoise est déjà en marche.
En tant qu'investisseur, c'est aujourd'hui qu'il faut agir : le secteur des engrais bio -- qui ne représente actuellement que 10% du marché des fertilisants en Chine -- doit faire face à une demande urgente.
Pour gagner du temps, nous allons vous aider à investir directement dans LA valeur la plus prometteuse de ce marché haussier : une pépite qui devrait vous rapporter entre 80% et 100% de gains...
Pour cela, j'ai réalisé pour vous un rapport spécial sur le marché de l'engrais et sur cette valeur en particulier. Il vous dévoilera en un clin d'oeil tous les éléments pour vous positionner, au meilleur moment, pour des gains optimum.
Cerise sur le gâteau, ce rapport, je vais vous l'offrir.
D'ici la fin de ce message, je vous révèlerai comment l'acquérir gratuitement. Mais avant cela, je voudrais vous en dire un peu plus sur cette valeur... et vous révéler le contexte qui l'a fait émerger.
** La Chine deviendra n°1 mondial...
Vous le savez, la Chine a une force de frappe économique sans commune mesure -- et compte bien s'en servir pour gravir les échelons et devenir LA première puissance mondiale.
En tant qu'investisseur, le temps n'est plus à la "surveillance" du dragon chinois, mais bien au passage à l'acte : investissez maintenant ! D'ailleurs, les institutionnels ne s'y trompent pas...
Pour 2010, Morgan Stanley prévoit une hausse de 30% sur le Shangheng -- équivalent de notre CAC 40. Yang Liu, analyste chez Exane à Singapour, table sur une progression de 20%.
Quoi qu'il arrive en 2010, rien ne semble pouvoir arrêter la fulgurante ascension chinoise. Sur le graphique ci-dessous vous pouvez constater que sa capacité de rebond est exceptionnelle...
Graphique : lepoint.fr
Souvenez-vous qu'au lendemain de la crise financière, la plupart des économies du monde passaient sous la barre des 0%... la Chine quant à elle, carburait tout de même à + 6% ! Une capacité de résistance unique.
Autre avantage du géant chinois, sa croissance reste saine, puisque que les taux d'endettement de l'Etat (de l'ordre de 40%), des entreprises (environ 35%) et des ménages (moins de 10%) restent mesurés, contrairement à certains pays occidentaux.
Enfin, la Chine compte 1/5ème de la population mondiale, qui sont autant de travailleurs et de consommateurs potentiels...
En 2010, l'empire du Milieu est premier exportateur mondial devant l'Allemagne... premier marché automobile... bientôt deuxième économie mondiale en termes de PIB, devant le Japon.
Autant vous dire que la Chine est idéalement positionnée pour devenir à terme l'économie la plus puissante du monde : vous comprenez pourquoi il FAUT vous y intéresser dès maintenant !
Avec la valeur que je vous propose de découvrir aujourd'hui, vous allez profiter de la croissance chinoise, mais pas n'importe comment... en investissant sur le seul secteur où le pays est encore à la traine : l'environnement !
** ... si elle règle un problème bien particulier !
Eh oui... seule ombre au tableau, la Chine a beau disposer de 1,3 milliard de consommateurs sur son territoire, ce sont également 1,3 milliard de bouches à nourrir.
Et le problème n°1 de la Chine, c'est qu'elle ne dispose pas assez de terres arables pour faire vivre sa population : 9 acres par habitant -- soit 3 fois moins qu'en France et 7 fois moins qu'aux Etats-Unis.
Et c'est de pire en pire, année après année -- l'industrialisation et l'urbanisation grignote chaque jour la précieuse surface agricole ! Si bien que la Chine n'a plus que 3 solutions pour survivre, aussi extrêmes les unes que les autres :
- Délocaliser son agriculture -- voire ses paysans ! -- comme elle le fait déjà notamment en achetant des concessions agricoles (terres arables) en Afrique, en Asie centrale ou en Australie. Problème : cette option est très mal vécue par les populations locales qui y voient un pillage de leurs ressources.
- Importer ses matières premières agricoles. Cette solution pose bien évidemment des problèmes de coûts en cas de flambée des prix -- souvenez-vous des cours du sucre en 2007... Et je ne vous parle même pas des taxes à l'exportation des pays producteurs qui sont parfois prohibitives.
- Utiliser toujours plus d'engrais pour doper les cultures. C'est la stratégie la moins onéreuse, qui a été adoptée depuis 30 ans. Mais les coûts écologiques et humains sont définitivement trop importants désormais ; ils se comptent en milliards tous les ans.
Aujourd'hui, la Chine est le premier producteur et le premier consommateur d'engrais au monde -- soit un quart de la demande mondiale -- et la tendance ne cesse de progresser.
Avec la Deuxième Révolution verte chinoise, la lutte contre les engrais chimiques devrait durablement changer la donne... d'autant que les études montrent que pour endiguer le problème, il faut réduire l'utilisation de fertilisant azotés de 50% d'ici 2020.
Mais qu'est-ce qui pourrait motiver la Chine à passer au bio après 30 ans de pollution décomplexée ?
C'est très simple : récemment, la Chine a découvert qu'en plus de nuire à l'écosystème, l'utilisation intensive d'engrais chimique réduisait la productivité.
Un article publié début 2010 dans la revue Science révèle que l'utilisation d'engrais azotés en Chine est l'une des premières causes de l'acidification des sols, qui pourrait mettre en péril leur rendement.
Pour les Chinois, c'est un argument imparable -- assainir et assurer l'offre agricole pour nourrir la population est une question de survie : réponse immédiate et unanime !
D'ici 2011, tous les acteurs économiques et environnementaux vont travailler de pair pour remettre le secteur agricole sur les rails. Le programme tient dans cette phrase : moins de chimie, plus de rendement !
Il se pourrait bien que le prochain plan quinquennal chinois, pour 2011-2016, mette l'accent sur de nouvelles habitudes dans ce domaine. Et il faudra agir depuis le petit producteur jusqu'aux majors du marché des engrais.
Le secteur chinois des engrais biologiques est déjà très sollicité. A mesure que les subventions seront versées pour favoriser l'utilisation des fertilisants bio... et que l'utilisation des engrais azotés sera pénalisée, le marché va prendre une nouvelle dimension -- et les investisseurs avisés compteront leurs gains !
A ce jour le secteur des engrais biologique ne pèse que pour 10% du marché total des fertilisants en Chine : autant dire que l'opportunité est énorme, et que les bénéfices des sociétés orientées dans le green business sont déjà en train décoller. N'attendez pas pour prendre le train en marche !
Vous pouvez en profiter dès aujourd'hui -- et vous allez voir combien cela pourrait être facile...
** La pépite que vous allez acquérir est plébiscitée par le gouvernement chinois lui-même !
Je vous l'ai dit, le Chine pèse de tout son poids sur le marché de l'environnement. Sans même attendre l'avènement de la Deuxième Révolution verte chinoise, une valeur "bio" émergeait.
Cette valeur -- qui cote aux Etats-Unis -- est en constante progression depuis plus d'un an... Le prix de son action a très fortement progressé sur cette période, et elle n'est pas près de s'arrêter en si bon chemin...
Elle dispose de toutes les qualités : elle est écologique -- c'est-à-dire que les produits qu'elle propose favorisent le respect de l'environnement...
Elle est intelligente : l'utilisation des engrais produits par cette entreprise augmenterait le rendement des agriculteurs de 15 à 40% selon les matières agricoles exploitées.
Ce n'est pas tout ! D'un point de vue fondamental maintenant... elle ne fait pas partie des toutes nouvelles start up un peu légères qui jouent la carte du vert parce que c'est la mode.
Au contraire, cette société est pérenne : elle travaille depuis plus d'une dizaine d'années dans la production et la distribution de fertilisants biologiques, respectueux de l'environnement.
Elle est leader de son marché : basée à Pékin, sa sphère d'influence s'étend à une vingtaine de provinces chinoises et pourrait même très bientôt s'élargir, puisqu'elle a signé pour 2010 un accord de commercialisation avec le plus grand distributeur d'engrais chinois.
Son chiffre d'affaires annuel est en hausse constante, passé de 45 millions de dollars en 2008 à 76 millions en 2009. Le monde des engrais bio chinois a le vent en poupe : pour la fin de l'année 2010, le groupe s'attend à dépasser les 110 millions...
Et ce n'est pas tout : preuve de sa solidité, le groupe compte s'étendre aux marchés internationaux d'Asie Centrale et Russie -- rien d'étonnant pour ce leader chinois des engrais verts...
Je vous rappelle par ailleurs que la Chine est le pays qui utilise le plus d'engrais dans le monde entier !
Et que l'on s'attend, pour subvenir à la demande, à ce que la consommation augmente encore ces 10 prochaines années.
Parallèlement, la réduction de la pollution exige une réduction de 50% des engrais chimiques : la solution de l'engrais bio devient de plus en plus pressante !
Le potentiel d'expansion de notre pépite est énorme -- d'ailleurs, rien qu'en 2009, son cours a décuplé et ses capacités de production sont en hausse permanente. D'ailleurs, elle a mis au point de nouveaux produits sur le marché, qui sont déjà parmi les plus demandés...
Quand à la demande : en hausse également. Entre les subventions gouvernementales d'aujourd'hui et les mesures du plan quinquennal de demain -- ce secteur n'a rien à craindre pour son avenir et cette pépite pourrait bien être aux premières loges pour en profiter.
Pour preuve, le ministère de l'agriculture chinois encourage l'utilisation du bio plutôt que de l'urée ou des fertilisants chimiques.
Par ailleurs, la société dont je vous parle aujourd'hui est reconnue officiellement par la CAQ China Association for Quality et par le ministère de l'agriculture chinois qui lui confère une réputation brillante et lui permet de distribuer ses fertilisants en toute légalité.
C'est donc forte de ce soutien officiel que la société compte profiter de ce marché gigantesque.
Vous verrez que si notre pépite a les fondamentaux d'une machine à succès, son titre boursier est lui aussi très prometteur -- croyez-moi, c'est une opportunité à ne pas manquer...
Nous allons aborder l'aspect boursier dans un instant, mais avant, je voudrais vous parler de la personne qui va vous aider à accumuler vos gains.
C'est lui qui a trouvé cette valeur alors que personne ne la connaissait, qui a étudié tout son potentiel, qui a passé des heures à réaliser des analyses -- j'ai nommé Sylvain Mathon.
** Qui va vous aider à profiter de cette valeur ?
Rendons à César ce qui appartient à César. Si vous entendez parler aujourd'hui de cette valeur verte chinoise exceptionnelle, c'est grâce à Sylvain Mathon.
Cela fait trois ans déjà qu'il est responsable de Matières à Profits, une lettre d'investissement sur les matières premières. Et cela fait trois ans qu'il sillonne le monde à la recherche des meilleures opportunités -- sur des marchés qui parfois paraissent inaccessibles aux investisseurs particuliers.
Connaissant parfaitement la thématique du vert d'une part et surveillant de près l'éveil du dragon chinois d'autre part, Sylvain a tout de suite soupçonné l'opportunité que représentait cette valeur.
Mais Sylvain n'est pas du genre à révéler ses recommandations sur la place publique. Il les garde soigneusement au chaud pour ne les dévoiler qu'aux lecteurs de Matières à Profits.
Ces privilégiés profitent de ses sélections uniques. Je pense qu'avec l'exemple de cette chinoise verte, vous comprenez pourquoi !
Auparavant Sylvain était analyste technique au sein d'une équipe spécialisée. Il a travaillé sur les matières premières et l'énergie durant près de 10 ans, dans les plus grandes salles de marché.
Ses clients étaient les traders de grandes banques, de hedge funds ou de grandes corporations. Autant dire qu'il a vu passer des centaines de milliers de dollars, voire plus, profiter de l'évolution des cours du blé, du platine ou du pétrole.
Dans Matières à Profits, Sylvain se sert de cette expérience pour se consacrer exclusivement au portefeuille des investisseurs particuliers. Et je pense que sa connaissance des us et coutumes des institutionnels est un véritable avantage pour tous.
Comme je vous le disais, en plus de son expertise professionnelle, Sylvain ne se contente pas, comme beaucoup d'analystes ou de conseillers financiers, de lire les journaux et de se tenir informer sans quitter son bureau.
Non, Sylvain est comme St Thomas, il ne croit que ce qu'il voit. Il n'hésite pas à se déplacer, à faire des milliers de kilomètres, quelque soit le moyen de transport, pour estimer de visu si le jeu en vaut la chandelle.
Cette casquette de globe-trotter et analyste d'investigation garantit à ceux qui le suivent une sélection de valeurs de toute première qualité.
Pour vous donner un exemple des gains qu'il a réalisés en 2009, je pourrais citer les +34% grâce à Chiquita... les +49% avec Saft... +29% avec Bourbon... près de +24% avec Eurasian Nat Res... +21% avec Foster Wheeler... et je passe sur les plus-values plus "modestes" !
Au premier trimestre 2010, Sylvain a permis à ses lecteurs d'accumuler +57,95% sur un Certificat Plomb... +23,79% avec Plum creek et encore +23% avec Cree !
Vous le voyez, l'expérience et la connaissance du terrain sont déterminantes pour les performances d'un portefeuille matières premières. Je ne sais pas si vous connaissiez les valeurs que je viens de vous citer, mais sachez que ce ne sont pas des exceptions, loin de là.
Chercher ces valeurs par vous-même vous prendrait énormément de temps. Avec Matières à Profits, vous pouvez être sûr que votre portefeuille détiendra les meilleures valeurs entre toutes -- en économisant votre temps et votre énergie !
Si je vous parle du service de Sylvain Mathon, c'est parce qu'avec ses perspectives de gains à plus de 80%, notre pépite chinoise fait partie de la sélection des meilleures valeurs de Matière à Profits. Cela veut dire que Sylvain surveille chaque jour cette valeur pour ses lecteurs, qui n'attendent qu'un signal de sa part pour l'acquérir.
Mais je vais vous en dire un peu plus sur la stratégie de Sylvain, vous allez voir qu'il est possible d'augmenter considérablement votre potentiel de plus-values, en utilisant le résultat de ses analyses : le jeu en vaut la chandelle, alors poursuivons ensemble...
** Voici notre stratégie pour profiter au mieux de la Deuxième Révolution verte chinoise...
Bien que j'attache beaucoup d'intérêts aux fondamentaux, on ne peut pas investir en bourse sans passer la valeur choisie par le crible de l'analyse technique.
C'est pourquoi j'ai demandé à Sylvain de me faire une étude complète de cette valeur -- vous la retrouverez dans le rapport que j'ai réalisé pour vous : "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise".
Vous verrez, je n'y laisse rien au hasard -- fondamentaux ou éléments techniques -- vous saurez tout sur le potentiel de notre valeur. Pour le moment, allons à l'essentiel...
Cours de notre valeur en US $
Premier point fort, notre valeur est extrêmement échangée. Depuis quelques mois les volumes sont importants, ce qui veut dire qu'il y a un intérêt croissant des investisseurs pour le titre.
Comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessus, le cours de cette valeur est actuellement dans une tendance haussière forte. Pour vous positionner sur cette valeur, je vous conseille de respecter les conditions qui sont détaillées dans le rapport spécial que j'ai réalisé pour vous.
Aux Etats-Unis, certains observateurs bien renseignés recommandent déjà cette valeur à l'achat -- preuve que vous devriez être gagnant sur le long terme.
Mais attention : il se pourrait que le marché connaisse une période de baisse à court terme (consolidation).
C'est normal après une année de hausse où les prix ont été multipliés par 10 ! Il s'agit d'une consolidation saine. Retenez qu'un marché haussier qui ne consolide pas est synonyme de danger !
Voilà pourquoi il faut avoir une stratégie d'investissement affinée. Et c'est exactement ce que je vous propose mon rapport spécial. Cette consolidation, c'est une opportunité à ne pas manquer : laissez les autres se positionner aujourd'hui, et attendez le repli -- vous en tirerez d'autant plus de gains.
Dans "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise", je vous dévoilerai à quel prix acquérir la valeur... quand vous renforcer. La valeur sera en outre suivie par Sylvain dans Matières à Profits -- je vais vous en dire un peu plus sur cette étape dans un instant, en attendant, vigilance maximum !
Je ne vais pas vous dire ici tout ce que contient ce rapport spécial que vous découvrirez très bientôt, mais je vous ai retranscrit ici le bilan de nos analyses :
Très Négatif
Négatif
Neutre
Positif
Très Positif
Liquidité du titre
Tendance boursière
Evolution du Chiffre d'affaires
Trésorerie
Climat secteur
Evolution des bénéfices
Evolution des Marges
Oui, j'anticipe une hausse de la valeur à long terme.
C'est pour cela qu'il faut commander votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise" dès aujourd'hui.
Il vous permettra de vous positionner sur le long terme et de connaître les objectifs de prix avec précision. Avec ce rapport, vous saurez même quelle attitude adopter en cas de retournement des marchés, voire de krach boursier !
Ce qu'il faut retenir de ce tableau, c'est que cette valeur a tout pour franchir record sur record dans les mois et années à venir. Le seul bémol actuellement, vous l'aurez compris, c'est le cours d'achat. Tout dépend du moment où vous déciderez d'entrer sur cette valeur.
Néanmoins, la tendance de long terme reste haussière. Voilà pourquoi nous allons attendre le meilleur timing pour nous positionner avec un prix d'autant plus attractif.
Sylvain suivra cette valeur et préviendra ses lecteurs dès qu'il faudra opérer un achat ou une vente. Préparez-vous dès aujourd'hui : le moment venu, il faudra être réactif !
C'est ce qu'il fait pour chacune des valeurs qui comptent parmi le portefeuille de Matières à Profits. Et je pense que vous avez tout à gagner à lui confier la surveillance de notre pépite -- d'autant qu'en passant par Sylvain, votre rapport spécial sera 100% gratuit !
** Profitez dès aujourd'hui de cette opportunité sans difficulté, grâce à mon rapport spécial !
J'espère vous avoir convaincu de l'opportunité que représente cette valeur...
Je vous rappelle qu'elle a tout pour surperformer le principal indice chinois, le Shangheng qui lui-même devrait aisément surperformer les indices européens ou américains en 2010 avec ses 20 à 30% de progression attendues.
De plus, elle est positionnée dans un secteur en forte demande, et sera un des acteurs majeurs de la Deuxième Révolution verte chinoise. En agissant dans le sens de l'environnement, vous profiterez de l'ascension de cette société, mois après mois...
L'établissement d'une politique écologique durable est aujourd'hui une question de survie pour des millions de chinois. Notre valeur confidentielle déjà si bien engagée devrait continuer sa progression en 2010 et les années qui suivent... et vous allez en profiter !
Je vous rappelle notre objectif de gain : 80% à 100%.
Pour profiter de cette opportunité dans les meilleures conditions, c'est très simple. D'ici la fin de ce message, vous pourrez télécharger mon rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise !" -- gratuitement.
Pour cela, il suffit de demander à recevoir les conseils de Matières à Profits -- votre rapport arrivera en même temps que vos autres cadeaux... mais nous y reviendrons.
Ce rapport, je l'ai réalisé pour vous permettre d'agir au plus vite. Il est assez court pour que vous puissiez découvrir rapidement le potentiel et les caractéristiques de votre pépite.
Il contient toutes les informations dont vous aurez besoin pour comprendre l'opportunité de cette chinoise... dont je vous révèlerai bien sûr le nom et les raisons qui me font penser qu'il s'agit là d'une des plus belles opportunités du moment.
Une fois que vous aurez tous ces éléments, je vous ai réservé une partie "informations pratiques pour investir", qui vous permettra de transformer toutes ces informations en gain, sans difficulté.
Pour en profiter, vous n'aurez pas besoin d'ouvrir un compte spécial : cette valeur cote aux Etats-Unis -- elle est accessible depuis n'importe quel courtier ou broker en ligne.
En plus, je vous livrerai notre analyse technique... et notre recherche fondamentale... pour vous en donner la synthèse et vous faire gagner du temps.
Je vous révèlerai le cours d'entrée le plus pertinent, les cibles que nous viseront avec les perspectives de gains. Je vous donnerai également dans ce rapport tous les éléments techniques et figures graphiques qui nous permettent d'anticiper la hausse.
Vous aurez tous les éléments dont vous aurez besoin pour profiter des 80% à 100% de gains que devrait nous apporter cette valeur ! Une occasion à ne pas laisser passer !
** Toutes les opportunités matières premières dans une lettre confidentielle très profitable...
L'opportunité dont je viens de vous parler est très séduisante... et grâce à mon rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise !", vous pourrez viser des gains optimums !
Ce rapport est gratuit. Pour le recevoir, il suffit de vous abonner dès aujourd'hui à Matières à Profits, ce qui vous permettra en plus d'acquérir notre valeur chinoise, d'obtenir toutes les analyses matières premières ainsi que les valeurs que Sylvain Mathon sélectionne mois après mois.
Une fois inscrit, vous recevrez votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise !" -- le document indispensable pour investir au bon moment sur cette valeur verte chinoise... et empocher jusqu'à 100% de plus-value en profitant de la hausse...
Ensuite, vous recevrez votre premier numéro mensuel de Matières à Profits. Il s'agit d'une lettre confidentielle qui analyse en profondeur la tendance des matières, mettant en lumière des sociétés du monde entier, toujours associées à un secteur particulier dont Sylvain vous fera l'analyse.
Dans ce secteur les opportunités sont nombreuses, mais elles ne sont pas toutes accessibles pour le particulier. Certes, un professionnel peut investir au Japon, au Brésil ou en Chine directement, mais peut-être pas vous.
Avec Matières à Profits, Sylvain vous aidera à surmonter cette difficulté. Pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise, par exemple, il sélectionne une pépite qui cote aux Etats-Unis -- très accessible.
Cela veut dire que la plupart des valeurs qu'il sélectionne cotent sur le CAC 40 et le NYSE -- afin de permettre à ses lecteurs d'en profiter facilement.
Il s'agit de marchés accessibles auprès de la plupart des courtiers, à moindre frais : grâce aux bourses américaines, vous aurez accès à des valeurs du monde entier. C'est notamment le cas de notre pépite verte chinoise... alors pourquoi s'en passer ?
Pour vous donner une idée, à l'heure où j'écris ces lignes, le portefeuille de Matières à Profits compte une dizaine de valeurs... dont certaines sont encore accessibles à très bon prix !
Cela veut dire que vous pourriez profiter non seulement de votre valeur chinoise, mais de plusieurs valeurs méconnues de la plupart des investisseurs, dont le potentiel de plus-value a séduit Sylvain ! Et ce n'est pas tout...
Chaque mois, il vous dévoilera une ou deux nouvelles valeurs, à conserver sur le moyen long terme : de deux mois à un an en moyenne. C'est à ce rythme que vous vous constituerez un portefeuille solide et profitable.
En plus de votre premier numéro et de votre rapport spécial sur notre chinoise verte, vous recevrez un rapport spécial entièrement gratuit : il s'intitule "Bien investir sur les matières premières" et vous donnera de précieuses informations sur les matières premières en général et en particulier.
Pour vous assurer un suivi permanent des valeurs que vous aurez choisies, vous pouvez compter sur Sylvain. En vous abonnant à Matières à Profits vous bénéficierez d'un suivi très rigoureux, en plus de votre lettre mensuelle.
Vous recevrez des alertes e-mail de Matières à Profits pour vous tenir informé en permanence de l'actualité matières premières... ainsi, vous saurez à tout moment que faire des valeurs de votre portefeuille.
En plus de cela, vous aurez un accès illimité au site internet de Matières à Profits.
Réservé aux abonnés, ce site vous permettra de consulter les alertes et de retrouver tous les numéros de Matières à Profits depuis sa création.
Vous pourrez également visualiser l'ensemble du portefeuille, les cibles à atteindre, les cours actualisés et les conseils d'achat, de prise de bénéfice ou de vente totale sur chaque ligne.
N'attendez pas pour y retrouver votre valeur chinoise au potentiel de 80 à 100% !
Vous le voyez, Matières à Profits est pensé pour faciliter au maximum vos investissements sur les matières premières et accroître votre portefeuille durablement, en toute simplicité...
** Ils croient en notre pépite chinoise !
Avant de vous envoyer mon rapport spécial en cadeau, j'ai une dernière chose à vous dire sur la valeur que vous aurez -- je l'espère -- bientôt en portefeuille.
Bien qu'encore méconnue de la plupart des investisseurs, sachez qu'elle a retenu l'attention des plus grands gérants de fonds -- de quoi vous mettre la puce à l'oreille...
Je pourrais vous parler notamment de Carlyle Group qui possède aujourd'hui plus d'un sixième des parts de l'entreprise -- c'est assez conséquent pour une chinoise verte !
Mais dans le capital du groupe, on peut également trouver des noms prestigieux comme Strauss Capital Management... Bogle Investment Management ou encore Morgan Stanley !
Si ces grands noms de l'investissement sont en ce moment même aux aguets pour profiter de l'envolée de cette chinoise verte, ce n'est pas pour rien. C'est parce qu'ils ont bien conscience qu'elle est ultra-profitable.
C'est une nouvelle preuve de l'intérêt que portent les investisseurs institutionnels sur cette valeur -- et sur la confiance qu'ils engagent dans la Deuxième Révolution verte chinoise.
Pour moi, cette valeur est vraiment exceptionnelle. En suivant nos instructions de vous pourrez en tirer les meilleures plus-values, comme un professionnel.
N'attendez pas pour profiter de cette valeur bio et de toutes les valeurs qui sont actuellement disponibles dans le portefeuille de Matières à Profits.
** Commandez votre rapport spécial maintenant pour économiser près de 22% sur le tarif officiel de Matières à Profits !
Vous savez tout ! Ou presque... nous avons encore une bonne surprise pour vous.
Pour vous inviter à découvrir Matières à Profits dans des conditions les plus avantageuses qui soient, nous aimerions vous faire profiter d'une réduction immédiate de près de 22% sur le tarif officiel !
Si bien qu'en vous abonnant maintenant, vous ne souscrirez que 68 euros par trimestre au lieu de 87 !
Honnêtement, 68 euros pour recevoir votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise" + le suivi de Sylvain sur cette valeur + l'accès à toutes les valeurs de son portefeuille sur le site internet de Matières à Profits + votre cadeau + 3 mois de conseils profitables sur les matières premières : c'est donné !
Cet abonnement, nous le renouvellerons par prélèvement automatique jusqu'à ce que vous décidiez d'y mettre un terme. Et bien sûr, cette réduction est également valable si vous optez pour le prélèvement à l'année : n'attendez pas, rendez-vous sur notre bon de commande en ligne...
Ce n'est pas tout ! En plus de cette réduction immédiate de près de 22%, je voudrais vous parler de notre garantie 100% Satisfait ou Remboursé. Cette garantie devrait vous convaincre de vous engager dès maintenant.
En effet, avec notre garantie 100% Satisfait ou Remboursé, vous disposez de trois mois complets pendant lesquels vous pourrez découvrir Matières à Profits en toute liberté -- et vous faire rembourser intégralement votre souscription si vous n'êtes pas convaincu...
Autrement dit, vous recevrez votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise"... votre premier numéro de Matières à Profits... votre cadeau de bienvenue... toutes les alertes et recommandations mises à jour... vos accès à l'espace membre du site internet... tout cela pendant trois mois, sans prendre aucun risque : passez votre commande en ligne maintenant...
Le but : vous permettre de découvrir Matières à Profits. Si pendant ce laps de temps vous estimez que les recommandations de Sylvain ne vous conviennent pas ou bien que le service n'est pas fait pour vous : un simple courrier suffit et nous vous retournerons l'intégralité de votre souscription.
Passé ce délai de trois mois d'essai, vous pourrez bien-sûr annuler votre abonnement à tout moment. Vous recevrez alors un remboursement au prorata des numéros restant à courir.
Vous le voyez, tout est fait pour vous permettre de prendre votre décision en toute sérénité : vous n'avez rien à perdre -- bien au contraire ! Avec notre pépite chinoise, vous pourriez très rapidement faire l'expérience de vos premiers gains grâce à la Chine...
N'attendez pas pour découvrir cette valeur bio et toutes les valeurs qui sont actuellement disponibles dans le portefeuille de Matières à Profits.
Excellents Investissements,
Isabelle Mouilleseaux
Responsable du Pôle Matières Premières & Devises
Publications Agora
Or fourré au tungstène : dénichons les faits dans Penthouse !
Jérôme Revillier
Quand le "système" s'effondrera -- notez que je ne dis pas "s'il s'effondre" --, le prix de l'or bondira dans des proportions jamais vues ; c'est à ce moment-là que vous aurez plus que jamais besoin d'avoir accès à vos lingots. Inutile de les garder dans un coffre à la banque, vous n'y aurez pas accès ce jour-là. Mon conseil : achetez de l'or physique maintenant, tant que vous le pouvez encore, et entreposez-le dans un lieu sûr et accessible en tout temps !
Voici pourquoi...
Manipulation majeure
Vous vous souvenez de l'histoire des lingots fourrés au tungstène dont je vous narrais les détails croustillants ici même le 10 mars dernier ?
En résumé, un des plus grands raffineurs d'or au monde, l'Allemand W.C. Heraeus, venait de se faire livrer des barres de métal jaune contenant principalement du tungstène, avec une fine couche d'or fin autour. Ceci prouvait qu'il ne s'agissait pas de bricolage, ni d'une aimable contrefaçon à l'ancienne, mais que nous étions plutôt dans le cadre d'une manipulation majeure.
Aujourd'hui, j'ai deux bonnes nouvelles pour vous
La première : un initié est remonté à la source de ce tungstène et explique comment l'or est manipulé.
La seconde : l'article en question est paru dans la revue polissonne Penthouse, ce qui m'a permis pour une fois de regarder ma femme droit dans les yeux, en lui assénant un "je travaille" péremptoire tandis que je tenais le magazine polisson à la verticale.
Vous pouvez en faire de même, mais que les pudiques se rassurent : tel le prophète d'une nouvelle religion d'investissement, je sais payer de ma personne pour votre éducation. Comptez sur moi pour aller au fond des choses dans cette rubrique sans pour autant vous faire passer pour un lubrique ; dénichons donc les faits !
L'histoire du tungstène commence donc en 1989, en pleine guerre froide selon Rob Kirby.
Prise de guerre
C'est à ce moment-là que le président Bush – le paternel binoclard, pas le fiston ahuri – lance le projet Hammer, qui vise la destruction économique de l'URSS.
Parmi les joyeusetés prévues : la déstabilisation du rouble, le financement d'un coup d'Etat du KGB contre Gorbachev en août 1991 et surtout la saisie d'industries du secteur de l'énergie et de l'armement.
C'est ainsi qu'un stock de tungstène (environ 1,5 million de barres de 400 onces) a été acquis au titre de prise de guerre suite à la victoire contre le communisme du gouvernement Bush paternel, époque 1991–1992.
Direction Fort Knox
Via le Panama, l'Arkansas et une raffinerie californienne, ces barres de tungstène, plaquées et poinçonnées, ont rejoint leur destination finale : Fort Knox, le camp militaire du Kentucky qui abrite les réserves d'or des Etats-Unis. Des réserves qui se trouvaient tout à coup gonflées de 10 000 tonnes d'or supplémentaires, destinées au marché international.
C'est là que le journaliste pose les deux questions à mille dollars : à part l'avidité, pourquoi et comment écouler 10 000 tonnes d'or trafiqué sur le marché international ?
D'abord, abordons la question du motif, avant de dévoiler le comment de la mécanique.
Dollar fort avec une planche à billets qui tourne ? Impossible. Sauf si...
Au milieu des années 1990, les Etats-Unis devaient conjuguer deux objectifs contradictoires : Conserver un dollar fort, tout en sachant qu'ils devraient imprimer de la monnaie dans un avenir proche. C'est la politique du dollar fort lancée par le secrétaire au Trésor Robert Rubin en 1995 : une monnaie forte maintient l'inflation basse, encourage l'investissement étranger et maintient le rôle du dollar au centre du système financier global.
Autre avantage : les Etats-Unis peuvent avoir un déficit des comptes courants supérieur à ce qu'il devrait être, ce qui soutient la croissance économique et l'emploi. Cela oblige aussi le pays à imprimer de la monnaie pour financer ce déficit...
C'est justement le hic :
Quand un pays fait marcher sa planche à billets, sa monnaie recule face aux autres devises.
C'est alors de Harvard qu'est venue la solution : la suite ci-dessous...
Publicité
L'OR A 1 124 $ L'ONCE : IL EST TOUJOURS TEMPS D'AGIR !
Les choses bougent sur l'or : après avoir touché un record à 1 227 $ le cours de l'offre s'offre une consolidation salutaire...
En effet, cette pause devrait permettre à l'or de continuer son ascension de manière régulière -- et à vos plus-values de se renforcer jusqu'aux 2 000 $/l'once !
Mais vous pourriez faire encore mieux et surperformer les cours de l'or -- grâce à quelques valeurs sélectionnées par notre spécialiste : pour en savoir plus et agir au plus vite...
Ce système a été créé pour protéger les intérêts américains...
Marc Mayor
... La suite
C'est alors de Harvard qu'est venue la solution :
Selon des travaux académiques de Robert Barsky et Lawrence Summers -- devenu par la suite secrétaire au Trésor par renvoi d'ascenseur --, il est possible d'imprimer de la monnaie sans porter préjudice au cours de change tout en maintenant les taux d'intérêt à un niveau modique.
Comment ?
En maintenant le prix de l'or le plus bas possible.
Donc, il s'agit de faire évoluer le stock d'or en parallèle avec la quantité de monnaie, qui elle-même augmente ; mais comme la production de métal jaune ne peut pas s'accroître aussi vite que tournent les planches à billets, la solution fut d'intégrer au marché mondial les 10 000 tonnes d'or fourré au tungstène !
Et comment y parvenir sans que ce soit trop visible ?
Tout d'abord, il s'agit de transformer un actif statique conservé dans les coffres des banques centrales -- l'or -- en actif mobile ; par exemple en créant un véhicule crédible qui permettrait de montrer que de grandes quantités d'or changent de mains. Ce peut être un marché où il est possible d'emprunter de l'or, de le louer ou de conclure des swaps (échanges) ; ceci permet au passage d'éliminer des problèmes logistiques considérables -- vous vous voyez transporter 10 000 tonnes d'or sans attirer l'attention ? Impossible.
Et pour donner une patine d'authenticité à ces lingots, rien de tel que d'inclure des grands noms dans ce mécanisme, idéalement d'anciens leaders mondiaux dont les actions et les motivations ne seraient jamais remises en question.
Un "comité international de la magouille"
C'est justement en 1995, quand le joli mois de mai fit son retour, que le géant minier Barrick Gold mit sur pied son International Advisory Board, chargé de fournir un conseil stratégique sur des questions géopolitiques affectant Barrick et présidé par... George Bush lui-même (oui, toujours le pater familias, celui du projet Hammer) ; en fait, un "comité international de la magouille" centré autour de l'ancien président, pour les éminences grises.
C'est également en 1995 que le "leasing d'or" a décollé au plan international
... avec quelques banquiers de premier plan particulièrement actifs dans ce secteur : fin novembre 1995, lors de l'Annual Banking Conference de Londres, le responsable des opérations sur l'or de la Banque d'Angleterre déclarait que les prêts d'or avaient doublé en un an et que les swaps sur l'or avaient augmenté de plus de 50%.
Un moyen idéal pour faire entrer les lingots fourrés au tungstène dans le système...
Les chiffres du marché de l'or explosent...
En juillet 1998, Alan Greenspan, alors président de la Fed, a reconnu devant le Congrès que "les banques centrales sont prêtes à prêter de l'or en quantités croissantes au cas où les cours monteraient".
Selon les chiffres de GFMS, les ventes et prêts d'or par les banques centrales ont permis à l'offre mondiale d'évoluer au même rythme que la demande, qui est passée de 3 000 tonnes en 1990 à près de 4 000 tonnes en 2000. Car au cours de ces 10 ans, la production est passée de 2 100 tonnes à 2 500 tonnes seulement, tandis que le recyclage est resté pratiquement stable autour de 600 tonnes.
Je résume :
Le système mis en place depuis 1995 a :
- non seulement permis de gonfler le stock d'or mondial avec 10 000 tonnes d'or fourré au tungstène ;
- mais il a également créé "l'or papier", c'est-à-dire la possibilité d'acheter et de vendre le métal jaune sans devoir le détenir.
Car si tous les acheteurs demandaient aujourd'hui une livraison physique de l'or papier qu'ils détiennent, les vendeurs ne pourraient pas les servir ; cela explique pourquoi ces derniers n'hésitent pas à proposer des primes allant jusqu'à 25% des montants en jeu pour encourager l'acheteur à ne pas se faire livrer son or.
Mais il y a un dommage collatéral :
D'actif tangible avec une valeur intrinsèque, l'or est devenu un actif financier avec un risque de contrepartie.
Même chose avec l'argent : un ancien trader en métaux précieux, Andrew Maguire, a expliqué à la CFTC (l'agence américaine chargée de réguler les marchés des contrats à terme de matières premières) comment une poignée de grandes banques manipulaient le cours de l'or et de l'argent pour éviter par exemple que les cours augmentent lorsque de mauvaises nouvelles macroéconomiques sont publiées.
Faire disparaître les témoins gênants... ?
Cet ex-trader a même pronostiqué l'attitude de ces banques, début février, deux jours avant la publication des chiffres du chômage américain ; ce qu'il décrivait s'est produit dans les moindres détails. Depuis, la CFTC enquête, sans résultats spectaculaires pour le moment. Tu m'étonnes : le sieur Maguire a échappé à un attentat sur sa personne peu avant de se mettre à table, cela ne donne pas très envie aux employés chargés du dossier d'aller au fond des choses...
En conclusion :
Tout ce système a été créé pour protéger les intérêts américains et enrichir au passage quelques grandes banques.
Il repose sur des promesses de papier qui soulèvent de plus en plus la suspicion.
Quand il s'effondrera -- notez que je ne dis pas "s'il s'effondre" --, le prix de l'or bondira dans des proportions jamais vues ; c'est à ce moment-là que vous aurez plus que jamais besoin d'avoir accès à vos lingots. Inutile de les garder dans un coffre à la banque, vous n'y aurez pas accès ce jour-là. Mon conseil : achetez de l'or physique maintenant, tant que vous le pouvez encore, et entreposez-le dans un lieu sûr et accessible en tout temps !
Marc Mayor est expert en investissements éliminant le risque de marché. Retrouvez-le sur son site Le Coin des Insiders.
Je vous laisse aujourd'hui en compagnie de Jérôme et Thomas. Juste une petite réaction tout de même par rapport aux mesures d'austérité annoncées par l'Allemagne :
L'Allemagne persiste et signe.
Elle joue le rouge. Rouge rigueur budgétaire...
Suppression des niches fiscales, hausse de la TVA à 25%... tout est bon pour revenir à l'équilibre et réduire le taux d'endettement. Au plus vite.
Frapper fort pour un maximum de résultat. Telle est la devise.
Réactions ?
Levée de bouclier généralisée...
Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner explique à Mme Merkel que c'est le noir qui va sortir. Jouez le noir, dépensez, achetez, vivez à crédit et tout ira bientôt mieux dans le meilleur des mondes, vous verrez. Faites comme nous !
Ils n'ont décidément rien compris... Les Américains profitent d'un privilège exorbitant : pouvoir émettre du dollar et de la dette jusqu'à plus soif pour soutenir une machine économique à bout de souffle. Privilège que les autres n'ont pas.
Des décennies qu'ils en usent et abusent.
Mais nous approchons de la fin...
Mme Lagarde quant à elle reprend le refrain de Geithner en coeur ; et voit surtout midi à sa porte : et si nous demandions à l'Allemagne de sauver la France ?
Ah, la bonne idée que voilà !
Lancez-vous donc dans une politique de relance de votre consommation intérieure, Angela ! Nous en serons les premiers bénéficiaires car vous êtes notre principal débouché !
Je doute fort que ce type de messages soit entendu par les Allemands...
En attendant, ces derniers se serrent les coudes derrière leur gouvernement : "consolidation et croissance sont les deux côtés d'une même médaille" ; ne pas résorber la dette, c'est hypothéquer les chances de croissance future.
Leur plan ?
1. assainir les finances et sortir du bourbier ;
2. réinvestir et consommer.
Les boeufs avant la charrue en somme...
En attendant, alors que 3 800 milliards de dollars sont partis en fumée durant le mois de mai sur la planète finance, les métaux précieux et les softs ont parfaitement tenu le cap et sont restés quasiment insensibles au chaos boursier. En revanche, les métaux ont souffert. Nous aurons l'occasion d'en reparler.
A demain,
Isabelle Mouilleseaux
Les Etats confrontés à leur tour à la question du "Too big to fail"
Jérôme Revillier
Le complot franco-français
Axel Weber est sans doute le prochain gouverneur de la Banque centrale européenne.
D'ailleurs, il commence à marquer son territoire et à clairement revendiquer sa rigueur allemande.
Il n'a pas hésité, ce week-end à dénoncer un complot franco-français où Jean-Claude Trichet, actuel dirigeant de l'institution, aurait accepté de racheter des créances pour alléger et soulager l'exposition de certains établissements français.
Autant dire qu'en pleine période de trouble, ce genre d'allusion ne rassure pas.
La France inquiète quant à son triple A
Le pessimisme règne. Et la volonté affichée des politiques à faire porter le chapeau des "mesures d'austérité" au marché me donne un goût plutôt amer et n'arrange rien.
M. Baroin, notre ministre du Budget, n'a pas hésité à parler publiquement de la note souveraine française, pour l'instant encore un AAA. Mais le simple fait d'évoquer la "tension" sur cette notation illustre les craintes et les inquiétudes palpables des Etats.
A l'heure où j'écris ces lignes, le stress monte d'un cran, et des rumeurs non confirmées de dégradation italienne et française circulent dans les salles de marchés.
Après Lehman Brothers, les Etats vont devoir affronter à leur tour à la question du "Too big to fail".
L'euro plonge à nouveau
Ce mardi matin, l'euro repasse sous les 1,22 $ illustrant lui aussi que le rebond de fin de semaine dernière n'était peut-être qu'un mouvement technique.
Le fait le plus marquant est que ce mouvement se fasse avant même l'ouverture des marchés américains, d'habitude véritable locomotive de la tendance.
EUR/USD données 4 heures
L'enjeu de ce mouvement est de venir une nouvelle fois tester le support majeur à 1,2140 $.
Ce support est également le niveau auquel l'intervention coordonnée a eu lieu.
La chute pourra-t-elle être enrayée cette fois encore ? Pas sûr...
Volatilité forte, sans directionnel clair
Restez très prudent. Car comme je l'indiquais à mes abonnés ce vendredi soir dans mon débriefing, il faut s'attendre à de la "volatilité pour les prochaines sessions, alors que les chiffres de création d'emplois aux Etats-Unis seront très attendus en fin de semaine.
Le véritable problème, d'ailleurs pour nous, n'est pas la volatilité ou la nervosité des marchés qui, au contraire, nous permet de prendre des positions à court terme.
Notre souci vient du fait que cette volatilité se fait sans tendance claire, et ce bruit généré par le marché rend très difficile la tâche de tous les traders."
Prudence et rigueur vous permettront de passer ces périodes agitées avec sérénité.
Bons trades.
[NDLR : Ne manquez pas les prochaines recommandations sur l'EUR/USD de Jérôme Revillier ! Avec la crise, l'actualité de la zone euro est sous le feu des projecteurs et la monnaie soumise à des tensions permanentes dont vous pourriez profiter dans un sens comme dans l'autre : ne manquez pas ces opportunités historiques...]
Publicité
EN PLEIN DANS LA SECONDE GRANDE DEPRESSION...
Alors que les marchés suffoquent... que les investisseurs ne savent où donner de la tête... un petit groupe d'investisseurs ont trouvé une solution pour continuer d'accumuler les gains...
Il s'agit de particuliers, comme vous, qui suivent les conseils de notre équipe spécialiste des marchés français et européens -- et leur portefeuille se porte bien, très bien même...
Pour en savoir plus : il suffit continuer votre lecture...
Sauver l'euro en procédant à une dévaluation interne ?
Thomas Porcher
Cela ne suffira pas pour sauver l'euro
L'intervention coordonnée des pays de la zone euro ne suffira pas. Pour sauver l'euro, Portugal, Irlande, Espagne et Italie doivent prendre des mesures à leur tour.
Voici la situation :
Risque d'insolvabilité au Portugal
Le Portugal a une situation économique similaire à la Grèce.
Fortement endetté sur les marchés étrangers, le pays est soumis à un risque d'insolvabilité, (incapacité de rembourser sa dette).
L'épargne des ménages est faible, d'où les risques de diminution brutale de la consommation suite au plan d'austérité : les ménages n'ont pas de coussin de sécurité pour continuer à consommer quand leur revenu baisse.
Seul avantage du Portugal par rapport à la Grèce : une moindre évasion fiscale qui lui assure des recettes budgétaires plus importantes.
Mon avis ?
Une aide précoce du FMI devrait permettre un retour à l'équilibre plus rapide qu'en Grèce car le risque d'emballement de la dette est moins important.
Surveillez l'Irlande et l'Espagne de près
Leur situation macroéconomique est différente de celle de la Grèce :
L'épargne y est plus importante, la compétitivité à l'export plus grande et la capacité à limiter l'évasion fiscale plus forte.
En revanche, les deux pays ont un système financier très ouvert sur l'extérieur, ce qui les rend sensible à la conjoncture économique des marchés financiers.
Mon avis ?
Ca n'est pas tant une intervention du FMI qu'une garantie de la BCE qui doit être apportée à ces pays. L'idée : mettre en place un filet de sécurité pour éviter la contagion en provenance de la Grèce et une crise de liquidités en cas de baisse de l'activité.
La diminution de la dette reste une priorité, en particulier pour l'Irlande dont l'ajustement budgétaire doit être comparable à celui de la Grèce.
Comment diminuer la dette et restaurer la compétitivité des pays ? Je vous soumets quelques pistes de réflexion.
1. Procéder à une dévaluation interne
C'est-à-dire diminuer/modérer les salaires (donc les coûts de production) pour restaurer la compétitivité.
Compte tenu du niveau élevé des dettes publiques et des faibles perspectives de croissance, la diminution des salaires peut être récessionniste : un moindre salaire signifie moins de rentrées fiscales et une consommation moindre, ce qui fait monter la dette publique et pénalise les producteurs locaux.
En étant très optimiste, on peut espérer que la diminution des coûts relance les exportations et donc la croissance interne, puisque le travail devient moins cher. Mais c'est évidemment sans prendre en compte les problèmes structurels des économies du sud de l'Europe : faible sensibilité de l'emploi à la croissance, importance de l'emploi public, etc.
En clair, pour les PIGS (Portugal – Irlande – Grèce - Espagne), il n'est pas sûr que l'adhésion à la monnaie unique ait été bénéfique.
2. L'autre solution, c'est la "dévaluation externe"
Ses avantages sont évidents pour les pays exportateurs comme l'Allemagne : un euro moins cher rend les produits nationaux moins chers sur les marchés internationaux.
D'un autre côté, la dévaluation peut entraîner une légère augmentation de l'inflation (nos produits importés deviennent plus chers). Cette inflation diminue la valeur de la dette publique et le salaire réellement perçu par les travailleurs, ce qui diminue les coûts des entreprises.
Une mise en oeuvre complexe
Cependant, la dévaluation externe se heurte à la nécessité d'un accord entre les principales banques centrales et à la capacité de la BCE à défendre l'euro contre les marchés.
En outre, un euro qui se déprécie rapidement est une mauvaise nouvelle car cela signifie que les investisseurs ne veulent plus détenir de l'euro ou des titres en euro. Or la défiance est le pire ennemi de la monnaie.
Nous avons connu une crise bancaire doublée d'une crise de la dette privée Aujourd'hui, nous vivons une crise de la dette publique. Les plans d'austérité et de restauration de la compétitivité nous permettront-ils d'éviter une crise monétaire en zone euro ?
L'avenir nous le dira.
Cher Investisseur,
La Chine... 30 ans d'industrialisation forcenée et une croissance à plus de 8% en moyenne ont hissé ce pays émergent au rang de 3ème puissance économique mondiale. Du jamais vu.
Le revers de la médaille, c'est que cet "atelier du monde" est devenu le premier pollueur de la planète.
Dans l'air ou dans les sols, la pollution décime tout sur son passage : terres agricoles... écosystème... et pire : l'OMS fait état de 300 000 morts par an en Chine, sans parler des maladies graves et malformations.
Face à ce constat macabre, le gouvernement a pris des mesures : en 2008, la Chine a alloué 35 milliards d'euros à l'environnement, dans le cadre des plans de relance.
En voulant assainir son industrie, la Chine est devenue le premier investisseur du secteur de l'environnement dans le monde -- opérant ainsi sa Première révolution verte.
Mais cette victoire est insuffisante... Début 2010, après deux ans d'études, 6 millions de tests et 570 000 travailleurs sollicités, la Chine a découvert son véritable talon d'Achille...
La principale source de pollution en Chine est le secteur agricole et ses engrais chimiques -- dont elle est le premier producteur et consommateur mondial.
Cette nouvelle va avoir des conséquences à quelques mois de l'élaboration du 12ème plan quinquennal chinois (2011-2016) : la Deuxième Révolution verte chinoise est déjà en marche.
En tant qu'investisseur, c'est aujourd'hui qu'il faut agir : le secteur des engrais bio -- qui ne représente actuellement que 10% du marché des fertilisants en Chine -- doit faire face à une demande urgente.
Pour gagner du temps, nous allons vous aider à investir directement dans LA valeur la plus prometteuse de ce marché haussier : une pépite qui devrait vous rapporter entre 80% et 100% de gains...
Pour cela, j'ai réalisé pour vous un rapport spécial sur le marché de l'engrais et sur cette valeur en particulier. Il vous dévoilera en un clin d'oeil tous les éléments pour vous positionner, au meilleur moment, pour des gains optimum.
Cerise sur le gâteau, ce rapport, je vais vous l'offrir.
D'ici la fin de ce message, je vous révèlerai comment l'acquérir gratuitement. Mais avant cela, je voudrais vous en dire un peu plus sur cette valeur... et vous révéler le contexte qui l'a fait émerger.
** La Chine deviendra n°1 mondial...
Vous le savez, la Chine a une force de frappe économique sans commune mesure -- et compte bien s'en servir pour gravir les échelons et devenir LA première puissance mondiale.
En tant qu'investisseur, le temps n'est plus à la "surveillance" du dragon chinois, mais bien au passage à l'acte : investissez maintenant ! D'ailleurs, les institutionnels ne s'y trompent pas...
Pour 2010, Morgan Stanley prévoit une hausse de 30% sur le Shangheng -- équivalent de notre CAC 40. Yang Liu, analyste chez Exane à Singapour, table sur une progression de 20%.
Quoi qu'il arrive en 2010, rien ne semble pouvoir arrêter la fulgurante ascension chinoise. Sur le graphique ci-dessous vous pouvez constater que sa capacité de rebond est exceptionnelle...
Graphique : lepoint.fr
Souvenez-vous qu'au lendemain de la crise financière, la plupart des économies du monde passaient sous la barre des 0%... la Chine quant à elle, carburait tout de même à + 6% ! Une capacité de résistance unique.
Autre avantage du géant chinois, sa croissance reste saine, puisque que les taux d'endettement de l'Etat (de l'ordre de 40%), des entreprises (environ 35%) et des ménages (moins de 10%) restent mesurés, contrairement à certains pays occidentaux.
Enfin, la Chine compte 1/5ème de la population mondiale, qui sont autant de travailleurs et de consommateurs potentiels...
En 2010, l'empire du Milieu est premier exportateur mondial devant l'Allemagne... premier marché automobile... bientôt deuxième économie mondiale en termes de PIB, devant le Japon.
Autant vous dire que la Chine est idéalement positionnée pour devenir à terme l'économie la plus puissante du monde : vous comprenez pourquoi il FAUT vous y intéresser dès maintenant !
Avec la valeur que je vous propose de découvrir aujourd'hui, vous allez profiter de la croissance chinoise, mais pas n'importe comment... en investissant sur le seul secteur où le pays est encore à la traine : l'environnement !
** ... si elle règle un problème bien particulier !
Eh oui... seule ombre au tableau, la Chine a beau disposer de 1,3 milliard de consommateurs sur son territoire, ce sont également 1,3 milliard de bouches à nourrir.
Et le problème n°1 de la Chine, c'est qu'elle ne dispose pas assez de terres arables pour faire vivre sa population : 9 acres par habitant -- soit 3 fois moins qu'en France et 7 fois moins qu'aux Etats-Unis.
Et c'est de pire en pire, année après année -- l'industrialisation et l'urbanisation grignote chaque jour la précieuse surface agricole ! Si bien que la Chine n'a plus que 3 solutions pour survivre, aussi extrêmes les unes que les autres :
- Délocaliser son agriculture -- voire ses paysans ! -- comme elle le fait déjà notamment en achetant des concessions agricoles (terres arables) en Afrique, en Asie centrale ou en Australie. Problème : cette option est très mal vécue par les populations locales qui y voient un pillage de leurs ressources.
- Importer ses matières premières agricoles. Cette solution pose bien évidemment des problèmes de coûts en cas de flambée des prix -- souvenez-vous des cours du sucre en 2007... Et je ne vous parle même pas des taxes à l'exportation des pays producteurs qui sont parfois prohibitives.
- Utiliser toujours plus d'engrais pour doper les cultures. C'est la stratégie la moins onéreuse, qui a été adoptée depuis 30 ans. Mais les coûts écologiques et humains sont définitivement trop importants désormais ; ils se comptent en milliards tous les ans.
Aujourd'hui, la Chine est le premier producteur et le premier consommateur d'engrais au monde -- soit un quart de la demande mondiale -- et la tendance ne cesse de progresser.
Avec la Deuxième Révolution verte chinoise, la lutte contre les engrais chimiques devrait durablement changer la donne... d'autant que les études montrent que pour endiguer le problème, il faut réduire l'utilisation de fertilisant azotés de 50% d'ici 2020.
Mais qu'est-ce qui pourrait motiver la Chine à passer au bio après 30 ans de pollution décomplexée ?
C'est très simple : récemment, la Chine a découvert qu'en plus de nuire à l'écosystème, l'utilisation intensive d'engrais chimique réduisait la productivité.
Un article publié début 2010 dans la revue Science révèle que l'utilisation d'engrais azotés en Chine est l'une des premières causes de l'acidification des sols, qui pourrait mettre en péril leur rendement.
Pour les Chinois, c'est un argument imparable -- assainir et assurer l'offre agricole pour nourrir la population est une question de survie : réponse immédiate et unanime !
D'ici 2011, tous les acteurs économiques et environnementaux vont travailler de pair pour remettre le secteur agricole sur les rails. Le programme tient dans cette phrase : moins de chimie, plus de rendement !
Il se pourrait bien que le prochain plan quinquennal chinois, pour 2011-2016, mette l'accent sur de nouvelles habitudes dans ce domaine. Et il faudra agir depuis le petit producteur jusqu'aux majors du marché des engrais.
Le secteur chinois des engrais biologiques est déjà très sollicité. A mesure que les subventions seront versées pour favoriser l'utilisation des fertilisants bio... et que l'utilisation des engrais azotés sera pénalisée, le marché va prendre une nouvelle dimension -- et les investisseurs avisés compteront leurs gains !
A ce jour le secteur des engrais biologique ne pèse que pour 10% du marché total des fertilisants en Chine : autant dire que l'opportunité est énorme, et que les bénéfices des sociétés orientées dans le green business sont déjà en train décoller. N'attendez pas pour prendre le train en marche !
Vous pouvez en profiter dès aujourd'hui -- et vous allez voir combien cela pourrait être facile...
** La pépite que vous allez acquérir est plébiscitée par le gouvernement chinois lui-même !
Je vous l'ai dit, le Chine pèse de tout son poids sur le marché de l'environnement. Sans même attendre l'avènement de la Deuxième Révolution verte chinoise, une valeur "bio" émergeait.
Cette valeur -- qui cote aux Etats-Unis -- est en constante progression depuis plus d'un an... Le prix de son action a très fortement progressé sur cette période, et elle n'est pas près de s'arrêter en si bon chemin...
Elle dispose de toutes les qualités : elle est écologique -- c'est-à-dire que les produits qu'elle propose favorisent le respect de l'environnement...
Elle est intelligente : l'utilisation des engrais produits par cette entreprise augmenterait le rendement des agriculteurs de 15 à 40% selon les matières agricoles exploitées.
Ce n'est pas tout ! D'un point de vue fondamental maintenant... elle ne fait pas partie des toutes nouvelles start up un peu légères qui jouent la carte du vert parce que c'est la mode.
Au contraire, cette société est pérenne : elle travaille depuis plus d'une dizaine d'années dans la production et la distribution de fertilisants biologiques, respectueux de l'environnement.
Elle est leader de son marché : basée à Pékin, sa sphère d'influence s'étend à une vingtaine de provinces chinoises et pourrait même très bientôt s'élargir, puisqu'elle a signé pour 2010 un accord de commercialisation avec le plus grand distributeur d'engrais chinois.
Son chiffre d'affaires annuel est en hausse constante, passé de 45 millions de dollars en 2008 à 76 millions en 2009. Le monde des engrais bio chinois a le vent en poupe : pour la fin de l'année 2010, le groupe s'attend à dépasser les 110 millions...
Et ce n'est pas tout : preuve de sa solidité, le groupe compte s'étendre aux marchés internationaux d'Asie Centrale et Russie -- rien d'étonnant pour ce leader chinois des engrais verts...
Je vous rappelle par ailleurs que la Chine est le pays qui utilise le plus d'engrais dans le monde entier !
Et que l'on s'attend, pour subvenir à la demande, à ce que la consommation augmente encore ces 10 prochaines années.
Parallèlement, la réduction de la pollution exige une réduction de 50% des engrais chimiques : la solution de l'engrais bio devient de plus en plus pressante !
Le potentiel d'expansion de notre pépite est énorme -- d'ailleurs, rien qu'en 2009, son cours a décuplé et ses capacités de production sont en hausse permanente. D'ailleurs, elle a mis au point de nouveaux produits sur le marché, qui sont déjà parmi les plus demandés...
Quand à la demande : en hausse également. Entre les subventions gouvernementales d'aujourd'hui et les mesures du plan quinquennal de demain -- ce secteur n'a rien à craindre pour son avenir et cette pépite pourrait bien être aux premières loges pour en profiter.
Pour preuve, le ministère de l'agriculture chinois encourage l'utilisation du bio plutôt que de l'urée ou des fertilisants chimiques.
Par ailleurs, la société dont je vous parle aujourd'hui est reconnue officiellement par la CAQ China Association for Quality et par le ministère de l'agriculture chinois qui lui confère une réputation brillante et lui permet de distribuer ses fertilisants en toute légalité.
C'est donc forte de ce soutien officiel que la société compte profiter de ce marché gigantesque.
Vous verrez que si notre pépite a les fondamentaux d'une machine à succès, son titre boursier est lui aussi très prometteur -- croyez-moi, c'est une opportunité à ne pas manquer...
Nous allons aborder l'aspect boursier dans un instant, mais avant, je voudrais vous parler de la personne qui va vous aider à accumuler vos gains.
C'est lui qui a trouvé cette valeur alors que personne ne la connaissait, qui a étudié tout son potentiel, qui a passé des heures à réaliser des analyses -- j'ai nommé Sylvain Mathon.
** Qui va vous aider à profiter de cette valeur ?
Rendons à César ce qui appartient à César. Si vous entendez parler aujourd'hui de cette valeur verte chinoise exceptionnelle, c'est grâce à Sylvain Mathon.
Cela fait trois ans déjà qu'il est responsable de Matières à Profits, une lettre d'investissement sur les matières premières. Et cela fait trois ans qu'il sillonne le monde à la recherche des meilleures opportunités -- sur des marchés qui parfois paraissent inaccessibles aux investisseurs particuliers.
Connaissant parfaitement la thématique du vert d'une part et surveillant de près l'éveil du dragon chinois d'autre part, Sylvain a tout de suite soupçonné l'opportunité que représentait cette valeur.
Mais Sylvain n'est pas du genre à révéler ses recommandations sur la place publique. Il les garde soigneusement au chaud pour ne les dévoiler qu'aux lecteurs de Matières à Profits.
Ces privilégiés profitent de ses sélections uniques. Je pense qu'avec l'exemple de cette chinoise verte, vous comprenez pourquoi !
Auparavant Sylvain était analyste technique au sein d'une équipe spécialisée. Il a travaillé sur les matières premières et l'énergie durant près de 10 ans, dans les plus grandes salles de marché.
Ses clients étaient les traders de grandes banques, de hedge funds ou de grandes corporations. Autant dire qu'il a vu passer des centaines de milliers de dollars, voire plus, profiter de l'évolution des cours du blé, du platine ou du pétrole.
Dans Matières à Profits, Sylvain se sert de cette expérience pour se consacrer exclusivement au portefeuille des investisseurs particuliers. Et je pense que sa connaissance des us et coutumes des institutionnels est un véritable avantage pour tous.
Comme je vous le disais, en plus de son expertise professionnelle, Sylvain ne se contente pas, comme beaucoup d'analystes ou de conseillers financiers, de lire les journaux et de se tenir informer sans quitter son bureau.
Non, Sylvain est comme St Thomas, il ne croit que ce qu'il voit. Il n'hésite pas à se déplacer, à faire des milliers de kilomètres, quelque soit le moyen de transport, pour estimer de visu si le jeu en vaut la chandelle.
Cette casquette de globe-trotter et analyste d'investigation garantit à ceux qui le suivent une sélection de valeurs de toute première qualité.
Pour vous donner un exemple des gains qu'il a réalisés en 2009, je pourrais citer les +34% grâce à Chiquita... les +49% avec Saft... +29% avec Bourbon... près de +24% avec Eurasian Nat Res... +21% avec Foster Wheeler... et je passe sur les plus-values plus "modestes" !
Au premier trimestre 2010, Sylvain a permis à ses lecteurs d'accumuler +57,95% sur un Certificat Plomb... +23,79% avec Plum creek et encore +23% avec Cree !
Vous le voyez, l'expérience et la connaissance du terrain sont déterminantes pour les performances d'un portefeuille matières premières. Je ne sais pas si vous connaissiez les valeurs que je viens de vous citer, mais sachez que ce ne sont pas des exceptions, loin de là.
Chercher ces valeurs par vous-même vous prendrait énormément de temps. Avec Matières à Profits, vous pouvez être sûr que votre portefeuille détiendra les meilleures valeurs entre toutes -- en économisant votre temps et votre énergie !
Si je vous parle du service de Sylvain Mathon, c'est parce qu'avec ses perspectives de gains à plus de 80%, notre pépite chinoise fait partie de la sélection des meilleures valeurs de Matière à Profits. Cela veut dire que Sylvain surveille chaque jour cette valeur pour ses lecteurs, qui n'attendent qu'un signal de sa part pour l'acquérir.
Mais je vais vous en dire un peu plus sur la stratégie de Sylvain, vous allez voir qu'il est possible d'augmenter considérablement votre potentiel de plus-values, en utilisant le résultat de ses analyses : le jeu en vaut la chandelle, alors poursuivons ensemble...
** Voici notre stratégie pour profiter au mieux de la Deuxième Révolution verte chinoise...
Bien que j'attache beaucoup d'intérêts aux fondamentaux, on ne peut pas investir en bourse sans passer la valeur choisie par le crible de l'analyse technique.
C'est pourquoi j'ai demandé à Sylvain de me faire une étude complète de cette valeur -- vous la retrouverez dans le rapport que j'ai réalisé pour vous : "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise".
Vous verrez, je n'y laisse rien au hasard -- fondamentaux ou éléments techniques -- vous saurez tout sur le potentiel de notre valeur. Pour le moment, allons à l'essentiel...
Cours de notre valeur en US $
Premier point fort, notre valeur est extrêmement échangée. Depuis quelques mois les volumes sont importants, ce qui veut dire qu'il y a un intérêt croissant des investisseurs pour le titre.
Comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessus, le cours de cette valeur est actuellement dans une tendance haussière forte. Pour vous positionner sur cette valeur, je vous conseille de respecter les conditions qui sont détaillées dans le rapport spécial que j'ai réalisé pour vous.
Aux Etats-Unis, certains observateurs bien renseignés recommandent déjà cette valeur à l'achat -- preuve que vous devriez être gagnant sur le long terme.
Mais attention : il se pourrait que le marché connaisse une période de baisse à court terme (consolidation).
C'est normal après une année de hausse où les prix ont été multipliés par 10 ! Il s'agit d'une consolidation saine. Retenez qu'un marché haussier qui ne consolide pas est synonyme de danger !
Voilà pourquoi il faut avoir une stratégie d'investissement affinée. Et c'est exactement ce que je vous propose mon rapport spécial. Cette consolidation, c'est une opportunité à ne pas manquer : laissez les autres se positionner aujourd'hui, et attendez le repli -- vous en tirerez d'autant plus de gains.
Dans "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise", je vous dévoilerai à quel prix acquérir la valeur... quand vous renforcer. La valeur sera en outre suivie par Sylvain dans Matières à Profits -- je vais vous en dire un peu plus sur cette étape dans un instant, en attendant, vigilance maximum !
Je ne vais pas vous dire ici tout ce que contient ce rapport spécial que vous découvrirez très bientôt, mais je vous ai retranscrit ici le bilan de nos analyses :
Très Négatif
Négatif
Neutre
Positif
Très Positif
Liquidité du titre
Tendance boursière
Evolution du Chiffre d'affaires
Trésorerie
Climat secteur
Evolution des bénéfices
Evolution des Marges
Oui, j'anticipe une hausse de la valeur à long terme.
C'est pour cela qu'il faut commander votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise" dès aujourd'hui.
Il vous permettra de vous positionner sur le long terme et de connaître les objectifs de prix avec précision. Avec ce rapport, vous saurez même quelle attitude adopter en cas de retournement des marchés, voire de krach boursier !
Ce qu'il faut retenir de ce tableau, c'est que cette valeur a tout pour franchir record sur record dans les mois et années à venir. Le seul bémol actuellement, vous l'aurez compris, c'est le cours d'achat. Tout dépend du moment où vous déciderez d'entrer sur cette valeur.
Néanmoins, la tendance de long terme reste haussière. Voilà pourquoi nous allons attendre le meilleur timing pour nous positionner avec un prix d'autant plus attractif.
Sylvain suivra cette valeur et préviendra ses lecteurs dès qu'il faudra opérer un achat ou une vente. Préparez-vous dès aujourd'hui : le moment venu, il faudra être réactif !
C'est ce qu'il fait pour chacune des valeurs qui comptent parmi le portefeuille de Matières à Profits. Et je pense que vous avez tout à gagner à lui confier la surveillance de notre pépite -- d'autant qu'en passant par Sylvain, votre rapport spécial sera 100% gratuit !
** Profitez dès aujourd'hui de cette opportunité sans difficulté, grâce à mon rapport spécial !
J'espère vous avoir convaincu de l'opportunité que représente cette valeur...
Je vous rappelle qu'elle a tout pour surperformer le principal indice chinois, le Shangheng qui lui-même devrait aisément surperformer les indices européens ou américains en 2010 avec ses 20 à 30% de progression attendues.
De plus, elle est positionnée dans un secteur en forte demande, et sera un des acteurs majeurs de la Deuxième Révolution verte chinoise. En agissant dans le sens de l'environnement, vous profiterez de l'ascension de cette société, mois après mois...
L'établissement d'une politique écologique durable est aujourd'hui une question de survie pour des millions de chinois. Notre valeur confidentielle déjà si bien engagée devrait continuer sa progression en 2010 et les années qui suivent... et vous allez en profiter !
Je vous rappelle notre objectif de gain : 80% à 100%.
Pour profiter de cette opportunité dans les meilleures conditions, c'est très simple. D'ici la fin de ce message, vous pourrez télécharger mon rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise !" -- gratuitement.
Pour cela, il suffit de demander à recevoir les conseils de Matières à Profits -- votre rapport arrivera en même temps que vos autres cadeaux... mais nous y reviendrons.
Ce rapport, je l'ai réalisé pour vous permettre d'agir au plus vite. Il est assez court pour que vous puissiez découvrir rapidement le potentiel et les caractéristiques de votre pépite.
Il contient toutes les informations dont vous aurez besoin pour comprendre l'opportunité de cette chinoise... dont je vous révèlerai bien sûr le nom et les raisons qui me font penser qu'il s'agit là d'une des plus belles opportunités du moment.
Une fois que vous aurez tous ces éléments, je vous ai réservé une partie "informations pratiques pour investir", qui vous permettra de transformer toutes ces informations en gain, sans difficulté.
Pour en profiter, vous n'aurez pas besoin d'ouvrir un compte spécial : cette valeur cote aux Etats-Unis -- elle est accessible depuis n'importe quel courtier ou broker en ligne.
En plus, je vous livrerai notre analyse technique... et notre recherche fondamentale... pour vous en donner la synthèse et vous faire gagner du temps.
Je vous révèlerai le cours d'entrée le plus pertinent, les cibles que nous viseront avec les perspectives de gains. Je vous donnerai également dans ce rapport tous les éléments techniques et figures graphiques qui nous permettent d'anticiper la hausse.
Vous aurez tous les éléments dont vous aurez besoin pour profiter des 80% à 100% de gains que devrait nous apporter cette valeur ! Une occasion à ne pas laisser passer !
** Toutes les opportunités matières premières dans une lettre confidentielle très profitable...
L'opportunité dont je viens de vous parler est très séduisante... et grâce à mon rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise !", vous pourrez viser des gains optimums !
Ce rapport est gratuit. Pour le recevoir, il suffit de vous abonner dès aujourd'hui à Matières à Profits, ce qui vous permettra en plus d'acquérir notre valeur chinoise, d'obtenir toutes les analyses matières premières ainsi que les valeurs que Sylvain Mathon sélectionne mois après mois.
Une fois inscrit, vous recevrez votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise !" -- le document indispensable pour investir au bon moment sur cette valeur verte chinoise... et empocher jusqu'à 100% de plus-value en profitant de la hausse...
Ensuite, vous recevrez votre premier numéro mensuel de Matières à Profits. Il s'agit d'une lettre confidentielle qui analyse en profondeur la tendance des matières, mettant en lumière des sociétés du monde entier, toujours associées à un secteur particulier dont Sylvain vous fera l'analyse.
Dans ce secteur les opportunités sont nombreuses, mais elles ne sont pas toutes accessibles pour le particulier. Certes, un professionnel peut investir au Japon, au Brésil ou en Chine directement, mais peut-être pas vous.
Avec Matières à Profits, Sylvain vous aidera à surmonter cette difficulté. Pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise, par exemple, il sélectionne une pépite qui cote aux Etats-Unis -- très accessible.
Cela veut dire que la plupart des valeurs qu'il sélectionne cotent sur le CAC 40 et le NYSE -- afin de permettre à ses lecteurs d'en profiter facilement.
Il s'agit de marchés accessibles auprès de la plupart des courtiers, à moindre frais : grâce aux bourses américaines, vous aurez accès à des valeurs du monde entier. C'est notamment le cas de notre pépite verte chinoise... alors pourquoi s'en passer ?
Pour vous donner une idée, à l'heure où j'écris ces lignes, le portefeuille de Matières à Profits compte une dizaine de valeurs... dont certaines sont encore accessibles à très bon prix !
Cela veut dire que vous pourriez profiter non seulement de votre valeur chinoise, mais de plusieurs valeurs méconnues de la plupart des investisseurs, dont le potentiel de plus-value a séduit Sylvain ! Et ce n'est pas tout...
Chaque mois, il vous dévoilera une ou deux nouvelles valeurs, à conserver sur le moyen long terme : de deux mois à un an en moyenne. C'est à ce rythme que vous vous constituerez un portefeuille solide et profitable.
En plus de votre premier numéro et de votre rapport spécial sur notre chinoise verte, vous recevrez un rapport spécial entièrement gratuit : il s'intitule "Bien investir sur les matières premières" et vous donnera de précieuses informations sur les matières premières en général et en particulier.
Pour vous assurer un suivi permanent des valeurs que vous aurez choisies, vous pouvez compter sur Sylvain. En vous abonnant à Matières à Profits vous bénéficierez d'un suivi très rigoureux, en plus de votre lettre mensuelle.
Vous recevrez des alertes e-mail de Matières à Profits pour vous tenir informé en permanence de l'actualité matières premières... ainsi, vous saurez à tout moment que faire des valeurs de votre portefeuille.
En plus de cela, vous aurez un accès illimité au site internet de Matières à Profits.
Réservé aux abonnés, ce site vous permettra de consulter les alertes et de retrouver tous les numéros de Matières à Profits depuis sa création.
Vous pourrez également visualiser l'ensemble du portefeuille, les cibles à atteindre, les cours actualisés et les conseils d'achat, de prise de bénéfice ou de vente totale sur chaque ligne.
N'attendez pas pour y retrouver votre valeur chinoise au potentiel de 80 à 100% !
Vous le voyez, Matières à Profits est pensé pour faciliter au maximum vos investissements sur les matières premières et accroître votre portefeuille durablement, en toute simplicité...
** Ils croient en notre pépite chinoise !
Avant de vous envoyer mon rapport spécial en cadeau, j'ai une dernière chose à vous dire sur la valeur que vous aurez -- je l'espère -- bientôt en portefeuille.
Bien qu'encore méconnue de la plupart des investisseurs, sachez qu'elle a retenu l'attention des plus grands gérants de fonds -- de quoi vous mettre la puce à l'oreille...
Je pourrais vous parler notamment de Carlyle Group qui possède aujourd'hui plus d'un sixième des parts de l'entreprise -- c'est assez conséquent pour une chinoise verte !
Mais dans le capital du groupe, on peut également trouver des noms prestigieux comme Strauss Capital Management... Bogle Investment Management ou encore Morgan Stanley !
Si ces grands noms de l'investissement sont en ce moment même aux aguets pour profiter de l'envolée de cette chinoise verte, ce n'est pas pour rien. C'est parce qu'ils ont bien conscience qu'elle est ultra-profitable.
C'est une nouvelle preuve de l'intérêt que portent les investisseurs institutionnels sur cette valeur -- et sur la confiance qu'ils engagent dans la Deuxième Révolution verte chinoise.
Pour moi, cette valeur est vraiment exceptionnelle. En suivant nos instructions de vous pourrez en tirer les meilleures plus-values, comme un professionnel.
N'attendez pas pour profiter de cette valeur bio et de toutes les valeurs qui sont actuellement disponibles dans le portefeuille de Matières à Profits.
** Commandez votre rapport spécial maintenant pour économiser près de 22% sur le tarif officiel de Matières à Profits !
Vous savez tout ! Ou presque... nous avons encore une bonne surprise pour vous.
Pour vous inviter à découvrir Matières à Profits dans des conditions les plus avantageuses qui soient, nous aimerions vous faire profiter d'une réduction immédiate de près de 22% sur le tarif officiel !
Si bien qu'en vous abonnant maintenant, vous ne souscrirez que 68 euros par trimestre au lieu de 87 !
Honnêtement, 68 euros pour recevoir votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise" + le suivi de Sylvain sur cette valeur + l'accès à toutes les valeurs de son portefeuille sur le site internet de Matières à Profits + votre cadeau + 3 mois de conseils profitables sur les matières premières : c'est donné !
Cet abonnement, nous le renouvellerons par prélèvement automatique jusqu'à ce que vous décidiez d'y mettre un terme. Et bien sûr, cette réduction est également valable si vous optez pour le prélèvement à l'année : n'attendez pas, rendez-vous sur notre bon de commande en ligne...
Ce n'est pas tout ! En plus de cette réduction immédiate de près de 22%, je voudrais vous parler de notre garantie 100% Satisfait ou Remboursé. Cette garantie devrait vous convaincre de vous engager dès maintenant.
En effet, avec notre garantie 100% Satisfait ou Remboursé, vous disposez de trois mois complets pendant lesquels vous pourrez découvrir Matières à Profits en toute liberté -- et vous faire rembourser intégralement votre souscription si vous n'êtes pas convaincu...
Autrement dit, vous recevrez votre rapport spécial "LA valeur à détenir pour profiter de la Deuxième Révolution verte chinoise"... votre premier numéro de Matières à Profits... votre cadeau de bienvenue... toutes les alertes et recommandations mises à jour... vos accès à l'espace membre du site internet... tout cela pendant trois mois, sans prendre aucun risque : passez votre commande en ligne maintenant...
Le but : vous permettre de découvrir Matières à Profits. Si pendant ce laps de temps vous estimez que les recommandations de Sylvain ne vous conviennent pas ou bien que le service n'est pas fait pour vous : un simple courrier suffit et nous vous retournerons l'intégralité de votre souscription.
Passé ce délai de trois mois d'essai, vous pourrez bien-sûr annuler votre abonnement à tout moment. Vous recevrez alors un remboursement au prorata des numéros restant à courir.
Vous le voyez, tout est fait pour vous permettre de prendre votre décision en toute sérénité : vous n'avez rien à perdre -- bien au contraire ! Avec notre pépite chinoise, vous pourriez très rapidement faire l'expérience de vos premiers gains grâce à la Chine...
N'attendez pas pour découvrir cette valeur bio et toutes les valeurs qui sont actuellement disponibles dans le portefeuille de Matières à Profits.
Excellents Investissements,
Isabelle Mouilleseaux
Responsable du Pôle Matières Premières & Devises
Publications Agora
Or fourré au tungstène : dénichons les faits dans Penthouse !
Jérôme Revillier
Quand le "système" s'effondrera -- notez que je ne dis pas "s'il s'effondre" --, le prix de l'or bondira dans des proportions jamais vues ; c'est à ce moment-là que vous aurez plus que jamais besoin d'avoir accès à vos lingots. Inutile de les garder dans un coffre à la banque, vous n'y aurez pas accès ce jour-là. Mon conseil : achetez de l'or physique maintenant, tant que vous le pouvez encore, et entreposez-le dans un lieu sûr et accessible en tout temps !
Voici pourquoi...
Manipulation majeure
Vous vous souvenez de l'histoire des lingots fourrés au tungstène dont je vous narrais les détails croustillants ici même le 10 mars dernier ?
En résumé, un des plus grands raffineurs d'or au monde, l'Allemand W.C. Heraeus, venait de se faire livrer des barres de métal jaune contenant principalement du tungstène, avec une fine couche d'or fin autour. Ceci prouvait qu'il ne s'agissait pas de bricolage, ni d'une aimable contrefaçon à l'ancienne, mais que nous étions plutôt dans le cadre d'une manipulation majeure.
Aujourd'hui, j'ai deux bonnes nouvelles pour vous
La première : un initié est remonté à la source de ce tungstène et explique comment l'or est manipulé.
La seconde : l'article en question est paru dans la revue polissonne Penthouse, ce qui m'a permis pour une fois de regarder ma femme droit dans les yeux, en lui assénant un "je travaille" péremptoire tandis que je tenais le magazine polisson à la verticale.
Vous pouvez en faire de même, mais que les pudiques se rassurent : tel le prophète d'une nouvelle religion d'investissement, je sais payer de ma personne pour votre éducation. Comptez sur moi pour aller au fond des choses dans cette rubrique sans pour autant vous faire passer pour un lubrique ; dénichons donc les faits !
L'histoire du tungstène commence donc en 1989, en pleine guerre froide selon Rob Kirby.
Prise de guerre
C'est à ce moment-là que le président Bush – le paternel binoclard, pas le fiston ahuri – lance le projet Hammer, qui vise la destruction économique de l'URSS.
Parmi les joyeusetés prévues : la déstabilisation du rouble, le financement d'un coup d'Etat du KGB contre Gorbachev en août 1991 et surtout la saisie d'industries du secteur de l'énergie et de l'armement.
C'est ainsi qu'un stock de tungstène (environ 1,5 million de barres de 400 onces) a été acquis au titre de prise de guerre suite à la victoire contre le communisme du gouvernement Bush paternel, époque 1991–1992.
Direction Fort Knox
Via le Panama, l'Arkansas et une raffinerie californienne, ces barres de tungstène, plaquées et poinçonnées, ont rejoint leur destination finale : Fort Knox, le camp militaire du Kentucky qui abrite les réserves d'or des Etats-Unis. Des réserves qui se trouvaient tout à coup gonflées de 10 000 tonnes d'or supplémentaires, destinées au marché international.
C'est là que le journaliste pose les deux questions à mille dollars : à part l'avidité, pourquoi et comment écouler 10 000 tonnes d'or trafiqué sur le marché international ?
D'abord, abordons la question du motif, avant de dévoiler le comment de la mécanique.
Dollar fort avec une planche à billets qui tourne ? Impossible. Sauf si...
Au milieu des années 1990, les Etats-Unis devaient conjuguer deux objectifs contradictoires : Conserver un dollar fort, tout en sachant qu'ils devraient imprimer de la monnaie dans un avenir proche. C'est la politique du dollar fort lancée par le secrétaire au Trésor Robert Rubin en 1995 : une monnaie forte maintient l'inflation basse, encourage l'investissement étranger et maintient le rôle du dollar au centre du système financier global.
Autre avantage : les Etats-Unis peuvent avoir un déficit des comptes courants supérieur à ce qu'il devrait être, ce qui soutient la croissance économique et l'emploi. Cela oblige aussi le pays à imprimer de la monnaie pour financer ce déficit...
C'est justement le hic :
Quand un pays fait marcher sa planche à billets, sa monnaie recule face aux autres devises.
C'est alors de Harvard qu'est venue la solution : la suite ci-dessous...
Publicité
L'OR A 1 124 $ L'ONCE : IL EST TOUJOURS TEMPS D'AGIR !
Les choses bougent sur l'or : après avoir touché un record à 1 227 $ le cours de l'offre s'offre une consolidation salutaire...
En effet, cette pause devrait permettre à l'or de continuer son ascension de manière régulière -- et à vos plus-values de se renforcer jusqu'aux 2 000 $/l'once !
Mais vous pourriez faire encore mieux et surperformer les cours de l'or -- grâce à quelques valeurs sélectionnées par notre spécialiste : pour en savoir plus et agir au plus vite...
Ce système a été créé pour protéger les intérêts américains...
Marc Mayor
... La suite
C'est alors de Harvard qu'est venue la solution :
Selon des travaux académiques de Robert Barsky et Lawrence Summers -- devenu par la suite secrétaire au Trésor par renvoi d'ascenseur --, il est possible d'imprimer de la monnaie sans porter préjudice au cours de change tout en maintenant les taux d'intérêt à un niveau modique.
Comment ?
En maintenant le prix de l'or le plus bas possible.
Donc, il s'agit de faire évoluer le stock d'or en parallèle avec la quantité de monnaie, qui elle-même augmente ; mais comme la production de métal jaune ne peut pas s'accroître aussi vite que tournent les planches à billets, la solution fut d'intégrer au marché mondial les 10 000 tonnes d'or fourré au tungstène !
Et comment y parvenir sans que ce soit trop visible ?
Tout d'abord, il s'agit de transformer un actif statique conservé dans les coffres des banques centrales -- l'or -- en actif mobile ; par exemple en créant un véhicule crédible qui permettrait de montrer que de grandes quantités d'or changent de mains. Ce peut être un marché où il est possible d'emprunter de l'or, de le louer ou de conclure des swaps (échanges) ; ceci permet au passage d'éliminer des problèmes logistiques considérables -- vous vous voyez transporter 10 000 tonnes d'or sans attirer l'attention ? Impossible.
Et pour donner une patine d'authenticité à ces lingots, rien de tel que d'inclure des grands noms dans ce mécanisme, idéalement d'anciens leaders mondiaux dont les actions et les motivations ne seraient jamais remises en question.
Un "comité international de la magouille"
C'est justement en 1995, quand le joli mois de mai fit son retour, que le géant minier Barrick Gold mit sur pied son International Advisory Board, chargé de fournir un conseil stratégique sur des questions géopolitiques affectant Barrick et présidé par... George Bush lui-même (oui, toujours le pater familias, celui du projet Hammer) ; en fait, un "comité international de la magouille" centré autour de l'ancien président, pour les éminences grises.
C'est également en 1995 que le "leasing d'or" a décollé au plan international
... avec quelques banquiers de premier plan particulièrement actifs dans ce secteur : fin novembre 1995, lors de l'Annual Banking Conference de Londres, le responsable des opérations sur l'or de la Banque d'Angleterre déclarait que les prêts d'or avaient doublé en un an et que les swaps sur l'or avaient augmenté de plus de 50%.
Un moyen idéal pour faire entrer les lingots fourrés au tungstène dans le système...
Les chiffres du marché de l'or explosent...
En juillet 1998, Alan Greenspan, alors président de la Fed, a reconnu devant le Congrès que "les banques centrales sont prêtes à prêter de l'or en quantités croissantes au cas où les cours monteraient".
Selon les chiffres de GFMS, les ventes et prêts d'or par les banques centrales ont permis à l'offre mondiale d'évoluer au même rythme que la demande, qui est passée de 3 000 tonnes en 1990 à près de 4 000 tonnes en 2000. Car au cours de ces 10 ans, la production est passée de 2 100 tonnes à 2 500 tonnes seulement, tandis que le recyclage est resté pratiquement stable autour de 600 tonnes.
Je résume :
Le système mis en place depuis 1995 a :
- non seulement permis de gonfler le stock d'or mondial avec 10 000 tonnes d'or fourré au tungstène ;
- mais il a également créé "l'or papier", c'est-à-dire la possibilité d'acheter et de vendre le métal jaune sans devoir le détenir.
Car si tous les acheteurs demandaient aujourd'hui une livraison physique de l'or papier qu'ils détiennent, les vendeurs ne pourraient pas les servir ; cela explique pourquoi ces derniers n'hésitent pas à proposer des primes allant jusqu'à 25% des montants en jeu pour encourager l'acheteur à ne pas se faire livrer son or.
Mais il y a un dommage collatéral :
D'actif tangible avec une valeur intrinsèque, l'or est devenu un actif financier avec un risque de contrepartie.
Même chose avec l'argent : un ancien trader en métaux précieux, Andrew Maguire, a expliqué à la CFTC (l'agence américaine chargée de réguler les marchés des contrats à terme de matières premières) comment une poignée de grandes banques manipulaient le cours de l'or et de l'argent pour éviter par exemple que les cours augmentent lorsque de mauvaises nouvelles macroéconomiques sont publiées.
Faire disparaître les témoins gênants... ?
Cet ex-trader a même pronostiqué l'attitude de ces banques, début février, deux jours avant la publication des chiffres du chômage américain ; ce qu'il décrivait s'est produit dans les moindres détails. Depuis, la CFTC enquête, sans résultats spectaculaires pour le moment. Tu m'étonnes : le sieur Maguire a échappé à un attentat sur sa personne peu avant de se mettre à table, cela ne donne pas très envie aux employés chargés du dossier d'aller au fond des choses...
En conclusion :
Tout ce système a été créé pour protéger les intérêts américains et enrichir au passage quelques grandes banques.
Il repose sur des promesses de papier qui soulèvent de plus en plus la suspicion.
Quand il s'effondrera -- notez que je ne dis pas "s'il s'effondre" --, le prix de l'or bondira dans des proportions jamais vues ; c'est à ce moment-là que vous aurez plus que jamais besoin d'avoir accès à vos lingots. Inutile de les garder dans un coffre à la banque, vous n'y aurez pas accès ce jour-là. Mon conseil : achetez de l'or physique maintenant, tant que vous le pouvez encore, et entreposez-le dans un lieu sûr et accessible en tout temps !
Marc Mayor est expert en investissements éliminant le risque de marché. Retrouvez-le sur son site Le Coin des Insiders.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Bonjour,
Si vous nous lisez régulièrement,vous connaissez le potentiel du gaz non conventionnel (shale gas) ; et l'incroyable révolution en marche sur les marchés internationaux du gaz.
Nous avons eu l'occasion de vous en parler à plusieurs reprises, en mettant l'accent notamment sur les Etats-Unis, à l'origine de la rupture technologique qui a permis l'explosion de ce nouveau marché. (voir article du 4 mai de Florent Detroy et article du 19 mai (Vallourec)).
Aujourd'hui, je vous propose de faire un tour d'horizon de l'impact de la révolution des shales gas hors des Etats-Unis. Car ce "gaz d'un nouveau genre" intéresse autant les Russes, les Chinois ou les Européens que nos amis les Américains. Et parfois, vous allez voir, pour des raisons très différentes. Tout le monde n'a pas à y gagner !
Ingrid Labuzan, rédactrice de Défis & Profits a réalisé un dossier approfondi sur les shales le mois dernier.
Je vous laisse en sa compagnie et vous retrouve demain. Je vous parlerai d'une corrélation qui me tient à coeur et qu'il nous faut suivre de très près aujourd'hui.
A demain
Isabelle Mouilleseaux
Shale gas : La Chine et l'Europe se lancent tête baissée dans la bataille
Ingrid Labuzan, rédactrice de Défis & Profits
En ce moment, les nations sondent donc leurs sous-sols, à la recherche des shales gas, empressées de suivre la voie ouverte par les Etats-Unis et le Canada. Evidemment, il en est une qui est encore plus enthousiaste que les autres.
Vous ne devinez pas ?
Il s'agit du glouton de matières premières, la Chine bien entendu.
Sécurisation des approvisionnements en gaz : prioritaire pour la Chine
La Chine voudrait parvenir à se sevrer du charbon, à la fois pour des raisons environnementales, mais surtout pour parvenir à assurer son indépendance énergétique.
Déjà, l'approvisionnement en gaz est une de ses priorités. Pour preuve, le contrat record qu'elle a signé l'année dernière avec l'Australie. Pour 41,3 milliards de dollars, cette dernière doit fournir à la Chine de 2,25 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié pendant les 20 prochaines années.
50% du gaz consommé en Chine viendra des shales
Si le pays exploite déjà d'autres formes de gaz non conventionnels, ce n'est pas encore le cas des shales gas.
Toutefois, ils ne devraient pas être en reste, puisque la Chine s'est fixée comme but d'en produire 30 milliards de mètres cubes par an, ce qui correspond à près de la moitié de la demande en gaz du pays en 2008 (The Economist).
Dans cette entreprise, la Chine va bénéficier du savoir-faire américain.
Obama a accepté de partager la technologie américaine
Il encourage les investissements américains dans l'exploitation de gaz chinois.
D'ailleurs, des joint ventures seraient là aussi sur le point de voir le jour.
- D'après Petroleum Economist, BP serait en pleines négociations avec Sinopec.
- Shell a, quant à lui, déjà signé un accord avec Petrochina dans le but d'exploiter des réserves de shale gas dans le Sichuan.
Pour 40 ans d'importations de gaz dans les sous-sols de l'Europe
Ingrid Labuzan, rédactrice de Défis & Profits
... La suite
Pendant ce temps, de l'autre côté de la Mongolie...
Il y a un autre géant que ces découvertes à répétition amusent nettement moins. Il s'agit de la Russie, traditionnellement un des plus grand producteur au monde de gaz.
Selon Kenneth Medlock, du Baker Institute, Gazprom devrait sortir affaibli de cette course aux shales gas. En fait, c'est toute la "géopolitique du gaz" qui risque d'être bouleversée entre la Russie et l'Europe.
La Russie risque de perdre sa suprématie...
... et l'Europe enfin gagner son indépendance ! Terminé les jours noirs de chantage à l'approvisionnement et les négociations sans fin entre l'Europe, l'Ukraine et la Russie.
Pour la Russie, le changement est inévitable, comme l'écrit Alex Froley dans Platts Oilgram News : "peu importe combien l'Europe est elle-même économiquement capable de produire. Si la production américaine se poursuit dans les proportions actuelles, et si les shales gas décollent dans d'autres régions du monde, comme la Chine et l'Inde, cela bouleversera les schémas de production, peu importe ce qui se passe avec l'Europe".
Inutile de dire que pour l'Europe, le changement serait de taille !
Encore aujourd'hui, elle est l'otage de la Russie et de l'Ukraine – qui n'hésitent pas à lui demander de s'impliquer dans leurs disputes – pour son approvisionnement en gaz.
Souvenez-vous, il y a un peu plus d'un an, en janvier 2009, l'approvisionnement en gaz de Russie (qui transite par l'Ukraine) de 18 des 27 pays de l'Union européenne (UE) était bloqué.
En 2009, la Russie fournissait ainsi 42% des importations européennes de gaz.
Autant d'éléments qui ne peuvent qu'encourager l'UE à diversifier ses sources d'approvisionnement. D'autant plus que le continent a lui aussi sa part de shale gas.
Autriche, Allemagne, Hongrie, Pologne, Suède, Royaume-Uni...
Tous ces pays auraient des réserves de shale gas dans leurs sous-sols, dont l'exploitation est plus ou moins sur le point de se concrétiser.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'Europe disposerait de 35 millions de mètres cubes de réserves de gaz non conventionnel, dont la moitié provient de sables bitumineux.
Cela représenterait 40 ans d'importations de gaz aux niveaux actuels !
Et cette quantité est six fois plus importante que les réserves européennes de gaz conventionnel !
Sauf que, pas encore de pure player en Europe. Le marché est là encore beaucoup trop jeune pour que je vous recommande d'y investir. Vous vous tournerez donc vers les tenants historiques du marché des shales gas, la plupart américains, et dont le potentiel, vu l'énorme progression du marché que j'anticipe, n'en est qu'à ses prémices.
Mettez immédiatement cet indicateur avancé dans votre boîte à outils
Isabelle Mouilleseaux
Imaginez que vous ayez à disposition un outil.
Mais pas n'importe quel outil.
Un outil qui vous permette d'anticiper la tendance des matières premières.
Avec un taux de réussite probable de près de 70%.
Seriez-vous intéressé ?
Oui. Sans aucun doute.
Aujourd'hui, je voudrais vous parler de cet indicateur avancé. A mettre immédiatement dans votre boîte à outils.
Que nous dévoile cet outil aujourd'hui ?
J'y viens dans un instant. Suivez-moi, vous allez comprendre.
Une corrélation implacable
J'ai constaté une très forte corrélation entre :
l'évolution du cours des matières premières (indice CRB) ;
et l'évolution de l'indice actions chinois (Shanghai Index).
Logique, me direz-vous :
Baisse de la croissance économique = baisse des importations chinoises de matières = baisse du cours des matières.
Maintenant, regardez ces deux graphes : essayez de les superposer mentalement. Vous allez tout de suite comprendre :
L'évolution du Shanghai Index (le composite pour être précis) préfigure 4 mois à l'avance ce que sera l'évolution de l'indice matières premières (indice CRB commodity spot index) avec une corrélation de 72% !
Et la corrélation grimpe à plus de 80% dans le cas du pétrole.
Exemple concret :
L'indice actions chinois a été l'un des tous premiers indices à se retourner fin 2007-début 2008.
Dès l'été 2008, il a été suivi par l'indice des matières premières ; matières qui ont décroché bien avant l'affaire Lehman Brothers et les autres indices actions.
Voilà pourquoi l'indice de Shanghai est un indicateur avancé pertinent et puissant de la tendance à venir des matières premières.
Que va-t-il se passer dans les mois à venir ?
Le Shanghai Index vient de perdre 20% en quelques semaines...
Sachant qu'elle est le plus gros importateur/consommateur de matières de la planète, je vous conseille vivement de suivre de très près les matières premières que vous avez en portefeuille. Il faut savoir composer avec les tendances, quelles qu'elles soient.
[NDLR : Isabelle Mouilleseaux a réalisé pour vous un rapport spécial exclusif qui vous permettra de profiter de la puissance du géant chinois au travers d'un secteur en pleine expansion. N'attendez pas pour profiter de cette pépite redescendue à des niveaux ultra-attractifs : pour en savoir plus...]
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Publicité
EN PLEIN DANS LA SECONDE GRANDE DEPRESSION...
Alors que les marchés suffoquent... que les investisseurs ne savent où donner de la tête... un petit groupe d'investisseurs ont trouvé une solution pour continuer d'accumuler les gains...
Il s'agit de particuliers, comme vous, qui suivent les conseils de notre équipe spécialiste des marchés français et européens -- et leur portefeuille se porte bien, très bien même...
Pour en savoir plus : il suffit continuer votre lecture...
L'offre de pétrole en 1980 et 2008
Thomas Chaize
Que l'on soit simple particulier, investisseur ou industriel, le pic de production (peak oil) nous concerne tous. De nombreuses décisions sont alors à prendre pour soi, ses investissements ou pour son entreprise. Or justement, nous approchons du pic pétrolier. Voici pourquoi :
Trois fois en 150 ans. Ca mérite le détour
Quand on étudie le prix du baril de pétrole à long terme, on peut voir que trois hausses à 100 dollars ont eu lieu : 1864, 1980 et 2008.
Soit trois fois en 150 ans.
Cela est suffisamment rare pour que nous nous y attardions un peu.
Oublions la hausse de 1864 déjà abordée dans un précédent sujet et regardons les causes et conséquences des hausses de 1980 et 2008.
1980 : c'est la guerre Iran/Irak
Cette guerre prive brutalement le monde de 10% de l'offre mondiale de pétrole. Elle perturbe le transport du pétrole par tanker dans le détroit d'Ormuz où transitent les trois quarts du pétrole mondial.
Conséquences : Après la hausse du prix du baril à 100 dollars, la demande de pétrole a baissé de 4,7% la première année et de 10% en quatre ans.
La forte hausse du prix du pétrole a provoqué une forte baisse de la demande et de la production de pétrole les quatre années qui ont suivi (1980-83).
2008 : nouveau pic
Mais cette fois, c'est différent : la hausse est due à la demande mondiale de pétrole qui dépasse l'offre. Cette dernière atteignant pourtant au niveau record de 86,6 millions de barils par jour en juillet 2008.
Malgré un prix à 147 dollars le baril, l'offre de pétrole demeure insuffisante.
Conséquences : La hausse des prix du baril de pétrole de 2008 a entraîné une baisse de l'offre de 1,4% en 2009, ce qui est peu comparé à la baisse de 1980. La demande de pétrole de l'année 2010 est difficile à estimer mais il est probable qu'elle se situe au-dessus du niveau de 2009, si l'économie garde la même direction.
C'est une situation très différente de 1980 : l'offre a peu baissé et sur une période beaucoup plus courte.
En résumé :
En 1980, la hausse des prix entraîne une baisse de l'offre de 10% pendant quatre ans, tandis qu'en 2008 la baisse est de seulement 1,4% pendant un an.
La même cause (hausse des prix) n'a pas eu les mêmes effets parce qu'aujourd'hui le monde est beaucoup plus dépendant du pétrole qu'il y a 30 ans.
En 1980, la hausse des prix est causée par une guerre (causes conjoncturelles et exogènes = guerre).
En 2008, la consommation dépasse la production (pourtant à son maximum), cela qui entraîne la hausse des prix (causes structurelles et endogènes = production insuffisante).
Ceci est pour moi un signe parmi d'autres de l'approche du pic de production.
Le prochain indicateur sera quand le pétrole retournera au-dessus de 100 dollars.
Au cours des deux prochaines années, vous assisterez à
la plus grande hausse du cours de l'or
de toute l'histoire des marchés...
... Une envolée qui a toutes les chances
d'emmener le métal jaune
au-delà des 2 000 $
Continuez votre lecture pour découvrir
comment profiter de cette hausse sans plus attendre
Cher lecteur,
J'aimerais vous présenter le moyen d'investir dans la hausse des cours de l'or -- un moyen qui vous permettra de profiter des gains... sans prendre de risques inutiles.
Ce service s'appelle L'Investisseur Or et Matières. Comme son nom l'indique, il vous permettra de vous positionner sur le secteur le plus porteur de ce début de 21ème siècle : les matières premières. Mais pas n'importe lesquelles...
Vous le savez, les marchés actions s'enlisent... la crise de la dette souveraine grecque fait vaciller les places boursières, la contagion menace d'autres pays... et tout cela n'aide pas une économie mondiale extrêmement fragile.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que tous ces facteurs sont en fait bénéfiques à certaines ressources naturelles -- et parmi elles, l'or se trouve aux premières loges.
Dans quelques lignes, je vous montrerai pourquoi l'or doit absolument faire partie de vos investissements... comment faire pour profiter au maximum de sa hausse... et pourquoi tous ces gains sont beaucoup plus simples à réaliser que vous le pensez.
Et voilà la cerise sur le gâteau...
D'habitude, je fais payer les investisseurs pour leur révéler ces angles d'investissement "cachés". Mais aujourd'hui, vous pouvez profiter d'une offre exceptionnelle : si vous n'êtes pas convaincu, vous serez entièrement remboursé... et mes conseils auront été absolument GRATUITS.
Comment ? Tout ça va devenir très clair dans quelques minutes.
Pour l'instant, répondons à la question que vous vous posez sûrement...
Pourquoi l'or -- et pourquoi maintenant ?
Vous vous rappelez la dernière fois où l'or a dépassé les 2 000 $ l'once ?
Jamais l'or n'est passé au-dessus des 2 000 $, vous dites-vous peut-être. Eh bien si !
Revenons en 1971. L'or se vend 35 $. Mais Nixon brise les liens du métal jaune avec le dollar, et le cours commence à grimper. En 1975, il en est à 196 $. En 1980, on frôle les 850 $.
Seulement voilà : à l'époque, on pouvait également gagner l'équivalent de 27 000 $ par an... et vivre comme quelqu'un gagnant 100 000 $ aujourd'hui. On pouvait acheter 50 000 $ une maison qui en vaut 250 000 $ aujourd'hui. Avec 270 000 $ sur votre compte-épargne, vous pouviez prendre votre retraite avec l'équivalent d'un million de dollars actuels.
Comparer les prix de l'or autrefois à ceux d'aujourd'hui, c'est comme comparer des pommes et des pintades.
Si l'on calcule le cours en dollars actuels, l'or qui était à 196 $ en 1975 passe à 750 $. Quant au cours de l'or en 1980 -- lorsque le métal jaune a atteint son sommet à 850 $ -- il est à 2 145 $. Et ça, c'est juste ce qu'on obtient en utilisant les chiffres conservateurs de la Fed.
Maintenant, essayez un peu ce calcul...
L'or à 39 296 $ l'once !
Les Etats-Unis ont 8 133,5 tonnes d'or, selon les derniers chiffres du World Gold Council en décembre 2009 -- soit près de 261,5 millions d'onces -- dans leurs réserves.
Combien de dollars peut-on acheter avec autant d'or ?
Eh bien, en 1980, pour chaque once d'or aux Etats-Unis, le système financier faisait circuler 6 966 $. Cela fait un total de 1 800 milliards de dollars. En février 2006 le total réel de la masse monétaire américaine était de 10 276 milliards de dollars. Mais depuis le 23 mars 2006 les Etats-Unis ne publient plus leurs chiffres, et des estimations non-officielles envisagent même une masse monétaire avoisinant les 15 000 milliards de dollars. Et avec les récentes surexploitations de la planche à billets verts, ce chiffre n'est peut-être pas si fantaisiste.
Quoiqu'il en soit, en se basant sur le dernier chiffre officiel connu donné par les Etats-Unis, cela fait 39 296 $ en circulation pour chaque once d'or en réserve !
Bien entendu, on ne verra jamais l'or atteindre un tel prix.
Tout comme vous n'entendrez plus jamais -- depuis le 23 mars 2006 -- la Réserve fédérale américaine révéler la taille réelle de la masse monétaire américaine. Les chiffres sont si embarrassants que la Fed a annoncé qu'elle les "retirait" des futures déclarations !
Heureusement, vous n'avez pas besoin de l'aide de politiciens pour avoir une véritable idée de ce qui est en train de se produire.
Méga-tendance des métaux précieux :
2 graphiques... et une vérité
J'aimerais vous montrer deux graphiques.
Regardez les côte à côte...
On pourrait utiliser des centaines de chiffres différents pour démontrer le pétrin dans lequel se trouvent les Etats-Unis. La hausse vertigineuse des dettes gouvernementales et personnelles. La chute de l'immobilier. La hausse spectaculaire du chômage. Les difficultés du secteur industriel. Les finances du pays, qui ont atteint un seuil critique : au moment où je vous parle, le déficit budgétaire fédéral atteint un record absolu à 1 400 milliards de dollars.
Mais j'ai plutôt choisi ces deux graphiques très simples : la masse monétaire qui s'envole... et le pouvoir d'achat du dollar, qui chute comme une pierre depuis des décennies.
Pourquoi ces deux courbes sont-elles si importantes ? Parce que les Etats-Unis sont au coeur d'un phénomène potentiellement dévastateur pour l'économie planétaire... mais qui provoquera également l'envolée des cours de l'or.
Ne vous laissez pas abuser par la relative vigueur du dollar actuellement. Elle est purement conjoncturelle -- le fruit de la panique des investisseurs face aux difficultés des marchés. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c'est que la devise qu'ils prennent pour un "abri" est en fait un géant aux pieds d'argile... Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années. Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années.
Quelle guerre ? Pas l'Irak, ni le Kosovo ou l'Afghanistan.
Je vous parle là d'une autre sorte de guerre. Contre les ravages d'une économie morte et stagnante. La Fed lutte désespérément contre la déflation -- une situation où rien ne bouge et personne n'achète quoi que ce soit.
L'arme de choix, dans cette guerre continue et secrète, c'est d'inonder le marché de liquidités et de crédit facile. Voilà pourquoi, depuis 1950, la somme totale de dollars en circulation a grimpé de plus de 3 000% !
C'est très simple : des injections régulières de liquide et de crédit donnent à tout le monde l'impression d'être riche. Selon une certaine théorie économique, lorsqu'on a du liquide et du crédit à taux bas, les entreprises empruntent et se développent. Les consommateurs empruntent et dépensent. Les ménages empruntent et achètent des maisons.
Et tout ça, c'est très bien... jusqu'à ce que tout tourne mal.
Voyez-vous, le problème, c'est que même la monnaie ne peut pas échapper aux lois naturelles de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a trop d'argent en circulation, chaque centime vaut moins par rapport à la masse générale. C'est l'inflation des prix. Et tout à coup, chaque centime que vous avez dans votre compte en banque voit sa valeur diminuer.
Actuellement, ce phénomène a déjà entraîné une chute de pas moins de 96% du pouvoir d'achat du dollar ! En d'autres termes, le dollar ne vaut plus que quelques centimes par rapport à ce qu'il valait il y a un siècle de ça. Ou même par rapport à ce qu'il valait la dernière fois que l'or a connu un boom, dans les années 70.
C'est tout ce qui reste de marge de manoeuvre avant que la planète n'assiste à la destruction complète du dollar -- ce qui entraînerait l'implosion du système monétaire mondial, dont le dollar est le pivot.
Est-ce que cela pourrait se produire ? Oui. Et ce n'est pas nouveau. Voilà ce que disait Ben Bernanke, président de la Fed, dans un discours au National Economists Club, à Washington, en novembre 2002...
"Comme l'or, les dollars n'ont de valeur que dans la mesure où leur offre est strictement limitée. Mais le gouvernement américain possède une technologie, appelée planche à billets (ou son équivalent électronique aujourd'hui) qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite quasiment sans frais... Nous concluons que, sous un système de monnaie fiduciaire, un gouvernement déterminé peut toujours générer une hausse des dépenses -- et donc une inflation positive".
En d'autres termes, si vous voulez lubrifier une économie... faites marcher la planche à billets et rendez l'emprunt aussi facile que possible, à des taux d'intérêt très très bas. Et aujourd'hui, les taux sont passés quasiment à zéro... tandis que la Fed imprime de l'argent à tour de bras pour tenter de lutter contre la déflation.
Mais il y a un petit souci... c'est que le remède est pire que le mal. Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste... Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste...
"Il n'y a aucun moyen d'éviter l'effondrement final d'un boom provoqué par l'expansion de crédit. La seule alternative, c'est de voir la crise arriver tôt, suite à l'abandon volontaire de l'expansion de crédit, plutôt que tard, sous la forme d'une catastrophe finale et totale pour le système monétaire concerné".
Grâce au crédit facile, la dette publique a augmenté aux Etats-Unis. Elle atteignait environ 1 000 milliards de dollars lorsque Greenspan a pris les rênes de la Fed en 1987. A présent, elle se monte à 2 500 milliards de dollars !
Pendant ce temps, le gouvernement dépense et s'endette encore plus rapidement. Durant la présidence de George W. Bush, l'administration US actuelle avait déjà dépensé plus d'argent depuis 2000 que tous les gouvernements passés à la Maison-Blanche depuis George Washington. Et ce n'est pas près de s'arrêter avec l'administration Obama et ses plans de relance vertigineux... D'ici 2015 la dette fédérale devrait doubler pour atteindre les 20 000 milliards de dollars.
S'il y a un carrefour sur la route
vers la catastrophe...
nous venons de le franchir !
La Fed et les autorités américaines sont au pied du mur. Elles n'ont pas d'autre choix : pour lutter contre la récession actuelle, elles doivent imprimer des dollars... et maintenir les taux d'intérêts au plus bas possible.
Mais voilà : des taux bas entrainent un effondrement encore plus grave du dollar. Une dette de crédit plus élevée encore. Et encore moins de confiance en l'économie US à l'étranger. Lorsque tous les détenteurs d'obligations de la planète verront les Etats-Unis désintégrer leur base économique, le doute n'est pas permis : ils se débarrasseront du dollar à pleines brassées.
Tous les ingrédients seront alors réunis pour propulser l'or à 2 000 $.
Mais avant de vous expliquer comment profiter de cette envolée...
Permettez-moi de passer aux aveux :
Pourquoi j'aime... l'or
Je m'appelle Simone Wapler.
Et j'adore l'or. Ce n'est pas un secret. J'ai toujours aimé l'or.
En fait, voilà quelques années que je me spécialise dans ces marchés. Pas uniquement l'or, mais toutes les opportunités basées sur les matières premières. Et je peux vous assurer qu'elles ont permis pas mal de gains.
En ce moment, cependant, je pense que vous ferez des gains encore plus importants sur l'or que quiconque en a fait durant le dernier méga-boom, qui a mené au sommet record de 1980.
Rien que l'an dernier, un petit groupe d'investisseurs ayant bénéficié de mes conseils a déjà engrangé des gains considérables grâce à l'étonnante réapparition de l'or sous les feux de la rampe.
2009, notamment, a été particulièrement profitable -- avec seulement deux positions dans le rouge... largement compensées par tous nos gains, comme vous pouvez le constater ci-dessous :
Et 2010 s'annonce tout aussi profitable, avec déjà un gain de 46,15% clôturé... et de nombreuses autres positions gagnantes encore en portefeuille.
Je suis heureuse de voir que ma stratégie fonctionne. Et je suis tout aussi heureuse d'avoir aidé d'autres investisseurs à développer une passion pour l'investissement en matières premières. Mais je me trouve soudain dans une situation très étrange.
Tout à coup, tout le monde adore l'or.
On en entend parler dans les journaux. Et à la télévision grand public. Est-ce une raison pour en acheter ? Absolument pas. Pas plus que vous ne devriez acheter n'importe quel investissement simplement en vous basant sur la folie sous-jacente, encore attisée par les médias.
Alors pourquoi est-ce que je vous écris aujourd'hui en vous PRESSANT de vous positionner sur l'or ? La question est très pertinente, et la réponse très simple.
Voyez-vous, folie boursière ou non, j'ai les données permettant de prouver que ce qui se présente n'est pas un coup de hasard. Et ces données me disent, sans le moindre doute, que nous sommes en route pour ce qui pourrait être la plus grande envolée du cours de l'or de toute l'histoire des métaux précieux.
Avec les recommandations que je vous donnerai dans L'Investisseur Or et Matières, vous pourrez non seulement renforcer votre patrimoine actuel... mais vous aurez également une occasion unique d'accumuler une petite fortune dans les mois qui viennent.
Quelques minutes suffiront pour vous convaincre. Et voici une raison supplémentaire d'agir rapidement...
Méga-tendance des métaux précieux :
Le jeu secret de la Chine
Fan Gang, directeur de l'Institut national de recherches économiques de la Chine, se tenait devant une pièce pleine à craquer au Forum mondial de l'économie à Davos, en Suisse.
Et ses déclarations étaient très claires...
"Le dollar US n'est plus, selon nous, une devise stable. Il se dévalue sans arrêt, et sans arrêt cela cause des problèmes. La véritable question est donc de savoir comment changer de régime pour passer d'un lien avec le dollar à une référence plus facilement gérable, comme l'euro, le yen... ce genre de systèmes plus diversifiés..."
Et la Chine n'est pas la seule à se détourner du billet vert. La Malaisie abandonne elle aussi le dollar. Ainsi que l'Indonésie. Et la Thaïlande. Voire le Japon. Mais qui pourrait les en blâmer ?
La France, la Chine, l'Inde et plusieurs autre pays (notamment des producteurs de pétrole) se sont lancés dans des discussions avancées sur la possibilité de mettre fin à la cotation du pétrole en dollars. Le billet vert serait remplacé par un panier de devises comportant également... vous l'aurez deviné... de l'or.
Vous voyez que le changement est en marche... et du point de vue de la Chine, c'est bien compréhensible.
A elle seule, la Chine détient plus de 2 000 milliards sur les 6 947,6 milliards de dollars de titres du Trésor US en circulation sur les marchés.
Mais un dollar fragile, c'est un actif qui disparaît. Pour les Chinois, cela commence à ressembler à une gigantesque montagne de risque. Yu Yongding, qui siègeait au Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise, avait déclaré au China Securities Journal qu'il s'inquiétait de la possibilité de voir les Etats-Unis baisser leurs taux, ce qui mettrait sous pression le dollar et le yuan.
"Plus grave", avait-il déclaré, "l'économie chinoise serait heurtée de plein fouet si le dollar US s'affaiblissait soudain à cause de facteurs comme l'effondrement de la bulle immobilière américaine. La perte causée aux réserves de change chinoises serait extrêmement sérieuse".
Ils n'auront pas à attendre bien longtemps -- regardez ce qui est en train de se passer en ce moment même sur les marchés boursiers et dans le secteur de la dette souveraine : la Grèce pourrait n'être qu'un avant-goût de ce qui attend le dollar.
Publiquement, la Chine parle de convertir une partie de ses réserves de change, du dollar vers l'euro. Et cela pourrait arriver. Mais l'euro n'est que du papier, lui aussi... et comme le démontre clairement la situation actuelle, il a ses propres problèmes de dette à régler.
La véritable histoire, c'est que la Chine transforme discrètement ces dollars... vous l'aurez deviné... en OR.
En 2009, la Chine aurait acheté pour 454 tonnes d'or supplémentaires soit 1 054 tonnes au total. C'est une hausse de 76% sur l'année ! La Chine passe ainsi du neuvième au sixième rang mondial en termes de détention d'or. Belle progression... mais dans la presse chinoise, les débats vont bon train sur l'existence d'un plan encore plus massif d'achat d'or, pour amener les réserves à 3 000 voire 5 000 tonnes afin d'arriver en deuxième position derrière les Etats-Unis, qui en possèdent plus de 8 000 tonnes
La part de ses réserves de change détenue en or ne représente que 1,6% de ses réserves totales, contre presque 80% pour les Etats-Unis, 70% pour la France et l'Allemagne. La marge de progression, même infime, sera impressionnante.
Si la Chine ne voulait convertir que 5% de ses réserves -- actuellement détenues en dollars, il lui faudrait acheter 2 500 tonnes de métal jaune, soit l'équivalent d'un an de production minière !
Et s'il n'y avait que la Chine... les pays du Moyen-Orient diversifient eux aussi leurs réserves. Et ils ne sont probablement pas les seuls.
La Banque du Japon augmente elle aussi ses réserves d'or. Idem pour les banques centrales d'Afrique du Sud, d'Argentine et de Russie. En fait, la Russie a déclaré qu'elle ferait passer la part de l'or dans ses réserves financières totales de 5% à 10%.
C'est le double de ce qu'elle détient actuellement.
Des chiffres rapportent même que la Russie est passée de 387 tonnes d'or en 2005 à 607,7 tonnes en à la fin du dernier trimestre 2009.
Pour y parvenir, la Russie devrait absorber sa propre production aurifère tout entière sur les trois prochaines années. Cela fait une très longue période durant laquelle le monde devrait se passer de la production aurifère russe...
Et beaucoup d'autres pays suivent cette tendance : le Kazakhstan, qui est passé de 20 tonnes d'or en 1993 à 74,5 tonnes à la fin 2009... L'Algérie, qui a atteint un pic à 173,6 tonnes, alors qu'elle n'en possédait que 14 en 1991... ou encore l'Ukraine qui ne possédait pas du tout d'or en 1992 et en détient désormais 26,9 tonnes dans ses réserves à fin 2009... Les banques centrales de l'Inde et du Sri Lanka sont déjà largement passées à l'achat sur l'or : la Banque centrale indienne a donc mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars en 2009 pour acquérir 200 tonnes d'or -- sa réserve d'or vient donc de faire un bond de 70%.
Et ce n'est qu'un début. En l'état actuel des choses, la moindre rumeur d'achat d'une banque centrale ou d'une autre peut faire grimper les cours. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
De nouvelles rumeurs sur l'or russe ou sur les réserves de la Chine pourraient faire grimper le cours de l'or du jour au lendemain. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
Et avant que vous ne le fassiez, voici une autre méga-tendance qui a de beaux jours devant elle...
Méga-tendance des métaux précieux :
Préparez-vous au "PEAK GOLD" !
Vous avez entendu parler du Peak Oil -- le pic de la production pétrolière, et l'inévitable déclin qui s'ensuit.
Eh bien, préparez-vous au Peak Gold -- le pic de l'or.
Je vous parle là du moment où on atteint le sommet de la quantité d'une ressource naturelle que la Terre peut fournir. Avec le pétrole, ce seuil a déjà été dépassé aux Etats-Unis. A l'échelle planétaire, nous devrions dépasser le sommet de l'offre mondiale de pétrole durant cette décennie. Les prix de l'énergie ont déjà grimpé en conséquence.
Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Pour vous donner une idée précise de ce dont il s'agit on peut lui donner 3 grandes caractéristiques...
- Une production d'or qui décline depuis plusieurs années ;
- La fin des découvertes de nouveaux gisements conséquents ;
- La concentration en or des nouveaux gisements décroît...
Il ne s'agit plus de politique, ni même de devises... mais simplement de la quantité d'or non traitée, ou encore sous terre. L'or était déjà rare, mais il le devient de plus en plus. Et plus nous en extrayons, plus il se fait rare.
Il devient déjà beaucoup plus difficile d'obtenir un or de bonne qualité, alors qu'il était beaucoup plus facile à trouver jadis. Par exemple, les mineurs trouvaient autrefois de l'or dans les rivières. Aujourd'hui, si l'on veut trouver assez d'or pour un simple anneau de mariage, il faut écraser jusqu'à 20 tonnes de rochers !
Et rappelez-vous que l'or ne sert pas uniquement aux bijoux, aux pièces ou aux lingots.
L'or passe dans les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les satellites. On l'utilise pour les lasers médicaux, les lasers industriels et les vaisseaux spatiaux. Il joue un rôle majeur dans la recherche médicale. On l'utilise même pour traiter certaines maladies.
Que se passe-t-il lorsque la demande augmente mais que l'offre chute à pic ?
Les prix grimpent !
Aujourd'hui, la production aurifère est en légère hausse mais les plus grosses compagnies aurifères en Afrique du Sud, aux Etats-Unis, peinent. Il ne faut pas se leurrer : l'or est une matière dont la quantité définie. Epuisable.
Les nouvelles lois environnementales et 20 années de sous-investissements n'aident pas vraiment. Mais c'est surtout la géologie qui conspire contre les mineurs. Personne ne peut plus trouver de grands gisements aurifères -- on dirait qu'ils ont tous été épuisés.
Pourtant, avec la récente hausse des cours, on cherche et on s'active. De nouveaux forages apparaissent. De nouvelles tonnes de pierres sont passées à la moulinette. Mais jusqu'à présent, la qualité moyenne de l'or trouvé a baissé.
Les endroits les plus simples de l'univers aurifère -- les gisements faciles à atteindre et les mines les plus riches -- ont commencé à disparaître. L'or est déjà rare -- mais il se fait de plus en plus rare de jour en jour. Cela implique des gains spectaculaires -- surtout si vous vous positionnez sur les valeurs que je vous recommanderai dans L'Investisseur Or et Matières.
Je vous conseille donc d'agir aussi rapidement que possible !
Voici comment faire -- mais n'attendez pas...
Le moment est venu de vous en dire un peu plus sur L'Investisseur Or et Matières, et tout ce qu'il fera pour vos investissements. Je dois avouer que je suis assez fière de ce service. Parce qu'il est vraiment unique en son genre.
Voyez-vous, l'un des problèmes auxquels se heurtent les investisseurs en matières premières aujourd'hui, c'est le manque de conseils vraiment spécialisés.
Bien sûr, vous pouvez toujours vous positionner sur quelques grandes minières, ou sur des actions dépendant du secteur des matières premières... mais qu'en est-il des sources moins connues -- et souvent beaucoup plus profitables -- des sources qu'exploitent les investisseurs professionnels ou les initiés ?
Je vous parle là des juniors minières par exemple... des pièces d'or... des certificats... ou, plus simplement, des ETF et autres fonds d'investissement spécialisés : autant d'opportunités de gains littéralement ignorées par la majorité des investisseurs en matières premières.
Eh bien, plus maintenant.
Parce qu'avec L'Investisseur Or et Matières, je vous invite à explorer ce monde de plus-values potentielles. Je m'engage à détecter pour vous les meilleures occasions, les placements les plus pointus, les tendances les plus profitables... tout en vous indiquant comment limiter les risques.
Et si vous êtes prêt à me suivre, je peux vous assurer que le voyage sera aussi passionnant qu'enrichissant -- dans tous les sens du terme. Très concrètement, voilà comment nous procéderons...
- Toutes les semaines, je vous enverrai par e-mail un bulletin complet, qui vous présentera l'opportunité de la semaine : une recommandation concrète et détaillée, qui vous permettra de vous positionner le jour même. Bien entendu, l'or figurera en bonne place... mais pas question de passer à côté d'autres opportunités tout aussi spectaculaires. Pétrole, uranium, lithium... toutes les matières premières sont bonnes à prendre -- tant qu'elles présentent les meilleures chances de vous faire faire des gains.
- Comme je vous le disais plus haut, je ne me contenterai pas de vous recommander des actions : fonds d'investissement, ETF, certificats... Mon but est très simple : faire des plus-values sous quelque forme que ce soit. En fait, je pars du principe qu'on peut faire des gains quelles que soient les conditions de marché. -- sur le court terme... comme sur le long terme ! Pourquoi vous en priver ?
- Vous trouverez aussi des stratégies de trading sur l'or physique qui vous permettront de faire des allers-retours sur le métal jaune. Ceci afin de capter son potentiel sur un horizon de quelques semaines seulement ! Nous vous dirons à quel prix vous positionner, quels sont les objectifs et quels seuils de sécurité fixer. En plus de profiter de la hausse de long terme... vous aurez donc toutes les clés en main pour faire aussi des plus-values à court terme !
- Ceci dit, il n'est pas question de vous retrouver avec des dizaines et des dizaines de positions en portefeuille , ou des transactions si rapides que vous devez passer la journée devant votre ordinateur pour les suivre. Non, vous pouvez compter sur une ou deux nouvelles recommandations ultra-détaillées par mois, sur un horizon d'investissement de trois à six mois, pour que mes conseils aient le temps de se concrétiser.
- Et je ne vous laisserai jamais dans le flou. Toutes mes recommandations sont suivies jusqu'au bout : je vous donne tout ce qu'il vous faut pour vous positionner, bien entendu, du code de la valeur au seuil d'achat... mais je vous indiquerai également un seuil de sécurité, et l'objectif à atteindre. J'irai même jusqu'à vous envoyer une alerte spéciale lorsque le moment de vendre est venu. Vous n'avez vraiment plus qu'à vous laisser guider... et engranger les profits quand je vous le signale.
- Le marché des matières premières étant ce qu'il est, certaines de mes recommandations se trouvent sur des places étrangères. C'est ainsi que les choses fonctionnent, et je n'y peux absolument rien -- si vous voulez les meilleures opportunités de gain, il faut en passer par là. Mais je peux vous assurer que je vous simplifierai les choses autant que possible. Je vous indiquerai les codes précis, le nom du marché concerné, les précautions à prendre si nécessaire... j'irai même jusqu'à vous recommander des courtiers dont la fiabilité et l'accessibilité sont prouvées. Vous verrez : investir à l'étranger n'est pas si difficile que vous le pensez !
- Je voudrais également préciser que mes conseils et recommandations sont destinés à tous les profils d'investisseurs ; cependant, pour vous aider à vous y retrouver, une signalisation claire vous montrera quelles valeurs sont plus spéculatives... et lesquelles sont à garder tranquillement au fond de votre portefeuille -- en attendant les gains !
- Autre chose : tous les mois, vous retrouverez notre rubrique numismatique. Investir sur les marchés, c'est bien... mais vu les conditions actuelles, il faut aussi avoir du concret, du solide, bref, des pièces que vous pourrez conserver quoi qu'il arrive. Bruno Collin, qui connaît le marché des pièces sous tous ses aspects (économique, historique, iconographique, technique et bien sûr investissement et objets de collection), vous conseillera pour que vous puissiez investir en tout connaissance de cause sur les pièces en or, mais aussi en argent ou en platine. Comment détecter le potentiel des pièces, lesquelles acheter et comment les acheter, les pièges à éviter... le monde de l'or physique n'aura plus de secrets pour vous !
- Un dernier avantage : dans chaque bulletin de L'Investisseur Or et Matières, vous trouverez une mise à jour complète du portefeuille, avec un suivi des positions en cours. Vous trouverez également des analyses complètes sur l'actualité et ce qu'elle signifie pour nos investissements. Et je vous indiquerai même les deux valeurs à choisir en priorité parmi celles que nous avons en portefeuille : vous pourrez ainsi vous positionner quel que soit le moment où vous nous rejoignez, sans avoir à acheter toutes les positions ouvertes.
Tout ça, c'est juste ce que vous trouverez toutes les semaines dans un bulletin "normal". Mais L'Investisseur Or et Matières, c'est aussi...
Des alertes d'achat qui vous avertiront dès qu'une valeur a atteint notre seuil d'achat : vous pourrez donc vous positionner au moment idéal.
Des alertes de vente : chaque fois que nous vendons une valeur, je vous enverrai un petit message correspondant. Vous n'aurez donc même pas à surveiller le cours... il vous suffira de suivre mes instructions.
Des alertes de suivi : entre deux bulletins hebdomadaires, il peut arriver que l'actualité s'accélère... et entraîne un changement dans notre portefeuille. Annonce de résultats, changement de cours d'entrée, prise de bénéfices partiels -- à chaque fois qu'une valeur est concernée, je vous préviendrai. Vous saurez ainsi toujours à quoi vous en tenir pour toutes les valeurs en portefeuille.
Et pour vous souhaiter la bienvenue dans le cercle de L'Investisseur Or et Matières, j'aurai également le plaisir de vous offrir un cadeau indispensable pour vous lancer. Il s'agit de L'Investisseur Or et Matières : mode d'emploi -- un guide complet en deux volumes sur mon service, ma méthode et ma vision de l'investissement.
Il vous donnera tous les détails sur L'Investisseur Or et Matières et ce qu'il fera pour vos investissements. J'y passe en revue les perspectives de l'or et des matières premières... et les manières d'en faire profiter votre portefeuille. Vous saurez également tout sur l'or physique et le trading sur l'or physique. A lire absolument avant de commencer à suivre mes conseils !
Pourquoi tout ça ?
Parce que, bien entendu, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour moi en échange...
Je voudrais que vous essayiez mes meilleures recommandations pendant 4 semaines
Si vous avez lu ma lettre jusque là, j'en déduis que vous êtes comme moi. Vous savez -- comme moi -- qu'un million d'actions dot.com ne vaut plus grand'chose aujourd'hui...
... mais que, par contre, les matières premières comme le cuivre... le coton... le platine... l'argent... le gaz naturel... l'acier... le pétrole... le charbon... et en particulier l'or ont une valeur réelle et tangible pour la civilisation.
Et c'est exactement le contenu de mon service de conseils, L'Investisseur Or et Matières.
Alors que les actions chutent ou peuvent s'effondrer... l'humanité ne peut pas exister ou fonctionner plus de quelques semaines, quelques jours -- voire quelques heures dans certains cas -- sans les matières premières essentielles.
Du pétrole à brûler... des terrains où construire... des tuyaux et des câbles de cuivre dans nos murs... des circuits pour nos ordinateurs... de l'électricité pour alimenter nos lampes, nos appareils électriques, internet... du bois, de l'acier et des céréales... sans parler de métaux précieux comme l'or et l'argent pour nous aider à protéger notre richesse.
Les ressources naturelles ont déjà permis à nos lecteurs d'engranger des gains cumulés de +188% pour l'année 2009 et ce dans un contexte difficile. N'attendez plus pour en profiter vous aussi...
Ce que j'aimerais à présent vous demander -- en retour de votre cadeau de bienvenue, de vos bulletins, de vos alertes e-mail et tout le reste -- c'est simplement d'essayer L'Investisseur Or et Matières pendant quatre semaines.
Laissez-moi vous montrer jour après jour les matières que je surveille, les investissements que je recommande et la méthode de sélection que j'applique pour les recommandations de L'Investisseur Or et Matières.
Nous renforcerons notre richesse en toute sécurité grâce aux investissements dans les métaux précieux.
Et je vous montrerai également de nombreux autres moyens de profiter du boom des matières premières -- métaux, bien entendu, mais aussi énergie, céréales...
Voilà comment ça fonctionne...
Ma garantie "Satisfait ou 100% remboursé"
Au début de cette lettre, je vous disais que je vous garantissais que l'or grimperait largement au-dessus de ses niveaux actuels. De toute évidence, je n'ai pas le contrôle des marchés de l'or, ou bien vous en auriez déjà entendu parler au journal de 20 h !
Mais j'ai le contrôle sur une autre chose : ce que je pense être la meilleure source de conseils et de recommandations sur les matières premières -- L'Investisseur Or et Matières.
Je voudrais vraiment que vous puissiez en profiter -- si bien que je vous propose un mois d'essai, satisfait ou 100% remboursé. Lorsque vous vous inscrirez, nous vous facturerons 154 euros -- ce qui représente un quart du total de 616 euros. Et si pour quelque raison que ce soit vous n'êtes pas complètement satisfait de L'Investisseur Or et Matières à la fin du premier mois, je vous rembourserai jusqu'au dernier centime -- l'intégralité des 154 euros que vous aurez versés.
Vous aurez donc un mois complet pour essayer le service au quotidien : vous pourrez participer à toutes les recommandations de mon système, recevoir tous vos bulletins, lire vos alertes et découvrir votre cadeau de bienvenue. Pour en profiter, il suffit de cliquer ici.
Je suis prête à vous faire cette offre d'un mois parce que je suis convaincue que vous verrez rapidement le potentiel des matières premières... et l'efficacité de L'Investisseur Or et Matières pour vous aider à en profiter.
Ensuite, 154 euros seront débités automatiquement de votre carte bancaire tous les trois mois, et ce jusqu'à ce que vous souhaitiez arrêter.
Bien entendu, si vous le souhaitez, vous pouvez également décider de vous abonner directement, et régler les 616 euros par chèque -- dans ce cas, il vous suffit d'envoyer votre paiement, libellé à l'ordre des Publications Agora, à l'adresse suivante :
Publications Agora - Libre Réponse 38099 - 75919 Paris Cedex 19
Vous n'avez même pas besoin de mettre un timbre ! Et bien entendu, votre période d'essai reste valable : pendant le premier mois de votre adhésion, vous pouvez arrêter à tout moment et recevoir un remboursement intégral de la somme versée.
J'espère que cela vous semble équitable.
Plus important... j'espère que vous agirez rapidement à la lecture de ce message. Je suis convaincue que nous entrons en scène au bon moment pour profiter du cycle haussier des matières premières. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir vous promettre que la meilleure phase de ces opportunités dure encore longtemps.
La pression à la hausse s'accentue. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles...
Meilleures salutations,
Simone Wapler
Analyste en chef,
L'Investisseur Or et Matieres
Si vous nous lisez régulièrement,vous connaissez le potentiel du gaz non conventionnel (shale gas) ; et l'incroyable révolution en marche sur les marchés internationaux du gaz.
Nous avons eu l'occasion de vous en parler à plusieurs reprises, en mettant l'accent notamment sur les Etats-Unis, à l'origine de la rupture technologique qui a permis l'explosion de ce nouveau marché. (voir article du 4 mai de Florent Detroy et article du 19 mai (Vallourec)).
Aujourd'hui, je vous propose de faire un tour d'horizon de l'impact de la révolution des shales gas hors des Etats-Unis. Car ce "gaz d'un nouveau genre" intéresse autant les Russes, les Chinois ou les Européens que nos amis les Américains. Et parfois, vous allez voir, pour des raisons très différentes. Tout le monde n'a pas à y gagner !
Ingrid Labuzan, rédactrice de Défis & Profits a réalisé un dossier approfondi sur les shales le mois dernier.
Je vous laisse en sa compagnie et vous retrouve demain. Je vous parlerai d'une corrélation qui me tient à coeur et qu'il nous faut suivre de très près aujourd'hui.
A demain
Isabelle Mouilleseaux
Shale gas : La Chine et l'Europe se lancent tête baissée dans la bataille
Ingrid Labuzan, rédactrice de Défis & Profits
En ce moment, les nations sondent donc leurs sous-sols, à la recherche des shales gas, empressées de suivre la voie ouverte par les Etats-Unis et le Canada. Evidemment, il en est une qui est encore plus enthousiaste que les autres.
Vous ne devinez pas ?
Il s'agit du glouton de matières premières, la Chine bien entendu.
Sécurisation des approvisionnements en gaz : prioritaire pour la Chine
La Chine voudrait parvenir à se sevrer du charbon, à la fois pour des raisons environnementales, mais surtout pour parvenir à assurer son indépendance énergétique.
Déjà, l'approvisionnement en gaz est une de ses priorités. Pour preuve, le contrat record qu'elle a signé l'année dernière avec l'Australie. Pour 41,3 milliards de dollars, cette dernière doit fournir à la Chine de 2,25 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié pendant les 20 prochaines années.
50% du gaz consommé en Chine viendra des shales
Si le pays exploite déjà d'autres formes de gaz non conventionnels, ce n'est pas encore le cas des shales gas.
Toutefois, ils ne devraient pas être en reste, puisque la Chine s'est fixée comme but d'en produire 30 milliards de mètres cubes par an, ce qui correspond à près de la moitié de la demande en gaz du pays en 2008 (The Economist).
Dans cette entreprise, la Chine va bénéficier du savoir-faire américain.
Obama a accepté de partager la technologie américaine
Il encourage les investissements américains dans l'exploitation de gaz chinois.
D'ailleurs, des joint ventures seraient là aussi sur le point de voir le jour.
- D'après Petroleum Economist, BP serait en pleines négociations avec Sinopec.
- Shell a, quant à lui, déjà signé un accord avec Petrochina dans le but d'exploiter des réserves de shale gas dans le Sichuan.
Pour 40 ans d'importations de gaz dans les sous-sols de l'Europe
Ingrid Labuzan, rédactrice de Défis & Profits
... La suite
Pendant ce temps, de l'autre côté de la Mongolie...
Il y a un autre géant que ces découvertes à répétition amusent nettement moins. Il s'agit de la Russie, traditionnellement un des plus grand producteur au monde de gaz.
Selon Kenneth Medlock, du Baker Institute, Gazprom devrait sortir affaibli de cette course aux shales gas. En fait, c'est toute la "géopolitique du gaz" qui risque d'être bouleversée entre la Russie et l'Europe.
La Russie risque de perdre sa suprématie...
... et l'Europe enfin gagner son indépendance ! Terminé les jours noirs de chantage à l'approvisionnement et les négociations sans fin entre l'Europe, l'Ukraine et la Russie.
Pour la Russie, le changement est inévitable, comme l'écrit Alex Froley dans Platts Oilgram News : "peu importe combien l'Europe est elle-même économiquement capable de produire. Si la production américaine se poursuit dans les proportions actuelles, et si les shales gas décollent dans d'autres régions du monde, comme la Chine et l'Inde, cela bouleversera les schémas de production, peu importe ce qui se passe avec l'Europe".
Inutile de dire que pour l'Europe, le changement serait de taille !
Encore aujourd'hui, elle est l'otage de la Russie et de l'Ukraine – qui n'hésitent pas à lui demander de s'impliquer dans leurs disputes – pour son approvisionnement en gaz.
Souvenez-vous, il y a un peu plus d'un an, en janvier 2009, l'approvisionnement en gaz de Russie (qui transite par l'Ukraine) de 18 des 27 pays de l'Union européenne (UE) était bloqué.
En 2009, la Russie fournissait ainsi 42% des importations européennes de gaz.
Autant d'éléments qui ne peuvent qu'encourager l'UE à diversifier ses sources d'approvisionnement. D'autant plus que le continent a lui aussi sa part de shale gas.
Autriche, Allemagne, Hongrie, Pologne, Suède, Royaume-Uni...
Tous ces pays auraient des réserves de shale gas dans leurs sous-sols, dont l'exploitation est plus ou moins sur le point de se concrétiser.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'Europe disposerait de 35 millions de mètres cubes de réserves de gaz non conventionnel, dont la moitié provient de sables bitumineux.
Cela représenterait 40 ans d'importations de gaz aux niveaux actuels !
Et cette quantité est six fois plus importante que les réserves européennes de gaz conventionnel !
Sauf que, pas encore de pure player en Europe. Le marché est là encore beaucoup trop jeune pour que je vous recommande d'y investir. Vous vous tournerez donc vers les tenants historiques du marché des shales gas, la plupart américains, et dont le potentiel, vu l'énorme progression du marché que j'anticipe, n'en est qu'à ses prémices.
Mettez immédiatement cet indicateur avancé dans votre boîte à outils
Isabelle Mouilleseaux
Imaginez que vous ayez à disposition un outil.
Mais pas n'importe quel outil.
Un outil qui vous permette d'anticiper la tendance des matières premières.
Avec un taux de réussite probable de près de 70%.
Seriez-vous intéressé ?
Oui. Sans aucun doute.
Aujourd'hui, je voudrais vous parler de cet indicateur avancé. A mettre immédiatement dans votre boîte à outils.
Que nous dévoile cet outil aujourd'hui ?
J'y viens dans un instant. Suivez-moi, vous allez comprendre.
Une corrélation implacable
J'ai constaté une très forte corrélation entre :
l'évolution du cours des matières premières (indice CRB) ;
et l'évolution de l'indice actions chinois (Shanghai Index).
Logique, me direz-vous :
Baisse de la croissance économique = baisse des importations chinoises de matières = baisse du cours des matières.
Maintenant, regardez ces deux graphes : essayez de les superposer mentalement. Vous allez tout de suite comprendre :
L'évolution du Shanghai Index (le composite pour être précis) préfigure 4 mois à l'avance ce que sera l'évolution de l'indice matières premières (indice CRB commodity spot index) avec une corrélation de 72% !
Et la corrélation grimpe à plus de 80% dans le cas du pétrole.
Exemple concret :
L'indice actions chinois a été l'un des tous premiers indices à se retourner fin 2007-début 2008.
Dès l'été 2008, il a été suivi par l'indice des matières premières ; matières qui ont décroché bien avant l'affaire Lehman Brothers et les autres indices actions.
Voilà pourquoi l'indice de Shanghai est un indicateur avancé pertinent et puissant de la tendance à venir des matières premières.
Que va-t-il se passer dans les mois à venir ?
Le Shanghai Index vient de perdre 20% en quelques semaines...
Sachant qu'elle est le plus gros importateur/consommateur de matières de la planète, je vous conseille vivement de suivre de très près les matières premières que vous avez en portefeuille. Il faut savoir composer avec les tendances, quelles qu'elles soient.
[NDLR : Isabelle Mouilleseaux a réalisé pour vous un rapport spécial exclusif qui vous permettra de profiter de la puissance du géant chinois au travers d'un secteur en pleine expansion. N'attendez pas pour profiter de cette pépite redescendue à des niveaux ultra-attractifs : pour en savoir plus...]
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Publicité
EN PLEIN DANS LA SECONDE GRANDE DEPRESSION...
Alors que les marchés suffoquent... que les investisseurs ne savent où donner de la tête... un petit groupe d'investisseurs ont trouvé une solution pour continuer d'accumuler les gains...
Il s'agit de particuliers, comme vous, qui suivent les conseils de notre équipe spécialiste des marchés français et européens -- et leur portefeuille se porte bien, très bien même...
Pour en savoir plus : il suffit continuer votre lecture...
L'offre de pétrole en 1980 et 2008
Thomas Chaize
Que l'on soit simple particulier, investisseur ou industriel, le pic de production (peak oil) nous concerne tous. De nombreuses décisions sont alors à prendre pour soi, ses investissements ou pour son entreprise. Or justement, nous approchons du pic pétrolier. Voici pourquoi :
Trois fois en 150 ans. Ca mérite le détour
Quand on étudie le prix du baril de pétrole à long terme, on peut voir que trois hausses à 100 dollars ont eu lieu : 1864, 1980 et 2008.
Soit trois fois en 150 ans.
Cela est suffisamment rare pour que nous nous y attardions un peu.
Oublions la hausse de 1864 déjà abordée dans un précédent sujet et regardons les causes et conséquences des hausses de 1980 et 2008.
1980 : c'est la guerre Iran/Irak
Cette guerre prive brutalement le monde de 10% de l'offre mondiale de pétrole. Elle perturbe le transport du pétrole par tanker dans le détroit d'Ormuz où transitent les trois quarts du pétrole mondial.
Conséquences : Après la hausse du prix du baril à 100 dollars, la demande de pétrole a baissé de 4,7% la première année et de 10% en quatre ans.
La forte hausse du prix du pétrole a provoqué une forte baisse de la demande et de la production de pétrole les quatre années qui ont suivi (1980-83).
2008 : nouveau pic
Mais cette fois, c'est différent : la hausse est due à la demande mondiale de pétrole qui dépasse l'offre. Cette dernière atteignant pourtant au niveau record de 86,6 millions de barils par jour en juillet 2008.
Malgré un prix à 147 dollars le baril, l'offre de pétrole demeure insuffisante.
Conséquences : La hausse des prix du baril de pétrole de 2008 a entraîné une baisse de l'offre de 1,4% en 2009, ce qui est peu comparé à la baisse de 1980. La demande de pétrole de l'année 2010 est difficile à estimer mais il est probable qu'elle se situe au-dessus du niveau de 2009, si l'économie garde la même direction.
C'est une situation très différente de 1980 : l'offre a peu baissé et sur une période beaucoup plus courte.
En résumé :
En 1980, la hausse des prix entraîne une baisse de l'offre de 10% pendant quatre ans, tandis qu'en 2008 la baisse est de seulement 1,4% pendant un an.
La même cause (hausse des prix) n'a pas eu les mêmes effets parce qu'aujourd'hui le monde est beaucoup plus dépendant du pétrole qu'il y a 30 ans.
En 1980, la hausse des prix est causée par une guerre (causes conjoncturelles et exogènes = guerre).
En 2008, la consommation dépasse la production (pourtant à son maximum), cela qui entraîne la hausse des prix (causes structurelles et endogènes = production insuffisante).
Ceci est pour moi un signe parmi d'autres de l'approche du pic de production.
Le prochain indicateur sera quand le pétrole retournera au-dessus de 100 dollars.
Au cours des deux prochaines années, vous assisterez à
la plus grande hausse du cours de l'or
de toute l'histoire des marchés...
... Une envolée qui a toutes les chances
d'emmener le métal jaune
au-delà des 2 000 $
Continuez votre lecture pour découvrir
comment profiter de cette hausse sans plus attendre
Cher lecteur,
J'aimerais vous présenter le moyen d'investir dans la hausse des cours de l'or -- un moyen qui vous permettra de profiter des gains... sans prendre de risques inutiles.
Ce service s'appelle L'Investisseur Or et Matières. Comme son nom l'indique, il vous permettra de vous positionner sur le secteur le plus porteur de ce début de 21ème siècle : les matières premières. Mais pas n'importe lesquelles...
Vous le savez, les marchés actions s'enlisent... la crise de la dette souveraine grecque fait vaciller les places boursières, la contagion menace d'autres pays... et tout cela n'aide pas une économie mondiale extrêmement fragile.
Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que tous ces facteurs sont en fait bénéfiques à certaines ressources naturelles -- et parmi elles, l'or se trouve aux premières loges.
Dans quelques lignes, je vous montrerai pourquoi l'or doit absolument faire partie de vos investissements... comment faire pour profiter au maximum de sa hausse... et pourquoi tous ces gains sont beaucoup plus simples à réaliser que vous le pensez.
Et voilà la cerise sur le gâteau...
D'habitude, je fais payer les investisseurs pour leur révéler ces angles d'investissement "cachés". Mais aujourd'hui, vous pouvez profiter d'une offre exceptionnelle : si vous n'êtes pas convaincu, vous serez entièrement remboursé... et mes conseils auront été absolument GRATUITS.
Comment ? Tout ça va devenir très clair dans quelques minutes.
Pour l'instant, répondons à la question que vous vous posez sûrement...
Pourquoi l'or -- et pourquoi maintenant ?
Vous vous rappelez la dernière fois où l'or a dépassé les 2 000 $ l'once ?
Jamais l'or n'est passé au-dessus des 2 000 $, vous dites-vous peut-être. Eh bien si !
Revenons en 1971. L'or se vend 35 $. Mais Nixon brise les liens du métal jaune avec le dollar, et le cours commence à grimper. En 1975, il en est à 196 $. En 1980, on frôle les 850 $.
Seulement voilà : à l'époque, on pouvait également gagner l'équivalent de 27 000 $ par an... et vivre comme quelqu'un gagnant 100 000 $ aujourd'hui. On pouvait acheter 50 000 $ une maison qui en vaut 250 000 $ aujourd'hui. Avec 270 000 $ sur votre compte-épargne, vous pouviez prendre votre retraite avec l'équivalent d'un million de dollars actuels.
Comparer les prix de l'or autrefois à ceux d'aujourd'hui, c'est comme comparer des pommes et des pintades.
Si l'on calcule le cours en dollars actuels, l'or qui était à 196 $ en 1975 passe à 750 $. Quant au cours de l'or en 1980 -- lorsque le métal jaune a atteint son sommet à 850 $ -- il est à 2 145 $. Et ça, c'est juste ce qu'on obtient en utilisant les chiffres conservateurs de la Fed.
Maintenant, essayez un peu ce calcul...
L'or à 39 296 $ l'once !
Les Etats-Unis ont 8 133,5 tonnes d'or, selon les derniers chiffres du World Gold Council en décembre 2009 -- soit près de 261,5 millions d'onces -- dans leurs réserves.
Combien de dollars peut-on acheter avec autant d'or ?
Eh bien, en 1980, pour chaque once d'or aux Etats-Unis, le système financier faisait circuler 6 966 $. Cela fait un total de 1 800 milliards de dollars. En février 2006 le total réel de la masse monétaire américaine était de 10 276 milliards de dollars. Mais depuis le 23 mars 2006 les Etats-Unis ne publient plus leurs chiffres, et des estimations non-officielles envisagent même une masse monétaire avoisinant les 15 000 milliards de dollars. Et avec les récentes surexploitations de la planche à billets verts, ce chiffre n'est peut-être pas si fantaisiste.
Quoiqu'il en soit, en se basant sur le dernier chiffre officiel connu donné par les Etats-Unis, cela fait 39 296 $ en circulation pour chaque once d'or en réserve !
Bien entendu, on ne verra jamais l'or atteindre un tel prix.
Tout comme vous n'entendrez plus jamais -- depuis le 23 mars 2006 -- la Réserve fédérale américaine révéler la taille réelle de la masse monétaire américaine. Les chiffres sont si embarrassants que la Fed a annoncé qu'elle les "retirait" des futures déclarations !
Heureusement, vous n'avez pas besoin de l'aide de politiciens pour avoir une véritable idée de ce qui est en train de se produire.
Méga-tendance des métaux précieux :
2 graphiques... et une vérité
J'aimerais vous montrer deux graphiques.
Regardez les côte à côte...
On pourrait utiliser des centaines de chiffres différents pour démontrer le pétrin dans lequel se trouvent les Etats-Unis. La hausse vertigineuse des dettes gouvernementales et personnelles. La chute de l'immobilier. La hausse spectaculaire du chômage. Les difficultés du secteur industriel. Les finances du pays, qui ont atteint un seuil critique : au moment où je vous parle, le déficit budgétaire fédéral atteint un record absolu à 1 400 milliards de dollars.
Mais j'ai plutôt choisi ces deux graphiques très simples : la masse monétaire qui s'envole... et le pouvoir d'achat du dollar, qui chute comme une pierre depuis des décennies.
Pourquoi ces deux courbes sont-elles si importantes ? Parce que les Etats-Unis sont au coeur d'un phénomène potentiellement dévastateur pour l'économie planétaire... mais qui provoquera également l'envolée des cours de l'or.
Ne vous laissez pas abuser par la relative vigueur du dollar actuellement. Elle est purement conjoncturelle -- le fruit de la panique des investisseurs face aux difficultés des marchés. Ce dont ils ne se rendent pas compte, c'est que la devise qu'ils prennent pour un "abri" est en fait un géant aux pieds d'argile... Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années. Voyez-vous, les autorités américaines mènent une "guerre secrète" depuis 20 et quelques années.
Quelle guerre ? Pas l'Irak, ni le Kosovo ou l'Afghanistan.
Je vous parle là d'une autre sorte de guerre. Contre les ravages d'une économie morte et stagnante. La Fed lutte désespérément contre la déflation -- une situation où rien ne bouge et personne n'achète quoi que ce soit.
L'arme de choix, dans cette guerre continue et secrète, c'est d'inonder le marché de liquidités et de crédit facile. Voilà pourquoi, depuis 1950, la somme totale de dollars en circulation a grimpé de plus de 3 000% !
C'est très simple : des injections régulières de liquide et de crédit donnent à tout le monde l'impression d'être riche. Selon une certaine théorie économique, lorsqu'on a du liquide et du crédit à taux bas, les entreprises empruntent et se développent. Les consommateurs empruntent et dépensent. Les ménages empruntent et achètent des maisons.
Et tout ça, c'est très bien... jusqu'à ce que tout tourne mal.
Voyez-vous, le problème, c'est que même la monnaie ne peut pas échapper aux lois naturelles de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a trop d'argent en circulation, chaque centime vaut moins par rapport à la masse générale. C'est l'inflation des prix. Et tout à coup, chaque centime que vous avez dans votre compte en banque voit sa valeur diminuer.
Actuellement, ce phénomène a déjà entraîné une chute de pas moins de 96% du pouvoir d'achat du dollar ! En d'autres termes, le dollar ne vaut plus que quelques centimes par rapport à ce qu'il valait il y a un siècle de ça. Ou même par rapport à ce qu'il valait la dernière fois que l'or a connu un boom, dans les années 70.
C'est tout ce qui reste de marge de manoeuvre avant que la planète n'assiste à la destruction complète du dollar -- ce qui entraînerait l'implosion du système monétaire mondial, dont le dollar est le pivot.
Est-ce que cela pourrait se produire ? Oui. Et ce n'est pas nouveau. Voilà ce que disait Ben Bernanke, président de la Fed, dans un discours au National Economists Club, à Washington, en novembre 2002...
"Comme l'or, les dollars n'ont de valeur que dans la mesure où leur offre est strictement limitée. Mais le gouvernement américain possède une technologie, appelée planche à billets (ou son équivalent électronique aujourd'hui) qui lui permet de produire autant de dollars qu'il le souhaite quasiment sans frais... Nous concluons que, sous un système de monnaie fiduciaire, un gouvernement déterminé peut toujours générer une hausse des dépenses -- et donc une inflation positive".
En d'autres termes, si vous voulez lubrifier une économie... faites marcher la planche à billets et rendez l'emprunt aussi facile que possible, à des taux d'intérêt très très bas. Et aujourd'hui, les taux sont passés quasiment à zéro... tandis que la Fed imprime de l'argent à tour de bras pour tenter de lutter contre la déflation.
Mais il y a un petit souci... c'est que le remède est pire que le mal. Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste... Inonder le marché d'argent facile, c'est un peu comme brûler vos meubles pour vous tenir chaud au beau milieu d'une tempête de neige ! Je préfère croire qu'un économiste plus intelligent encore, Ludwig von Mises, a vu juste...
"Il n'y a aucun moyen d'éviter l'effondrement final d'un boom provoqué par l'expansion de crédit. La seule alternative, c'est de voir la crise arriver tôt, suite à l'abandon volontaire de l'expansion de crédit, plutôt que tard, sous la forme d'une catastrophe finale et totale pour le système monétaire concerné".
Grâce au crédit facile, la dette publique a augmenté aux Etats-Unis. Elle atteignait environ 1 000 milliards de dollars lorsque Greenspan a pris les rênes de la Fed en 1987. A présent, elle se monte à 2 500 milliards de dollars !
Pendant ce temps, le gouvernement dépense et s'endette encore plus rapidement. Durant la présidence de George W. Bush, l'administration US actuelle avait déjà dépensé plus d'argent depuis 2000 que tous les gouvernements passés à la Maison-Blanche depuis George Washington. Et ce n'est pas près de s'arrêter avec l'administration Obama et ses plans de relance vertigineux... D'ici 2015 la dette fédérale devrait doubler pour atteindre les 20 000 milliards de dollars.
S'il y a un carrefour sur la route
vers la catastrophe...
nous venons de le franchir !
La Fed et les autorités américaines sont au pied du mur. Elles n'ont pas d'autre choix : pour lutter contre la récession actuelle, elles doivent imprimer des dollars... et maintenir les taux d'intérêts au plus bas possible.
Mais voilà : des taux bas entrainent un effondrement encore plus grave du dollar. Une dette de crédit plus élevée encore. Et encore moins de confiance en l'économie US à l'étranger. Lorsque tous les détenteurs d'obligations de la planète verront les Etats-Unis désintégrer leur base économique, le doute n'est pas permis : ils se débarrasseront du dollar à pleines brassées.
Tous les ingrédients seront alors réunis pour propulser l'or à 2 000 $.
Mais avant de vous expliquer comment profiter de cette envolée...
Permettez-moi de passer aux aveux :
Pourquoi j'aime... l'or
Je m'appelle Simone Wapler.
Et j'adore l'or. Ce n'est pas un secret. J'ai toujours aimé l'or.
En fait, voilà quelques années que je me spécialise dans ces marchés. Pas uniquement l'or, mais toutes les opportunités basées sur les matières premières. Et je peux vous assurer qu'elles ont permis pas mal de gains.
En ce moment, cependant, je pense que vous ferez des gains encore plus importants sur l'or que quiconque en a fait durant le dernier méga-boom, qui a mené au sommet record de 1980.
Rien que l'an dernier, un petit groupe d'investisseurs ayant bénéficié de mes conseils a déjà engrangé des gains considérables grâce à l'étonnante réapparition de l'or sous les feux de la rampe.
2009, notamment, a été particulièrement profitable -- avec seulement deux positions dans le rouge... largement compensées par tous nos gains, comme vous pouvez le constater ci-dessous :
Et 2010 s'annonce tout aussi profitable, avec déjà un gain de 46,15% clôturé... et de nombreuses autres positions gagnantes encore en portefeuille.
Je suis heureuse de voir que ma stratégie fonctionne. Et je suis tout aussi heureuse d'avoir aidé d'autres investisseurs à développer une passion pour l'investissement en matières premières. Mais je me trouve soudain dans une situation très étrange.
Tout à coup, tout le monde adore l'or.
On en entend parler dans les journaux. Et à la télévision grand public. Est-ce une raison pour en acheter ? Absolument pas. Pas plus que vous ne devriez acheter n'importe quel investissement simplement en vous basant sur la folie sous-jacente, encore attisée par les médias.
Alors pourquoi est-ce que je vous écris aujourd'hui en vous PRESSANT de vous positionner sur l'or ? La question est très pertinente, et la réponse très simple.
Voyez-vous, folie boursière ou non, j'ai les données permettant de prouver que ce qui se présente n'est pas un coup de hasard. Et ces données me disent, sans le moindre doute, que nous sommes en route pour ce qui pourrait être la plus grande envolée du cours de l'or de toute l'histoire des métaux précieux.
Avec les recommandations que je vous donnerai dans L'Investisseur Or et Matières, vous pourrez non seulement renforcer votre patrimoine actuel... mais vous aurez également une occasion unique d'accumuler une petite fortune dans les mois qui viennent.
Quelques minutes suffiront pour vous convaincre. Et voici une raison supplémentaire d'agir rapidement...
Méga-tendance des métaux précieux :
Le jeu secret de la Chine
Fan Gang, directeur de l'Institut national de recherches économiques de la Chine, se tenait devant une pièce pleine à craquer au Forum mondial de l'économie à Davos, en Suisse.
Et ses déclarations étaient très claires...
"Le dollar US n'est plus, selon nous, une devise stable. Il se dévalue sans arrêt, et sans arrêt cela cause des problèmes. La véritable question est donc de savoir comment changer de régime pour passer d'un lien avec le dollar à une référence plus facilement gérable, comme l'euro, le yen... ce genre de systèmes plus diversifiés..."
Et la Chine n'est pas la seule à se détourner du billet vert. La Malaisie abandonne elle aussi le dollar. Ainsi que l'Indonésie. Et la Thaïlande. Voire le Japon. Mais qui pourrait les en blâmer ?
La France, la Chine, l'Inde et plusieurs autre pays (notamment des producteurs de pétrole) se sont lancés dans des discussions avancées sur la possibilité de mettre fin à la cotation du pétrole en dollars. Le billet vert serait remplacé par un panier de devises comportant également... vous l'aurez deviné... de l'or.
Vous voyez que le changement est en marche... et du point de vue de la Chine, c'est bien compréhensible.
A elle seule, la Chine détient plus de 2 000 milliards sur les 6 947,6 milliards de dollars de titres du Trésor US en circulation sur les marchés.
Mais un dollar fragile, c'est un actif qui disparaît. Pour les Chinois, cela commence à ressembler à une gigantesque montagne de risque. Yu Yongding, qui siègeait au Comité de politique monétaire de la Banque centrale chinoise, avait déclaré au China Securities Journal qu'il s'inquiétait de la possibilité de voir les Etats-Unis baisser leurs taux, ce qui mettrait sous pression le dollar et le yuan.
"Plus grave", avait-il déclaré, "l'économie chinoise serait heurtée de plein fouet si le dollar US s'affaiblissait soudain à cause de facteurs comme l'effondrement de la bulle immobilière américaine. La perte causée aux réserves de change chinoises serait extrêmement sérieuse".
Ils n'auront pas à attendre bien longtemps -- regardez ce qui est en train de se passer en ce moment même sur les marchés boursiers et dans le secteur de la dette souveraine : la Grèce pourrait n'être qu'un avant-goût de ce qui attend le dollar.
Publiquement, la Chine parle de convertir une partie de ses réserves de change, du dollar vers l'euro. Et cela pourrait arriver. Mais l'euro n'est que du papier, lui aussi... et comme le démontre clairement la situation actuelle, il a ses propres problèmes de dette à régler.
La véritable histoire, c'est que la Chine transforme discrètement ces dollars... vous l'aurez deviné... en OR.
En 2009, la Chine aurait acheté pour 454 tonnes d'or supplémentaires soit 1 054 tonnes au total. C'est une hausse de 76% sur l'année ! La Chine passe ainsi du neuvième au sixième rang mondial en termes de détention d'or. Belle progression... mais dans la presse chinoise, les débats vont bon train sur l'existence d'un plan encore plus massif d'achat d'or, pour amener les réserves à 3 000 voire 5 000 tonnes afin d'arriver en deuxième position derrière les Etats-Unis, qui en possèdent plus de 8 000 tonnes
La part de ses réserves de change détenue en or ne représente que 1,6% de ses réserves totales, contre presque 80% pour les Etats-Unis, 70% pour la France et l'Allemagne. La marge de progression, même infime, sera impressionnante.
Si la Chine ne voulait convertir que 5% de ses réserves -- actuellement détenues en dollars, il lui faudrait acheter 2 500 tonnes de métal jaune, soit l'équivalent d'un an de production minière !
Et s'il n'y avait que la Chine... les pays du Moyen-Orient diversifient eux aussi leurs réserves. Et ils ne sont probablement pas les seuls.
La Banque du Japon augmente elle aussi ses réserves d'or. Idem pour les banques centrales d'Afrique du Sud, d'Argentine et de Russie. En fait, la Russie a déclaré qu'elle ferait passer la part de l'or dans ses réserves financières totales de 5% à 10%.
C'est le double de ce qu'elle détient actuellement.
Des chiffres rapportent même que la Russie est passée de 387 tonnes d'or en 2005 à 607,7 tonnes en à la fin du dernier trimestre 2009.
Pour y parvenir, la Russie devrait absorber sa propre production aurifère tout entière sur les trois prochaines années. Cela fait une très longue période durant laquelle le monde devrait se passer de la production aurifère russe...
Et beaucoup d'autres pays suivent cette tendance : le Kazakhstan, qui est passé de 20 tonnes d'or en 1993 à 74,5 tonnes à la fin 2009... L'Algérie, qui a atteint un pic à 173,6 tonnes, alors qu'elle n'en possédait que 14 en 1991... ou encore l'Ukraine qui ne possédait pas du tout d'or en 1992 et en détient désormais 26,9 tonnes dans ses réserves à fin 2009... Les banques centrales de l'Inde et du Sri Lanka sont déjà largement passées à l'achat sur l'or : la Banque centrale indienne a donc mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars en 2009 pour acquérir 200 tonnes d'or -- sa réserve d'or vient donc de faire un bond de 70%.
Et ce n'est qu'un début. En l'état actuel des choses, la moindre rumeur d'achat d'une banque centrale ou d'une autre peut faire grimper les cours. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
De nouvelles rumeurs sur l'or russe ou sur les réserves de la Chine pourraient faire grimper le cours de l'or du jour au lendemain. Soyez prêt à en profiter dès que possible...
Et avant que vous ne le fassiez, voici une autre méga-tendance qui a de beaux jours devant elle...
Méga-tendance des métaux précieux :
Préparez-vous au "PEAK GOLD" !
Vous avez entendu parler du Peak Oil -- le pic de la production pétrolière, et l'inévitable déclin qui s'ensuit.
Eh bien, préparez-vous au Peak Gold -- le pic de l'or.
Je vous parle là du moment où on atteint le sommet de la quantité d'une ressource naturelle que la Terre peut fournir. Avec le pétrole, ce seuil a déjà été dépassé aux Etats-Unis. A l'échelle planétaire, nous devrions dépasser le sommet de l'offre mondiale de pétrole durant cette décennie. Les prix de l'énergie ont déjà grimpé en conséquence.
Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Eh bien, le Peak Gold, c'est à peu près la même chose. Pour vous donner une idée précise de ce dont il s'agit on peut lui donner 3 grandes caractéristiques...
- Une production d'or qui décline depuis plusieurs années ;
- La fin des découvertes de nouveaux gisements conséquents ;
- La concentration en or des nouveaux gisements décroît...
Il ne s'agit plus de politique, ni même de devises... mais simplement de la quantité d'or non traitée, ou encore sous terre. L'or était déjà rare, mais il le devient de plus en plus. Et plus nous en extrayons, plus il se fait rare.
Il devient déjà beaucoup plus difficile d'obtenir un or de bonne qualité, alors qu'il était beaucoup plus facile à trouver jadis. Par exemple, les mineurs trouvaient autrefois de l'or dans les rivières. Aujourd'hui, si l'on veut trouver assez d'or pour un simple anneau de mariage, il faut écraser jusqu'à 20 tonnes de rochers !
Et rappelez-vous que l'or ne sert pas uniquement aux bijoux, aux pièces ou aux lingots.
L'or passe dans les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les satellites. On l'utilise pour les lasers médicaux, les lasers industriels et les vaisseaux spatiaux. Il joue un rôle majeur dans la recherche médicale. On l'utilise même pour traiter certaines maladies.
Que se passe-t-il lorsque la demande augmente mais que l'offre chute à pic ?
Les prix grimpent !
Aujourd'hui, la production aurifère est en légère hausse mais les plus grosses compagnies aurifères en Afrique du Sud, aux Etats-Unis, peinent. Il ne faut pas se leurrer : l'or est une matière dont la quantité définie. Epuisable.
Les nouvelles lois environnementales et 20 années de sous-investissements n'aident pas vraiment. Mais c'est surtout la géologie qui conspire contre les mineurs. Personne ne peut plus trouver de grands gisements aurifères -- on dirait qu'ils ont tous été épuisés.
Pourtant, avec la récente hausse des cours, on cherche et on s'active. De nouveaux forages apparaissent. De nouvelles tonnes de pierres sont passées à la moulinette. Mais jusqu'à présent, la qualité moyenne de l'or trouvé a baissé.
Les endroits les plus simples de l'univers aurifère -- les gisements faciles à atteindre et les mines les plus riches -- ont commencé à disparaître. L'or est déjà rare -- mais il se fait de plus en plus rare de jour en jour. Cela implique des gains spectaculaires -- surtout si vous vous positionnez sur les valeurs que je vous recommanderai dans L'Investisseur Or et Matières.
Je vous conseille donc d'agir aussi rapidement que possible !
Voici comment faire -- mais n'attendez pas...
Le moment est venu de vous en dire un peu plus sur L'Investisseur Or et Matières, et tout ce qu'il fera pour vos investissements. Je dois avouer que je suis assez fière de ce service. Parce qu'il est vraiment unique en son genre.
Voyez-vous, l'un des problèmes auxquels se heurtent les investisseurs en matières premières aujourd'hui, c'est le manque de conseils vraiment spécialisés.
Bien sûr, vous pouvez toujours vous positionner sur quelques grandes minières, ou sur des actions dépendant du secteur des matières premières... mais qu'en est-il des sources moins connues -- et souvent beaucoup plus profitables -- des sources qu'exploitent les investisseurs professionnels ou les initiés ?
Je vous parle là des juniors minières par exemple... des pièces d'or... des certificats... ou, plus simplement, des ETF et autres fonds d'investissement spécialisés : autant d'opportunités de gains littéralement ignorées par la majorité des investisseurs en matières premières.
Eh bien, plus maintenant.
Parce qu'avec L'Investisseur Or et Matières, je vous invite à explorer ce monde de plus-values potentielles. Je m'engage à détecter pour vous les meilleures occasions, les placements les plus pointus, les tendances les plus profitables... tout en vous indiquant comment limiter les risques.
Et si vous êtes prêt à me suivre, je peux vous assurer que le voyage sera aussi passionnant qu'enrichissant -- dans tous les sens du terme. Très concrètement, voilà comment nous procéderons...
- Toutes les semaines, je vous enverrai par e-mail un bulletin complet, qui vous présentera l'opportunité de la semaine : une recommandation concrète et détaillée, qui vous permettra de vous positionner le jour même. Bien entendu, l'or figurera en bonne place... mais pas question de passer à côté d'autres opportunités tout aussi spectaculaires. Pétrole, uranium, lithium... toutes les matières premières sont bonnes à prendre -- tant qu'elles présentent les meilleures chances de vous faire faire des gains.
- Comme je vous le disais plus haut, je ne me contenterai pas de vous recommander des actions : fonds d'investissement, ETF, certificats... Mon but est très simple : faire des plus-values sous quelque forme que ce soit. En fait, je pars du principe qu'on peut faire des gains quelles que soient les conditions de marché. -- sur le court terme... comme sur le long terme ! Pourquoi vous en priver ?
- Vous trouverez aussi des stratégies de trading sur l'or physique qui vous permettront de faire des allers-retours sur le métal jaune. Ceci afin de capter son potentiel sur un horizon de quelques semaines seulement ! Nous vous dirons à quel prix vous positionner, quels sont les objectifs et quels seuils de sécurité fixer. En plus de profiter de la hausse de long terme... vous aurez donc toutes les clés en main pour faire aussi des plus-values à court terme !
- Ceci dit, il n'est pas question de vous retrouver avec des dizaines et des dizaines de positions en portefeuille , ou des transactions si rapides que vous devez passer la journée devant votre ordinateur pour les suivre. Non, vous pouvez compter sur une ou deux nouvelles recommandations ultra-détaillées par mois, sur un horizon d'investissement de trois à six mois, pour que mes conseils aient le temps de se concrétiser.
- Et je ne vous laisserai jamais dans le flou. Toutes mes recommandations sont suivies jusqu'au bout : je vous donne tout ce qu'il vous faut pour vous positionner, bien entendu, du code de la valeur au seuil d'achat... mais je vous indiquerai également un seuil de sécurité, et l'objectif à atteindre. J'irai même jusqu'à vous envoyer une alerte spéciale lorsque le moment de vendre est venu. Vous n'avez vraiment plus qu'à vous laisser guider... et engranger les profits quand je vous le signale.
- Le marché des matières premières étant ce qu'il est, certaines de mes recommandations se trouvent sur des places étrangères. C'est ainsi que les choses fonctionnent, et je n'y peux absolument rien -- si vous voulez les meilleures opportunités de gain, il faut en passer par là. Mais je peux vous assurer que je vous simplifierai les choses autant que possible. Je vous indiquerai les codes précis, le nom du marché concerné, les précautions à prendre si nécessaire... j'irai même jusqu'à vous recommander des courtiers dont la fiabilité et l'accessibilité sont prouvées. Vous verrez : investir à l'étranger n'est pas si difficile que vous le pensez !
- Je voudrais également préciser que mes conseils et recommandations sont destinés à tous les profils d'investisseurs ; cependant, pour vous aider à vous y retrouver, une signalisation claire vous montrera quelles valeurs sont plus spéculatives... et lesquelles sont à garder tranquillement au fond de votre portefeuille -- en attendant les gains !
- Autre chose : tous les mois, vous retrouverez notre rubrique numismatique. Investir sur les marchés, c'est bien... mais vu les conditions actuelles, il faut aussi avoir du concret, du solide, bref, des pièces que vous pourrez conserver quoi qu'il arrive. Bruno Collin, qui connaît le marché des pièces sous tous ses aspects (économique, historique, iconographique, technique et bien sûr investissement et objets de collection), vous conseillera pour que vous puissiez investir en tout connaissance de cause sur les pièces en or, mais aussi en argent ou en platine. Comment détecter le potentiel des pièces, lesquelles acheter et comment les acheter, les pièges à éviter... le monde de l'or physique n'aura plus de secrets pour vous !
- Un dernier avantage : dans chaque bulletin de L'Investisseur Or et Matières, vous trouverez une mise à jour complète du portefeuille, avec un suivi des positions en cours. Vous trouverez également des analyses complètes sur l'actualité et ce qu'elle signifie pour nos investissements. Et je vous indiquerai même les deux valeurs à choisir en priorité parmi celles que nous avons en portefeuille : vous pourrez ainsi vous positionner quel que soit le moment où vous nous rejoignez, sans avoir à acheter toutes les positions ouvertes.
Tout ça, c'est juste ce que vous trouverez toutes les semaines dans un bulletin "normal". Mais L'Investisseur Or et Matières, c'est aussi...
Des alertes d'achat qui vous avertiront dès qu'une valeur a atteint notre seuil d'achat : vous pourrez donc vous positionner au moment idéal.
Des alertes de vente : chaque fois que nous vendons une valeur, je vous enverrai un petit message correspondant. Vous n'aurez donc même pas à surveiller le cours... il vous suffira de suivre mes instructions.
Des alertes de suivi : entre deux bulletins hebdomadaires, il peut arriver que l'actualité s'accélère... et entraîne un changement dans notre portefeuille. Annonce de résultats, changement de cours d'entrée, prise de bénéfices partiels -- à chaque fois qu'une valeur est concernée, je vous préviendrai. Vous saurez ainsi toujours à quoi vous en tenir pour toutes les valeurs en portefeuille.
Et pour vous souhaiter la bienvenue dans le cercle de L'Investisseur Or et Matières, j'aurai également le plaisir de vous offrir un cadeau indispensable pour vous lancer. Il s'agit de L'Investisseur Or et Matières : mode d'emploi -- un guide complet en deux volumes sur mon service, ma méthode et ma vision de l'investissement.
Il vous donnera tous les détails sur L'Investisseur Or et Matières et ce qu'il fera pour vos investissements. J'y passe en revue les perspectives de l'or et des matières premières... et les manières d'en faire profiter votre portefeuille. Vous saurez également tout sur l'or physique et le trading sur l'or physique. A lire absolument avant de commencer à suivre mes conseils !
Pourquoi tout ça ?
Parce que, bien entendu, je voudrais que vous fassiez quelque chose pour moi en échange...
Je voudrais que vous essayiez mes meilleures recommandations pendant 4 semaines
Si vous avez lu ma lettre jusque là, j'en déduis que vous êtes comme moi. Vous savez -- comme moi -- qu'un million d'actions dot.com ne vaut plus grand'chose aujourd'hui...
... mais que, par contre, les matières premières comme le cuivre... le coton... le platine... l'argent... le gaz naturel... l'acier... le pétrole... le charbon... et en particulier l'or ont une valeur réelle et tangible pour la civilisation.
Et c'est exactement le contenu de mon service de conseils, L'Investisseur Or et Matières.
Alors que les actions chutent ou peuvent s'effondrer... l'humanité ne peut pas exister ou fonctionner plus de quelques semaines, quelques jours -- voire quelques heures dans certains cas -- sans les matières premières essentielles.
Du pétrole à brûler... des terrains où construire... des tuyaux et des câbles de cuivre dans nos murs... des circuits pour nos ordinateurs... de l'électricité pour alimenter nos lampes, nos appareils électriques, internet... du bois, de l'acier et des céréales... sans parler de métaux précieux comme l'or et l'argent pour nous aider à protéger notre richesse.
Les ressources naturelles ont déjà permis à nos lecteurs d'engranger des gains cumulés de +188% pour l'année 2009 et ce dans un contexte difficile. N'attendez plus pour en profiter vous aussi...
Ce que j'aimerais à présent vous demander -- en retour de votre cadeau de bienvenue, de vos bulletins, de vos alertes e-mail et tout le reste -- c'est simplement d'essayer L'Investisseur Or et Matières pendant quatre semaines.
Laissez-moi vous montrer jour après jour les matières que je surveille, les investissements que je recommande et la méthode de sélection que j'applique pour les recommandations de L'Investisseur Or et Matières.
Nous renforcerons notre richesse en toute sécurité grâce aux investissements dans les métaux précieux.
Et je vous montrerai également de nombreux autres moyens de profiter du boom des matières premières -- métaux, bien entendu, mais aussi énergie, céréales...
Voilà comment ça fonctionne...
Ma garantie "Satisfait ou 100% remboursé"
Au début de cette lettre, je vous disais que je vous garantissais que l'or grimperait largement au-dessus de ses niveaux actuels. De toute évidence, je n'ai pas le contrôle des marchés de l'or, ou bien vous en auriez déjà entendu parler au journal de 20 h !
Mais j'ai le contrôle sur une autre chose : ce que je pense être la meilleure source de conseils et de recommandations sur les matières premières -- L'Investisseur Or et Matières.
Je voudrais vraiment que vous puissiez en profiter -- si bien que je vous propose un mois d'essai, satisfait ou 100% remboursé. Lorsque vous vous inscrirez, nous vous facturerons 154 euros -- ce qui représente un quart du total de 616 euros. Et si pour quelque raison que ce soit vous n'êtes pas complètement satisfait de L'Investisseur Or et Matières à la fin du premier mois, je vous rembourserai jusqu'au dernier centime -- l'intégralité des 154 euros que vous aurez versés.
Vous aurez donc un mois complet pour essayer le service au quotidien : vous pourrez participer à toutes les recommandations de mon système, recevoir tous vos bulletins, lire vos alertes et découvrir votre cadeau de bienvenue. Pour en profiter, il suffit de cliquer ici.
Je suis prête à vous faire cette offre d'un mois parce que je suis convaincue que vous verrez rapidement le potentiel des matières premières... et l'efficacité de L'Investisseur Or et Matières pour vous aider à en profiter.
Ensuite, 154 euros seront débités automatiquement de votre carte bancaire tous les trois mois, et ce jusqu'à ce que vous souhaitiez arrêter.
Bien entendu, si vous le souhaitez, vous pouvez également décider de vous abonner directement, et régler les 616 euros par chèque -- dans ce cas, il vous suffit d'envoyer votre paiement, libellé à l'ordre des Publications Agora, à l'adresse suivante :
Publications Agora - Libre Réponse 38099 - 75919 Paris Cedex 19
Vous n'avez même pas besoin de mettre un timbre ! Et bien entendu, votre période d'essai reste valable : pendant le premier mois de votre adhésion, vous pouvez arrêter à tout moment et recevoir un remboursement intégral de la somme versée.
J'espère que cela vous semble équitable.
Plus important... j'espère que vous agirez rapidement à la lecture de ce message. Je suis convaincue que nous entrons en scène au bon moment pour profiter du cycle haussier des matières premières. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir vous promettre que la meilleure phase de ces opportunités dure encore longtemps.
La pression à la hausse s'accentue. J'espère avoir bientôt de vos nouvelles...
Meilleures salutations,
Simone Wapler
Analyste en chef,
L'Investisseur Or et Matieres
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
Platine, palladium, or : flambée des cours entre le 11 juin et le 11 juillet hautement probable
Isabelle Mouilleseaux
Afrique du Sud, 2008. Rappelez-vous.
Le pays doit affronter le blackout électrique. Il est contraint de déclarer : "force majeure".
Conséquences ?
Les cours des métaux précieux flambent :
- le platine passe de 1 700 $ à 2 100 $ ;
- le palladium de 380 $ à 578 $.
C'est aussi la période où l'or atteindra pour la première fois les 1 000 $ l'once.
Ceux qui étaient placés sur les métaux précieux à cette époque s'en souviennent encore. Leur portefeuille aussi...
Les faits vont peut-être se répéter aujourd'hui
Entre le 11 juin et le 11 juillet, le cas de force majeure qui avait enflammé les cours des métaux pourrait à nouveau se produire ; et enflammer à nouveau les cours. Voici pourquoi.
Au coeur de tout : Eskom
C'est une compagnie électrique gigantesque, une société nationale équivalente à notre EDF.
Sa capacité ? 36 000 MW (90% de ses centrales fonctionnent au charbon et sont obsolètes). Ce monstre alimente en électricité tout le pays, et les deux-tiers du continent africain.
L'hiver 2008 : Eskom coupe l'électricité aux minières
La demande était forte, car nous étions en hiver (les saisons sont inversées). Les pics de demande électrique se sont succédé et ont alors bouleversé tout le pays. Pendant des semaines Eskom n'a pas pu répondre à la demande.
Confronté au risque de blackout systématique, le pays impose alors des restrictions électriques. Pour assurer la fourniture d'électricité aux habitants, Eskom coupe l'électricité aux industries énergivores. Minières en tête -- c'est l'une des activités les plus importantes de la région. Il n'y a pas plus énergivores qu'une minière.
Du jour au lendemain, la production de métaux précieux chute
En coupant l'électricité aux minières, Eskom paralyse toute l'industrie pendant des semaines.
Les mines s'arrêtent. La production de platine, palladium, chute. Du jour au lendemain.
80% de la production mondiale de platine et 35% de la production mondiale de palladium sort des entrailles d'Afrique du Sud. Jusqu'à très récemment, le pays était le premier producteur mondial d'or. Vous comprenez donc la flambée des cours. L'offre était paralysée.
Aujourd'hui, toute la planète est tournée vers l'Afrique du Sud
Le pays reçoit la Coupe du monde de football du 11 juin au 11 juillet. Un événement planétaire, qui va faire exploser la demande électrique pendant quelques semaines.
Le ministre de l'Energie a déjà prévenu : le risque de couper l'électricité aux minières reste entier et sera à son maximum.
La capacité électrique d'Eskom est insuffisante. L'entreprise n'a pas les moyens de faire face à des pics de demande.
Pire, nous sommes en plein hiver. La demande électrique est donc forte, avant même le début de la coupe. Et les pics de consommation sont habituellement enregistrés mi-juillet. La Coupe du monde ne fera qu'accroître cette demande.
Au moindre risque de blackout, la "force majeure" sera à nouveau déclarée. Et l'électricité coupée aux minières.
Les métaux précieux flamberont à nouveau, le temps d'une Coupe du monde de football...
Une opportunité de plus à saisir, le temps d'un trade.
Publicité
SURPERFORMEZ LA HAUSSE DE L'OR POUR DES GAINS SPECTACULAIRES !
Vous connaissez un bon certificat or ?
Celui que recommande notre spécialiste de l'or à ses lecteurs se bonifie chaque jour un peu plus -- nous en sommes à plus de 100% de plus-value latente à ce jour !
Mais sachez que certaines valeurs peu connue du grand public, indexées à l'or, peuvent même surperformer la hausse du métal jaune -- imaginez les gains...
Pour avoir de telles valeurs en portefeuille, il suffit de découvrir le message de notre experte en investissements ultra-profitables -- et de profiter de ses conseils dès aujourd'hui...
Gaz naturel : un potentiel de gain de 27% à 90% à moyen terme
Sébastien Duhamel
Le 1er avril, les tarifs réglementés du gaz naturel ont augmenté de 10%, soit la première fois depuis deux ans. Cette évolution reste bien éloignée de celle des prix sur le marché, comme nous allons le voir.
Une chute vertigineuse
Sur le Nymex, marché de référence pour le gaz naturel dans le monde, les prix ont dévissé de près de 80% entre juin 2008 et septembre 2009. Malgré un rebond de 50% depuis, ils restent à plus de 60% de leurs plus hauts de 2009.
Pendant ce temps, ils n'ont quasiment pas bougé pour le consommateur en Europe !
Contrats indexés sur le prix du pétrole
Et pour cause, les acheteurs de gaz, GDF Suez, ENI, E.On ou Centrica, ont souscrit des contrats à long terme sur le prix et les volumes. Ils sont fondés sur un volume annuel que vous devez payer, même si vous ne le consommez pas, à un prix indexé sur celui du pétrole !
Mais, avec la récession de ces dernières années, les acheteurs se sont retrouvés avec des excédents sur les bras, n'hésitant pas à les brader sur les marchés, accentuant la pression à la baisse sur les prix du gaz. Cela a amplifié la correction.
Le boom du gaz de schiste
Piégé dans des fissures millimétriques de massifs rocheux et non extrait du pétrole, le gaz de schiste est devenu rentable ces dernières années grâce à de nouveaux procédés d'extraction. En outre, il est disponible en quantités abondantes, notamment en Amérique du Nord, où les réserves prouvées de 28 km3 sont supérieures à celles du gaz conventionnel. Enfin, son extraction pourrait quadrupler d'ici à 2030.
Décorrélation brut – gaz
Cette nouvelle ressource explique donc également la décorrélation récente des évolutions des prix du pétrole et du gaz.
Pendant ce temps, les acheteurs réclament une remise à plat des contrats à long terme après la baisse des cours, mais les fournisseurs, le norvégien Statoil, l'algérien Sonatrach et, surtout, le géant Gazprom, ne veulent rien entendre. Même s'ils acceptaient finalement une révision des prix, ce serait peut-être au pire moment, alors que le prix du gaz reprend le chemin de la hausse à moyen terme, comme cela est expliqué ici...
Le cours du gaz reprend le chemin de la hausse à moyen terme
Après une chute violente entre 2005 et 2009, les prix du gaz sont revenus s'appuyer sur une droite de tendance à long terme à 2,50 $ qui a pris naissance en 1991 (non visible sur mon graphique).
Ils pourraient ainsi avoir terminé leur correction sur cette échelle de temps. Les indicateurs mathématiques, en particulier le RSI, ont montré des divergences haussières dès le début de l'année 2009, nous alertant sur l'essoufflement de la baisse et sur un rebond significatif à venir.
Les indicateurs techniques confirment
Depuis ce point bas de l'année dernière, la reprise haussière des cours a d'ailleurs été violente, les faisant passer de 2,5 à 6 $ en quelques mois, de septembre à janvier.
De janvier à mars, nous avons ensuite retracé ce premier mouvement de hausse d'un peu plus de 50%, pour revenir près de 3,90 $ actuellement. Le RSI vient maintenant s'appuyer sur son oblique ascendante, confirmant le maintien de la dynamique haussière sur les prix.
Mes objectifs à moyen terme ?
Il faudra être conscient qu'il s'agit d'un actif très volatil, comme l'illustrent les derniers mouvements, mais au potentiel exceptionnel.
Au-dessus de 3,50 $, qui correspondent au retracement de 61,8% de la progression de septembre 2009 à janvier 2010, la tendance à moyen terme reste haussière. Profitez donc des cours actuels (4,72 $) pour acheter, en plaçant votre stop juste au-dessous de 3,50 $.
Une reprise de la progression peut donc être envisagée en direction de la résistance horizontale de 6 $ (c'est mon premier objectif), ancien plus-haut de janvier. Soit un potentiel de gain à 27%.
Et surtout, en cas de dépassement de celle-ci, nous assisterions à une nouvelle accélération haussière fulgurante, avec en ligne de mire 9 $. Soit un potentiel de gain à 90% par rapport au cours actuel.
Pendant que les majors s'embourbent, les "minis" font jusqu'à +400%
Isabelle Mouilleseaux
Puisque Florent fait un point sur la politique énergétique américaine, regardons ensemble d'un peu plus près l'évolution du cours des majors. Pour information, vous trouverez ci-dessous un tableau de variation des cours des matières sur la semaine écoulée.
Totale décorrélation...
Entre le creux de mars 2009 et leur sommet 2010, le cours du pétrole est passé de 35 $ à 88 $. Plus de +100% de hausse !
Sur la même période, les indices actions ont affiché un rebond généralisé de 50% en moyenne.
Et les valeurs pétrolières ?
Encéphalogramme plat... Ou presque
Elles n'ont que très peu profité du rebond du cours du pétrole et des indices actions.
Prenons Total par exemple : le titre cotait 35 euros au creux de mars 2009 contre 39 euros aujourd'hui. Soit un petit +11%...
Exxon cotait 61 $ au creux de mars 2009 contre... 61 $ aujourd'hui.
Royal Dutch Shell fait partie des bons élèves : +30% sur la période.
Et quand j'analyse l'indice Dow Jones Sector Titans 30 Index - Oil & Gas, la performance est de 25% sur la période seulement.
Je ne vous parle pas de BP qui a vu sa capitalisation boursière fondre d'un tiers récemment... pour cause de marée, noire.
Pourquoi cette contre-performance ?
Les investisseurs doutent.
Ils n'ont pas tort.
Les majors sont coincées entre l'enclume et le marteau. Voici pourquoi :
Problème numéro un : assurer le renouvellement de leurs réserves
Or c'est un exercice de plus en plus difficile. L'essentiel des réserves de pétrole de la planète gît dans des pays politiquement sensibles.
En outre, avec la hausse des cours et la manne budgétaire qui en résulte, la plupart des pays ont remis la main sur leurs réserves nationales pour les faire exploiter par des groupes nationaux/étatiques (les majors étant écartées). Et lorsque les majors ont des accès, ils sont de plus en plus couteux en termes de royalties à reverser.
Parallèlement, extraire le brut est de plus en plus coûteux
Du fait :
de la hausse des cours du pétrole (l'activité est fortement énergivore) ;
de l'utilisation de technologie de plus en plus couteuses et pointues pour extraire le brut d'endroits jusqu'ici inaccessibles ;
de l'inévitable renforcement des normes de sécurité et de la réglementation.
Tous ces coûts, toujours croissants, rognent les marges des majors
Et c'est bien parce que les investisseurs craignent de voir les marges des majors s'amenuiser qu'ils n'ont pas plébiscité les groupes pétroliers ces derniers mois.
L'affaire BP n'a fait qu'enfoncer le clou : les investisseurs anticipent un durcissement des contraintes réglementaires pesant sur les forages off-shore. Les coûts d'exploitation off-shore au large des côtes nord-américaines iront croissant.
Impossible de "s'asseoir dessus"
Il y a au large des côtes nord-américaines plus de 200 milliards de barils de pétrole. C'est un tiers des réserves de l'Arabie Saoudite ! Impossible de "s'asseoir dessus".
Les majors devront "payer" le prix fort pour extraire ce brut.
Elles devront payer aussi payer le prix fort pour aller chercher le brut au fond de l'Arctique. Elles paieront encore pour aller le chercher au large du Brésil.
Les majors sont dos au mur
Leurs coûts augmentent constamment, et de tous côtés. C'est factuel et structurel.
Elles doivent trouver un moyen d'absorber ces coûts supplémentaires, de sauver leur marges, pour pouvoir continuer d'investir dans l'exploration/exploitation. Question de survie.
Comment ?
Toute la question est là.
Que faire ?
Vous comprenez maintenant d'où vient la relative faible valorisation des pétrolières actuellement (Total se paye seulement neuf fois ses bénéfices 2010). Trop d'incertitudes. Trop de doutes.
Et vous comprenez aussi pourquoi il vaut parfois mieux investir dans des petites pétrolières. Plus souples, plus réactives, plus discrètes. Et souvent bien plus rentables. A titre d'exemple, la petite pétrolière recommandée par Thomas Chaize dans notre rapport spécial en avril 2009 est passé de 20 à 100 livres sterling. +400% !
Restez à l'écoute,
Isabelle Mouilleseaux
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
14 mai
2010 Vendredi
11 juin
2010 Variation/mois
Aluminium* 2 107 1 963 -6,83%
Cuivre* 6 986 6 493 -7,06%
Plomb* 1 980 1 700 -14,14%
Nickel* 22 175 19 375 -12,63%
Etain 17 575 16 800 -4,41%
Zinc* 2 087 1 756 -15,86%
Acier (Méditerranéen) 475 405 -14,74%
Pétrole light
(New York 1 mois) 72 75 4,94%
Or (spot) 1 231,40 1 227,50 -0,32%
Argent (spot) 19,34 18,22 -5,79%
Platine (spot) 1 717,00 1 539,00 -10,37%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 4,69 4,40 -6,18%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 3,66 3,48 -4,92%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 9,46 9,45 -0,11%
* cours en $ sur le LME à trois mois
Publicité
SOYEZ VISIONNAIRE : achetez cette pépite dès aujourd'hui !
Ingrid Labuzan, notre spécialiste de l'investissement géostratégique, s'attaque dans son dernier dossier hors-série aux catastrophes naturelles... et plus précisément, aux solutions industrielles pour y faire face !
Ingrid a déniché pour vous une société pérenne, cotant sur Alternext, dont le cours est actuellement très bas et qui devrait vous permettre, à terme, de doubler votre investissement ! C'est tout simplement immanquable : agissez maintenant...
Pour en savoir plus sur cette pépite et recevoir votre dossier hors-série gratuitement : il suffit de vous inscrire au service d'Ingrid dès maintenant...
L'off-shore américain dans le collimateur
Florent Detroy
La politique énergétique de Barack Obama vient de se noyer dans le Golfe du Mexique.
Le président américain avait profondément transformé la politique énergétique de son pays. En parallèle du volet environnemental, cette politique tendait à réduire la dépendance énergétique américaine, en relançant l'exploration du pétrole américaine. La catastrophe dans le Golfe du Mexique risque d'amener à une réorientation de cette stratégie.
Les nouvelles pistes d'investissements ne profiteront qu'à certaines compagnies. Suivez le guide !
Une autre politique énergétique
Dès 2009, les démocrates avaient pris leur distance avec l'ère Bush. La forte présence militaire au Moyen-Orient, afin de sécuriser les approvisionnements énergétiques, était critiquée du fait de son coût économique et médiatique.
Les démocrates ont décidé de réduire et de diversifier les importations de pétrole. Deux axes :
- Relancer des énergies renouvelables
En janvier 2009, Barack Obama a annoncé un important plan de financement des énergies renouvelables. L'objectif est de redonner aux Etats-Unis le leadership de la lutte contre le réchauffement climatique, et accessoirement de rattraper le retard sur la recherche chinoise dans ce domaine.
- Explorer les côtes américaines
Obama avait l'intention de relancer l'exploration. Le principal espoir résidait dans les réserves off-shore du plateau continental de l'Atlantique. Les côtes américaines, au large de la Floride et de la Géorgie, pourraient abriter 3,8 milliards de barils, selon l'IHS-Cambridge Energy Research Associates. Obama avait annoncé la relance de l'exploration fin mars 2010, visant à autoriser le forage dans cette zone.
Mais la fuite dans le Golfe du Mexique est venue contrarier les plans démocrates.
Le "Tchernobyl américain"
La catastrophe risque d'affecter les majors fortement impliquées dans le Golfe, comme BP, Chevron ou Shell (renforcement des règles de sécurité donc des coûts d'exploitation).
Mais plus encore, c'est la politique énergétique qui pourrait pâtir de la catastrophe.
Un moratoire sur l'exploration ?
La marée noire a déjà eu des conséquences. Arnold Schwarzenegger et Charlie Crist, respectivement gouverneur de Californie et de Floride, viennent de retirer leur soutien à de nouveaux forages le long de leurs côtes.
Au niveau fédéral, le projet de loi sur l'énergie et le changement climatique, le "American Power Act" a été modifié en catastrophe. Principaux changements : Les possibilités de forage off-shore seront plus sévèrement encadrées, et les profits des majors davantage taxés. Le président américain vient en outre de prolonger de six mois le moratoire sur les projets off-shores.
Le salut ne viendra pas du renouvelable
La différence entre l'atome et le pétrole, c'est que le pétrole est difficilement substituable, en particulier pour le transport (pas encore nous répondrait Toyota). Or le transport, c'est le talon d'Achille des Etats-Unis. Dans les années à venir, les Etats-Unis devront nécessairement compenser les barils perdus de l'off-shore.
Les Etats-Unis devront externaliser les risques !
Faisons un peu de Realpolitik : l'off-shore continuera à faire peur...aux Etats-Unis.
Voilà pourquoi le pays risque de se tourner dans les mois qui viennent vers de nouveaux producteurs. Les compagnies les plus rapides auront l'opportunité d'investir avec la bénédiction de Washington.
Comment profiter de cette anticipation ? Petit tableau des pays en vogue chez les pétroliers :
Le Golfe de Guinée, le deuxième Golfe
A mes yeux la seule région où les compagnies peuvent encore briller !
Ses ressources pétrolières, de l'ordre de 4% des réserves mondiales, n'ont rien à voir avec celles du Moyen-Orient. Mais la faible consommation nationale place l'Afrique en troisième position parmi les exportateurs mondiaux.
Les Etats-Unis déjà très présents
La région représente déjà 15% des importations américaines de brut. Cette zone de production présente le double avantage d'être proche géographiquement du marché américain, et de réduire la dépendance américaines vis-à-vis du Moyen-Orient.
Le pétrole est cher à extraire (off-shore à 1 300 mètres), mais il est de bonne qualité et abondant. Signe de l'engagement américain dans la région, le gouvernement espère faire passer les importations de 15% à 25% d'ici 2020.
Les pétroliers ont les mains libres
L'endettement de ces Etats est tel qu'ils ne peuvent pas de se financer sur les marchés internationaux. Ainsi, à la différence du Moyen-Orient, de la Russie ou de l'Amérique du Sud, ces Etats ont mis en place des régimes fiscaux avantageux pour les investissements étrangers.
Cette caractéristique a attiré plusieurs majors (Exxon Mobile, Chevron Texaco, ENI, Total et Shell), ainsi qu'une myriade d'indépendants souvent nord-américains (Marathon et Anadarko). L'investissement est réalisé principalement au travers de joint ventures.
Un Eldorado encore inexploré
Le Nigeria et l'Angola sont les deux principaux producteurs de la région. Soyez attentif, les découvertes se multiplient depuis quelques années. Après le Congo, la Guinée Equatoriale et la Côte-d'Ivoire, le Ghana, où Barack Obama a effectué une visite, la République démocratique du Congo ont annoncé récemment des découvertes majeures.
Après la marée noire en Louisiane, les Etats-Unis pourraient bientôt renforcer leur présence sur ces marchés. Le Golfe constituerait un excellent plan de secours pour continuer à forer discrètement.
Une fausse note cependant : les risques politiques. Les deux producteurs de la région connaissent chacun des violences militaires liées ou exacerbées par leurs ressources pétrolières.
Isabelle Mouilleseaux
Afrique du Sud, 2008. Rappelez-vous.
Le pays doit affronter le blackout électrique. Il est contraint de déclarer : "force majeure".
Conséquences ?
Les cours des métaux précieux flambent :
- le platine passe de 1 700 $ à 2 100 $ ;
- le palladium de 380 $ à 578 $.
C'est aussi la période où l'or atteindra pour la première fois les 1 000 $ l'once.
Ceux qui étaient placés sur les métaux précieux à cette époque s'en souviennent encore. Leur portefeuille aussi...
Les faits vont peut-être se répéter aujourd'hui
Entre le 11 juin et le 11 juillet, le cas de force majeure qui avait enflammé les cours des métaux pourrait à nouveau se produire ; et enflammer à nouveau les cours. Voici pourquoi.
Au coeur de tout : Eskom
C'est une compagnie électrique gigantesque, une société nationale équivalente à notre EDF.
Sa capacité ? 36 000 MW (90% de ses centrales fonctionnent au charbon et sont obsolètes). Ce monstre alimente en électricité tout le pays, et les deux-tiers du continent africain.
L'hiver 2008 : Eskom coupe l'électricité aux minières
La demande était forte, car nous étions en hiver (les saisons sont inversées). Les pics de demande électrique se sont succédé et ont alors bouleversé tout le pays. Pendant des semaines Eskom n'a pas pu répondre à la demande.
Confronté au risque de blackout systématique, le pays impose alors des restrictions électriques. Pour assurer la fourniture d'électricité aux habitants, Eskom coupe l'électricité aux industries énergivores. Minières en tête -- c'est l'une des activités les plus importantes de la région. Il n'y a pas plus énergivores qu'une minière.
Du jour au lendemain, la production de métaux précieux chute
En coupant l'électricité aux minières, Eskom paralyse toute l'industrie pendant des semaines.
Les mines s'arrêtent. La production de platine, palladium, chute. Du jour au lendemain.
80% de la production mondiale de platine et 35% de la production mondiale de palladium sort des entrailles d'Afrique du Sud. Jusqu'à très récemment, le pays était le premier producteur mondial d'or. Vous comprenez donc la flambée des cours. L'offre était paralysée.
Aujourd'hui, toute la planète est tournée vers l'Afrique du Sud
Le pays reçoit la Coupe du monde de football du 11 juin au 11 juillet. Un événement planétaire, qui va faire exploser la demande électrique pendant quelques semaines.
Le ministre de l'Energie a déjà prévenu : le risque de couper l'électricité aux minières reste entier et sera à son maximum.
La capacité électrique d'Eskom est insuffisante. L'entreprise n'a pas les moyens de faire face à des pics de demande.
Pire, nous sommes en plein hiver. La demande électrique est donc forte, avant même le début de la coupe. Et les pics de consommation sont habituellement enregistrés mi-juillet. La Coupe du monde ne fera qu'accroître cette demande.
Au moindre risque de blackout, la "force majeure" sera à nouveau déclarée. Et l'électricité coupée aux minières.
Les métaux précieux flamberont à nouveau, le temps d'une Coupe du monde de football...
Une opportunité de plus à saisir, le temps d'un trade.
Publicité
SURPERFORMEZ LA HAUSSE DE L'OR POUR DES GAINS SPECTACULAIRES !
Vous connaissez un bon certificat or ?
Celui que recommande notre spécialiste de l'or à ses lecteurs se bonifie chaque jour un peu plus -- nous en sommes à plus de 100% de plus-value latente à ce jour !
Mais sachez que certaines valeurs peu connue du grand public, indexées à l'or, peuvent même surperformer la hausse du métal jaune -- imaginez les gains...
Pour avoir de telles valeurs en portefeuille, il suffit de découvrir le message de notre experte en investissements ultra-profitables -- et de profiter de ses conseils dès aujourd'hui...
Gaz naturel : un potentiel de gain de 27% à 90% à moyen terme
Sébastien Duhamel
Le 1er avril, les tarifs réglementés du gaz naturel ont augmenté de 10%, soit la première fois depuis deux ans. Cette évolution reste bien éloignée de celle des prix sur le marché, comme nous allons le voir.
Une chute vertigineuse
Sur le Nymex, marché de référence pour le gaz naturel dans le monde, les prix ont dévissé de près de 80% entre juin 2008 et septembre 2009. Malgré un rebond de 50% depuis, ils restent à plus de 60% de leurs plus hauts de 2009.
Pendant ce temps, ils n'ont quasiment pas bougé pour le consommateur en Europe !
Contrats indexés sur le prix du pétrole
Et pour cause, les acheteurs de gaz, GDF Suez, ENI, E.On ou Centrica, ont souscrit des contrats à long terme sur le prix et les volumes. Ils sont fondés sur un volume annuel que vous devez payer, même si vous ne le consommez pas, à un prix indexé sur celui du pétrole !
Mais, avec la récession de ces dernières années, les acheteurs se sont retrouvés avec des excédents sur les bras, n'hésitant pas à les brader sur les marchés, accentuant la pression à la baisse sur les prix du gaz. Cela a amplifié la correction.
Le boom du gaz de schiste
Piégé dans des fissures millimétriques de massifs rocheux et non extrait du pétrole, le gaz de schiste est devenu rentable ces dernières années grâce à de nouveaux procédés d'extraction. En outre, il est disponible en quantités abondantes, notamment en Amérique du Nord, où les réserves prouvées de 28 km3 sont supérieures à celles du gaz conventionnel. Enfin, son extraction pourrait quadrupler d'ici à 2030.
Décorrélation brut – gaz
Cette nouvelle ressource explique donc également la décorrélation récente des évolutions des prix du pétrole et du gaz.
Pendant ce temps, les acheteurs réclament une remise à plat des contrats à long terme après la baisse des cours, mais les fournisseurs, le norvégien Statoil, l'algérien Sonatrach et, surtout, le géant Gazprom, ne veulent rien entendre. Même s'ils acceptaient finalement une révision des prix, ce serait peut-être au pire moment, alors que le prix du gaz reprend le chemin de la hausse à moyen terme, comme cela est expliqué ici...
Le cours du gaz reprend le chemin de la hausse à moyen terme
Après une chute violente entre 2005 et 2009, les prix du gaz sont revenus s'appuyer sur une droite de tendance à long terme à 2,50 $ qui a pris naissance en 1991 (non visible sur mon graphique).
Ils pourraient ainsi avoir terminé leur correction sur cette échelle de temps. Les indicateurs mathématiques, en particulier le RSI, ont montré des divergences haussières dès le début de l'année 2009, nous alertant sur l'essoufflement de la baisse et sur un rebond significatif à venir.
Les indicateurs techniques confirment
Depuis ce point bas de l'année dernière, la reprise haussière des cours a d'ailleurs été violente, les faisant passer de 2,5 à 6 $ en quelques mois, de septembre à janvier.
De janvier à mars, nous avons ensuite retracé ce premier mouvement de hausse d'un peu plus de 50%, pour revenir près de 3,90 $ actuellement. Le RSI vient maintenant s'appuyer sur son oblique ascendante, confirmant le maintien de la dynamique haussière sur les prix.
Mes objectifs à moyen terme ?
Il faudra être conscient qu'il s'agit d'un actif très volatil, comme l'illustrent les derniers mouvements, mais au potentiel exceptionnel.
Au-dessus de 3,50 $, qui correspondent au retracement de 61,8% de la progression de septembre 2009 à janvier 2010, la tendance à moyen terme reste haussière. Profitez donc des cours actuels (4,72 $) pour acheter, en plaçant votre stop juste au-dessous de 3,50 $.
Une reprise de la progression peut donc être envisagée en direction de la résistance horizontale de 6 $ (c'est mon premier objectif), ancien plus-haut de janvier. Soit un potentiel de gain à 27%.
Et surtout, en cas de dépassement de celle-ci, nous assisterions à une nouvelle accélération haussière fulgurante, avec en ligne de mire 9 $. Soit un potentiel de gain à 90% par rapport au cours actuel.
Pendant que les majors s'embourbent, les "minis" font jusqu'à +400%
Isabelle Mouilleseaux
Puisque Florent fait un point sur la politique énergétique américaine, regardons ensemble d'un peu plus près l'évolution du cours des majors. Pour information, vous trouverez ci-dessous un tableau de variation des cours des matières sur la semaine écoulée.
Totale décorrélation...
Entre le creux de mars 2009 et leur sommet 2010, le cours du pétrole est passé de 35 $ à 88 $. Plus de +100% de hausse !
Sur la même période, les indices actions ont affiché un rebond généralisé de 50% en moyenne.
Et les valeurs pétrolières ?
Encéphalogramme plat... Ou presque
Elles n'ont que très peu profité du rebond du cours du pétrole et des indices actions.
Prenons Total par exemple : le titre cotait 35 euros au creux de mars 2009 contre 39 euros aujourd'hui. Soit un petit +11%...
Exxon cotait 61 $ au creux de mars 2009 contre... 61 $ aujourd'hui.
Royal Dutch Shell fait partie des bons élèves : +30% sur la période.
Et quand j'analyse l'indice Dow Jones Sector Titans 30 Index - Oil & Gas, la performance est de 25% sur la période seulement.
Je ne vous parle pas de BP qui a vu sa capitalisation boursière fondre d'un tiers récemment... pour cause de marée, noire.
Pourquoi cette contre-performance ?
Les investisseurs doutent.
Ils n'ont pas tort.
Les majors sont coincées entre l'enclume et le marteau. Voici pourquoi :
Problème numéro un : assurer le renouvellement de leurs réserves
Or c'est un exercice de plus en plus difficile. L'essentiel des réserves de pétrole de la planète gît dans des pays politiquement sensibles.
En outre, avec la hausse des cours et la manne budgétaire qui en résulte, la plupart des pays ont remis la main sur leurs réserves nationales pour les faire exploiter par des groupes nationaux/étatiques (les majors étant écartées). Et lorsque les majors ont des accès, ils sont de plus en plus couteux en termes de royalties à reverser.
Parallèlement, extraire le brut est de plus en plus coûteux
Du fait :
de la hausse des cours du pétrole (l'activité est fortement énergivore) ;
de l'utilisation de technologie de plus en plus couteuses et pointues pour extraire le brut d'endroits jusqu'ici inaccessibles ;
de l'inévitable renforcement des normes de sécurité et de la réglementation.
Tous ces coûts, toujours croissants, rognent les marges des majors
Et c'est bien parce que les investisseurs craignent de voir les marges des majors s'amenuiser qu'ils n'ont pas plébiscité les groupes pétroliers ces derniers mois.
L'affaire BP n'a fait qu'enfoncer le clou : les investisseurs anticipent un durcissement des contraintes réglementaires pesant sur les forages off-shore. Les coûts d'exploitation off-shore au large des côtes nord-américaines iront croissant.
Impossible de "s'asseoir dessus"
Il y a au large des côtes nord-américaines plus de 200 milliards de barils de pétrole. C'est un tiers des réserves de l'Arabie Saoudite ! Impossible de "s'asseoir dessus".
Les majors devront "payer" le prix fort pour extraire ce brut.
Elles devront payer aussi payer le prix fort pour aller chercher le brut au fond de l'Arctique. Elles paieront encore pour aller le chercher au large du Brésil.
Les majors sont dos au mur
Leurs coûts augmentent constamment, et de tous côtés. C'est factuel et structurel.
Elles doivent trouver un moyen d'absorber ces coûts supplémentaires, de sauver leur marges, pour pouvoir continuer d'investir dans l'exploration/exploitation. Question de survie.
Comment ?
Toute la question est là.
Que faire ?
Vous comprenez maintenant d'où vient la relative faible valorisation des pétrolières actuellement (Total se paye seulement neuf fois ses bénéfices 2010). Trop d'incertitudes. Trop de doutes.
Et vous comprenez aussi pourquoi il vaut parfois mieux investir dans des petites pétrolières. Plus souples, plus réactives, plus discrètes. Et souvent bien plus rentables. A titre d'exemple, la petite pétrolière recommandée par Thomas Chaize dans notre rapport spécial en avril 2009 est passé de 20 à 100 livres sterling. +400% !
Restez à l'écoute,
Isabelle Mouilleseaux
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
14 mai
2010 Vendredi
11 juin
2010 Variation/mois
Aluminium* 2 107 1 963 -6,83%
Cuivre* 6 986 6 493 -7,06%
Plomb* 1 980 1 700 -14,14%
Nickel* 22 175 19 375 -12,63%
Etain 17 575 16 800 -4,41%
Zinc* 2 087 1 756 -15,86%
Acier (Méditerranéen) 475 405 -14,74%
Pétrole light
(New York 1 mois) 72 75 4,94%
Or (spot) 1 231,40 1 227,50 -0,32%
Argent (spot) 19,34 18,22 -5,79%
Platine (spot) 1 717,00 1 539,00 -10,37%
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 4,69 4,40 -6,18%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 3,66 3,48 -4,92%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 9,46 9,45 -0,11%
* cours en $ sur le LME à trois mois
Publicité
SOYEZ VISIONNAIRE : achetez cette pépite dès aujourd'hui !
Ingrid Labuzan, notre spécialiste de l'investissement géostratégique, s'attaque dans son dernier dossier hors-série aux catastrophes naturelles... et plus précisément, aux solutions industrielles pour y faire face !
Ingrid a déniché pour vous une société pérenne, cotant sur Alternext, dont le cours est actuellement très bas et qui devrait vous permettre, à terme, de doubler votre investissement ! C'est tout simplement immanquable : agissez maintenant...
Pour en savoir plus sur cette pépite et recevoir votre dossier hors-série gratuitement : il suffit de vous inscrire au service d'Ingrid dès maintenant...
L'off-shore américain dans le collimateur
Florent Detroy
La politique énergétique de Barack Obama vient de se noyer dans le Golfe du Mexique.
Le président américain avait profondément transformé la politique énergétique de son pays. En parallèle du volet environnemental, cette politique tendait à réduire la dépendance énergétique américaine, en relançant l'exploration du pétrole américaine. La catastrophe dans le Golfe du Mexique risque d'amener à une réorientation de cette stratégie.
Les nouvelles pistes d'investissements ne profiteront qu'à certaines compagnies. Suivez le guide !
Une autre politique énergétique
Dès 2009, les démocrates avaient pris leur distance avec l'ère Bush. La forte présence militaire au Moyen-Orient, afin de sécuriser les approvisionnements énergétiques, était critiquée du fait de son coût économique et médiatique.
Les démocrates ont décidé de réduire et de diversifier les importations de pétrole. Deux axes :
- Relancer des énergies renouvelables
En janvier 2009, Barack Obama a annoncé un important plan de financement des énergies renouvelables. L'objectif est de redonner aux Etats-Unis le leadership de la lutte contre le réchauffement climatique, et accessoirement de rattraper le retard sur la recherche chinoise dans ce domaine.
- Explorer les côtes américaines
Obama avait l'intention de relancer l'exploration. Le principal espoir résidait dans les réserves off-shore du plateau continental de l'Atlantique. Les côtes américaines, au large de la Floride et de la Géorgie, pourraient abriter 3,8 milliards de barils, selon l'IHS-Cambridge Energy Research Associates. Obama avait annoncé la relance de l'exploration fin mars 2010, visant à autoriser le forage dans cette zone.
Mais la fuite dans le Golfe du Mexique est venue contrarier les plans démocrates.
Le "Tchernobyl américain"
La catastrophe risque d'affecter les majors fortement impliquées dans le Golfe, comme BP, Chevron ou Shell (renforcement des règles de sécurité donc des coûts d'exploitation).
Mais plus encore, c'est la politique énergétique qui pourrait pâtir de la catastrophe.
Un moratoire sur l'exploration ?
La marée noire a déjà eu des conséquences. Arnold Schwarzenegger et Charlie Crist, respectivement gouverneur de Californie et de Floride, viennent de retirer leur soutien à de nouveaux forages le long de leurs côtes.
Au niveau fédéral, le projet de loi sur l'énergie et le changement climatique, le "American Power Act" a été modifié en catastrophe. Principaux changements : Les possibilités de forage off-shore seront plus sévèrement encadrées, et les profits des majors davantage taxés. Le président américain vient en outre de prolonger de six mois le moratoire sur les projets off-shores.
Le salut ne viendra pas du renouvelable
La différence entre l'atome et le pétrole, c'est que le pétrole est difficilement substituable, en particulier pour le transport (pas encore nous répondrait Toyota). Or le transport, c'est le talon d'Achille des Etats-Unis. Dans les années à venir, les Etats-Unis devront nécessairement compenser les barils perdus de l'off-shore.
Les Etats-Unis devront externaliser les risques !
Faisons un peu de Realpolitik : l'off-shore continuera à faire peur...aux Etats-Unis.
Voilà pourquoi le pays risque de se tourner dans les mois qui viennent vers de nouveaux producteurs. Les compagnies les plus rapides auront l'opportunité d'investir avec la bénédiction de Washington.
Comment profiter de cette anticipation ? Petit tableau des pays en vogue chez les pétroliers :
Le Golfe de Guinée, le deuxième Golfe
A mes yeux la seule région où les compagnies peuvent encore briller !
Ses ressources pétrolières, de l'ordre de 4% des réserves mondiales, n'ont rien à voir avec celles du Moyen-Orient. Mais la faible consommation nationale place l'Afrique en troisième position parmi les exportateurs mondiaux.
Les Etats-Unis déjà très présents
La région représente déjà 15% des importations américaines de brut. Cette zone de production présente le double avantage d'être proche géographiquement du marché américain, et de réduire la dépendance américaines vis-à-vis du Moyen-Orient.
Le pétrole est cher à extraire (off-shore à 1 300 mètres), mais il est de bonne qualité et abondant. Signe de l'engagement américain dans la région, le gouvernement espère faire passer les importations de 15% à 25% d'ici 2020.
Les pétroliers ont les mains libres
L'endettement de ces Etats est tel qu'ils ne peuvent pas de se financer sur les marchés internationaux. Ainsi, à la différence du Moyen-Orient, de la Russie ou de l'Amérique du Sud, ces Etats ont mis en place des régimes fiscaux avantageux pour les investissements étrangers.
Cette caractéristique a attiré plusieurs majors (Exxon Mobile, Chevron Texaco, ENI, Total et Shell), ainsi qu'une myriade d'indépendants souvent nord-américains (Marathon et Anadarko). L'investissement est réalisé principalement au travers de joint ventures.
Un Eldorado encore inexploré
Le Nigeria et l'Angola sont les deux principaux producteurs de la région. Soyez attentif, les découvertes se multiplient depuis quelques années. Après le Congo, la Guinée Equatoriale et la Côte-d'Ivoire, le Ghana, où Barack Obama a effectué une visite, la République démocratique du Congo ont annoncé récemment des découvertes majeures.
Après la marée noire en Louisiane, les Etats-Unis pourraient bientôt renforcer leur présence sur ces marchés. Le Golfe constituerait un excellent plan de secours pour continuer à forer discrètement.
Une fausse note cependant : les risques politiques. Les deux producteurs de la région connaissent chacun des violences militaires liées ou exacerbées par leurs ressources pétrolières.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Re: la crise mondiale
La Chine, l'euro et les ouragans font rebondir le pétrole
Isabelle Mouilleseaux
Faut-il acheter le pétrole ?
C'est la question que tout le monde me pose en ce moment. Et pour cause, les cours du brut rebondissent. Le cours du WTI est passé de 67,17 $ le baril fin mai à 76 $ aujourd'hui.
Ce rebond est fondamentalement justifié. Je vais vous expliquer pourquoi dans un instant.
Faut-il pour autant investir dans l'or noir avec un horizon de deux ou trois mois ? Et si oui comment ?
Je vais vous donner mon opinion sur la question. Un avis personnel qui, je l'espère, vous aidera à prendre vos décisions d'investissement.
Evolution du cours du WTI en $ depuis un an
1. Le cours du pétrole remonte depuis quelques jours, voici pourquoi :
La Chine est incontestablement LA demande qui FAIT le cours du brut
Or on vient d'apprendre que ses importations de pétrole sur les cinq premiers mois de 2010 s'élèvent à 96 millions de tonnes, soit 29,3% de plus que l'an dernier sur la même période !
Autre facteur de soutien : le stock de brut hebdomadaire américain
La semaine dernière, il a baissé deux fois plus que prévu (de 1,8 million de barils contre 900 000 attendus). Voilà qui a surpris et rassuré les investisseurs.
L'aversion au risque se dissipe ces derniers jours
L'euro rebondit fortement, revenant de 1,1877 $ à 1,2266 $. Il n'en faut pas plus aux investisseurs inquiets quant à l'avenir de l'Europe, pour retrouver un brin d'optimisme. Momentanément rassurés, l'aversion au risque se dissipe et ils reviennent sur des actifs plus risqués : matières et actions en tête.
Ajoutez à cela la baisse du dollar...
Baisse qui renforce automatiquement le pouvoir d'achat -- et donc la demande -- des investisseurs hors zone dollar. Ce qui dope le cours des matières, brut en tête.
2. D'ici la fin de l'été, les cours trouveront au moins deux autres soutiens de taille :
Nous entrons dans la saison des ouragans
Or tous les experts sont d'accord pour dire que la saison qui s'annonce sera bien plus violente que celles constatées ces dernières années.
Bientôt les vacances estivales. Des millions d'Américains/Européens vont voyager sur de grandes distances. Ce qui devrait soutenir ponctuellement la consommation d'essence.
Voyons à présent si c'est le bon moment d'investir, et si oui comment.
La suite ci-dessous...
Publicité
Achetez cette pépite dès aujourd'hui et accumulez 100% demain !
Dans son dernier dossier hors-série consacré aux catastrophes naturelles... notre spécialiste des investissements visionnaires s'intéresse aux solutions industrielles pour y faire face !
Pour profiter de ce marché hautement stratégique, elle a déniché pour vous une société pérenne, cotant sur Alternext, dont le cours est actuellement très bas.
Pour en savoir plus sur cette pépite et recevoir votre dossier hors-série gratuitement : il suffit de vous inscrire dès maintenant...
Rebond du pétrole : devez-vous mettre le brut aujourd'hui en portefeuille ?
Isabelle Mouilleseaux
La suite...
3. Que nous dit l'analyse technique ?
J'ai demandé à mon ami Mathieu Lebrun (rédacteur d'Agora CFD) de nous aider. Voici son avis :
"Les cours du Brent ont récemment rebondi sur une importance zone de support horizontale située autour des 70 $. Sur un graphique en chandeliers, la bougie d'essoufflement apparue le 25 mai dernier traduit bien la reprise en main des acheteurs.
Evolution du cours du Brent en $
Depuis, le Brent consolide dans un périmètre étroit compris entre 71 $ et 76,50 $. L'orientation favorable des indicateurs techniques journaliers (le MACD a par exemple croisé à la hausse sa ligne de signal) incite à favoriser une sortie haussière de cette zone de transition.
Les objectifs sont alors situés à 82 $ dans un premier temps puis 83,50 $ en extension. Le premier niveau correspond au retracement de 61,8% de Fibonacci du précédent mouvement de baisse (constaté au cours du mois de mai). Le second correspond, lui, à une ancienne résistance horizontale. Le franchissement de ce dernier niveau sera déterminant pour envisager une poursuite de la hausse à moyen terme. Ce scénario reste valide tant qu'un retour sous les 70 $ n'est pas constaté."
Il y a donc un petit potentiel de hausse à saisir. Mais pas n'importe comment
Une hausse certes limitée, mais qui pourra être mise à profit si vous investissez grâce à un turbo, warrant ou CFD. En effet, ces produits (pour investisseurs avertis !) démultiplient la moindre hausse, même très limitée, grâce à l'effet de levier.
En revanche, passer par un certificat 100% classique sans levier pour jouer la hausse de 76 $ à 82 $ à deux ou trois mois, ne me paraît pas judicieux. Le potentiel de hausse est à mon avis trop limité, et la situation légèrement contango du marché à terme rognera nos faibles bénéfices.
J'espère que vous y voyez plus clair.
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Comment investir aujourd'hui dans un environnement aussi incertain ?
Isabelle Mouilleseaux
Voici quelques pistes qui pourront vous aider à gérer votre portefeuille...
Les marchés repartis comme en quarante...
Les investisseurs ont le nez dans leurs graphiques. Ils sont à fond dans le mouvement haussier de court terme, et le pousseront jusqu'au bout. Ensuite, on verra... se disent-ils à coup sûr.
L''idée est d'extraire le profit maximum du mouvement court terme.
Et les mauvaises nouvelles ?
Il en tombe tous les jours. Et elles sont totalement ignorées par les marchés qui sont comme "immunisés".
- La Grèce est rétrogradée dans la catégorie junk bonds : pas grave...
- La consommation des ménages américains (cruciale !) tourne de l'oeil : on verra plus tard...
Rien ne perturbe nos investisseurs qui ont décidé de jouer le rebond.
J'ai beaucoup de mal à croire en la poursuite du rebond
Les économies risquent fort de s'essouffler sur le second semestre.
Entre le "retour à la rigueur" en Europe et la croissance chinoise qui temporairement s'essouffle, pas de quoi doper la croissance. Surtout que les plans de relance, primes à la casse et subventions en tout genre vont s'arrêter.
Quant aux entreprises, j'ai un doute sur leur capacité à générer les résultats escomptés par les marchés. Disons que la barre est haute...
Très cher payé, ce rebond...
12 000 milliards ont été investis pour relancer la croissance (c'est environ le PIB des Etats-Unis !).
Qu'avons-nous eu ?
Un petit rebond. Ce qui fait cher le rebond !
Et l'écrasement des Etats déjà surendettés sous le poids de leur propre dette.
Et maintenant ?
Les gouvernements sont piégés à leur propre jeu. Et se retournent vers leurs citoyens (vous en l'occurrence).
Leur message est sans appel : les petits gars, va falloir se serrer la ceinture et payer l'addition. Sinon les marchés vont nous couper les vivres. Passez à la caisse s'il vous plaît !
La bonne affaire que voilà... nous sommes tous "cornerisés".
Faut-il craindre le retour de l'inflation ?
Oui. J'en suis toujours convaincue. Trop de dettes et de "papier" ont été émis, tant en Europe qu'en Chine et aux Etats-Unis. Elle finira bien par émerger. Mais pas tout de suite.
Pour l'instant, si l'économie devait effectivement ralentir, ce qui nous menace serait plutôt la déflation. Le cas échéant, une seule solution : restez cash. Cela dit, pour votre gouverne, sachez que l'or a largement surperformé l'indice actions américain durant la crise déflationniste des années 30.
Que faire aujourd'hui avec son argent dans un environnement aussi incertain ?
"J'achète de l'or. Je ne sais pas quoi acheter d'autre",... nous dit Marc Faber. George Soros, Jim Rogers, Warren Buffet... tous sont tous acheteurs d'or. Ce n'est pas un hasard.
Renforcez-vous sur l'or et allégez-vous en actions, aurais-je tendance à dire.
Et si vous êtes investi en actions, privilégiez les défensives et valeurs de rendement me paraît être une bonne idée. Oubliez les cycliques, grosses pétrolières et financières.
Mieux vaut être relativement réactif dans ce type de marché.
Et au moindre "coup de Trafalgar" des marchés actions, jouez les T-bonds américains et le dollar.
En attendant, restez à l'écoute
Isabelle Mouilleseaux
Publicité
SURPERFORMEZ LA HAUSSE DE L'OR POUR DES GAINS SPECTACULAIRES !
Vous connaissez un bon certificat or ?
Celui que recommande notre spécialiste de l'or à ses lecteurs se bonifie chaque jour un peu plus -- nous en sommes à plus de 100% de plus-value latente à ce jour !
Mais sachez que certaines valeurs peu connues du grand public, indexées à l'or, peuvent même surperformer la hausse du métal jaune -- imaginez les gains...
Pour avoir de telles valeurs en portefeuille, il suffit de découvrir le message de notre experte en investissements ultra-profitables -- et de profiter de ses conseils dès aujourd'hui...
EUR/USD : Objectif à 1,2660 $
Jérôme Revillier
La zone euro reprend la main
En affichant une unité, même de façade, les dirigeants européens ont repris la main et réussi à rassurer momentanément les marchés. Les stress tests des banques devraient être publiés dès le mois de juillet et Angela Merkel a réussi à imposer sa vision de la gouvernance économique de la zone.
L'euro a salué ces annonces en revenant au-dessus de 1,24 $, confirmant mon point de vue haussier exposé dans mon dernier article.
Les Etats-Unis broient du noir
Ne voyez là pas de mauvais jeu de mots avec la situation dramatique du golfe du Mexique. Toutefois, mais on pourrait facilement faire un parallèle entre la situation de BP et celle du gouvernement américain, qui malgré des tonnes de dollars déversés, ne parvient pas à enrayer la fuite.
Du coup, leur priorité est de rassurer l'opinion en espérant pouvoir s'en sortir... ça me rappelle quelque chose ?
Des chiffres inquiétants
Geithner et sa bande ont pour principale mission de rassurer les créanciers sur la capacité des Etats-Unis à rebondir plus vite que les autres. Sauf qu'aujourd'hui, après un début d'année sorti positif grâce à un effet de base favorable à la plupart des statistiques, les chiffres inquiètent.
Rien que cette semaine, de l'indice d'activité de New York à celui de Philadelphie, des demandes d'allocation chômage aux mises en chantier dans l'immobilier, tous les indicateurs ressortent en dessous, voire très en dessous des anticipations.
EUR/USD : Jouez la rupture des 1,2400 $
Alors que la paire évolue par paliers assez nets depuis la semaine dernière, elle teste désormais la résistance majeure des 1,24 $/1,2420 $.
Graphique 1 heure EUR/USD
Si une phase de consolidation pourrait l'amener à revenir sur 1,2250 $, un rebond devrait permettre le franchissement de cette résistance pour viser mon premier objectif à 1,2660.
[NDLR : Jérôme Revillier surveille chaque jour le marché des changes pour vous... mais il peut aussi vous envoyer un e-mail avec toutes les instructions pour saisir les opportunités... Avec cette méthode, vous pourriez accumuler des gains réguliers, avec une prise de risque ultra-sécurisée : pour en savoir plus...]
Adoptez un plan de rigueur
Ce qui est le plus frappant sur les marchés et plus encore sur le Forex au quotidien, est sans doute la nervosité et les mouvements imprévisibles dus à des facteurs souvent exogènes comme les rumeurs.
La seule façon pour s'en sortir est d'appliquer une approche rigoureuse et systématique de votre stratégie. Soyez être prêt à savoir gérer ces phases délicates.
Ce sera justement au programme de la prochaine formation FOREX que j'animerai en compagnie de Romain Delacretaz le 2 juillet à Paris pour une journée
Or : objectifs atteints. Nous restons haussiers
Cécile Chevré
Il y a les pour...
"Si nous nous fondons sur le dernier pic de l'or – corrigé de l'inflation – il n'est pas impossible que l'or atteigne les 5 000 $". C'est du moins ce qu'a affirmé Martin O. Hutchinson à Reuters le 13 mai dernier.
Et les contre...
Rien ne peut arrêter l'or. Rien de rien. L'or doit baisser, l'or est en phase de bulle, l'or est une relique barbare, l'or ne sert à rien, l'or est mort... c'est ce que vous pouvez entendre dans la bouche de ceux qui sont allergiques au métal jaune. De ceux qui préfèrent l'argent dématérialisé à des lingots. Mais pas nous.
L'or a flambé de 400% depuis 2001. Il a atteint un plus-haut à 1 250 $ il y a quelques jours. Et plus de 1 000 euros.
En attendant : objectifs atteints !
Les objectifs fixés initialement par Simone Wapler dans l'Investisseur Or & Matières – 1 200 $ et 930 euros – sont donc maintenant largement dépassés.
Et malgré ces plus-hauts en euros et en dollars, le potentiel de hausse de la relique barbare est loin d'être épuisé. Fondamentalement, d'autres raisons nous font pencher pour une poursuite de la hausse.
Offre vs demande : un combat inégal
Les réserves d'or sont limitées et son extraction est de plus en plus compliquée (les filons les plus facilement accessibles ont depuis longtemps été épuisés). Conséquence : la demande a tendance à surpasser l'offre.
D'autant plus que les réserves des anciens plus gros producteurs mondiaux s'épuisent. L'Afrique du Sud, qui fournissait 70% de la production mondiale d'or au début du XXe s., n'en pourvoit plus que 19%.
Les faits sont implacables
Les réserves mondiales d'or déjà extraites sont estimées à 160 000 tonnes. Stock qui s'accroît d'environ 2 400 tonnes chaque année. Soit un accroissement de l'offre de 1,75% par an.
Or depuis plusieurs années, la demande croît à un rythme plus élevé – de plus d'1% – que l'offre.
Et cette tendance s'accélère !
Des ETF très "orivores"
En cause, le succès grandissant des ETF, adossés à de l'or physique. Les trois plus grands ETF or mondiaux – SPDR Gold Trust (NYSE: GLD), iShares Gold Trust (NYSE: IAU) and ETFS Physical Swiss Gold Shares (NYSE: SGOL) – détiennent aujourd'hui un peu moins de 1 400 tonnes d'or, soit la moitié de la production mondiale annuelle.
Evidemment, le recyclage de l'or – qui représente environ 30% de l'offre d'or – aide un peu à rééquilibrer la balance. Mais pas assez pour faire pencher la balance du côté de l'offre.
Hausse de 700% de la demande d'or des Indiens
Au facteur de hausse de l'or : l'appétit des investisseurs particuliers pour l'or physique (sous forme de bijoux ou de lingots et pièces pour l'investissement) se réveille. Ce que nous apprend le World Gold Council, qui a annoncé le 26 mai dernier que la demande indienne pour le premier trimestre 2010 s'était élevée à 193 tonnes, soit une hausse de 700% par rapport au premier trimestre 2009 !
En outre, de nombreux conseillers financiers préconisent maintenant à leurs clients de prendre une assurance en or physique – en moyenne de 5% à 20% de leur portefeuille.
L'or se nourrit de la zizanie et de l'inflation à l'horizon
Si nous sommes haussiers sur l'or, c'est pour une raison toute simple : c'est notre actif AAA préféré. La Crise II ne fait que nous rappeler que seul l'or peut nous protéger.
La menace de l'inflation ne veut pas se dissiper. La dette des Etats-Unis atteint maintenant les 13 000 milliards de dollars. Malgré les taux zéro mis en place par la Fed, ils devront payer 224 milliards d'intérêt rien que pour cette année. Une somme qui pourrait augmenter au fur et à mesure que les taux reprennent le chemin de la hausse. Une situation inquiétante et qui au final pourrait aboutir à une dévaluation du dollar. Pour l'instant, les Etats-Unis ont réussi à maintenir à distance la menace de défaut de paiement mais cet état de grâce risque de ne pas être éternel.
La suite ci-dessous...
Publicité
LE CASSE DU SIECLE DONT VOUS ETES LA VICTIME !
Les Etats doivent rembourser leurs dettes et payer leur générosité envers les banques...
Le problème ? Les caisses sont vides.
L'argent ? Ce n'est ni plus ni moins que le vôtre : celui de votre épargne retraite ou de votre assurance vie.
Ne vous laissez pas faire -- 3 moyens existent pour vous défendre : découvrez-les ici.
Hausse de l'or : quels objectifs et comment en profiter
Cécile Chevré
La suite...
Quels objectifs pour l'or ?
Même Goldman Sachs, qui pourtant fait partie du clan des pessimistes sur l'or, prévoit toujours un cours de l'or à 1 350 $ en 2011.
Martin Hutchinson, lui, prévoit une flambée de l'or jusqu'au-dessous des 5 000 $. En prenant en compte l'inflation, le pic de l'or à 875 $ l'once en 1980 est équivalent à environ 2 300 $ aujourd'hui. Et il pousse le raisonnement plus loin : si on prend en compte qu'entre 1980 et aujourd'hui le PIB américain a été multiplié par 6, on peut raisonnablement penser que l'or pourra atteindre les 5 300 $ l'once.
En se fondant sur le stock d'or mis en parallèle avec l'évolution de la masse monétaire M3 des Etats-Unis, Léonard Sartoni estime probable que l'or atteigne les 2 670 $ l'once.
Quant à Simone Wapler, voici ce qu'elle en disait dans l'Investisseur Or & Matières : "Selon John Williams de ShadowStats, la valeur de l'or, ajustée des chiffres de l'inflation calculée selon la méthode en vigueur dans les années 1980, serait de 7 576 $.
Pour votre information, calculée selon la même méthode, l'inflation actuelle aux Etats-Unis serait de 9,5%.
A la lumière de l'expérience de 1980, nous arrivons donc à une valorisation raisonnable de l'once d'or de 2 500 $. Je me permets d'arrondir le chiffre de 2 282 $ à ce seuil psychologique. En supposant que la parité euro/dollar se stabilise à 1,25, nous arrivons à 2 000 euros.
2 500 $ et 2 000 euros l'once sont donc des objectifs raisonnables pour l'once d'or en 2011".
Vous voilà prévenu !
Pour aller plus loin aujourd'hui : investissez sur les minières
L'indice des valeurs aurifères se tient très bien. Et c'est une très belle performance que réalise en ce moment Simone dans l'Investisseur Or & Matières : la jeune minière aurifère Red Back a déjà pris +236,97% depuis qu'elle vous a été recommandée.
Cette minière est plus que prometteuse comme nous l'explique Simone :
"Les résultats 2009 sont toujours excellents. Le revenu net s'affiche à 109 millions de dollars, avec un bénéfice par action de 0,49 $. La production d'or de la société s'est accrue de 31%, à 342 058 onces. Ses coûts de production se sont élevés à 391 $ l'once pour un prix moyen de vente de 996 $ l'once. Vous comprenez pourquoi on peut aimer la mine : ce sont des affaires très simples... quand ça marche. 2010 s'annonce bien. Red Back prévoit une croissance minimale de sa production de 42% (485 000 onces), avec une légère augmentation de ses coûts de production".
Cecile Chevré est rédactrice au magazine MoneyWeek
Yuan : Principaux bénéficiaires ? Vous. Les matières premières. Et les minières
Isabelle Mouilleseaux
C'est décidé. Le yuan va progressivement s'apprécier.
Cette décision va avoir un impact direct sur votre portefeuille.
Voyons cela ensemble...
Dans quelques jours, le G20
Les Etats-Unis s'apprêtaient à y dénoncer sévèrement les Chinois.
Pourquoi ?
Parce qu'ils maintenaient jusqu'ici le cours de leur yuan artificiellement bas. Ce qui conduit aux déséquilibres commerciaux et monétaires que l'on sait.
Eh bien les Chinois ne vont pas leur laisser se plaisir et prennent les devants
La Banque populaire de Chine vient d'annoncer qu'elle allait assouplir son taux de change.
Pas question pour autant de réévaluer le yuan en une seule fois. Non... Les Chinois imposeront leur rythme. Il sera progressif.
L'idée est d'assouplir le taux de change qui unit le yuan au dollar (PEG). Et à terme d'indexer le yuan à un panier de monnaies.
Concrètement, qu'est-ce que tout cela signifie ?
Le pouvoir d'achat des Chinois va augmenter
En clair et sans décodeur, ils vont pouvoir poursuivre leur politique de sécurisation des approvisionnements en matières premières. Et accélérer à fond sur les rachats de minières et partenariats avec les grands producteurs de matières stratégiques.
Ils vont aussi pouvoir importer plus de matières premières. Ce qui soutiendra le cours et la demande pour les matières.
Principaux bénéficiaires : le pétrole, les métaux (cuivre en tête), le fer, le charbon... N'oubliez pas : la Chine est le plus gros importateur consommateur de matières de la planète.
Conséquence immédiate : après l'annonce, le baril de brut repartait à des plus hauts de plusieurs semaines (79,90 $ le WTI au moment où je vous écris) et l'or reste fermement accroché aux 1 260 $.
Tout ceci va également faire l'affaire des minières
Ne vous étonnez pas de voir les cours de Rio Tinto, Vale et BHP Billiton bondir soudainement en Bourse. La Chine est leur client numéro un. Et la hausse de son pouvoir d'achat est pour eux une excellente nouvelle.
[NDLR : Profiter des minières pour surperformer le cours des métaux, cela vous intéresse ? Ne cherchez plus : notre spécialiste vous orientera vers les plus belles opportunités, promptes à accroître votre investissement grâce à des performances de deux à trois chiffres : pour en savoir plus...]
Autres grands bénéficiaires : les pays exportateurs de matières sont ravis
Pour le Canada, l'Australie et le Brésil, la hausse du pouvoir d'achat de leur client chinois est une aubaine. Leurs excédents commerciaux et budgétaires en sortiront gonflés un peu plus encore. Et leur "monnaie matières" en sortira renforcée par rapport au dollar et à l'euro.
Votre portefeuille en profitera
Si vous avez investi dans les matières et les minières, c'est vous-même et votre portefeuille qui allez en profiter.
La réévaluation progressive du yuan est pour nous une bonne nouvelle.
Une nouvelle qui me conforte dans mon opinion : la Chine fait et fera pendant longtemps encore le cours des matières premières. Or elle n'en n'est qu'au début de ses Trente Glorieuses...
D'ici là, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Publicité
DECOUVREZ LE TALON D'ACHILLE DU GEANT CHINOIS...
... et tirez-en la meilleure performance possible -- entre 60 et 160% -- grâce à une valeur bien particulière, qui pourrait sauver la vie de millions de Chinois !
EN PLUS : cette valeur est accessible depuis n'importe quel broker : pour connaître les détails cette opportunité...
Métaux précieux et brut ont le vent en poupe
Isabelle Mouilleseaux
Ci-dessous , la variation hebdomadaire des cours des principales matières premières :
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
11 juin
2010 Vendredi
18 juin
2010 Variation/semaine
Aluminium* 1 963 1 955 -0,41%
Cuivre* 6 493 6 340 -2,36%
Plomb* 1 700 1 730 1,76%
Nickel* 19 375 19 400 0,13%
Etain 16 800 17 450 3,87%
Zinc* 1 756 1 734 -1,25%
Acier (Méditerranéen) 405 415 2,47%
Pétrole light
(New York 1 mois) 75 78,61 4,26%
Or (spot) 1 227,50 1 256,00 2,32%
Argent (spot) 18,22 19,17 5,21%
Platine (spot) 1 539 1 539 3,25%
Palladium (spot) 488
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 4,40 4,83 9,77%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 3,48 3,76 8,05%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 9,45 9,43 -0,21%
* cours en $ sur le LME à trois mois
Sucre : Un potentiel de 40% dans les prochains mois
Sébastien Duhamel
Parmi les matières premières agricoles cotées sur le marché, le sucre* est l'un des actifs les plus volatils.
Ce n'est pas un hasard s'il a fait l'objet d'un film avec Jean Carmet, Gérard Depardieu, Michel Piccoli... Le sucre de Jacques Rouffio est un film sur les marchés financiers, bien avant Wall Street d'Oliver Stone. Dans ce film, les banques doivent être sauvées, et les petits perdent... toujours d'actualité !
Ces dernières années, la volatilité a encore augmenté
Au sein d'une tendance haussière ces dernières années, il a connu une correction de plus de 50% en 2006/2007 avant d'exploser à la hausse jusqu'en février dernier à 30 cents par livre. Et de corriger à nouveau de plus de 50%, comme nous le verrons dans un instant.
Que ce soit à court comme à moyen terme, c'est donc un actif pour investisseur averti.
Fondamentaux et analyse technique concordent
Les prix du sucre ont flambé l'année dernière avec une situation de quasi pénurie. En raison de mauvaises conditions climatiques, la production a chuté dans de nombreux pays, par exemple de 40% en Inde. Ainsi, les stocks se sont retrouvés au plus bas, et les prix ont flambé. Les cours ont triplé en quelques mois, avant de connaître une correction brutale, sur fond de forte hausse de la production à venir.
Les tensions devraient rester vives
Pourtant, l'offre ne parvient pas à répondre à la demande mondiale ces dernières années. Les stocks sont quasiment vides. Et la hausse de l'offre permettra donc seulement de réapprovisionner les pays importateurs.
Les tensions devraient donc rester vives sur les marchés et soutenir les prix du sucre.
Que nous dit le graphique ?
L'analyse technique va aussi dans ce sens, et c'est souvent là que les opportunités sont les plus intéressantes.
Un potentiel de 40% dans les prochains mois.
Cours du sucre en cents la livre sur le CBOT
Tendance haussière à moyen terme
Depuis 2007, les prix se maintiennent de manière solide au-dessus d'une droite de tendance ascendante sur le sucre. Début mai, les cours sont venus s'appuyer sur celle-ci, à 13 cents, et la tendance a montré une fois de plus sa force.
La brutalité de la correction entre février et mai peut nous inciter à la prudence. Toutefois, il faut la relativiser sur cet actif très volatil, et se souvenir que la correction de 2006/2007 avait été tout aussi brutale par son ampleur.
La vitesse de cette chute nous incite à privilégier une première vague de baisse. Mais même dans un scénario baissier de moyen terme, nous pouvons nous attendre au minimum à un violent rebond pour retracer le premier mouvement de baisse entre 30 et 13 cents.
Retournement de court terme
Après avoir réagi sur le support des 13 cents, les prix ont confirmé leur retournement à court terme lors de la semaine du 17 au 21 mai.
Nous avons assisté à une hausse de plus 15% sur la semaine, dépassant en clôture les anciens plus hauts de la première semaine de mai.
Les indicateurs mathématiques confirment ce retournement, en particulier le RSI à 14 jours ci-dessus qui a dépassé une oblique baissière depuis janvier dernier. (on notera d'ailleurs que les plus hauts étaient faits dès janvier en divergence baissière, nous incitait alors à la prudence sur une poursuite de la hausse...)
40% de hausse potentielle sur le sucre
Tant que nous sommes au-dessus de la ligne de tendance, la hausse doit être favorisée à moyen terme.
On peut donc acheter un contrat à terme sur le sucre avec un stop à 13 cents pour viser les 21 cents, proche du retracement de 61,8% du dernier mouvement de baisse, et niveau de résistance horizontale.
Il faudra être très prudent à ce niveau car une reprise de la baisse est possible dans cette zone.
Toutefois, si nous venions à le dépasser, une accélération aurait alors lieu en direction des plus hauts à 30 cents.
* coté en cents sur le New York Board of Trade, où plus de 15 millions de contrats futures et options sont échangés chaque année.
Publicité
LE CASSE DU SIECLE DONT VOUS ETES LA VICTIME !
Les Etats doivent rembourser leurs dettes et payer leur générosité envers les banques...
Le problème ? Les caisses sont vides. Et l'argent ? Ce n'est ni plus ni moins que le vôtre : celui de votre épargne retraite ou de votre assurance vie.
Ne vous laissez pas faire -- 3 moyens existent pour vous défendre : découvrez-les ici...
Forex : préparez-vous et adoptez une stratégie systématique
Jérôme Revillier
La principale difficulté à laquelle la plupart des investisseurs particuliers (même aguerris) sont confrontés, est sans aucun doute la régularité et la constance dans leur performance.
Plusieurs facteurs poussent un trader à voir sa performance se détériorer, d'autant plus que le flou total règne sur les marchés saisis d'une nervosité rarement atteinte.
Voyons ensemble les principales causes de contre-performance.
Facteur 1 : L'impact psychologique
Je vous en parle souvent, la première source de perte de capital est l'impact psychologique. En effet, le trading n'est pas une activité comme une autre et soumet l'investisseur à des contraintes de stress éprouvantes.
Ces phases poussent souvent la plupart des débutants à prendre les mauvaises décisions.
L'étude de Kahneman et Tversky en 1979 nous démontre qu'au-delà de la stratégie, trop souvent privilégiée par les novices, c'est avant tout la préparation et le conditionnement strict de ses prises de décision qui doit être prioritaire.
Facteur 2 : La gestion du risque
Ce n'est pas un secret, Jérôme Kerviel en est l'exemple vivant, la gestion de l'exposition et du risque sont déterminantes.
Savoir maîtriser la taille de ses positions, le positionnement de ses stops ou encore adapter son exposition aux conditions de marché fait partie des fondamentaux pour réussir.
Vous devez absolument éviter les grosses pertes pour parvenir à travailler sereinement. Regardez ci-dessous les deux scénarios que je vous propose.
Si vous enchaîniez une série de 5 pertes consécutives, une prise de risque de 2% par trade limiterait le drawdown à 10% alors que pour une prise de risque de 5% vous auriez déjà perdu 25% de votre capital.
Mais la conséquence, au-delà de la perte pure est l'impact psychologique (on y revient !) que cela va produire chez la plupart des traders. En effet pour reconstituer son capital, il vous suffira dans le premier cas de gagner 11%, ce qui est relativement aisé si l'on a une bonne méthode. Mais les choses se compliquent dans le deuxième scénario puisqu'il faut réaliser un gain de 33% pour revenir à l'équilibre.
Dans ce second cas, le plus souvent, la tentation sera forte d'augmenter sa prise de risque pour "se refaire" et sans aucun doute accélérer un peu plus la chute du capital.
Préparez-vous !
Ce qui vous permet d'éviter les deux premiers facteurs de perte est la préparation de votre trading plan.
Comme une entreprise et son business plan, vous devez préparer votre itinéraire vers la performance. En effet, vos objectifs, vos points forts et faibles, vos contraintes doivent être compilés dans un plan qui vous permettra de savoir où vous en êtes et quelle est la meilleure façon d'aborder le marché pour vous.
La prise de recul nécessaire pour ce travail d'autoévaluation est très souvent bénéfique pour le trader.
Et adoptez une stratégie systématique
Si le suivi de tendance reste une des meilleures stratégies pour gagner, il reste à savoir l'appliquer avec méthode. C'est là, que l'approche systématique prend tout son sens. En effet, alors que les marchés sont hésitants, l'avenir incertain, vous devez systématiser au maximum vos prises de décisions avec des conditions claires d'entrée, d'objectif et de protection du capital.
Ne laissez pas la place à l'ambiguïté ni à l'hésitation.
A titre d'exemple, si le trading discrétionnaire peut poser quelques problèmes d'efficacité en ces périodes agitées, les abonnés d'Agora Forex ont pu gagner plus de 12% depuis le début de l'année grâce à notre stratégie quotidienne purement systématique.
En 15 minutes chaque matin avec une méthode stricte et éprouvée, ces traders sont restés à la fois imperméables aux troubles et au flou qui règnent sur les places financières.
[NDLR : Découvrez le coffee trade de Jérôme Revillier ainsi que ses recommandations en direct -- et accumulez les pips comme un professionnel sur le marché des devises : pour en savoir plus...]
Une journée pour vous former
Et si vous voulez en savoir plus, rejoignez-nous le 2 juillet avec Romain Delacretaz pour une journée formation consacrée au Forex.
Vous y apprendrez à établir votre trading plan et à appliquer et optimiser votre gestion du risque selon les conditions de marché. Au cours d'une journée très remplie de 8h30 à 22h00, vous découvrirez également comment gérer vos émotions, mais aussi des stratégies simples, éprouvées et performantes.
Isabelle Mouilleseaux
Faut-il acheter le pétrole ?
C'est la question que tout le monde me pose en ce moment. Et pour cause, les cours du brut rebondissent. Le cours du WTI est passé de 67,17 $ le baril fin mai à 76 $ aujourd'hui.
Ce rebond est fondamentalement justifié. Je vais vous expliquer pourquoi dans un instant.
Faut-il pour autant investir dans l'or noir avec un horizon de deux ou trois mois ? Et si oui comment ?
Je vais vous donner mon opinion sur la question. Un avis personnel qui, je l'espère, vous aidera à prendre vos décisions d'investissement.
Evolution du cours du WTI en $ depuis un an
1. Le cours du pétrole remonte depuis quelques jours, voici pourquoi :
La Chine est incontestablement LA demande qui FAIT le cours du brut
Or on vient d'apprendre que ses importations de pétrole sur les cinq premiers mois de 2010 s'élèvent à 96 millions de tonnes, soit 29,3% de plus que l'an dernier sur la même période !
Autre facteur de soutien : le stock de brut hebdomadaire américain
La semaine dernière, il a baissé deux fois plus que prévu (de 1,8 million de barils contre 900 000 attendus). Voilà qui a surpris et rassuré les investisseurs.
L'aversion au risque se dissipe ces derniers jours
L'euro rebondit fortement, revenant de 1,1877 $ à 1,2266 $. Il n'en faut pas plus aux investisseurs inquiets quant à l'avenir de l'Europe, pour retrouver un brin d'optimisme. Momentanément rassurés, l'aversion au risque se dissipe et ils reviennent sur des actifs plus risqués : matières et actions en tête.
Ajoutez à cela la baisse du dollar...
Baisse qui renforce automatiquement le pouvoir d'achat -- et donc la demande -- des investisseurs hors zone dollar. Ce qui dope le cours des matières, brut en tête.
2. D'ici la fin de l'été, les cours trouveront au moins deux autres soutiens de taille :
Nous entrons dans la saison des ouragans
Or tous les experts sont d'accord pour dire que la saison qui s'annonce sera bien plus violente que celles constatées ces dernières années.
Bientôt les vacances estivales. Des millions d'Américains/Européens vont voyager sur de grandes distances. Ce qui devrait soutenir ponctuellement la consommation d'essence.
Voyons à présent si c'est le bon moment d'investir, et si oui comment.
La suite ci-dessous...
Publicité
Achetez cette pépite dès aujourd'hui et accumulez 100% demain !
Dans son dernier dossier hors-série consacré aux catastrophes naturelles... notre spécialiste des investissements visionnaires s'intéresse aux solutions industrielles pour y faire face !
Pour profiter de ce marché hautement stratégique, elle a déniché pour vous une société pérenne, cotant sur Alternext, dont le cours est actuellement très bas.
Pour en savoir plus sur cette pépite et recevoir votre dossier hors-série gratuitement : il suffit de vous inscrire dès maintenant...
Rebond du pétrole : devez-vous mettre le brut aujourd'hui en portefeuille ?
Isabelle Mouilleseaux
La suite...
3. Que nous dit l'analyse technique ?
J'ai demandé à mon ami Mathieu Lebrun (rédacteur d'Agora CFD) de nous aider. Voici son avis :
"Les cours du Brent ont récemment rebondi sur une importance zone de support horizontale située autour des 70 $. Sur un graphique en chandeliers, la bougie d'essoufflement apparue le 25 mai dernier traduit bien la reprise en main des acheteurs.
Evolution du cours du Brent en $
Depuis, le Brent consolide dans un périmètre étroit compris entre 71 $ et 76,50 $. L'orientation favorable des indicateurs techniques journaliers (le MACD a par exemple croisé à la hausse sa ligne de signal) incite à favoriser une sortie haussière de cette zone de transition.
Les objectifs sont alors situés à 82 $ dans un premier temps puis 83,50 $ en extension. Le premier niveau correspond au retracement de 61,8% de Fibonacci du précédent mouvement de baisse (constaté au cours du mois de mai). Le second correspond, lui, à une ancienne résistance horizontale. Le franchissement de ce dernier niveau sera déterminant pour envisager une poursuite de la hausse à moyen terme. Ce scénario reste valide tant qu'un retour sous les 70 $ n'est pas constaté."
Il y a donc un petit potentiel de hausse à saisir. Mais pas n'importe comment
Une hausse certes limitée, mais qui pourra être mise à profit si vous investissez grâce à un turbo, warrant ou CFD. En effet, ces produits (pour investisseurs avertis !) démultiplient la moindre hausse, même très limitée, grâce à l'effet de levier.
En revanche, passer par un certificat 100% classique sans levier pour jouer la hausse de 76 $ à 82 $ à deux ou trois mois, ne me paraît pas judicieux. Le potentiel de hausse est à mon avis trop limité, et la situation légèrement contango du marché à terme rognera nos faibles bénéfices.
J'espère que vous y voyez plus clair.
En attendant, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Comment investir aujourd'hui dans un environnement aussi incertain ?
Isabelle Mouilleseaux
Voici quelques pistes qui pourront vous aider à gérer votre portefeuille...
Les marchés repartis comme en quarante...
Les investisseurs ont le nez dans leurs graphiques. Ils sont à fond dans le mouvement haussier de court terme, et le pousseront jusqu'au bout. Ensuite, on verra... se disent-ils à coup sûr.
L''idée est d'extraire le profit maximum du mouvement court terme.
Et les mauvaises nouvelles ?
Il en tombe tous les jours. Et elles sont totalement ignorées par les marchés qui sont comme "immunisés".
- La Grèce est rétrogradée dans la catégorie junk bonds : pas grave...
- La consommation des ménages américains (cruciale !) tourne de l'oeil : on verra plus tard...
Rien ne perturbe nos investisseurs qui ont décidé de jouer le rebond.
J'ai beaucoup de mal à croire en la poursuite du rebond
Les économies risquent fort de s'essouffler sur le second semestre.
Entre le "retour à la rigueur" en Europe et la croissance chinoise qui temporairement s'essouffle, pas de quoi doper la croissance. Surtout que les plans de relance, primes à la casse et subventions en tout genre vont s'arrêter.
Quant aux entreprises, j'ai un doute sur leur capacité à générer les résultats escomptés par les marchés. Disons que la barre est haute...
Très cher payé, ce rebond...
12 000 milliards ont été investis pour relancer la croissance (c'est environ le PIB des Etats-Unis !).
Qu'avons-nous eu ?
Un petit rebond. Ce qui fait cher le rebond !
Et l'écrasement des Etats déjà surendettés sous le poids de leur propre dette.
Et maintenant ?
Les gouvernements sont piégés à leur propre jeu. Et se retournent vers leurs citoyens (vous en l'occurrence).
Leur message est sans appel : les petits gars, va falloir se serrer la ceinture et payer l'addition. Sinon les marchés vont nous couper les vivres. Passez à la caisse s'il vous plaît !
La bonne affaire que voilà... nous sommes tous "cornerisés".
Faut-il craindre le retour de l'inflation ?
Oui. J'en suis toujours convaincue. Trop de dettes et de "papier" ont été émis, tant en Europe qu'en Chine et aux Etats-Unis. Elle finira bien par émerger. Mais pas tout de suite.
Pour l'instant, si l'économie devait effectivement ralentir, ce qui nous menace serait plutôt la déflation. Le cas échéant, une seule solution : restez cash. Cela dit, pour votre gouverne, sachez que l'or a largement surperformé l'indice actions américain durant la crise déflationniste des années 30.
Que faire aujourd'hui avec son argent dans un environnement aussi incertain ?
"J'achète de l'or. Je ne sais pas quoi acheter d'autre",... nous dit Marc Faber. George Soros, Jim Rogers, Warren Buffet... tous sont tous acheteurs d'or. Ce n'est pas un hasard.
Renforcez-vous sur l'or et allégez-vous en actions, aurais-je tendance à dire.
Et si vous êtes investi en actions, privilégiez les défensives et valeurs de rendement me paraît être une bonne idée. Oubliez les cycliques, grosses pétrolières et financières.
Mieux vaut être relativement réactif dans ce type de marché.
Et au moindre "coup de Trafalgar" des marchés actions, jouez les T-bonds américains et le dollar.
En attendant, restez à l'écoute
Isabelle Mouilleseaux
Publicité
SURPERFORMEZ LA HAUSSE DE L'OR POUR DES GAINS SPECTACULAIRES !
Vous connaissez un bon certificat or ?
Celui que recommande notre spécialiste de l'or à ses lecteurs se bonifie chaque jour un peu plus -- nous en sommes à plus de 100% de plus-value latente à ce jour !
Mais sachez que certaines valeurs peu connues du grand public, indexées à l'or, peuvent même surperformer la hausse du métal jaune -- imaginez les gains...
Pour avoir de telles valeurs en portefeuille, il suffit de découvrir le message de notre experte en investissements ultra-profitables -- et de profiter de ses conseils dès aujourd'hui...
EUR/USD : Objectif à 1,2660 $
Jérôme Revillier
La zone euro reprend la main
En affichant une unité, même de façade, les dirigeants européens ont repris la main et réussi à rassurer momentanément les marchés. Les stress tests des banques devraient être publiés dès le mois de juillet et Angela Merkel a réussi à imposer sa vision de la gouvernance économique de la zone.
L'euro a salué ces annonces en revenant au-dessus de 1,24 $, confirmant mon point de vue haussier exposé dans mon dernier article.
Les Etats-Unis broient du noir
Ne voyez là pas de mauvais jeu de mots avec la situation dramatique du golfe du Mexique. Toutefois, mais on pourrait facilement faire un parallèle entre la situation de BP et celle du gouvernement américain, qui malgré des tonnes de dollars déversés, ne parvient pas à enrayer la fuite.
Du coup, leur priorité est de rassurer l'opinion en espérant pouvoir s'en sortir... ça me rappelle quelque chose ?
Des chiffres inquiétants
Geithner et sa bande ont pour principale mission de rassurer les créanciers sur la capacité des Etats-Unis à rebondir plus vite que les autres. Sauf qu'aujourd'hui, après un début d'année sorti positif grâce à un effet de base favorable à la plupart des statistiques, les chiffres inquiètent.
Rien que cette semaine, de l'indice d'activité de New York à celui de Philadelphie, des demandes d'allocation chômage aux mises en chantier dans l'immobilier, tous les indicateurs ressortent en dessous, voire très en dessous des anticipations.
EUR/USD : Jouez la rupture des 1,2400 $
Alors que la paire évolue par paliers assez nets depuis la semaine dernière, elle teste désormais la résistance majeure des 1,24 $/1,2420 $.
Graphique 1 heure EUR/USD
Si une phase de consolidation pourrait l'amener à revenir sur 1,2250 $, un rebond devrait permettre le franchissement de cette résistance pour viser mon premier objectif à 1,2660.
[NDLR : Jérôme Revillier surveille chaque jour le marché des changes pour vous... mais il peut aussi vous envoyer un e-mail avec toutes les instructions pour saisir les opportunités... Avec cette méthode, vous pourriez accumuler des gains réguliers, avec une prise de risque ultra-sécurisée : pour en savoir plus...]
Adoptez un plan de rigueur
Ce qui est le plus frappant sur les marchés et plus encore sur le Forex au quotidien, est sans doute la nervosité et les mouvements imprévisibles dus à des facteurs souvent exogènes comme les rumeurs.
La seule façon pour s'en sortir est d'appliquer une approche rigoureuse et systématique de votre stratégie. Soyez être prêt à savoir gérer ces phases délicates.
Ce sera justement au programme de la prochaine formation FOREX que j'animerai en compagnie de Romain Delacretaz le 2 juillet à Paris pour une journée
Or : objectifs atteints. Nous restons haussiers
Cécile Chevré
Il y a les pour...
"Si nous nous fondons sur le dernier pic de l'or – corrigé de l'inflation – il n'est pas impossible que l'or atteigne les 5 000 $". C'est du moins ce qu'a affirmé Martin O. Hutchinson à Reuters le 13 mai dernier.
Et les contre...
Rien ne peut arrêter l'or. Rien de rien. L'or doit baisser, l'or est en phase de bulle, l'or est une relique barbare, l'or ne sert à rien, l'or est mort... c'est ce que vous pouvez entendre dans la bouche de ceux qui sont allergiques au métal jaune. De ceux qui préfèrent l'argent dématérialisé à des lingots. Mais pas nous.
L'or a flambé de 400% depuis 2001. Il a atteint un plus-haut à 1 250 $ il y a quelques jours. Et plus de 1 000 euros.
En attendant : objectifs atteints !
Les objectifs fixés initialement par Simone Wapler dans l'Investisseur Or & Matières – 1 200 $ et 930 euros – sont donc maintenant largement dépassés.
Et malgré ces plus-hauts en euros et en dollars, le potentiel de hausse de la relique barbare est loin d'être épuisé. Fondamentalement, d'autres raisons nous font pencher pour une poursuite de la hausse.
Offre vs demande : un combat inégal
Les réserves d'or sont limitées et son extraction est de plus en plus compliquée (les filons les plus facilement accessibles ont depuis longtemps été épuisés). Conséquence : la demande a tendance à surpasser l'offre.
D'autant plus que les réserves des anciens plus gros producteurs mondiaux s'épuisent. L'Afrique du Sud, qui fournissait 70% de la production mondiale d'or au début du XXe s., n'en pourvoit plus que 19%.
Les faits sont implacables
Les réserves mondiales d'or déjà extraites sont estimées à 160 000 tonnes. Stock qui s'accroît d'environ 2 400 tonnes chaque année. Soit un accroissement de l'offre de 1,75% par an.
Or depuis plusieurs années, la demande croît à un rythme plus élevé – de plus d'1% – que l'offre.
Et cette tendance s'accélère !
Des ETF très "orivores"
En cause, le succès grandissant des ETF, adossés à de l'or physique. Les trois plus grands ETF or mondiaux – SPDR Gold Trust (NYSE: GLD), iShares Gold Trust (NYSE: IAU) and ETFS Physical Swiss Gold Shares (NYSE: SGOL) – détiennent aujourd'hui un peu moins de 1 400 tonnes d'or, soit la moitié de la production mondiale annuelle.
Evidemment, le recyclage de l'or – qui représente environ 30% de l'offre d'or – aide un peu à rééquilibrer la balance. Mais pas assez pour faire pencher la balance du côté de l'offre.
Hausse de 700% de la demande d'or des Indiens
Au facteur de hausse de l'or : l'appétit des investisseurs particuliers pour l'or physique (sous forme de bijoux ou de lingots et pièces pour l'investissement) se réveille. Ce que nous apprend le World Gold Council, qui a annoncé le 26 mai dernier que la demande indienne pour le premier trimestre 2010 s'était élevée à 193 tonnes, soit une hausse de 700% par rapport au premier trimestre 2009 !
En outre, de nombreux conseillers financiers préconisent maintenant à leurs clients de prendre une assurance en or physique – en moyenne de 5% à 20% de leur portefeuille.
L'or se nourrit de la zizanie et de l'inflation à l'horizon
Si nous sommes haussiers sur l'or, c'est pour une raison toute simple : c'est notre actif AAA préféré. La Crise II ne fait que nous rappeler que seul l'or peut nous protéger.
La menace de l'inflation ne veut pas se dissiper. La dette des Etats-Unis atteint maintenant les 13 000 milliards de dollars. Malgré les taux zéro mis en place par la Fed, ils devront payer 224 milliards d'intérêt rien que pour cette année. Une somme qui pourrait augmenter au fur et à mesure que les taux reprennent le chemin de la hausse. Une situation inquiétante et qui au final pourrait aboutir à une dévaluation du dollar. Pour l'instant, les Etats-Unis ont réussi à maintenir à distance la menace de défaut de paiement mais cet état de grâce risque de ne pas être éternel.
La suite ci-dessous...
Publicité
LE CASSE DU SIECLE DONT VOUS ETES LA VICTIME !
Les Etats doivent rembourser leurs dettes et payer leur générosité envers les banques...
Le problème ? Les caisses sont vides.
L'argent ? Ce n'est ni plus ni moins que le vôtre : celui de votre épargne retraite ou de votre assurance vie.
Ne vous laissez pas faire -- 3 moyens existent pour vous défendre : découvrez-les ici.
Hausse de l'or : quels objectifs et comment en profiter
Cécile Chevré
La suite...
Quels objectifs pour l'or ?
Même Goldman Sachs, qui pourtant fait partie du clan des pessimistes sur l'or, prévoit toujours un cours de l'or à 1 350 $ en 2011.
Martin Hutchinson, lui, prévoit une flambée de l'or jusqu'au-dessous des 5 000 $. En prenant en compte l'inflation, le pic de l'or à 875 $ l'once en 1980 est équivalent à environ 2 300 $ aujourd'hui. Et il pousse le raisonnement plus loin : si on prend en compte qu'entre 1980 et aujourd'hui le PIB américain a été multiplié par 6, on peut raisonnablement penser que l'or pourra atteindre les 5 300 $ l'once.
En se fondant sur le stock d'or mis en parallèle avec l'évolution de la masse monétaire M3 des Etats-Unis, Léonard Sartoni estime probable que l'or atteigne les 2 670 $ l'once.
Quant à Simone Wapler, voici ce qu'elle en disait dans l'Investisseur Or & Matières : "Selon John Williams de ShadowStats, la valeur de l'or, ajustée des chiffres de l'inflation calculée selon la méthode en vigueur dans les années 1980, serait de 7 576 $.
Pour votre information, calculée selon la même méthode, l'inflation actuelle aux Etats-Unis serait de 9,5%.
A la lumière de l'expérience de 1980, nous arrivons donc à une valorisation raisonnable de l'once d'or de 2 500 $. Je me permets d'arrondir le chiffre de 2 282 $ à ce seuil psychologique. En supposant que la parité euro/dollar se stabilise à 1,25, nous arrivons à 2 000 euros.
2 500 $ et 2 000 euros l'once sont donc des objectifs raisonnables pour l'once d'or en 2011".
Vous voilà prévenu !
Pour aller plus loin aujourd'hui : investissez sur les minières
L'indice des valeurs aurifères se tient très bien. Et c'est une très belle performance que réalise en ce moment Simone dans l'Investisseur Or & Matières : la jeune minière aurifère Red Back a déjà pris +236,97% depuis qu'elle vous a été recommandée.
Cette minière est plus que prometteuse comme nous l'explique Simone :
"Les résultats 2009 sont toujours excellents. Le revenu net s'affiche à 109 millions de dollars, avec un bénéfice par action de 0,49 $. La production d'or de la société s'est accrue de 31%, à 342 058 onces. Ses coûts de production se sont élevés à 391 $ l'once pour un prix moyen de vente de 996 $ l'once. Vous comprenez pourquoi on peut aimer la mine : ce sont des affaires très simples... quand ça marche. 2010 s'annonce bien. Red Back prévoit une croissance minimale de sa production de 42% (485 000 onces), avec une légère augmentation de ses coûts de production".
Cecile Chevré est rédactrice au magazine MoneyWeek
Yuan : Principaux bénéficiaires ? Vous. Les matières premières. Et les minières
Isabelle Mouilleseaux
C'est décidé. Le yuan va progressivement s'apprécier.
Cette décision va avoir un impact direct sur votre portefeuille.
Voyons cela ensemble...
Dans quelques jours, le G20
Les Etats-Unis s'apprêtaient à y dénoncer sévèrement les Chinois.
Pourquoi ?
Parce qu'ils maintenaient jusqu'ici le cours de leur yuan artificiellement bas. Ce qui conduit aux déséquilibres commerciaux et monétaires que l'on sait.
Eh bien les Chinois ne vont pas leur laisser se plaisir et prennent les devants
La Banque populaire de Chine vient d'annoncer qu'elle allait assouplir son taux de change.
Pas question pour autant de réévaluer le yuan en une seule fois. Non... Les Chinois imposeront leur rythme. Il sera progressif.
L'idée est d'assouplir le taux de change qui unit le yuan au dollar (PEG). Et à terme d'indexer le yuan à un panier de monnaies.
Concrètement, qu'est-ce que tout cela signifie ?
Le pouvoir d'achat des Chinois va augmenter
En clair et sans décodeur, ils vont pouvoir poursuivre leur politique de sécurisation des approvisionnements en matières premières. Et accélérer à fond sur les rachats de minières et partenariats avec les grands producteurs de matières stratégiques.
Ils vont aussi pouvoir importer plus de matières premières. Ce qui soutiendra le cours et la demande pour les matières.
Principaux bénéficiaires : le pétrole, les métaux (cuivre en tête), le fer, le charbon... N'oubliez pas : la Chine est le plus gros importateur consommateur de matières de la planète.
Conséquence immédiate : après l'annonce, le baril de brut repartait à des plus hauts de plusieurs semaines (79,90 $ le WTI au moment où je vous écris) et l'or reste fermement accroché aux 1 260 $.
Tout ceci va également faire l'affaire des minières
Ne vous étonnez pas de voir les cours de Rio Tinto, Vale et BHP Billiton bondir soudainement en Bourse. La Chine est leur client numéro un. Et la hausse de son pouvoir d'achat est pour eux une excellente nouvelle.
[NDLR : Profiter des minières pour surperformer le cours des métaux, cela vous intéresse ? Ne cherchez plus : notre spécialiste vous orientera vers les plus belles opportunités, promptes à accroître votre investissement grâce à des performances de deux à trois chiffres : pour en savoir plus...]
Autres grands bénéficiaires : les pays exportateurs de matières sont ravis
Pour le Canada, l'Australie et le Brésil, la hausse du pouvoir d'achat de leur client chinois est une aubaine. Leurs excédents commerciaux et budgétaires en sortiront gonflés un peu plus encore. Et leur "monnaie matières" en sortira renforcée par rapport au dollar et à l'euro.
Votre portefeuille en profitera
Si vous avez investi dans les matières et les minières, c'est vous-même et votre portefeuille qui allez en profiter.
La réévaluation progressive du yuan est pour nous une bonne nouvelle.
Une nouvelle qui me conforte dans mon opinion : la Chine fait et fera pendant longtemps encore le cours des matières premières. Or elle n'en n'est qu'au début de ses Trente Glorieuses...
D'ici là, restez à l'écoute.
Isabelle Mouilleseaux
Publicité
DECOUVREZ LE TALON D'ACHILLE DU GEANT CHINOIS...
... et tirez-en la meilleure performance possible -- entre 60 et 160% -- grâce à une valeur bien particulière, qui pourrait sauver la vie de millions de Chinois !
EN PLUS : cette valeur est accessible depuis n'importe quel broker : pour connaître les détails cette opportunité...
Métaux précieux et brut ont le vent en poupe
Isabelle Mouilleseaux
Ci-dessous , la variation hebdomadaire des cours des principales matières premières :
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à
3 mois Vendredi
11 juin
2010 Vendredi
18 juin
2010 Variation/semaine
Aluminium* 1 963 1 955 -0,41%
Cuivre* 6 493 6 340 -2,36%
Plomb* 1 700 1 730 1,76%
Nickel* 19 375 19 400 0,13%
Etain 16 800 17 450 3,87%
Zinc* 1 756 1 734 -1,25%
Acier (Méditerranéen) 405 415 2,47%
Pétrole light
(New York 1 mois) 75 78,61 4,26%
Or (spot) 1 227,50 1 256,00 2,32%
Argent (spot) 18,22 19,17 5,21%
Platine (spot) 1 539 1 539 3,25%
Palladium (spot) 488
Blé
(le boisseau sur le Cbot) 4,40 4,83 9,77%
Maïs
(le boisseau sur le Cbot) 3,48 3,76 8,05%
Soja
(le boisseau sur le Cbot) 9,45 9,43 -0,21%
* cours en $ sur le LME à trois mois
Sucre : Un potentiel de 40% dans les prochains mois
Sébastien Duhamel
Parmi les matières premières agricoles cotées sur le marché, le sucre* est l'un des actifs les plus volatils.
Ce n'est pas un hasard s'il a fait l'objet d'un film avec Jean Carmet, Gérard Depardieu, Michel Piccoli... Le sucre de Jacques Rouffio est un film sur les marchés financiers, bien avant Wall Street d'Oliver Stone. Dans ce film, les banques doivent être sauvées, et les petits perdent... toujours d'actualité !
Ces dernières années, la volatilité a encore augmenté
Au sein d'une tendance haussière ces dernières années, il a connu une correction de plus de 50% en 2006/2007 avant d'exploser à la hausse jusqu'en février dernier à 30 cents par livre. Et de corriger à nouveau de plus de 50%, comme nous le verrons dans un instant.
Que ce soit à court comme à moyen terme, c'est donc un actif pour investisseur averti.
Fondamentaux et analyse technique concordent
Les prix du sucre ont flambé l'année dernière avec une situation de quasi pénurie. En raison de mauvaises conditions climatiques, la production a chuté dans de nombreux pays, par exemple de 40% en Inde. Ainsi, les stocks se sont retrouvés au plus bas, et les prix ont flambé. Les cours ont triplé en quelques mois, avant de connaître une correction brutale, sur fond de forte hausse de la production à venir.
Les tensions devraient rester vives
Pourtant, l'offre ne parvient pas à répondre à la demande mondiale ces dernières années. Les stocks sont quasiment vides. Et la hausse de l'offre permettra donc seulement de réapprovisionner les pays importateurs.
Les tensions devraient donc rester vives sur les marchés et soutenir les prix du sucre.
Que nous dit le graphique ?
L'analyse technique va aussi dans ce sens, et c'est souvent là que les opportunités sont les plus intéressantes.
Un potentiel de 40% dans les prochains mois.
Cours du sucre en cents la livre sur le CBOT
Tendance haussière à moyen terme
Depuis 2007, les prix se maintiennent de manière solide au-dessus d'une droite de tendance ascendante sur le sucre. Début mai, les cours sont venus s'appuyer sur celle-ci, à 13 cents, et la tendance a montré une fois de plus sa force.
La brutalité de la correction entre février et mai peut nous inciter à la prudence. Toutefois, il faut la relativiser sur cet actif très volatil, et se souvenir que la correction de 2006/2007 avait été tout aussi brutale par son ampleur.
La vitesse de cette chute nous incite à privilégier une première vague de baisse. Mais même dans un scénario baissier de moyen terme, nous pouvons nous attendre au minimum à un violent rebond pour retracer le premier mouvement de baisse entre 30 et 13 cents.
Retournement de court terme
Après avoir réagi sur le support des 13 cents, les prix ont confirmé leur retournement à court terme lors de la semaine du 17 au 21 mai.
Nous avons assisté à une hausse de plus 15% sur la semaine, dépassant en clôture les anciens plus hauts de la première semaine de mai.
Les indicateurs mathématiques confirment ce retournement, en particulier le RSI à 14 jours ci-dessus qui a dépassé une oblique baissière depuis janvier dernier. (on notera d'ailleurs que les plus hauts étaient faits dès janvier en divergence baissière, nous incitait alors à la prudence sur une poursuite de la hausse...)
40% de hausse potentielle sur le sucre
Tant que nous sommes au-dessus de la ligne de tendance, la hausse doit être favorisée à moyen terme.
On peut donc acheter un contrat à terme sur le sucre avec un stop à 13 cents pour viser les 21 cents, proche du retracement de 61,8% du dernier mouvement de baisse, et niveau de résistance horizontale.
Il faudra être très prudent à ce niveau car une reprise de la baisse est possible dans cette zone.
Toutefois, si nous venions à le dépasser, une accélération aurait alors lieu en direction des plus hauts à 30 cents.
* coté en cents sur le New York Board of Trade, où plus de 15 millions de contrats futures et options sont échangés chaque année.
Publicité
LE CASSE DU SIECLE DONT VOUS ETES LA VICTIME !
Les Etats doivent rembourser leurs dettes et payer leur générosité envers les banques...
Le problème ? Les caisses sont vides. Et l'argent ? Ce n'est ni plus ni moins que le vôtre : celui de votre épargne retraite ou de votre assurance vie.
Ne vous laissez pas faire -- 3 moyens existent pour vous défendre : découvrez-les ici...
Forex : préparez-vous et adoptez une stratégie systématique
Jérôme Revillier
La principale difficulté à laquelle la plupart des investisseurs particuliers (même aguerris) sont confrontés, est sans aucun doute la régularité et la constance dans leur performance.
Plusieurs facteurs poussent un trader à voir sa performance se détériorer, d'autant plus que le flou total règne sur les marchés saisis d'une nervosité rarement atteinte.
Voyons ensemble les principales causes de contre-performance.
Facteur 1 : L'impact psychologique
Je vous en parle souvent, la première source de perte de capital est l'impact psychologique. En effet, le trading n'est pas une activité comme une autre et soumet l'investisseur à des contraintes de stress éprouvantes.
Ces phases poussent souvent la plupart des débutants à prendre les mauvaises décisions.
L'étude de Kahneman et Tversky en 1979 nous démontre qu'au-delà de la stratégie, trop souvent privilégiée par les novices, c'est avant tout la préparation et le conditionnement strict de ses prises de décision qui doit être prioritaire.
Facteur 2 : La gestion du risque
Ce n'est pas un secret, Jérôme Kerviel en est l'exemple vivant, la gestion de l'exposition et du risque sont déterminantes.
Savoir maîtriser la taille de ses positions, le positionnement de ses stops ou encore adapter son exposition aux conditions de marché fait partie des fondamentaux pour réussir.
Vous devez absolument éviter les grosses pertes pour parvenir à travailler sereinement. Regardez ci-dessous les deux scénarios que je vous propose.
Si vous enchaîniez une série de 5 pertes consécutives, une prise de risque de 2% par trade limiterait le drawdown à 10% alors que pour une prise de risque de 5% vous auriez déjà perdu 25% de votre capital.
Mais la conséquence, au-delà de la perte pure est l'impact psychologique (on y revient !) que cela va produire chez la plupart des traders. En effet pour reconstituer son capital, il vous suffira dans le premier cas de gagner 11%, ce qui est relativement aisé si l'on a une bonne méthode. Mais les choses se compliquent dans le deuxième scénario puisqu'il faut réaliser un gain de 33% pour revenir à l'équilibre.
Dans ce second cas, le plus souvent, la tentation sera forte d'augmenter sa prise de risque pour "se refaire" et sans aucun doute accélérer un peu plus la chute du capital.
Préparez-vous !
Ce qui vous permet d'éviter les deux premiers facteurs de perte est la préparation de votre trading plan.
Comme une entreprise et son business plan, vous devez préparer votre itinéraire vers la performance. En effet, vos objectifs, vos points forts et faibles, vos contraintes doivent être compilés dans un plan qui vous permettra de savoir où vous en êtes et quelle est la meilleure façon d'aborder le marché pour vous.
La prise de recul nécessaire pour ce travail d'autoévaluation est très souvent bénéfique pour le trader.
Et adoptez une stratégie systématique
Si le suivi de tendance reste une des meilleures stratégies pour gagner, il reste à savoir l'appliquer avec méthode. C'est là, que l'approche systématique prend tout son sens. En effet, alors que les marchés sont hésitants, l'avenir incertain, vous devez systématiser au maximum vos prises de décisions avec des conditions claires d'entrée, d'objectif et de protection du capital.
Ne laissez pas la place à l'ambiguïté ni à l'hésitation.
A titre d'exemple, si le trading discrétionnaire peut poser quelques problèmes d'efficacité en ces périodes agitées, les abonnés d'Agora Forex ont pu gagner plus de 12% depuis le début de l'année grâce à notre stratégie quotidienne purement systématique.
En 15 minutes chaque matin avec une méthode stricte et éprouvée, ces traders sont restés à la fois imperméables aux troubles et au flou qui règnent sur les places financières.
[NDLR : Découvrez le coffee trade de Jérôme Revillier ainsi que ses recommandations en direct -- et accumulez les pips comme un professionnel sur le marché des devises : pour en savoir plus...]
Une journée pour vous former
Et si vous voulez en savoir plus, rejoignez-nous le 2 juillet avec Romain Delacretaz pour une journée formation consacrée au Forex.
Vous y apprendrez à établir votre trading plan et à appliquer et optimiser votre gestion du risque selon les conditions de marché. Au cours d'une journée très remplie de 8h30 à 22h00, vous découvrirez également comment gérer vos émotions, mais aussi des stratégies simples, éprouvées et performantes.
didier le recycleur- propriétaire de la fonderie
- Messages : 2807
Date d'inscription : 13/05/2009
Age : 55
Localisation : bourges
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
les ferrailleurs modernes :: hello :: les ferailleurs chineurs modernes :: les métaux :: fiches techniques
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum